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00:00 tellement difficile l'adolescence.
00:01 On se cherche, le collège...
00:04 Et puis la pression de réussir, des notes.
00:08 On est mal à l'aise.
00:09 Moi, j'étais très angoissée, très timide.
00:11 Ah, je vois les combattantes !
00:17 Les combattantes !
00:19 Mais qu'est-ce que c'est ?
00:20 Ça me dit quelque chose, ça.
00:21 Je suis une combattante
00:24 et j'étais mère à nièce,
00:25 cette mère supérieure d'un couvent
00:28 qui va accueillir les soldats
00:30 pendant la Première Guerre mondiale.
00:31 Un gros succès,
00:32 mais aussi une très belle série
00:34 dont je suis très fière.
00:34 Pourquoi j'étais contente de tirer ça ?
00:36 C'est parce qu'il y a eu un énorme
00:37 succès sur Netflix.
00:38 On a été dans les premiers
00:40 pendant trois semaines.
00:41 70 millions de vues dans le monde entier.
00:44 C'est merveilleux qu'une série française
00:46 de cette qualité-là
00:48 soit vue dans le monde entier comme ça.
00:49 Voilà.
00:50 Ah non, c'est fini ?
00:53 Non, non, c'est clos, c'est fini.
00:54 Et tout ça, si on refait quelque chose,
00:56 c'est encore une autre histoire,
00:57 une autre époque,
00:58 comme on avait fait le bazar de la charité.
00:59 L'École de la vie, saison 2,
01:03 qui va être diffusée à partir du 5 avril
01:05 sur France 2.
01:06 C'est notre nouvelle série.
01:07 Je suis très fière de cette série.
01:08 L'École de la vie, c'est à chaque saison,
01:10 un nouveau professeur que l'on suit
01:13 dans sa vie personnelle et professionnelle.
01:16 Un épisode, un élève à sauver, à aider.
01:19 Ça, c'est le concept de la série.
01:20 Et d'avoir été cette professeure
01:22 à l'excentra de l'âge qui a une vraie vocation
01:24 et qui redore le blason des professeurs,
01:28 le rôle de l'éducation nationale
01:30 au sein des familles, au sein de l'éducation.
01:32 Et moi, à titre personnel,
01:35 d'avoir compris quel était réellement
01:36 le rôle des professeurs
01:38 et qui est si fondamental à notre société.
01:41 Personnellement, j'aimerais beaucoup
01:43 qu'il soit revalorisé.
01:44 Alors, adolescence.
01:47 Alors là, on est en plein dedans.
01:48 Dans la série, on traite
01:51 donc six problématiques de l'adolescence.
01:55 Donc, les auteurs se sont inspirés
01:57 de documentaires, d'ados d'aujourd'hui,
02:00 de témoignages.
02:01 Et je trouve qu'on a des sujets très,
02:03 très différents, très profonds, très intéressants.
02:06 On sent cette nouvelle génération
02:08 qui ose parler, qui ose se battre,
02:10 qui veut changer la société,
02:12 qui remue les gens de notre génération
02:15 et les plus vieux.
02:16 Moi, je les aime.
02:17 Je les trouve insolents.
02:18 Je les sens libres.
02:19 Je les sens conquérants.
02:20 Je les sens aussi déprimés, aussi anéantis.
02:24 Donc, il faut vraiment, vraiment les écouter.
02:26 Moi, mon adolescence, ça a été...
02:27 Je vais dire que c'était mon arrivée à Montpellier.
02:31 C'est tellement difficile, l'adolescence.
02:34 On se cherche, le collège.
02:36 Et puis, la pression de réussir, des notes.
02:40 On est mal à l'aise.
02:41 Moi, j'étais très angoissée, très timide.
02:43 Donc, c'est vrai que l'arrivée à Montpellier
02:45 m'a aidée parce qu'il y a un côté chaleureux
02:50 qui m'a aidée un petit peu à me libérer,
02:52 à oser parler.
02:53 Et j'ai commencé le théâtre à 15 ans.
02:54 Un pile poil dans l'adolescence
02:56 qui m'a aidée à libérer mes émotions
02:57 et que je n'arrivais pas à libérer dans la vie.
02:59 C'est vrai qu'on en a pas mal dans la série.
03:05 Et moi, finalement,
03:07 puisque je ne suis plus avec le père de mon enfant,
03:10 mais remariage,
03:12 c'est la charge mentale qui est à 100 %,
03:15 qui est atroce.
03:17 Cette charge mentale qu'on partage avec notre conjoint
03:19 ou avec le père de l'enfant quand il est là.
03:22 Donc, on doit tout gérer.
03:23 Et financièrement,
03:24 et la pression de devoir l'éduquer.
03:26 On n'a pas quelqu'un qui nous soutient en face
03:29 pour l'éducation.
03:31 Il faut être plus vigilant, je crois.
03:33 La société doit être plus vigilante
03:35 avec les monoparents.
03:37 Olivia de Bona, ma soeur.
03:41 Alors, pourquoi vous me posez cette question ?
03:43 C'est ma soeur,
03:45 grande artiste peintre.
03:47 Donc, je suis extrêmement fière.
03:49 On se voit beaucoup, donc on travaille beaucoup.
03:51 Mais comme tout à chacun,
03:52 on arrive à trouver du temps pour se voir.
03:54 C'est indispensable.
03:56 Déjà, je ne passe pas une semaine sans avoir des nouvelles d'elle.
03:59 Et puis, elle est là.
04:00 Elle est là le week-end, elle accompagne avec nous.
04:02 Je suis là avec ses amis.
04:03 C'est ma soeur, c'est ma famille.
04:05 [Générique de fin]

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