Anthony Bernère, directeur des sites Capgemini à Toulouse qui recrute 1.330 collaborateurs sur le bassin toulousain, 1.200 CDI et 130 contrats d'alternance
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00:00 Nous sommes le jeudi 13 avril, il est 7h16, la Nouvelle Éco reçoit l'un des gros employeurs de Toulouse, c'est Capgemini.
00:05 - Oui, avec le directeur du site de Toulouse, bonjour Anthony Berner.
00:08 - Bonjour, ravie de vous être avec vous.
00:09 - Il y a 7 sites Capgemini autour de Toulouse, le principal à Bosso Cambo.
00:14 Capgemini, vous me corrigez en temps réel, en deux mots, c'est ce qu'on appelle une ESN, un terme bien connu des développeurs web, des informaticiens, des ingénieurs,
00:22 vous les recrutez pour qu'ils travaillent pour de grands groupes, c'est ça ce que je résume ?
00:25 - On vous fait venir Anthony Berner parce que vous annoncez 1330 recrutements à Toulouse, 1200 CDI, 130 contrats en alternance, c'est une armée en fait que vous recherchez.
00:36 - Oui tout à fait, avec les besoins que nous avons aujourd'hui, des clients aujourd'hui qui continuent d'opérer une transformation digitale forte,
00:42 comment adopter le cloud, comment adopter l'intelligence artificielle dans leur processus de production, c'est là qu'on les aide aujourd'hui avec effectivement toute une armée,
00:51 comme vous le dites, de gens experts, armée en fait d'hommes mais aussi de femmes, puisqu'on essaie de féminiser au maximum nos équipes.
00:58 - Le taux de personnel féminin chez vous à Capgemini ?
01:01 - En moyenne on va dire qu'on est un petit peu au-dessus des 30%, c'est bien trop peu, on essaie vraiment d'améliorer ce chiffre.
01:07 - Alors 60% de votre activité chez Capgemini est liée à l'aéronautique et au spatial, vous êtes un sous-traitant des gros donneurs d'ordre,
01:13 quel est l'intérêt de travailler pour vous plutôt que pour eux directement, pour Thalès, pour Airbus, pour Safran par exemple ?
01:19 - Je dirais que la diversité d'émissions est là, c'est-à-dire que vous pouvez assez régulièrement changer d'activité,
01:24 ce qui est aujourd'hui recherché par l'ensemble des gens qui nous rejoignent, donc c'est vraiment je dirais la diversité d'émissions de prime abord,
01:30 et puis la possibilité de travailler sur des technologies assez innovantes, disruptives, parce que c'est quand même notre spécialité aujourd'hui, de travailler dans les nouvelles technologies.
01:36 - Parce que je vous pose la question, elle est centrale, celle de la concurrence en ce moment sur le recrutement de ces profils-là d'ingénieurs informatiques,
01:43 c'est la guerre vraiment avec ces gros groupes, avec les autres entreprises aussi des services numériques à Toulouse, c'est compliqué de recruter ?
01:48 - C'est compliqué de recruter, on trouve de plus en plus difficilement de profils experts aujourd'hui,
01:52 et puis quelque part ça nous oblige, ce qui est plutôt une bonne chose, de nous réinventer, de proposer une expérience collaborateur toujours plus forte,
01:58 et puis moi j'aime à penser que c'est la profondeur aussi des sujets, et l'intérêt des sujets que nous proposons,
02:02 qui vont tourner autour des développements durables ou ce genre de choses, qui peut les attirer chez nous.
02:05 - Capgemini n'échappe évidemment pas aux conflits sociaux, je me rappelle il y a 5 ans à Toulouse,
02:09 il y avait un gros mouvement, les syndicats se plaignaient du côté un peu "usine grande échelle, beaucoup de pression, pas forcément beaucoup de reconnaissance", vous avez réglé ça ?
02:16 - Alors concrètement aujourd'hui oui, je pense qu'il y a des tas de choses qui ont été faites depuis,
02:19 même si il y a encore des choses qu'on pourrait faire pour améliorer le quotidien de nos salariés,
02:24 mais moi j'estime aujourd'hui que Capgemini est une entreprise dans laquelle il fait plutôt bon vivre.
02:27 - Capgemini, recrute, on peut le retrouver sur votre site internet, sur les réseaux sociaux, je pense à LinkedIn,
02:32 forcément, Anthony Berner, directeur de Capgemini à Toulouse avec nous, merci d'être venu.
02:36 - Merci à vous.
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