André Frédéric, le président du Parlement wallon, s'exprime au sujet de la Maison des parlementaires à Namur.
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00:00 il n'aurait pas de sens d'aller m'isoler tout seul là-bas, je reste dans le navire,
00:04 qui a beaucoup tangué, il y a une sérénité à essayer de ramener.
00:08 C'est simplement qu'on considère qu'on a opéré une extension du Parlement de Wallonie,
00:24 on a mis simplement à la norme d'un Parlement qui a énormément de compétences à gérer,
00:29 qui a au fil des transferts de compétences, la 6ème réforme de l'État,
00:34 amené en cours des responsabilités au Parlement de Wallonie,
00:37 il fallait le mettre simplement à la dimension d'un Parlement qui rassemble 75 parlementaires,
00:42 qui représente l'ensemble des Wallonnes et des Wallons,
00:44 et qui gère au quotidien des matières qui les concernent.
00:47 Quand j'ai pris connaissance du dossier, et je suis président depuis décembre 2022,
00:56 j'ai constaté que c'était effectivement un espace où il y aurait 150 postes de travail pour les députés,
01:02 pour l'ensemble des collaborateurs qui travaillent, pour les groupes politiques,
01:05 et qu'il y avait des salles de commissions qui permettaient d'accueillir du public,
01:09 ce qu'il faut bien en convenir, dans la situation actuelle, laissé à déplorer,
01:14 il restait très peu de place dans les salles,
01:16 et qu'il y avait aussi des espaces collectifs qui vont permettre demain,
01:20 comme par exemple dans cet amphithéâtre de 120 places,
01:23 d'organiser avec la société civile, avec le secteur associatif, des colloques, des rencontres,
01:29 et donc c'est autant la maison des citoyens de Wallonie que des parlementaires,
01:33 dans un mixte harmonieux me semble-t-il,
01:36 et donc tout qui viendra demain au Parlement de Wallonie
01:41 n'entrera pas dans une maison de parlementaire ou dans une extension,
01:44 il entrera au Parlement de Wallonie, point.
01:52 Il y a un espace qui est dédicacé au président de l'Assemblée,
01:56 j'utiliserai ce bureau principalement pour recevoir les délégations étrangères,
02:01 et les personnalités que je suis amené à rencontrer chaque semaine,
02:05 donc il y aura plus un caractère officiel,
02:07 mais mon lieu de travail, concret du quotidien,
02:09 où je suis à 8h le matin, où je quitte à 18h le soir,
02:13 c'est dans le bâtiment où nous sommes,
02:15 qui est le greffe, là où travaille l'ensemble des fonctionnaires,
02:18 et à qui je dois être en relation permanente,
02:20 et donc ça n'aurait pas de sens d'aller m'isoler.
02:22 Je reste dans le navire, qui a beaucoup tangué,
02:25 il y a une sérénité à essayer de ramener dans ce personnel,
02:28 c'est plus de 100 personnes, c'est compliqué,
02:30 beaucoup de gens sont meurtris,
02:31 je suis très attaché à ce côté humain,
02:33 au-delà de mon obsession de rigueur budgétaire,
02:36 il y a surtout aussi le climat et la sérénité du personnel,
02:39 c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de rester ici,
02:41 puis dans les années à venir,
02:43 les présidents qui me succéderont feront comme ils ont idée.
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