Les méga-bassines : une solution ou un problème pour l'environnement ?
() Le sujet des [méga-bassines] est très présent dans l'actualité, notamment depuis les très récents [affrontements] de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres entre agriculteurs et environnementalistes opposés à ces réservoirs géants.
Cette situation a même été qualifiée de « guerre de l'eau » par la plupart des médias.
Les méga-bassines sont des réservoirs de grande taille, en moyenne 8 hectares, soit 11 terrains de football, pouvant aller jusqu'à 18 hectares.
Ils sont remplis en pompant l'eau de nos nappes phréatiques et des cours d'eau, qui sont souvent déjà en déficit, surtout en 2023.
Cependant, l'eau stockée dans ces réservoirs ne s'infiltre pas dans le sol car ils sont plastifiés et stériles, et 40% de cette eau s'évapore.
Cette eau est destinée à des cultures agro-industrielles à fort impact environnemental, telles que la céréaliculture intensive pour la production d'aliments pour les animaux d'élevage.
Cette situation a même été qualifiée de « guerre de l'eau » par la plupart des médias.
Les méga-bassines sont des réservoirs de grande taille, en moyenne 8 hectares, soit 11 terrains de football, pouvant aller jusqu'à 18 hectares.
Ils sont remplis en pompant l'eau de nos nappes phréatiques et des cours d'eau, qui sont souvent déjà en déficit, surtout en 2023.
Cependant, l'eau stockée dans ces réservoirs ne s'infiltre pas dans le sol car ils sont plastifiés et stériles, et 40% de cette eau s'évapore.
Cette eau est destinée à des cultures agro-industrielles à fort impact environnemental, telles que la céréaliculture intensive pour la production d'aliments pour les animaux d'élevage.
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00:00 En ce moment, les politiques et le monde rural se déchirent sur les méga-bassines,
00:03 et on prédit même une guerre de l'eau.
00:04 Une méga-bassine, c'est un grand réservoir d'en moyenne 8 hectares, soit 11 terrains de foot.
00:08 Mais l'eau stockée ne s'infiltre pas dans le sol, car ces réservoirs sont plastifiés,
00:12 et donc dénués de vie, et environ 40% de cette eau qui expose à l'air libre s'évapore.
00:17 Cette eau, elle est surtout destinée à des cultures agro-industrielles,
00:19 comme la céréaliculture intensive, à l'inverse d'une agriculture paysanne, locale et raisonnée.
00:25 Il y a une option qui existe depuis toujours, c'est les zones humides.
00:27 Plans d'eau et marais qui peuvent être accueillants pour la vie sauvage,
00:31 et être des réserves naturelles dans lesquelles puiser si nos cultures en ont vraiment besoin.
00:36 Les solutions à plus long terme, c'est d'aller vers des pratiques et des cultures plus économes en eau,
00:40 d'arrêter de tasser et de drainer nos sols,
00:43 et d'aider au retour des espèces ingénieures comme les castors, qui en construisant des barrages,
00:46 vont favoriser l'infiltration d'eau vers les nappes phréatiques,
00:49 qui elles sont des réserves naturelles et durables.
00:51 Comme souvent, on va préférer l'immédiateté, la quantité à la qualité, et l'accaparement au partage.
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