Le député de la majorité présidentielle de Moselle Ludovic Mendes, invité de France Bleu Lorraine le mercredi 12 avril s'explique sur sur la suite des mobilisations concernant la réforme des retraites. https://www.francebleu.fr/infos/politique/ludovic-mendes-depute-renaissance-de-moselle-face-aux-auditeurs-de-france-bleu-lorraine-1149240
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00:00 Une partie des français ultra radicalisés continue, et je ne veux pas mélanger tout le monde, c'est important aussi de faire cette différence,
00:11 parce que tous les français qui manifestent ne sont pas un danger pour la République, par contre d'autres le sont, parce qu'ils sont dans une logique plutôt de sédition,
00:17 souvent portée malheureusement par des membres de la France Insoumise, et il faut dire les choses comme elles sont,
00:23 qui font monter en plus l'extrême droite en face, donc il y a un vrai débat de fond aujourd'hui sur les méthodes employées par une partie de cette ultra gauche,
00:29 pour se faire entendre. Maintenant, c'est ce que je viens de dire, moi quand je reconnais ces erreurs potentielles,
00:35 ou je dis que je ne suis pas vraiment dans cette logique, ce n'est pas que je ne suis pas avec le gouvernement, je soutiens le gouvernement,
00:40 je dis juste qu'il faut qu'on accepte d'avoir l'humilité de reconnaître parfois ces erreurs, et que ça ne fait du mal à personne d'accepter de se dire qu'on s'est peut-être un peu trompé
00:49 dans la méthode ou dans la manière de faire les choses. Sur le fond on en avait besoin, sur la forme on s'est mal exprimé, et maintenant il faut qu'on assume ça.
00:56 Pour autant, continuer les manifestations sans accepter de se mettre autour d'une table pour dire "bon, on a compris le message, il faut un consensus,
01:03 il faut qu'on apporte des réponses aux français, aux entreprises, et aussi aux mondes, vous allez dire, qui est un peu parfois éloigné,
01:10 qui sont les syndicats, qui est le monde associatif, parce qu'on leur parle rarement correctement, parce que malheureusement on est toujours dans cette bagarre permanente
01:17 entre le syndicat et le politique, le syndicaliste et le politique, et je pense qu'il faut qu'on sorte de là, parce que c'est l'intérêt supérieur de la nation
01:24 qui doit être revu et qu'on mette, j'allais dire, un peu nos égaux de côté, ça nous ferait pas de mal.