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Pour limiter l'empreinte carbone du béton, les industriels s’activent pour trouver des formules plus vertes et répondant davantage à la hausse des températures. Exemple avec le "béton de terre", sur lequel travaille Saint-Gobain, leader mondial des matériaux de construction, mais derrière lequel certains spécialistes du secteur ne voient que du greenwashing.

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Transcription
00:00 On met de la terre d'excavation, plus on met du ciment blanc, un jarre de verre vert,
00:22 c'est le produit qu'ils ont trouvé, et plus on met du bois et de l'eau, on mélange
00:27 tout comme ça. Ce qu'on est en train de faire, c'est de
00:51 trouver des systèmes constructifs standards, duplicables, à très grande échelle, pour
00:57 avoir un vrai impact sur la construction, donc sur les consommations de CO2, et sur
01:03 l'évitement de matières premières primaires qui est vitale. On ne peut plus prélever
01:07 des matières premières dans l'environnement. Aujourd'hui, la problématique des sables
01:30 et des granulats vierges est internationale, et c'est une solution qui peut très bien
01:35 s'exporter. Le climat, aujourd'hui, ces murs-là, en réglant la laine de verre et
01:39 le béton de terre, ces différentes épaisseurs, ce mix système constructif, il est transposable
01:46 sur toutes les régions de la planète. Dans les nouveaux bétons qui sont inventés
02:00 un peu à droite et à gauche, que ce soit les bétons au laitier de fourneau ou les
02:06 bétons avec d'autres types d'adjuvants à la chimie variée, on est toujours dans
02:12 un culte de la performance. On baisse le carbone par rapport au béton de ciment conventionnel,
02:17 mais on a toujours beaucoup de carbone embarqué, ou alors la production de produits chimiques
02:20 divers et variés.
02:30 [Bruit de moteur]

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