l'avant course de la 1re étape - Cyclisme - Région Pays de la Loire

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Retrouvez l'avant course de la 1re étape du Région Pays de la Loire Tour du 04/04/2023.

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Transcription
00:00 Il est l'un des coureurs phares du Région Pays de la Loire Tour.
00:07 Arnaud Desmarres qui est présent au départ de cette course.
00:11 Il est l'un des coureurs phares du Région Pays de la Loire Tour pour cette première étape et une course qu'on va suivre jusqu'à vendredi.
00:17 Désormais on est ravis de vous retrouver ici dans le vent.
00:19 Faudra nous pardonner d'être un peu découvert par les coureurs phares.
00:23 On est surtout ravis de vous présenter une grande première.
00:30 La chaîne L'Equipe est ravie de continuer à accompagner le cyclisme français.
00:33 De vous proposer une nouvelle course par étape à suivre jusqu'à vendredi.
00:36 Je vous l'ai dit, nouvelle, pas tout à fait puisqu'elle succède au circuit de la Sarthe.
00:40 Bien ancré dans le paysage du cyclisme français.
00:44 En quatre jours, cette course va traverser les cinq régions de la Loire.
00:48 Ici la Vendée, la Sarthe, le Maine et la Loire.
00:53 La Loire Atlantique bien sûr et la Mayenne que l'on connaît bien sur la chaîne L'Equipe.
00:56 Pour suivre les boucles de la Mayenne depuis quelques années.
00:59 Allez, on présente ce magnifique dispositif que vous avez déjà un petit peu entreaperçu.
01:03 Mais qui va être sympathique à voir en même temps.
01:06 Le vent, ce sera peut-être le tout premier acteur de la journée.
01:09 Christophe Ribelon et Pierre Roland dans un cadre magnifique.
01:13 On n'oublie pas Charles-Antoine Lévy qui est présent au départ de cette course.
01:16 On l'a vu au début de la course, il est magnifique derrière.
01:19 On n'oublie pas Charles-Antoine Norat qui fait sa première sur la moto.
01:22 Vous le connaissez sous le nom de Carlito.
01:24 Aux interviews d'arrivée, aujourd'hui c'est lui qui va vous donner le pouls de ce peloton.
01:28 Et puis Patrick Chassé qui a toujours décidément un très grand sourire pour la prise d'antenne.
01:32 Bonjour Patrick Chassé, on est ravis de vous retrouver à nouveau aujourd'hui.
01:35 On serait ravis de parler de cette course avec vous également.
01:38 Ça va messieurs ?
01:39 Bonjour Claire, oui ça va très bien et vous ?
01:41 Vous avez froid ?
01:42 Pas encore.
01:44 Il y a aussi vent et ça ne nous déplait pas.
01:46 Ça assure le spectacle.
01:48 La première étape de ce régime Pays de la Loire-Tour s'appelle l'étape du littoral.
01:52 Je crois que le nom est plutôt bien choisi.
01:54 On attend peut-être des bordures, peut-être des mouvements un peu compliqués.
01:56 Aujourd'hui on va en reparler dans quelques instants.
01:58 Vous êtes d'accord Christophe avec ça ?
01:59 Tout à fait.
02:00 Il y a assez de vent en tout cas pour faire exploser un peloton.
02:04 A voir, surtout qu'on va passer une bonne partie de la journée dans les marais.
02:07 On sait que dans les marais il n'y a pas beaucoup d'abris.
02:09 Voilà pour ce qui va se passer tout à l'heure dans quelques instants.
02:12 La toute première étape dont on va reparler bien sûr.
02:14 On va prendre le temps de débriefer, de voir un petit peu ce qui nous attend tout au long de la semaine.
02:18 Mais d'abord on va entamer par une information, l'information la plus récente.
02:23 Le grand départ aurait dû avoir lieu à Saint-Nazaire ce matin, décalé finalement en raison du mouvement social que l'on connaît en France.
02:30 Le départ a donc été donné à Saint-Père-en-Rey, on dit bien en Rey, à 13h10.
02:35 La commune était sur l'itinéraire initial à une dizaine de kilomètres après le départ.
02:41 Voilà pour la toute première des informations, le départ qui a bien été donné pour cette première étape.
02:48 Et ce qu'on va faire évidemment c'est qu'on va donner d'abord la parole à l'organisateur, au président du MSCO, le Mansart Cyclisme Organisation.
02:56 C'est Laurent Androuault pour une interview faite par François-Xavier Bunel et Charles Guyard.
03:02 Je remercie beaucoup Monsieur le Maire et tous les élus et tous les gens qui ont aidé à faire ce changement de dernière minute.
03:09 Je dis bien dernière minute.
03:11 Et puis une grande pensée par tous les gens de Saint-Nazaire qui sont pendant des mois qui ont travaillé avec beaucoup de personnes.
03:19 C'est que partie remise pour un futur projet peut-être.
03:23 Qu'est-ce qui s'est passé en fait ? Pourquoi on a modifié ce parcours ?
03:26 Eh bien suite aux événements sociaux susceptibles qu'il pouvait y avoir, on nous a fortement conseillé du côté Saint-Nazaire, du côté préfecture.
03:35 Et puis une discussion entre MSCO, le globalisateur et la région. La décision a été prise il y a quelques heures, on va dire quelques heures, pour faire ce changement.
03:46 Quelles conséquences va avoir ce changement sur la course en elle-même ?
03:53 Alors sur la course en elle-même, on aura 10 kilomètres de moins juste. Juste 10 kilomètres.
03:58 Et le kilomètre zéro sera au kilomètre 10 de l'ancien parcours.
04:03 Voilà, ça c'est pour ce qu'on pouvait en dire du côté de l'organisation. Messieurs Pierre, ça change quelque chose comme ça, une dizaine de kilomètres ?
04:10 Très honnêtement, non. Ça ne va pas du tout influencer la course. Les coureurs, voilà, ils sont partis. Et non, ça ne va rien changer.
04:18 Non, ça ne changera rien. Ça aurait pu changer quelque chose si on avait monté le pont de Saint-Nazaire en course.
04:22 Mais là, je crois que le kilomètre zéro, de toute façon, était prévu juste après le pont.
04:25 Donc voilà, on aurait monté le pont de Saint-Nazaire tranquillement. Donc non, honnêtement, ça ne changera pas grand-chose.
04:30 Bon, voilà pour l'information de ce début de région Pays de la Loire-Tour. Nouvelle venue sur la chaîne L'Équipe qu'on fait avec le vent et tous les cheveux partout.
04:38 Allez, on ouvre un Radio Ploton parce qu'on ne pouvait pas, bien sûr, ouvrir cette nouvelle semaine de cyclisme sans évoquer les deux polémiques qui vont peut-être prendre date.
04:46 Je parle bien sûr des deux polémiques qui ont eu lieu sur le Tour de France. Je ne sais pas si on peut dire polémique, mais justement, on va en parler pour voir si c'est un des termes qu'on pourrait appliquer maintenant à ces deux faits.
04:56 La première concerne un fait qui s'est passé à 140 km de l'arrivée de ce Tour des Flandres avec un coureur de la Bahrein, Philippe Maciejuk, qui a roulé dans une flaque,
05:06 qui a dévié et qui a fait tomber toute la première partie du peloton, dont Alaphilippe Timoélens, qui a la clavicule cassée notamment, et Steven Maciejuk,
05:15 qui s'est excusé ensuite sur les réseaux sociaux en disant « Je suis vraiment désolé pour mon erreur à cause de l'accident aujourd'hui. J'espère que toutes les personnes impliquées sont en bonne santé, en sécurité.
05:24 Cela ne devrait pas arriver. » Et c'était une grosse erreur dans mon jugement. Il y a eu d'autres réactions notamment, et celle qu'on voulait vous montrer, c'est celle de Thomas Dorent,
05:32 qui a l'habitude de prendre position dans le peloton. Thomas Dorent qui dit « Où est le Var quand vous en avez besoin ? » Donc ça, c'est pour bien sûr pouvoir revoir les images.
05:42 « Les comportements dangereux doivent être bannis. Je serais d'accord avec des suspensions pour des mouvements comme celui-ci. » Je rappelle quand même qu'il a été exclu de la course entre-temps, Philippe Maciejuk.
05:51 Entre-temps, il y avait eu d'autres réactions également. On va en parler ensemble, messieurs. Mais d'abord, on va écouter l'avis d'un coureur qui était présent dans ce peloton dimanche et qui est aussi présent aujourd'hui au départ du Région Pays de la Loire-Tours.
06:04 C'est Julius Vandenberghe de l'équipe IF.
06:07 « Oui, on va voir ce qui se passe. On va essayer de contrôler le peloton. »
06:26 C'est difficile de vous traduire parce que je n'avais pas la question. J'avoue que je n'ai pas compris.
06:29 Il était en train de dire qu'en fait, il a compris – en tout cas, parce que j'ai entendu surtout la fin de cette interview – qu'il avait fait une erreur, en tout cas, à Maciejuk.
06:36 Et c'est en tout cas quelque chose qu'il ne fera pas du tout. Il a commencé en disant « On verra. On verra ce qui se passe en effet en termes de sanctions, etc. »
06:42 Qu'est-ce que vous en pensez, vous, messieurs, de ça, justement ?
06:46 « Déjà, sur la course en elle-même, je pense que si la meilleure décision qui pouvait être prise, c'est que les commissaires ont tous réagi et ont mis en recourse Maciejuk.
06:54 Donc, il n'y avait pas d'autre solution à ce moment-là. Après, si on va un petit peu plus loin, qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
07:01 On se souvient qu'il y a 3-4 ans, l'Union des cyclistes internationaux avait interdit de rouler sur les trottoirs et sur les pistes cyclables en course.
07:07 Il y avait des sanctions qui étaient mises à ce moment-là. Aujourd'hui, on a l'impression qu'on a laissé un peu plus faire.
07:10 Et c'est exactement ce qu'on a vu là. Alors, on le sait, le placement est hyper important sur toutes les courses et notamment sur le Tour des Flandres.
07:16 Donc, les coureurs, parfois, prennent plus de risques que ce qu'ils devraient en prendre. C'est ce qui s'est passé là.
07:20 Je pense que si on revient tout simplement au règlement initial, à mettre des sanctions quand on sort de la route, quand on veut remonter par les bas côtés,
07:27 on n'assistera plus à ce genre de choses. Après, voilà, c'est malheureux ce qui s'est passé. Mais bon, il ne l'a pas fait non plus volontairement.
07:34 Il a dit lui-même que c'était une erreur de jugement, d'appréciation. Thomas Dorent nous parle de l'avare, mais je crois qu'il a tweeté très rapidement.
07:41 Et très rapidement, ça a réagi au niveau des commissaires. De toute façon, on ne pouvait pas ne rien faire. Il y a eu 50 coureurs par terre.
07:48 Clairement, il a...
07:49 Non, mais ce qu'on demande, c'est après. Qu'est-ce qu'on doit faire après ? Quelles doivent être, justement, les réactions de l'UCI, Pierre ?
07:53 Qu'est-ce qu'on doit faire maintenant ?
07:54 Réappliquer le règlement, je pense.
07:55 Oui, je pense que Christophe a très bien résumé la situation. Il y avait un règlement. Il y a eu des coureurs sanctionnés sur les premières classiques.
08:04 Il y a 3-4 ans, il me semble, 2019. Ça devait être à peu près dans ces années-là. Ça avait marché. On ne voyait plus un coureur sur les pistes cyclables.
08:12 On ne voyait plus un coureur sur les trottoirs.
08:14 On ne compte plus les recourants, ce genre de choses.
08:15 Sur ces classiques. Pourtant, c'est vraiment des classiques où le placement est primordial. On ne voyait plus parce qu'on avait renvoyé Lucro, on avait renvoyé des grappes de 10 coureurs.
08:24 Et petit à petit, ils ont un peu lâché l'affaire. Et voilà, maintenant, on voit que les coureurs retournent, ressautent les ronds-points, coupent les trottoirs, roulent sur les pistes cyclables.
08:33 Et c'est très dangereux. Donc, je pense qu'à la première classique flandrienne, il faut qu'il y ait des commissaires placés à des endroits où on sait que les coureurs vont couper.
08:41 Et il faut sanctionner. Il faut les mettre hors course. La course d'après, il n'y aura plus de coureurs sur les trottoirs.
08:45 Et pour les attentats, comme il y a eu, parce que là, on peut appeler ça un attentat. Quand on fait tomber 40 coureurs, il y a des coureurs, là, ils vont reprendre dans plusieurs semaines.
08:55 Donc, voilà, c'est une petite sanction, au moins quelques semaines de suspension pour marquer le coup.
09:00 Patrick Chassé. Il faut s'interroger aussi pour savoir pourquoi un règlement n'est pas appliqué.
09:05 Est-ce que c'est parce qu'on n'est pas capable de voir tous ces coureurs qui montent sur les trottoirs, vont sur les pistes cyclables, maintenant, comme c'était le cas dimanche ?
09:13 Ou est-ce que c'est une façon aussi de se dénier, c'est-à-dire de se dire, bon, finalement, ce règlement, on l'utilisera uniquement pour les cas critiques ?
09:21 Donc, il y a quelque chose de subjectif dans l'application de ce règlement, si jamais on se décide à réellement l'appliquer.
09:27 Un petit peu comme ça se passe parfois dans les sports collectifs, je pense aux handball ou au basket, où parfois, les décisions sont assez litigieuses.
09:35 Mais ce n'est pas blanc ou noir dans ce genre de situation. Je ne pense pas que ce soit possible d'interdire les coureurs de monter de temps en temps sur les trottoirs,
09:42 parce que parfois, c'est tout simplement la seule solution pour éviter la chute.
09:45 Oui. Après, je ne suis pas forcément d'accord, parce qu'on se souvient de Johan Vansemeren, qui avait percuté une spectatrice sur un îlot central.
09:56 Il n'avait rien à faire là. Et après, une fois qu'il y a un drame, on se remet à appliquer le règlement.
10:02 Donc, je pense qu'il y a un lâcher-prise un peu trop facile.
10:05 On arrive bien à appliquer le règlement aujourd'hui sur les jets de bidons hors zone.
10:08 Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas appliquer ça au fait que, dès qu'on sort de la route, dès qu'on remonte sur les bas côtés, on est sanctionné.
10:13 Alors, avec peut-être une graduation, peut-être un carton jaune, un avertissement, et au bout du deuxième, on est mis hors course.
10:19 Mais en tout cas, il faut absolument faire quelque chose, parce que sinon, on risque malheureusement de plus en plus de voir ce genre d'image.
10:25 On va repartir aussi sur la deuxième image, parce que c'était extrêmement intéressant ce que vous avez dit.
10:29 Mais j'ai aussi envie d'avoir votre avis sur l'autre fait de course également, fait de course dont on va parler avec Patrick,
10:37 peut-être avec un petit point de règlement qu'on va faire avec lui également.
10:40 Mais ça se passe au kilomètre 122. C'est quelque chose qu'on avait vu d'ailleurs à travers la Flandre.
10:45 Pierre, vous l'avez vu par une attaque de pierre en chronique, pas par la DSM, mais là, c'est l'équipe DSM qui l'a fait.
10:50 On la voit ici sur cette image. On ralentit beaucoup. On est même quasiment presque à l'arrêt.
10:54 Il y a même des coureurs qui chutent derrière dans un courant d'intermarché.
10:57 Ensuite, on initie un mouvement pour essayer de créer un mouvement de course à nouveau et des coureurs qui partent à l'avant.
11:03 On va regarder ce qu'on a pensé le deuxième du Tour des Flandres.
11:06 Mathieu Van Der Poel, chapeau team DSM. On voit bien avec le smiley qu'il y a un peu d'ironie dans ce qu'il est en train de dire à ce moment là.
11:14 Mathieu Van Der Poel. Patrick, est-ce qu'on fait justement un point sur le règlement avec vous ?
11:20 Ça va être vite fait. Le règlement n'interdit pas d'agir de la sorte.
11:23 On peut considérer que c'est de l'anti-jeu à partir du moment où les coureurs obstruent la route.
11:28 Et d'ailleurs, rappelez-vous, si effectivement, dans le cas précis, on ne peut pas interdire les coureurs de rouler,
11:34 ils roulent, ils n'empêchent pas par la dissuasion ou la force ou que sais-je, les coureurs de rouler plus vite.
11:41 D'ailleurs, vous avez une autre équipe qui est à côté, l'équipe Ineos, dont on ne parle pas, mais pourtant, ils étaient là.
11:46 S'ils avaient voulu, ils auraient pu faire un mouvement de course. Ils étaient bien contents d'adopter la même stratégie.
11:50 Pour l'instant, il n'y a pas de règlement qui interdise ça.
11:53 Ce qu'on avait vu sur le Tour de France, c'était effectivement que des coureurs faisaient, n'hésitez pas à empêcher, à empêcher les coureurs de passer.
12:01 En y mettant parfois, en joignant le geste à cette position en tête du peloton.
12:07 Bon voilà, ça, c'est interdit, mais il faudra peut-être aller un petit peu plus loin désormais.
12:11 Christophe, Pierre, justement, qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
12:15 Christophe, je me souviens de votre réaction face à Trek quand on avait vu ça.
12:18 Vous aviez dit franchement, quand on est derrière, ça énerve.
12:21 Oui, ça énerve grandement. Après, il n'y a pas de règle pour dire qu'on doit rouler à 8, 10, 12 km/h dans un mont.
12:27 Il n'y a pas de règlement de vitesse minimale, on va dire. Donc, ils ont le droit de le faire.
12:31 Après, là, on a vu que c'était vraiment extrême. Honnêtement, ils roulaient limite en surplace devant.
12:36 De toute façon, s'il n'y a pas de sanctions au niveau de l'UCI ou des règlements à ce niveau-là, parce que pour l'instant, il n'y a pas de règles à ce niveau-là,
12:43 il va y avoir une sanction dans le peloton, une sanction sportive.
12:46 On a vu que là, il s'était mis tout le monde à dos, d'autant plus pour qu'à l'arrivée, je crois que le premier de Cannes Golf, il est très loin, il finit à plus de 6 minutes.
12:52 Donc voilà, en plus, il n'y avait aucun enjeu sportif.
12:54 C'est pour ça qu'ils voulaient faire aussi cette stratégie.
12:56 C'est certainement pour ça qu'ils ont tenté quelque chose.
12:57 Mais voilà, je pense qu'eux, ils se sont plus sanctionnés sportivement pour les courses d'après.
13:00 Là, maintenant, pour trouver des alliés dans le peloton, pour eux, ça va être compliqué.
13:03 Moi, je le vois plus à ce niveau-là.
13:05 Très sincèrement, moi, j'ai trouvé ça ridicule. Il faut appeler un chat un chat.
13:11 C'était ridicule parce que autant les treks à travers les Flandres, ça a été fait, mais ça a été fait, on va dire, dans les règles de l'art.
13:17 À ce point-là.
13:18 C'est assez discret. Il fallait avoir un oeil aiguisé pour le voir.
13:21 C'est pour ça que je l'ai reverré.
13:23 Mais là, les DSM, ils ont monté la côte à 3,5 km.
13:28 On voit bien, la route fait 1,50 m de large.
13:31 Ils tiennent à peine à 4 de front.
13:33 Derrière, ça crée des bouchons.
13:34 Et c'est surtout, moi, l'image qui me choque le plus, c'est ce sprint qu'ils ont fait.
13:37 Une fois qu'ils ont eu l'information que ça s'était accroché derrière.
13:40 Enfin voilà, c'était pas classe.
13:42 C'était pas classe.
13:43 Et puis derrière, ils ne font pas de résultat.
13:45 Donc, ils tendent le bâton pour se faire battre.
13:48 Voilà ce qu'on voulait dire, en tout cas, sur les deux polémiques de ce Tour des Flandres,
13:52 sur lesquelles on voulait revenir.
13:53 On va se quitter quelques instants.
13:54 On va se retrouver pour pouvoir parler de cette course région Pays de la Loire Tour.
13:58 Toute première édition avec cette nouvelle appellation sur la chaîne L'Equipe.
14:02 Mais d'abord, écoutez l'un des locaux de l'étape, le local de l'étape.
14:06 C'est ce que je voulais dire.
14:07 Et je pense que c'est encore plus juste.
14:08 On est à une centaine de kilomètres de son domicile, ici à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
14:13 Il va chercher sa cinquantième victoire aujourd'hui ou demain ou sur les quatre jours.
14:17 Il s'appelle Brian Cocard.
14:19 C'est Sud-Loire déjà.
14:20 Je vais dire que je suis plutôt originaire de Nord-Loire.
14:23 Non, mais j'ai de la famille de ce côté-là, Dupont, on va dire.
14:27 Écoutez, ça va être une course avec un peu de vent, comme on l'imaginait.
14:32 Très stressante, très nerveuse.
14:34 Donc, il faudra être attentif toute la journée.
14:36 Allez, restez avec nous.
14:37 Ça promet du beau spectacle dans le vent, mais avec la vie derrière nous.
14:40 Magnifique décor.
14:41 On se retrouve tout de suite dans "Ça va frotter".
14:43 Allez, on est de retour à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
14:52 Avec ce magnifique cadre derrière nous.
14:54 On va accueillir.
14:55 Nous, on voit la ligne d'arrivée juste devant nous.
14:57 On va accueillir le peloton.
14:58 Tout à l'heure, on attend un sprint, mais il faut toujours se méfier sur ces courses françaises.
15:01 Le Région, Pays de l'Art, Loiretour.
15:03 La première édition avec cette appellation vous attend.
15:06 Moi, je vais vous montrer le trouffé.
15:07 Alors, je ne suis pas entraîné.
15:08 Je n'ai pas fait mon muscle du bras gauche.
15:11 Parce qu'il est quand même lourd, mais ce n'est pas mal.
15:13 Le beau trophée qu'on remettra aux vainqueurs à la fin de cette course.
15:16 Ce sera vendredi pour la dernière super circuit.
15:18 Vendredi, on vous en reparlera au niveau du Mans.
15:20 Je le repose, mais c'est Christophe Riblon qui va vous faire la présentation du beau trophée.
15:24 Alors, je le maintiens pendant que Christophe parle.
15:25 Figurez-vous que c'est un trophée qui a été fabriqué en région.
15:28 Pays de la Loire, c'est un trophée qui vient de la Fonderie Macheret à Montfort-le-Génois.
15:33 Montfort-le-Génois, c'est situé juste à côté du Mans.
15:35 Le Mans qui sera la ville arrivée de la quatrième étape de ce région Pays de la Loire.
15:40 C'est un trophée madine Pays de la Loire.
15:44 Ça va Claire ?
15:45 Le temps que l'heure pose, je me suis dit, c'est fini, il ne parle plus.
15:48 Je t'ai regardé en me disant, finis ta phrase Christophe.
15:50 C'est bon, magnifique.
15:52 Réflexe télé, c'est très bien.
15:54 On écoute Nacerboigny, parce qu'on a plusieurs cartes du côté de l'équipe Arkea.
16:00 Nacerboigny, mais aussi, mais aussi messieurs.
16:02 Kevin Vauclain, oui vous suivez, c'est très bien.
16:05 Toujours au micro, François-Xavier Bunel et Charles Guya.
16:08 Oui, je pense, en tout cas, un sprinter en condition peut s'imposer.
16:13 La dernière étape, c'est la plus difficile.
16:16 Il y a un mur sur le circuit final à passer à chaque fois.
16:20 Mais avec les bonifications, c'est sûr qu'il faudra faire le point la veille de la dernière journée.
16:26 Voir où on en est au niveau des bonifications.
16:28 Après nous, on a deux cartes.
16:31 On a Kevin Vauclain si il y a une course de mouvement.
16:33 Et moi-même pour en cas d'arrivée au sprint.
16:37 Merci beaucoup.
16:39 Nacerboigny qui a été malade ces derniers jours, mais qui a l'air d'aller mieux.
16:42 On le réécoutera tout à l'heure.
16:44 L'édition 2022 du circuit de la Sarthe, donc ancienne appellation, a été remportée par Olav Koich.
16:49 On retrouve des Français comme Alexis Gougard, Guillaume Martin, Lilian Calmejean également au palmarès.
16:54 Et puis, le tableau palmarès, il est là, magnifique ce tableau.
16:57 On avait Marc Fournier également.
16:59 Et alors en 2013, je n'arrive pas à lire, vous voyez le nom du vainqueur en 2013 ?
17:03 Il y avait eu une attaque.
17:05 Il y avait eu une attaque.
17:07 Il y avait attaqué dans le pré-empaille.
17:09 C'était votre première course par étapes ?
17:11 C'était ma première victoire sur le classement général d'une course par étapes.
17:14 Pas mal.
17:15 C'était un très bon souvenir.
17:17 J'adorais venir sur cette épreuve, le circuit de la Sarthe anciennement.
17:21 Je l'ai fait 6-7 fois.
17:23 Vous étiez content ?
17:25 Oui, j'étais content.
17:27 Qu'est-ce que vous en gardez comme souvenir vraiment ?
17:30 Un très bon souvenir, une très belle étape du côté de pré-empaille.
17:33 On est arrivé au sommet, à 430 m d'altitude.
17:37 Ce n'est pas l'Alpe d'Huez, mais en Sarthe, en tout cas, c'est un point culminant.
17:43 C'était un beau souvenir.
17:47 Le lendemain, l'équipe avait super bien contrôlé et m'avait amené vers la victoire pour le classement général.
17:53 C'était un point important pour moi, cette épreuve, pour le reste de ma saison.
17:59 C'est important.
18:00 Ça veut dire qu'il y a des coureurs qui vont avoir très envie de se montrer dès aujourd'hui.
18:04 Patrick, je l'ai dit tout à l'heure, on saluera aussi Thomas Veucler qui figure au palmarès en 2008.
18:09 Thomas qu'on accueillera à partir de demain sur la moto.
18:11 On va vous réunir tous les deux, Pierre et Thomas.
18:13 On va être un peu la petite doublette.
18:14 On va être un duo sur la moto.
18:15 Oui, pourquoi pas.
18:16 C'est moi qui pilote.
18:17 Patrick, on fait l'historique, je l'ai dit.
18:20 C'est l'ancien circuit de la Sarthe, bien sûr, très ancré, très important dans le paysage du cyclisme français.
18:26 Oui, avec une rectification importante quand même à l'égard de Pierre Roland.
18:30 Pré-Empaille, Pierre, n'est pas en Sarthe.
18:32 Pré-Empaille, c'est justement le circuit de la Sarthe qu'il a un petit peu annexé assez souvent au cours de son histoire.
18:38 Mais c'est en Mayenne.
18:39 Et d'ailleurs, les boucles de la Mayenne qu'on salue à distance avec tous leurs bénévoles,
18:45 et bien, savent très bien que Pré-Empaille, c'est d'abord en Mayenne.
18:50 Je le savais, je le savais, mais je voulais voir si Patrick avait bien bossé.
18:55 J'ai bien bossé les boucles de la Mayenne.
18:58 Vous continuez Patrick ?
18:59 Qu'est-ce que vous voulez que je vous raconte ?
19:01 Je vous l'ai dit, mais vous ne m'écoutez pas comme vous étiez figé sur votre idée.
19:04 Je voulais que vous me fassiez un petit peu l'historique de cette course que ça représentait, le circuit de la Sarthe.
19:08 Le circuit de la Sarthe, c'est une course qui est quand même assez remarquable,
19:10 parce que peut-être que nos téléspectateurs, surtout ceux qui sont loin de la Sarthe, ne connaissent pas,
19:15 n'ont pas connu le circuit de la Sarthe.
19:17 Et pourtant, ce que l'on peut dire, c'est que cette épreuve a été toujours très respectée par les grands coureurs.
19:23 Oui, je dis bien les grands coureurs.
19:24 Dans le passé, il n'était pas rare de retrouver un futur ou un précédent vainqueur du Tour de France au départ du circuit de la Sarthe.
19:32 Le circuit de la Sarthe était justement ce moment un petit peu clé,
19:35 où l'on retrouvait au départ les coureurs qui visaient justement la victoire au mois de juillet.
19:42 C'était un petit peu le réel début de leur saison,
19:44 qui parfois passait par ensuite les classiques ardennaises, qui vont arriver très vite.
19:48 Mais voilà, c'était vraiment pour eux le jour de rentrée.
19:52 Cette année, c'est peut-être un petit peu moins le cas.
19:55 Pourquoi ? Parce que le parcours est beaucoup plus roulant que les années précédentes.
19:58 Ce parcours qui sera plutôt propice aux sprinteurs, ce qui n'était pas forcément le cas.
20:03 On l'a vu, on parlait de pré-empail justement ces dernières années.
20:06 Cette année, donc, avantage plutôt effectivement aux sprinteurs au cours de ces étapes, une par département, bien sûr.
20:14 Alors, il y a cinq départements, il y a quatre étapes. Il faudra être indulgent.
20:18 Patrick, je vous coupe. On va le faire dans quelques instants. La carte, on va revenir vers vous dans quelques instants.
20:23 Justement, d'abord, avant que vous passiez sur ça, on voulait revenir d'abord sur l'édition 2022,
20:29 parce qu'Olaf Koich s'était imposé en effet l'an dernier.
20:32 Olaf Koich, c'est quand même peut-être le futur du gratin du sprint mondial.
20:37 Koich et Pedersen s'étaient partagé les victoires.
20:40 Vous allez le voir sur ces images, il faisait un temps de chien sur la dernière étape sous la pluie.
20:44 Koich qui avait pris le contrôle du classement général lors de cette dernière étape, dans des conditions terribles.
20:49 Pedersen avait chuté d'ailleurs dans ce final.
20:51 Koich qui finit avec Sandro Meurice ici et qui va donc gagner le classement général.
20:56 Ça, c'est pour vous dire qu'on a aussi à découvrir des champions sur ce type de course.
21:00 Et c'est ça qu'on adore vous montrer sur la chaîne L'Équipe.
21:03 Voilà Patrick, maintenant vous êtes à nouveau prêt pour nous présenter les quatre étapes
21:08 qui passent par les cinq départements de cette région.
21:11 Oui, effectivement, avec la Loire-Atlantique qui est un petit peu le département central.
21:15 Vous l'avez dit, c'est une étape qui est dédiée au littoral,
21:17 puisque après avoir quitté la Loire-Atlantique, cette première étape va en Vendée.
21:21 Et puis on aura ensuite, à l'occasion de la deuxième étape demain,
21:25 ça sera plutôt une étape tournée vers le Vignoble avec toujours un départ de Loire-Atlantique
21:32 comme aujourd'hui, mais de Clisson cette fois.
21:35 Et on ira dans le Maine-et-Loire.
21:37 Et puis la troisième étape, ce sera plutôt l'étape des Châteaux.
21:40 Les Châteaux de la Loire, on ne les présente pas.
21:42 Alors on n'ira pas non plus en Touraine, il ne faut pas exagérer,
21:44 mais on ira du côté d'Angers, du côté de l'Anjou, tout simplement, avec une arrivée en Mayenne.
21:50 Et puis la dernière étape, ça sera l'étape de la Sarthe,
21:53 l'étape qui se termine au Mans avec la fameuse Côte de Gazonfier,
21:56 sur laquelle les organisateurs, assez vicieux, il faut quand même le reconnaître,
21:59 ont tracé un circuit qu'il faudra faire, je crois, six fois.
22:02 On en reparlera avec Pierre Roland, qui a fait la reconnaissance,
22:05 et vous en verrez un petit bout tout à l'heure.
22:07 On va écouter la présidente de région, Christelle Morrencet,
22:10 nous parler de cette nouveauté, donc avec ses étapes.
22:13 J'ai un double sentiment d'abord, beaucoup d'émotion,
22:17 de voir le grand départ de cette course, et puis aussi beaucoup de fierté,
22:21 parce que ça a été un vrai travail collectif avec l'ensemble des acteurs.
22:25 Je pense bien évidemment aux bénévoles, je pense à tous les cyclistes,
22:29 je pense également à toutes les collectivités, le monde économique et la région,
22:33 des mondes totalement différents, mais pleinement mobilisés pour cette belle course.
22:37 Merci à vous.
22:38 Allez, on la recevra vendredi en plateau, Christelle Morrencet,
22:42 on sera ravis de débriefer cette course avec elle.
22:45 On a un invité, c'est ça aussi qu'on aime en déplaçant le plateau de Savas-Frotté,
22:48 avec nous, Arnold Jansson, que vous avez forcément suivi sur toute sa carrière,
22:52 vous avez aussi entendu sur la chaîne L'Equipe, sur Dicycle Cross.
22:54 Bonjour Arnold.
22:55 Bonjour.
22:56 Alors, dites-nous, qu'est-ce que vous pensez de cette compétition ?
22:58 Elle est alléchante, elle vous plaît ?
23:00 Oui, c'est une compétition que j'ai faite quand j'étais coureur,
23:02 donc c'est une belle compétition, surtout que pour moi c'était à domicile.
23:05 Donc là, je suis là en voisin, et c'est, on va dire,
23:08 une des plus grosses compétitions sur le secteur avec la course de Cholet.
23:11 Qu'est-ce que vous pensez du parcours dont on a parlé, dont on va reparler également,
23:15 parce qu'on va se poser la question, est-ce que c'est promis à un sprinter ou non ?
23:18 Comment vous voyez-vous la course se faire sur ces quatre jours ?
23:21 Déjà aujourd'hui, c'est une grosse journée avec le vent.
23:24 Connaissant bien le parcours, ça va être très compliqué que ça arrive avec un gros peloton,
23:27 donc je pense qu'on va avoir des surprises dès le premier jour,
23:30 et c'est ce qui va rendre la course intéressante.
23:32 Il faudra faire le point ce soir pour les prochains jours,
23:34 mais aujourd'hui, je pense que c'est une journée piège.
23:36 Vous connaissez avec Pierre et Christophe, non ?
23:38 Oui, on a couru ensemble, oui, bien sûr.
23:40 Souvent échappé aussi avec Arnold.
23:42 Oui, on a fait des bonnes parties de manivelle ensemble.
23:44 Je ne veux pas dire de bêtise, mais échapper l'année où je gagne peut-être à la plus dièse,
23:47 je crois que tu étais échappé avec moi.
23:49 Exactement, il y en a eu d'autres.
23:51 Il y en a eu d'autres dont on se souvient, visiblement.
23:53 Visiblement, c'est drôle d'être échappé avec vous, je crois qu'ils sourient beaucoup.
23:56 Je ne sais pas si c'était drôle, mais pour moi en tout cas, ça a été une bonne journée.
24:00 Arnold, vous êtes aussi ici pour faire ? Qu'est-ce que vous allez faire à l'arrivée ?
24:05 Je vais accompagner des CM2, discuter un petit peu avec eux.
24:10 Après, je sais qu'il y a des démonstrations de trial,
24:12 mais je n'en ferai pas, je vais regarder.
24:15 J'en ai fait plus jeune, je n'en fais plus,
24:18 mais j'ai fait beaucoup de trial avec l'école de VTT qui est juste à côté de Saint-Hier de Rillet.
24:23 C'est là où j'ai commencé le VTT pendant plusieurs années.
24:25 Ça me rappelle aussi des bons souvenirs et je vais surtout regarder plus que participer.
24:30 Parce que le cyclisme est très implanté dans la région, c'est ce que vous êtes en train de nous dire.
24:34 C'est ça, oui, on en vendait.
24:36 On sait bien que c'est une terre de vélo avec l'équipe de Jérôme Desmerdode aussi.
24:40 Il y a une culture du vélo, après il n'y a pas que la route, il y a aussi le VTT,
24:44 la discipline par laquelle j'ai commencé.
24:47 Après, on finit souvent sur la route dans le secteur,
24:51 car ce n'est pas un terrain adapté trop au VTT,
24:55 mais plus au trial qu'aux Océoséo, qui est la discipline olympique.
24:58 Je vais vous laisser donner le premier prono du jour avant de vous remercier pour ce passage.
25:02 Arnaud, vous voyez qui passer la ligne ?
25:04 J'ai peut-être fait un énorme lapsus.
25:06 Vous voyez qui passer ? Vous n'avez pas le droit de choisir Arnaud Desmerdode sur la ligne en vainqueur.
25:11 Après, évidemment, il sera ma favori, mais c'est vrai que je mettrais Nasser Bouhanni,
25:18 parce qu'il est malin et il est une bonne équipe.
25:20 Après, j'aimerais bien aussi Kevin Le Danois, il est à domicile, c'est un bon copain.
25:25 Donc voilà, on va dire qu'Arkeas aussi est ma dernière équipe.
25:29 Donc j'ai une petite pensée pour eux.
25:31 On n'oublie jamais les aventures.
25:33 Merci beaucoup Arnaud Jansson d'être passé sur le plateau de Savas-Frotté.
25:38 On va parler des trois sprinters qui seront présents.
25:42 On a mis les majeurs parce qu'il fallait en choisir trois,
25:45 parce que c'est aussi le palmarès qui fait qu'on les choisit dans ces majeurs.
25:49 Nasser Bouhanni, Brian Cocard et Arnaud Desmerdode.
25:53 Nasser Bouhanni, 70 victoires.
25:55 Arnaud Desmerdode, 91 victoires, mais pas encore cette saison.
25:59 Et puis Brian Cocard qui pourrait donc tomber à 49 à 50 victoires.
26:03 Maintenant, la barre des 50 peut être passée par Brian Cocard aujourd'hui.
26:08 Ça peut être important en tout cas sur cette course.
26:10 Ma question, elle est simple.
26:12 Un sprinter va-t-il gagner le classement général ?
26:16 Vous savez qu'on a une super rubrique dans Savas-Frotté qui s'appelle "ça va piquer".
26:20 Et justement, ils sont côte à côte, ils vont se piquer l'un et l'autre.
26:23 Pour répondre à cette question, je la répète, un sprinter va-t-il gagner le général ?
26:28 Christophe, vous dites non.
26:31 Je dis non.
26:32 Pierre, vous dites oui.
26:33 Voilà, on commence par Pierre du coup.
26:36 Oui, tout simplement parce que le circuit va être difficile par le vent,
26:41 également par la dernière étape autour du Mans vendredi.
26:44 Mais pour moi, un sprinter comme Arnaud Desmerdode, comme Brian Cocard,
26:49 en grande forme, en grande condition, le circuit du Mans ne devrait pas leur poser de problème.
26:53 Ils ont déjà gagné des étapes bien plus dures que ça.
26:55 Donc s'ils sont à leur meilleur niveau, je pense que Brian l'est.
26:58 On a quelques interrogations sur Arnaud Desmerdode.
27:00 Mais s'ils sont à leur meilleur niveau, très clairement, ils peuvent s'imposer au classement général.
27:04 Christophe, à vous.
27:06 Alors moi, je pense que pas du tout.
27:07 Je pense que justement, les sprinters seront mis en danger.
27:09 Alors certes, peut-être pas sur les premières étapes, ça c'est une certitude.
27:12 Par contre, sur la dernière étape du Mans, cette côte de gazon fié que les coureurs vont devoir escalader six fois,
27:17 elle est quand même très raide.
27:18 Moi, je pense à Kevin Vauclin ou Benjamin Thoma, qui sont des coureurs complètement capables
27:22 de renverser le classement général sur ce type de circuit, sur ce type d'efforts courts, intenses,
27:26 où on les a déjà vus par le passé réussir à faire des différences.
27:30 Et on n'oublie pas aussi qu'il y a des bonifications qui seront données en cours de route.
27:34 Donc voilà, moi, je pense qu'avec de la course, il y aura...
27:36 Non, mais j'ai fait autant de trucs...
27:38 Bon bref, ce ne sera pas un sprinter qui va s'imposer vendredi.
27:41 Ils étaient à deux doigts de piquer vraiment tous les deux.
27:44 En tout cas, on a compris vos arguments.
27:45 Patrick, vous tranchez ?
27:47 J'aurais plutôt tendance à penser effectivement que les sprinters ont vraiment leur chance aujourd'hui.
27:52 D'abord parce que finalement, dans toutes les équipes...
27:54 Mais il m'a dit ça tout à l'heure !
27:55 Dans toutes les équipes... Non, mais moi, je le dis, tu permets ?
27:58 Dans toutes les équipes, il y a un sprinter pratiquement.
28:01 Donc même quand on a une carte, si on prend par exemple Arkea-Samsic, on a un Assar-Boigny.
28:07 Alors je sais qu'il était souffrant, etc.
28:09 Mais on n'a pas que la carte Kevin Vauclin.
28:11 Donc beaucoup d'équipes vont vouloir en tout cas contrôler la course.
28:14 Elles seront sûrement majoritaires.
28:16 Après, en fonction des circonstances de course, si par exemple un sprinter domine vraiment l'affaire,
28:22 là ça peut susciter des oppositions et sur d'autres terrains que sur le domaine du sprint.
28:26 Je vous laisse écouter Arnaud Desmar au micro de François-Xavier Bunel et Charles Guyard ce matin.
28:31 D'abord Arnaud, comment ça va ?
28:36 Ça va bien. Déjà on a retrouvé le soleil depuis quelques jours.
28:39 Donc déjà ça fait du bien à la tête.
28:41 On sait qu'ici on est très attendu.
28:44 Donc on va faire le meilleur possible.
28:45 Alors aujourd'hui c'est une étape plate.
28:47 Il n'y a aucune difficulté.
28:49 Quelle va être la stratégie ?
28:51 On passe devant les marées.
28:53 Donc il faudra se méfier quand même du vent.
28:55 Après le circuit final, ça va être un petit critérium de 5 tours de 5,5 km.
29:02 Donc je pense qu'il faudra vraiment être placé à l'avant, être vigilant.
29:05 Et puis après l'objectif c'est d'aller faire le meilleur sprint possible.
29:08 Les étapes après, la 2, la 3, la 4, c'est un peu plus compliqué.
29:12 Quelle va être la stratégie globale de l'équipe sur ce tour ?
29:16 Ça va être d'abord de jouer jour par jour les étapes.
29:20 Et puis on sait que jeudi ça va être un peu plus dur.
29:24 Mais on va voir comment la forme monte dans le groupe.
29:28 Et puis après je pense que là, pour un général, c'est vraiment trop prémédité de se projeter.
29:34 Mais on verra les prochaines étapes.
29:37 Justement, est-ce que c'est un sprinter pour y gagner ce général ?
29:40 C'est déjà arrivé, c'est déjà arrivé les dernières années.
29:44 Des coureurs, des sprinteurs en forme, des coureurs en forme peuvent carrément l'emporter.
29:49 Vous, c'est objectif Paris-Roubaix ?
29:52 Il y a Paris-Roubaix aussi en ligne de mire pour dimanche.
29:55 C'est une première pour moi de courir la semaine de Roubaix.
29:58 Donc je pense que ça va être une nouveauté, mais je pense que ça va m'emporter du bon.
30:05 Merci beaucoup.
30:06 Merci.
30:07 Merci à Arnaud Desmars.
30:08 Alors il y a une phrase très sympa qui est tombée dans la PQR,
30:12 toujours très utile de suivre la PQR ce matin,
30:15 de Sébastien Joly, justement, directeur sportif de cette équipe Groupama FDJ,
30:19 qui dit qu'Arnaud Desmars va se concentrer sur les trois premières étapes
30:22 et vendredi moins parce qu'il y a Gazanfier bien sûr.
30:25 Et surtout pour Arnaud Desmars, il y a Paris-Roubaix dimanche.
30:29 Deux jours après seulement.
30:30 Ça va compter ça justement ?
30:32 Est-ce que ce que dit Sébastien Joly, c'est quand même important,
30:34 on va dire qu'on va peut-être laisser Paul Penoët vendredi ?
30:37 On se dirige vers ça.
30:39 Après, c'est peut-être que de la communication,
30:41 mais ça paraîtrait logique qu'en tout cas vendredi,
30:43 soit Arnaud ne prend pas le départ, soit Arnaud fait qu'un petit bout de la course.
30:46 En tout cas, qu'il ne mette pas tout en œuvre vendredi,
30:50 parce que tout simplement je pense que dimanche pour lui,
30:52 c'est un plus gros objectif que d'aller remporter cette étape de vendredi.
30:55 Moi, je ne suis pas sûr.
30:57 Je pense que leur plan, c'est voilà, s'il n'est pas leader de la course vendredi,
31:01 peut-être qu'il est loin au général, peut-être vendredi il fera l'impasse
31:05 ou il ne fera que quelques kilomètres.
31:06 Mais en tout cas, pour moi, c'est une approche différente pour lui, pour Paris-Roubaix.
31:09 Je pense qu'il va arriver sur Paris-Roubaix détendu,
31:11 en faisant des bonnes courses tous les jours.
31:15 Et il va peut-être faire son meilleur Paris-Roubaix de toute sa carrière
31:18 en participant à cette course.
31:20 Oui, vous dites ça, mais c'est important de le rappeler.
31:22 C'est vrai, finalement, il aurait pu faire des Flandriennes, Arnaud Desmars, etc.
31:26 Il fait Grand Wévelguem et puis là, il prend la route du Région Pays de la Loire Tour
31:30 avant de faire Paris-Roubaix.
31:31 Desmars se concentre sur les courses qu'il peut gagner depuis quelques années.
31:33 Donc, très concrètement, Paris-Roubaix et Grand Wévelguem, ça lui correspond.
31:37 Les Flandres moins.
31:38 Là, les quatre étapes, il peut gagner les quatre en forme.
31:41 Il va être détendu, il ne va pas faire de reconnaissance.
31:45 Il va arriver sur Paris-Roubaix détendu, il va être concentré sur la course qu'il va faire,
31:50 les étapes les unes après les autres.
31:52 Et il y a plein de coureurs qui ont marché sur cette course.
31:54 Et un jour de repos, ils sont allés à Paris-Roubaix et ils ont performé.
31:58 Christophe, vous êtes d'accord ?
31:59 Oui, tout à fait.
32:00 Il l'a déjà fait, vous disiez, c'était autour du Poitou-Charentes où il avait gagné
32:03 toutes les étapes et le général.
32:05 Je crois que les quatre joueurs de Dunkerque aussi, il avait fait un peu la même chose.
32:08 Non, oui, effectivement, il en est capable.
32:10 Après, il ne faut pas oublier qu'ils ont Paul Pennewett.
32:13 En tout cas, il y a un peu un double discours.
32:16 C'est-à-dire qu'on a l'impression qu'on a envie de jouer le général, mais malgré tout,
32:18 on lui dit, via son directeur sportif, que finalement, on ne fera peut-être pas trop
32:21 l'étape de vendredi à fond.
32:23 Ça veut peut-être dire aussi qu'on va peut-être jouer la semaine sur Paul Pennewett
32:25 au général, plus que sur Arnaud Desmars.
32:27 On va voir aujourd'hui, on va avoir une réponse de toute façon.
32:29 En tout cas, il est à suivre.
32:30 Paul Pennewett, parmi les nouvelles pépites du cyclisme français à cocher, ça fait partie
32:34 des noms que vous pouvez regarder.
32:35 Patrick, on voulait aussi, parce que c'est un duel qu'on a beaucoup mené à travers
32:39 la presse pendant plusieurs années entre Arnaud Desmars et Nasser Bouani, revenir sur ça.
32:43 Et par votre intermédiaire notamment, on ne les mesure plus trop l'un à l'autre maintenant.
32:48 En tout cas, on les a longtemps mesurés l'un contre l'autre au cours de ces,
32:53 oh oui, dix, quinze, presque quinze dernières années.
32:56 C'est fou.
32:57 À eux deux, effectivement, ça fait un nombre de victoires.
32:59 Pourquoi ces deux-là et pourquoi Brian Coquart n'y est pas ?
33:01 On a choisi arbitrairement pour deux raisons.
33:03 D'abord parce que Brian Coquart, il n'a pas encore par exemple 50 victoires à lui tout seul.
33:07 Donc ce sont vraiment en tout cas ces deux-là les plus prolifiques de la décennie écoulée.
33:11 Ça ne fait pas un pli.
33:12 Et puis l'autre intérêt aussi, c'est qu'on les a souvent opposés.
33:15 D'abord, ils ont passé trois saisons ensemble dans la même équipe.
33:18 A l'époque, c'était à la FDJ.
33:20 C'était en 2012, 2013, 2014.
33:22 Et ce n'était pas facile.
33:23 C'est ça qui a alimenté aussi la chronique.
33:25 Mais je voulais vous montrer un autre chiffre.
33:27 Un autre chiffre, c'est quand même la stat.
33:29 On n'a pas fait exprès.
33:30 Ça fait exactement, regardez, la dernière fois qu'ils se sont opposés l'un à l'autre
33:35 et qu'ils ont fait un et deux, c'était le 4 avril 2021.
33:39 C'est-à-dire il y a deux ans exactement.
33:40 Et on ne peut pas dire qu'ils se retrouvent très souvent,
33:43 puisqu'on a juste retrouvé l'année dernière, Bruges-De Panne,
33:46 une opposition entre l'un et l'autre.
33:48 Boigny avait fait troisième et Arnaud Desmars avait fait sixième.
33:51 Sinon, il n'y a pas eu de confrontation entre ces deux hommes
33:54 depuis ce fameux jour de la route orangelle il y a deux ans.
33:57 - Allez, merci Patrick.
33:58 On n'oublie pas évidemment, Brian Coquart, on rappelle,
34:00 le local de cette étape, notamment.
34:03 Première étape qu'on va suivre dans quelques instants.
34:05 D'abord, je voulais juste vous rappeler que pour le classement général,
34:08 on parle de ces trois-là, mais on parle aussi de deux coureurs
34:11 qui ont l'habitude de briller sur les courses françaises,
34:14 notamment Benjamin Thomas, qui avait remporté les boucles de la Maëlle
34:16 et l'étoile de Bessèges sur la chaîne L'Equipe l'année dernière.
34:19 Et puis Kevin Vauclin qui a gagné pour la première fois cette année
34:22 pour sa carrière sur le Tour des Alpes Maritimes et du Var 2023.
34:26 Voilà les coureurs à suivre pour le classement général.
34:28 Tiens, ça tombe bien.
34:29 Et si on jouait un petit peu aux pronostics, messieurs,
34:32 mais pas aux pronostics de l'étape du jour,
34:34 aux pronostics du classement général.
34:36 Qui va remporter le région pays de la Loire-Tour vendredi ?
34:40 Patrick, comme vous le mettez, sympathique, ça rime.
34:42 C'est vous qui commencez.
34:43 - Je ne sais pas ce qui se passe là.
34:45 Brian Coquart, sans hésiter.
34:48 Pierre.
34:49 Cyril Barthe.
34:51 Christophe.
34:52 Kevin Vauclin, sans aucune hésitation.
34:54 Oh, et ben voilà, ils se sont mouillés tous les trois.
34:57 En tout cas, on sera ravis de vous suivre jusqu'à vendredi.
35:00 Ravi de suivre cette course jusqu'à vendredi.
35:02 On va lancer, ça y est, le direct de cette première étape dans quelques instants.
35:06 Restez avec nous, Pierre Roland et Christophe Ribelon.
35:08 Rejoignez Patrick Chassé aux commentaires.
35:10 [Musique]

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