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Retrouvez le replay de la 1ère étape du Tour Pays de la Loire du 04/04/2023.

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Sport
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00:00:00 [Musique]
00:00:08 Allez, on est ravis de vous présenter cette grande première.
00:00:11 Le Région Pays de la Loire Tour qui attend donc son vainqueur pour le classement général vendredi.
00:00:15 Et pour la première étape aujourd'hui, magnifique trophée ici qu'on remettra vendredi au Mans.
00:00:20 Aujourd'hui on est à Saint-Gilles Croix-de-Vie pour cette arrivée.
00:00:23 Et je vais lancer tout de suite Patrick Chassé, Christophe Riblon et Pierre Roland
00:00:26 en leur rappelant quand même que la vie n'a pas besoin d'être rose pour être belle derrière moi.
00:00:30 Vous voyez ce cadre magnifique, on vous retrouve tout à l'heure à l'arrivée messieurs.
00:00:33 Oui, avec la marée montante évidemment qui ne recouvrira pas complètement Clairebrécogne,
00:00:38 ni le plateau, vous pouvez en être sûr.
00:00:40 Allez, on a une course enfin lancée.
00:00:43 Ça a été un petit peu laborieux aujourd'hui.
00:00:44 On vous rappelle que les organisateurs ont été obligés de délocaliser le départ
00:00:48 qui initialement était prévu à Saint-Nazaire en raison d'un mouvement social lié à la réforme des retraites.
00:00:55 Et bien finalement le départ a été donné de Saint-Père-en-Ré à 13h15.
00:01:00 Départ de Saint-Père-en-Ré donc sur la rive gauche de la Loire, direction la Vendée.
00:01:06 Et le premier Grand Prix de la montagne a été escamoté.
00:01:10 C'était une côte de troisième catégorie, pas longtemps après le départ,
00:01:16 c'était 3-4 kilomètres après le départ.
00:01:18 Pourquoi ? Parce que la course a été à nouveau stoppée momentanément.
00:01:22 Et donc du coup les organisateurs, étant donné que c'était juste après cette côte,
00:01:28 ont préféré, si nos informations sont bonnes, parce que tout cela est un petit peu à prendre avec le conditionnel,
00:01:36 et bien apparemment on a préféré escamoter ce premier classement.
00:01:40 Il y en aura deux, car chaque jour il y aura trois Grand Prix de la montagne et trois sprints intermédiaires.
00:01:45 Des bonifications à prendre sur les sprints intermédiaires.
00:01:48 Il y aura trois secondes, deux secondes et une seconde pour chaque sprint intermédiaire.
00:01:53 Le premier sprint, alors là c'est la carte qu'on avait faite,
00:01:56 bien sûr avant les informations de ces dernières 24 heures, on devait emprunter le pont de Saint-Nazaire.
00:02:04 Et donc finalement c'est de Saint-Père-en-Ré qui est parti.
00:02:06 Vous voyez, il y avait juste ce grimpeur immédiatement après le départ, il n'y en a pas eu.
00:02:10 C'est peut-être aussi parce que c'était juste après le départ,
00:02:13 alors qu'initialement ça devait être quand même après une quinzaine de kilomètres de course.
00:02:17 Et puis les sprints intermédiaires, il y en a un qui est à Bouin et l'autre qui est à L'Epoi, Port-du-Bec.
00:02:24 Ça sera l'une des particularités, ils sont distants seulement de 8 kilomètres.
00:02:27 8 kilomètres seulement entre les deux sprints intermédiaires avec des bonifications en temps à prendre.
00:02:32 Ensuite, vous le voyez, on passe à côté de Noirmoutier, dans la baie de Bourgnieuf que l'on a complétée.
00:02:39 Et puis on va aller chercher tout simplement Saint-Gilles-Croix-de-Vie au terme de cette première étape.
00:02:47 Et il y aura un circuit à faire 5 fois, 5 tours de circuit et au 6e passage ce sera l'arrivée.
00:02:56 Alors à noter que sur ce circuit, il y aura 2 fois un grimpeur en haut de la rue Georges Clémenceau.
00:03:01 Bon, ce n'est pas un grimpeur très difficile, on aura l'occasion d'en reparler.
00:03:05 Et il y aura également un sprint intermédiaire à 11 kilomètres de l'arrivée.
00:03:10 Ça aussi c'est un petit peu particulier.
00:03:13 Voilà ce que nous donne cette étape de 152 kilomètres.
00:03:18 Elle était prévue initialement, vous le voyez, de près de 162, 284 mètres de dénivelé positif.
00:03:24 Et ça, ça fait peur quand même.
00:03:26 Quand on vous dit que la Loire-Atlantique et la Vendée c'est quand même assez plat,
00:03:30 et bien je crois qu'on en a une démonstration.
00:03:32 Et faire une sortie de 160 bornes n'importe où en France,
00:03:35 et essayer de faire un dénivelé aussi bas, et bien c'est un enjeu.
00:03:38 On peut le faire, mais il vaut mieux habiter vraiment au bord de la mer.
00:03:41 On est d'accord là-dessus ?
00:03:42 - Effectivement, c'est très très plat.
00:03:44 Aujourd'hui, on le verra, il y a pourvoir mis quelques petits faux plats.
00:03:47 Sinon, aujourd'hui, aucune aspérité sur le parcours.
00:03:52 On avait quand même réussi à mettre un grand prix de la montagne au bout de 12 kilomètres,
00:03:54 qui on l'a dit a été escamoté.
00:03:56 Mais sinon, hormis la principale difficulté, ça va être le vent.
00:04:00 Le vent, clairement, d'ailleurs on le voit sur les premières images qu'on a là.
00:04:03 On voit que ça bouge énormément sur les côtés.
00:04:05 On voit surtout à la position des coureurs, que souvent ils sont un peu penchés sur leur vélo.
00:04:09 Donc il y a quand même beaucoup de vent.
00:04:11 Et d'autant plus, je vous l'avais dit, Patrick, il y a la marée qui est en train de remonter,
00:04:14 donc on sait que ça ramène aussi du vent.
00:04:15 - Oui, alors pour l'instant, on a donc cet échappé qui s'est dessiné dès le départ,
00:04:19 le vrai départ, celui qui a été donné, on vous l'a dit, sur la rive gauche.
00:04:23 Trois Français dans cet échappé.
00:04:26 Et vous ne serez pas étonné de retrouver dans cet échappé des coureurs d'équipes continentales.
00:04:32 L'équipe Gosport avec Jérémy Leveau, l'équipe Nice-Métropole-Côte d'Azur avec Axel Narbonne-Zuccarelli.
00:04:39 Et puis Nolan Maudot pour l'équipe CICU Nord-Atlantique.
00:04:44 Ils sont un peu à domicile ici, on va essayer de ne pas trop malmener le nom de leur équipe.
00:04:48 Et puis ils sont accompagnés d'un Basque, Hennikoit Asparen,
00:04:52 et le Belge, Lucas Demester de la formation Bingole WB.
00:04:58 Cinq coureurs qui n'ont que 22 secondes d'avance sur le peloton.
00:05:02 - C'est pas vraiment parti encore.
00:05:03 - Alors justement, on va faire le point sur la moto l'équipe avec Charles-Antoine Norat.
00:05:08 - Oui, voilà, il en rêvait, il a piqué la place de Cédric Pinault, de Christophe Friblon.
00:05:13 Peut-être pas longtemps de Thomas Vauclair qu'on aura plaisir à retrouver dès demain.
00:05:17 Charles-Antoine Norat est en place, il est justement le voici, bah oui.
00:05:22 Il est là et il regarde un petit peu comment ça se passe.
00:05:24 Dites-moi Charles-Antoine, bonjour d'abord et surtout seulement 22 secondes, 20 secondes même,
00:05:28 nous dit-on maintenant, entre le peloton et les échappés.
00:05:31 - Oui bonjour Patrick, exactement c'est ça.
00:05:34 Il y a une bonne vingtaine de secondes entre le groupe d'échappés de cinq coureurs et le peloton.
00:05:39 Il y avait jusqu'à deux minutes pendant un moment.
00:05:41 Et c'est vrai que dans cette partie très exposée au vent, avec pas mal de virages droite-gauche,
00:05:47 le peloton en Finlandienne a repris énormément de temps, plus d'une minute,
00:05:51 sous l'impulsion de l'équipe américaine Education Easy Post et de la UnoX il me semble.
00:05:56 J'ai un peu du mal à les voir.
00:05:58 C'est pour vous dire que nous on a dû passer, on nous a ordonné de passer devant les échappés.
00:06:02 Et je pense que malheureusement pour les cinq coureurs qui sont en tête de la course,
00:06:06 ça ne va pas durer très longtemps.
00:06:08 - Allez la traversée de l'étier parce qu'on est tout simplement au port des brochets.
00:06:12 On n'ira pas à la pêche aujourd'hui.
00:06:13 En tout cas peut-être à la pêche de cette première étape.
00:06:16 Pour les échappés, autant vous dire c'est mal parti.
00:06:18 Alors on les a laissés partir finalement.
00:06:20 On revient à quoi ils jouent le peloton là ?
00:06:21 On est quand même à 100 km de l'arrivée.
00:06:23 Expliquez-nous tout ça.
00:06:24 - Là c'est la nervosité tout simplement.
00:06:27 On se méfie du vent donc on veut rouler devant.
00:06:30 Et pour garder sa place devant on doit rouler vite.
00:06:33 Et aussi on approche d'un sprint bonif' là.
00:06:36 Donc il va y avoir des secondes à prendre.
00:06:39 Et les secondes sur cette course sont très importantes.
00:06:42 - Alors justement tout à l'heure j'y faisais référence.
00:06:45 Deux sprints en l'espace de 8 km.
00:06:48 - C'est tendu.
00:06:49 Les EF ne sont pas là pour faire le tempo.
00:06:51 - Deux sprints en l'espace de 8 km.
00:06:55 Ça veut dire que si le même remporte les deux sprints, il y a six secondes à prendre.
00:06:59 Avec une cassure qui est en train déjà d'apparaître au sein de ce peloton.
00:07:02 Sous la pulsion de l'équipe IF Easy Post Education.
00:07:05 C'était prévisible.
00:07:07 On ne s'attendait peut-être pas à ce que les effets du vent interviennent aussitôt dans cette étape.
00:07:11 - C'est finalement dans la première partie que les coureurs évoluent le plus.
00:07:15 Avec des routes les plus dégagées.
00:07:17 Et les EF qui ont clairement le vent dans le dos.
00:07:20 Là en l'occurrence ils ont le vent de côté.
00:07:22 Mais ils ont le vent dans le dos depuis le début de saison.
00:07:24 Ils sont en réussite.
00:07:26 Et donc ils profitent de cette bonne spirale.
00:07:28 Et ils prennent les choses en main.
00:07:29 Et on voit des cassures.
00:07:30 - C'est en train de faire exploser le peloton.
00:07:32 Là on est clairement un peloton qui est en train de se diviser en trois parties.
00:07:34 On voit les coureurs de l'équipe Go Sport Roubaix-les-Métropoles.
00:07:36 Là on est en train d'essayer de s'organiser.
00:07:38 - Cinq Go Sport dans le deuxième groupe.
00:07:40 - C'est en train d'exploser un petit peu de partout.
00:07:42 Donc voilà c'est bien joué pour l'équipe IF.
00:07:44 On a profité de ce village là pour tendre le peloton.
00:07:46 Et à la sortie on avait sûrement repéré qu'il y avait du vent.
00:07:48 On est en train de le faire exploser là.
00:07:50 - Allez sur la moto Charles-Antoine Norat.
00:07:52 C'est votre baptême du feu et déjà ça pète de partout.
00:07:54 Charles-Antoine.
00:08:02 - Je ne suis pas obligé pour les coureurs mais ça nous offre du spectacle.
00:08:04 Vous m'entendez ?
00:08:10 - Oui mais on n'a pas dû entendre le début de votre intervention.
00:08:12 - Exactement je disais c'est un vrai spectacle à voir.
00:08:16 Sur les motos c'est quand même plus facile que sur le vélo.
00:08:18 Et effectivement on voit plusieurs grappes de pelotons.
00:08:20 Les coureurs, les chapés qui se font reprendre.
00:08:24 Nous on va s'arrêter.
00:08:26 On va essayer de voir qui est piégé.
00:08:28 S'il y a des coureurs qui jouent quelque chose sur cette semaine.
00:08:30 On voit les 4 jours qui se sont fait piéger par l'impulsion.
00:08:32 Et le coup de force de l'équipe américaine.
00:08:34 Et Yves Education Easy Post.
00:08:36 En tout cas l'échappé se fait reprendre.
00:08:38 - L'échappé déjà reprise.
00:08:40 Avant même le sprint intermédiaire.
00:08:42 On vous voit ici justement pour...
00:08:44 Alors le pointage n'a pas beaucoup de sens.
00:08:46 Parce que ça vient de se produire.
00:08:48 On va attendre un peu pour les écarts.
00:08:50 Mais on voit que maintenant...
00:08:52 Alors est-ce qu'on ne tergiverse pas désormais un petit peu ?
00:08:54 - Non non.
00:08:56 Il y a même l'équipe Arkea-Semcycle qui vient prendre des relais à la main.
00:08:58 On ne tergivise pas du tout.
00:09:00 On est en train de s'organiser.
00:09:02 De faire un peu le point.
00:09:04 Et c'est surtout...
00:09:06 On voit qu'il y a d'autres équipes qui viennent participer.
00:09:08 Tout le monde voit qu'il y a un intérêt à ce coup de bordure.
00:09:10 On peut peut-être profiter de ce mouvement de course.
00:09:12 Pour certaines équipes aussi.
00:09:14 Pour piéger certains coureurs.
00:09:16 On voit l'équipe Total Energy aussi.
00:09:18 Bien placée à l'avant.
00:09:20 En train de remonter dans les premières positions.
00:09:22 Notamment Lorenzo Manzain il me semble.
00:09:24 Mais là on a une cinquantaine de coureurs.
00:09:26 À l'avant dans ce premier groupe.
00:09:28 Et on a aussi un coureur de l'équipe Gosport-Roubaix-Lille-Métropole.
00:09:34 En train de venir à l'avant.
00:09:36 Et l'équipe Total Energy aussi qui vient rouler.
00:09:38 Donc ça veut dire qu'eux ne se sont pas fait piéger.
00:09:40 - Jérémy Leveau pour Gosport qui était dans l'échappée.
00:09:42 Donc du coup il se retrouve dans la première bordure.
00:09:44 Là il y a de l'équipe Total ses Greliers.
00:09:46 On a vu Maxime Boué avec son expérience.
00:09:48 Qui protège Kevin Vauclin.
00:09:50 Qui est bien à l'avant de l'équipe Arkea.
00:09:52 Donc voilà.
00:09:54 Le favori Kevin Vauclin est présent devant.
00:09:58 Mais ça va être comme ça toute la journée.
00:10:00 Dès qu'on va arriver dans un village.
00:10:02 Il faudra rentrer à l'avant.
00:10:04 Parce qu'à la sortie de chaque village.
00:10:06 Il va y avoir vent de côté.
00:10:08 Et ceci pendant toute l'étape.
00:10:10 - On a des coureurs de l'équipe Groupama-FDJ aussi qui sont là.
00:10:14 - Rudy Barbier pour l'équipe Saint-Michel.
00:10:22 Le sprinter de cette équipe qui est à l'avant.
00:10:26 Qui est bien présent dans le premier peloton.
00:10:28 - Je vous interromps.
00:10:30 Charles-Antoine Norat demande la parole.
00:10:32 C'est à vous Charles-Antoine sur la moto l'équipe.
00:10:34 - Oui exactement.
00:10:36 On est dans les voitures.
00:10:38 Il y a trois groupes bien distincts.
00:10:40 Il y a le coureur de l'équipe Scuddy.
00:10:42 Juan Rosé Lobato.
00:10:44 Le coureur de 34 ans.
00:10:46 C'est le seul numéro 121.
00:10:48 Il pouvait peut-être jouer quelque chose sur une arrivée comme aujourd'hui.
00:10:50 Mais là on suit le troisième groupe.
00:10:52 Le troisième petit peloton si on peut dire.
00:10:54 Et on est bien loin du peloton de tête.
00:10:56 - Un sprinter d'expérience.
00:11:00 Juan Rosé Lobato.
00:11:02 Et on est dans le sprint.
00:11:04 On a passé le sprint.
00:11:06 - On y est passé.
00:11:08 Le coureur de l'équipe je ne l'ai pas identifié.
00:11:10 C'est Rudy Barbier en deuxième position.
00:11:12 Pour l'équipe Kevin Vauclin.
00:11:14 Ou Lorenzo Manzin pour la troisième place.
00:11:16 Les coureurs intéressés pour le classement général.
00:11:18 Ils sont déjà en train d'essayer de grappiller les secondes.
00:11:20 - Et a priori c'est un Vandenberg qui est passé en tête.
00:11:22 On va être sûr de savoir lequel dans quelques instants.
00:11:24 Parce que il y a Marine et Julius.
00:11:26 - Kevin Vauclin qui poursuit son effort.
00:11:28 La prochaine bonif est dans 7 kilomètres.
00:11:30 Ça paraît peut-être un peu ambitieux de faire 7 kilomètres tout seul.
00:11:32 Mais il est devant.
00:11:34 Il est à l'abri des risques.
00:11:36 Je pense que c'est pour ça qu'il veut poursuivre son travail.
00:11:38 - Il est à l'abri des risques.
00:11:40 Il est à l'abri des risques.
00:11:42 Je pense que c'est pour ça qu'il veut poursuivre son travail.
00:11:44 - Il est à l'abri des risques.
00:11:46 Je pense que c'est pour ça qu'il veut poursuivre son travail.
00:11:48 Il rentre dans le rang.
00:11:56 C'est une sage décision.
00:11:58 - Oui, il ne faut pas faire d'effort aussi loin de l'arrivée.
00:12:00 Avec ce vent qui pousse les coureurs à rouler de façon très rapide aujourd'hui.
00:12:06 Sur cette route.
00:12:08 Sur ces routes de Vendée.
00:12:10 On n'est jamais très loin du littoral.
00:12:14 On peut voir l'arrière du peloton.
00:12:16 On peut voir l'arrière du peloton.
00:12:18 - Kiniatias Konovalovas.
00:12:20 - Kiniatias Konovalovas.
00:12:22 Solide coureur lituanien.
00:12:24 Solide coureur lituanien.
00:12:26 - Il roule plutôt après les échappées.
00:12:28 Mais là, il n'y a pas d'échappée.
00:12:30 On ne lui demande pas de rouler en tête du peloton.
00:12:32 - Valentin Ferron qui tente sa chance.
00:12:34 L'équipe régionale.
00:12:36 - Sur cette aire en Vendée.
00:12:38 Sur cette aire en Vendée.
00:12:40 On le sait.
00:12:42 - Créé par Jean-René Bernodeau au début du XXIe siècle.
00:12:44 On le sait.
00:12:46 A toujours été fidèle à ce département.
00:12:48 A toujours été fidèle à ce département.
00:12:50 - C'est bien joué pour Valentin.
00:12:52 Lui va essayer de faire le classement général.
00:12:54 Lui va essayer de faire le classement général.
00:12:56 Et s'il peut aller jusqu'à la Bonif avec un petit groupe.
00:12:58 Et s'il peut aller jusqu'à la Bonif avec un petit groupe.
00:13:00 Et prendre les quelques secondes.
00:13:02 C'est du bonus pour faire un bon classement général.
00:13:04 - Charles-Antoine, c'est à vous.
00:13:10 - On a un coureur de l'équipe américaine.
00:13:12 On a un coureur de l'équipe américaine.
00:13:14 Qui faisait son retour aujourd'hui.
00:13:16 Qui faisait son retour aujourd'hui.
00:13:18 C'est Michael Walgren, le Danois.
00:13:20 C'est Michael Walgren, le Danois.
00:13:22 Il est piégé dans le 3e peloton.
00:13:24 Il est piégé dans le 3e peloton.
00:13:26 Avec des coureurs de la formation Burgos.
00:13:28 Avec des coureurs de la formation Burgos.
00:13:30 Et de la Sport Van der Hand.
00:13:32 Et de la Sport Van der Hand.
00:13:34 - C'est une histoire assez particulière.
00:13:36 - C'est une histoire assez particulière.
00:13:38 C'est un coureur qui était convalescent depuis 10 mois.
00:13:40 C'est un coureur qui était convalescent depuis 10 mois.
00:13:42 Et qui a retrouvé place dans cette équipe IF.
00:13:44 Et qui a retrouvé place dans cette équipe IF.
00:13:46 Mais dans l'équipe réserve de l'équipe IF.
00:13:48 Mais dans l'équipe réserve de l'équipe IF.
00:13:50 Mais dans l'équipe réserve de l'équipe IF.
00:13:52 Ça a quoi comme conséquence ?
00:13:54 Ça va lui permettre de revenir sur des courses qui sont davantage de son niveau.
00:13:56 Ça va lui permettre de revenir sur des courses qui sont davantage de son niveau.
00:13:58 Puisque après une aussi longue convalescence.
00:14:00 On ne se remet pas tout de suite dans le bain des grandes classiques.
00:14:02 On ne se met pas tout de suite dans le bain des grandes classiques.
00:14:04 Il y a plusieurs raisons pour lesquelles il a rejoint l'équipe développement au lieu de l'équipe World Tour.
00:14:06 Il y a plusieurs raisons pour lesquelles il a rejoint l'équipe développement au lieu de l'équipe World Tour.
00:14:08 Je pense qu'on ne connaissait pas exactement la durée de son indisponibilité.
00:14:10 Je pense qu'on ne connaissait pas exactement la durée de son indisponibilité.
00:14:12 Du coup, les équipes World Tour avec le calendrier surchargé.
00:14:14 Du coup, les équipes World Tour avec le calendrier surchargé.
00:14:16 Ne peuvent pas se permettre d'avoir un coureur convalescent.
00:14:18 Ne peuvent pas se permettre d'avoir un coureur convalescent.
00:14:20 On ne sait pas comment il va revenir, à quel niveau.
00:14:22 On ne sait pas comment il va revenir, à quel niveau.
00:14:24 On ne sait pas comment il va revenir, à quel niveau.
00:14:34 Il ne pourra pas faire d'épreuve World Tour.
00:14:36 Il ne pourra pas faire d'épreuve World Tour.
00:14:38 Mais en attendant, son équipe qui a 30 coureurs, ne peut pas se permettre de prendre un coureur sans connaître son vrai niveau.
00:14:40 Mais en attendant, son équipe qui a 30 coureurs, ne peut pas se permettre de prendre un coureur sans connaître son vrai niveau.
00:14:42 Mais en attendant, son équipe qui a 30 coureurs, ne peut pas se permettre de prendre un coureur sans connaître son vrai niveau.
00:14:44 Mais en attendant, son équipe qui a 30 coureurs, ne peut pas se permettre de prendre un coureur sans connaître son vrai niveau.
00:14:46 Mais en attendant, son équipe qui a 30 coureurs, ne peut pas se permettre de prendre un coureur sans connaître son vrai niveau.
00:14:48 Mais en attendant, son équipe qui a 30 coureurs, ne peut pas se permettre de prendre un coureur sans connaître son vrai niveau.
00:14:54 Juste un mot avant de revenir sur cet échappé qui est en train de se dessiner sous l'impulsion de Valentin Ferron et du Belge Johan Mehens.
00:14:56 Juste un mot avant de revenir sur cet échappé qui est en train de se dessiner sous l'impulsion de Valentin Ferron et du Belge Johan Mehens.
00:14:58 Juste un mot avant de revenir sur cet échappé qui est en train de se dessiner sous l'impulsion de Valentin Ferron et du Belge Johan Mehens.
00:15:00 Il y a Maël Guégan aussi dedans.
00:15:02 Il y a Maël Guégan aussi dedans.
00:15:04 Un habitué des échappés, il y a Maël Guégan.
00:15:06 Celle auquel participe son équipe CICU Nantes-Atlantique, il y a forcément Maël Guégan.
00:15:16 Juste un mot encore sur Valgren.
00:15:18 Valgren était tombé en juin dernier sur la route d'Occitanie.
00:15:20 Il s'était fracturé le bassin, luxé la hanche, il s'était blessé au genou.
00:15:26 Vraiment la chute très sérieuse.
00:15:28 On s'en souvient, c'est quand même un coureur qui avait connu une grande année en 2018.
00:15:34 Il avait successivement remporté au printemps le Nussblatt, qui est la course d'ouverture dans la saison des classiques en Belgique.
00:15:40 Et la Mistelgölle Race, qui est la plus grande classique néerlandaise.
00:15:44 Avant cette chute, il n'avait jamais obtenu d'aussi bon résultat que lors de cette année 2018.
00:15:52 Il fait partie des coureurs qui ont été largement pénalisés.
00:15:54 Il y en a qui l'ont plus ou moins vécu par cette période de pandémie.
00:15:58 Et là, on lui souhaite de retrouver un niveau compétitif.
00:16:02 On voit que les trois hommes sont en train de creuser l'écart.
00:16:06 20 secondes d'avance pour ces trois coureurs.
00:16:10 Est-ce qu'on va laisser cet échappé se développer, sachant que dans 4 km, il y a encore un sprint ?
00:16:16 En tout cas, pour l'instant, on l'a laissé se développer.
00:16:18 Mais attention, on la regarde et on voit qu'on change de direction.
00:16:20 On le voit sur la gauche, ça peut inciter dans le peloton à rerouler vite.
00:16:24 Effectivement, on va reprendre un vent de 3/4 d'eau qui vient de la gauche.
00:16:30 Ça peut provoquer une réaction dans le peloton.
00:16:34 On va aller rapidement vers le deuxième sprint intermédiaire.
00:16:40 Il y a 3, 2 et 1 seconde à aller chercher encore.
00:16:42 On sait l'importance de ces bonifications.
00:16:48 Est-ce que tous les coureurs sont revenus après le premier coup d'accélérateur ?
00:16:54 Il y a un tout petit temps d'alcalmie dans le groupe principal.
00:16:57 Est-ce que tout le monde est revenu dans le groupe principal ?
00:17:01 Charles-Antoine ?
00:17:03 Je n'ai pas entendu votre question. Il y a beaucoup de vent. Je ne sais même pas qui me la pose.
00:17:09 Pierre-Roland ?
00:17:10 Est-ce que tout le monde a réussi à réintégrer le premier groupe après la première accélération ?
00:17:15 Ou il y a encore des coureurs distancés ?
00:17:18 Non, pas du tout Pierre. Il y a encore des coureurs très loin.
00:17:21 Notamment le belge Camille Bonieux qui pouvait peut-être espérer aussi quelque chose sur une arrivée comme aujourd'hui.
00:17:26 Il y a énormément de coureurs qui sont dans les voitures.
00:17:29 Derrière moi, quelques hectomètres, 200-300 mètres.
00:17:32 Un premier groupe et encore un second où se trouvait tout à l'heure Michael Walgren.
00:17:37 Pour l'instant, on est derrière le peloton principal.
00:17:39 Et comme l'a dit Christophe, il y a un vrai vent latéral.
00:17:43 Pour l'instant, ça s'est un petit peu calmé. On voit que le peloton prend maintenant un peu la largeur de la route.
00:17:49 Mais si bordure il devait y avoir, ce serait le bon endroit en tout cas.
00:17:52 Les commissaires n'ont pas fait barrage ?
00:17:54 Alors là, je ne vois pas si les commissaires ont fait barrage encore. Je ne vois pas du tout.
00:18:01 On est derrière et je ne peux pas vous le dire tout de suite Patrick.
00:18:05 Ah bon ? En même temps, on n'est pas sur le Tour de France. Mais bon, quand même.
00:18:08 Mais si, on le voit. On a vu quand même derrière sa moto qu'il n'y avait pas de voiture.
00:18:11 Donc bien sûr que les commissaires ont fait barrage.
00:18:13 Il y a des coureurs qui ne vont pas passer une agréable journée en tout cas.
00:18:19 Mais toujours une mètre de bazar.
00:18:20 Question piquante.
00:18:21 Il y a du vent, tout ça. Voilà.
00:18:22 En tout cas, on laisse se développer.
00:18:24 Cette échappée avec ces trois heures, on a vu que dans le peloton, pour l'instant, ça temporisait un petit peu.
00:18:30 Le copain de Pierre Roland, Valentin Ferrand, qui va peut-être...
00:18:33 Ah ben s'il gagne, Pierre Roland fera deux. Puisque d'habitude, c'est comme ça.
00:18:36 Pas aujourd'hui.
00:18:38 Depuis que j'ai arrêté ma carrière, il ne gagne plus.
00:18:40 Ah ben voilà. Il va peut-être vous demander de revenir alors.
00:18:42 Il a fait deux fois deux déjà cette année.
00:18:44 Marseillaise, l'étoile de Bessèges, sur l'étape de Bessèges.
00:18:47 C'est lui qui fait deux maintenant.
00:18:49 Deuxième, voilà.
00:18:50 Et ses victoires, c'était l'année dernière, notamment à Gap, sur les routes du Criterium du Dauphiné.
00:18:54 Effectivement, vous aviez fait deux.
00:18:56 L'autre victoire, je ne suis pas sûr que le téléspectateur l'ait, c'était sur le Tour du Rwanda.
00:19:01 Où vous étiez vous aussi présent, bien sûr, Pierre.
00:19:04 En tout cas, c'est bien joué. Il va aller chercher les bonnives.
00:19:07 Ça ne va pas lui coûter énormément d'énergie.
00:19:09 Je pense que Détroit, ça doit être lui qui a la plus belle pointe de vitesse.
00:19:13 Donc certainement trois secondes dans la musette pour Valentin.
00:19:17 Et ça, c'est de très bon augure pour la suite de l'épreuve.
00:19:20 On est à un kilomètre du deuxième sprint intermédiaire.
00:19:24 Et derrière, apparemment, on revient, Charles-Antoine Neurat, pour les coureurs distancés.
00:19:29 C'est exactement ça, Patrick.
00:19:32 C'est vrai que ça a temporisé depuis maintenant quelques minutes dans le peloton principal.
00:19:36 Et le groupe, Mikel, Valgren, Camille, Bonieu, vient de réintégrer ce peloton.
00:19:41 Mais derrière moi, je vois encore un dernier groupe à environ 300 mètres, 200, 300 mètres.
00:19:47 Et les commissaires ont fait barrage, donc il n'y a pas de voiture.
00:19:50 S'ils ne rentrent pas maintenant, la journée peut être longue.
00:19:53 Mais j'ai l'impression que l'échappée se dessine plus ou moins.
00:19:56 Donc, ils ont peut-être encore une chance quand même.
00:19:58 Mais là, je peux vous dire que l'effort, il est maximal pour rentrer dans le peloton.
00:20:01 Une échappée de trois coureurs, c'est vrai que ça présente moins de danger, évidemment, pour un peloton.
00:20:07 Un peloton où, on vous le rappelle, les sprinters sont majoritaires.
00:20:11 Les équipes de sprinters sont majoritaires et souhaiteront évidemment un regroupement avant.
00:20:14 Avant l'issue de cette étape, on indique maintenant 52 secondes d'avance pour les trois hommes de tête qui ne rechinent pas à la tâche.
00:20:21 Non, non, si, si, ils rechinent justement. Ça se regarde là, en vue du sprint.
00:20:24 On a vu Valentin Ferron qui a commencé à regarder ses compagnons d'échappée.
00:20:27 Mais M. Guéguen, il n'a pas rechigné à passer.
00:20:29 Lui, non. Mais regardez derrière. Valentin Ferron qui lance le sprint.
00:20:33 Où est la ligne ? Elle est là. C'est le panneau vert.
00:20:37 Et bien voilà, Valentin Ferron qui va aller prendre les trois secondes de bonification.
00:20:40 Effectivement, c'est très bien joué en vue, dans l'optique du classement général.
00:20:45 Là, maintenant, il va continuer à collaborer. Il va essayer d'avoir un coup d'avance.
00:20:50 S'il y a un nouveau coup de bordure à l'avant, il sera automatiquement dans la première bordure.
00:20:54 Donc il va continuer à rouler devant, Valentin, mais sans forcément forcer le talent.
00:21:00 À votre avis, l'idée de sortir, de s'échapper, car c'est lui qui a pris l'initiative dans cette échappée à trois,
00:21:07 c'est seulement dans un deuxième temps que les deux autres coureurs l'ont rejoint.
00:21:11 Est-ce qu'il avait déjà en tête d'aller chercher ces trois secondes de bonif ?
00:21:14 Quand il a porté sur le barrage.
00:21:16 Oui, très clairement, il y a eu un petit moment de flottement après le premier sprint intermédiaire.
00:21:21 Il a pris sa chance et ça a marché.
00:21:25 Je pense qu'il pensait d'une au second de bonif et aussi à se mettre à l'abri.
00:21:31 Là, clairement, il a un coup d'avance.
00:21:33 S'il y a un coup de bordure, il sera automatiquement dans la première partie du peloton.
00:21:37 Je vous rappelle que le départ n'a pas été donné de Saint-Nazaire comme initialement prévu.
00:21:43 En raison d'un mouvement social lié à l'opposition à la réforme des retraites,
00:21:48 les organisateurs ont choisi Saint-Père-Henri pour reprendre le départ.
00:21:53 Saint-Père-Henri, départ de cette première étape, 10 km de moins.
00:21:57 Saint-Nazaire, qui devait accueillir.
00:21:59 On était juste de l'autre côté de la rive.
00:22:01 Saint-Nazaire que l'on connaît bien, à l'entrée de l'embouchure de la Loire,
00:22:04 dans l'estuaire de la Loire, juste avant Nantes.
00:22:07 On connaît aussi le pont de Saint-Nazaire, le plus long pont en France métropolitaine,
00:22:12 qui a été ouvert à la circulation en 1975.
00:22:17 C'est un pont qui est passé plusieurs fois, 5 fois, emprunté par le Tour de France.
00:22:22 Ici, le monument Samy, qui a été inauguré en 1926.
00:22:27 Samy, pourquoi ? Parce que c'est un peu le soldat de la liberté
00:22:31 qui commémorait l'arrivée des troupes américaines à Saint-Nazaire à partir de 1917.
00:22:35 Ces troupes qui allaient combattre contre les Allemands lors de la guerre de 1914-1918.
00:22:40 Il avait d'ailleurs été détruit en 1941 et reconstruit à l'identique en 1989.
00:22:46 Et puis, vous avez vu le serpent d'océan.
00:22:49 Une œuvre d'art en plein air, ce n'est pas commun.
00:22:52 Serpent réalisé par l'artiste chinois Huang Yongping,
00:22:56 qui apparaît au rythme des marées.
00:22:59 Il va disparaître dans quelques heures, puisque la marée est montante.
00:23:03 Cet artiste qui, malheureusement, nous a quittés en 2019.
00:23:07 Le port du Colée, dans le pays de Ré, c'est un peu plus bas.
00:23:11 Au fond de la baie de Bourgnieuf, on retrouve ce petit port
00:23:15 qui, jadis, était le premier port breton pour l'exportation de sel.
00:23:22 Les marées salants ont fait place à l'ostréculture désormais,
00:23:27 qui est beaucoup plus développée.
00:23:29 Tout simplement parce qu'il y a un effet d'ensablement au fil des siècles et des années,
00:23:34 qui a poussé les marées salants au-delà.
00:23:40 On va en voir des marées salants, vous pouvez en être sûr du côté de Noirmoutier.
00:23:44 Dans le marais breton, où les coureurs arrivent maintenant,
00:23:49 il y a trois hommes qui sont en tête.
00:23:53 Trois coureurs, sous l'impulsion de Valentin Ferron, qui sont sortis
00:23:57 il y a quelques kilomètres avant le deuxième sprint intermédiaire.
00:24:01 On a également le belge Johan Mintz de l'équipe Bingole WB.
00:24:05 Et enfin, Maël Guégan, un jeune français, qui appartient à l'équipe CIC Unanth Atlantique.
00:24:12 Voilà la situation de la course alors que l'on entame les 90 derniers kilomètres
00:24:16 en ce qui concerne ces trois hommes de tête.
00:24:18 Une bonne minute d'avance sur le peloton.
00:24:21 On fait le point dans un instant avec Pierre Roland et Christophe Riblon à nos côtés.
00:24:24 Et bien sûr, Charles-Antoine Norat sur la moto l'équipe.
00:24:26 A tout de suite.
00:24:28 Nous sommes à 86 kilomètres de l'arrivée dans cette première étape de région Pays de la Loire.
00:24:43 J'allais dire le circuit de la Sarthe parce que c'est vrai.
00:24:46 Attendez, on a tellement vécu sous le régime de Gérald Feuvrier,
00:24:50 qui est toujours là d'ailleurs, parce qu'il n'a pas encore pris sa retraite.
00:24:54 Mais évidemment, on est encore un petit peu tourné vers le passé.
00:24:59 Mais c'est la première édition réellement.
00:25:02 C'est une renaissance en quelque sorte avec ce région Pays de la Loire-Tour.
00:25:06 D'une course qui avait déjà franchi les frontières du département de la Sarthe depuis une quinzaine d'années,
00:25:15 mais je n'ai pas vérifié.
00:25:17 Et qui maintenant s'installe un petit peu dans tous les départements de cette région des Pays de la Loire.
00:25:23 Une région qui existe depuis longtemps.
00:25:26 Un découpage qui avait été fait en 1960 et qui n'a pas été modifié quand il y a eu ce redécoupage
00:25:33 beaucoup plus récent quand la dessine est coulée.
00:25:36 Non, on est resté avec la même identité qu'auparavant.
00:25:39 Trois hommes en tête, on vous le disait, sous l'impulsion de Valentin Ferron.
00:25:42 Ici avec le Deuxars 44 qui nous rappelle que nous sommes bien partis de Loire-Atlantique aujourd'hui.
00:25:47 Valentin Ferron qui a pris les trois secondes de bonification lors du deuxième sprint.
00:25:54 On ne vous a pas donné le résultat du premier sprint, on en est parfaitement conscient.
00:25:57 Mais pour l'instant ça n'a pas été officialisé par le jury des commissaires.
00:26:01 Apparemment, je ne sais pas pourquoi, mais pour l'instant on ne nous le donne pas.
00:26:07 Donc on va être patient.
00:26:09 On va sûrement vouloir visualiser les images, la photo finish.
00:26:14 Je ne sais pas s'il y a une photo finish, mais quoi qu'il en soit il faut être encore un peu patient.
00:26:16 C'était très serré entre Kevin Vauclin et Lorenzo Manzin pour la troisième place.
00:26:21 Les commissaires sont certainement en train de vérifier la troisième place de ce premier sprint.
00:26:25 Alors on vous a dit le 8-12 qui appartient à la comptie du groupe AMA-FDG,
00:26:30 mais qui a été promu dans l'équipe première ici au premier plan sur la droite.
00:26:33 C'est lui qui roule, ou qui roulait à l'instant, en tête du peloton.
00:26:38 On aperçoit également la formation Arkea-Samsic qui est représentée aux avant-postes.
00:26:42 Et justement, Charles-Antoine Norat est aux côtés de Roger Trehin, le directeur sportif de l'équipe Arkea-Samsic.
00:26:48 Oui Patrick, on est sur des petites routes.
00:26:52 Roger, on va essayer de faire une interview pour avoir une première heure de course très rapide,
00:26:56 à plus de 46 km/h de moyenne. Il y a du spectacle devant quand même !
00:27:00 Oui, on s'y attendait un petit peu. Petite route, beaucoup de changements de direction,
00:27:05 et un vent un peu plus fort qu'on ne l'a vu.
00:27:10 Tant que les bonifications étaient proches, on savait que ça allait partir vite.
00:27:15 Maintenant, je pense que ça va se calmer un petit peu jusqu'à 20 km de l'entrée du circuit.
00:27:21 Et on s'attendait à un départ rapide, puisque les coureurs déjà se positionnent pour le classement général avec les bonifications.
00:27:27 Et Kevin, potentiellement bien placé aussi, qui a pris quelques secondes, c'est une bonne nouvelle ?
00:27:33 Oui, sur ce genre de parcours, il faut rester placé de toute façon.
00:27:38 Après, pour jouer les bonifications, ça va être compliqué, parce qu'il y a des coureurs quand même assez rapides,
00:27:44 et le parcours est vraiment très plat aujourd'hui. Donc ça va être compliqué pour lui.
00:27:49 Mais bon, maintenant on attend le circuit, où ça risque d'être aussi rapide.
00:27:54 Pour la suite, il faut rester placé, et puis il y a le sprint pour Nasser, évidemment, à l'arrivée.
00:28:00 Voilà, maintenant, on est parti pour une explication entre sprinters.
00:28:05 Le circuit d'arrivée semble assez propre, donc on se dirige doucement vers un sprint entre les spécialistes.
00:28:13 Merci Roger !
00:28:14 Un sprint, effectivement, au sein de l'équipe parquée à Samsic, qui reviendra à Nasser Bouani.
00:28:19 Nasser Bouani qui sera sûrement emmené par Laurent Pichon en vue de ce final.
00:28:24 Nasser Bouani qui n'a pas été épargné ces derniers temps et l'année dernière par les chutes.
00:28:30 Il avait fait l'année dernière deux chutes très sérieuses. Il est retombé cette année en tout début de saison.
00:28:35 C'était fin janvier à Mallorca.
00:28:37 Et justement, on a pu l'interroger ce matin avec François-Xavier Bunel,
00:28:43 qui était au départ écouté sur son état de forme. La réaction de Nasser Bouani ?
00:28:49 Ça va, ça va. J'ai enrévé une maladie. Je suis tombé malade malheureusement après le chalet.
00:28:56 J'étais forfait pour la route aux Orangels. Mais voilà, depuis quelques jours, ça va déjà un peu mieux.
00:29:02 Une étape au soleil aujourd'hui, une étape toute plate. C'est quoi la stratégie ?
00:29:07 Ça va être le sprint pour ma part. En tout cas, on va se focaliser sur ça.
00:29:13 Mais il faudra être vigilant tout au long de la journée parce qu'avec le vent, les petites routes, ça peut être propice aussi aux bordures.
00:29:20 Donc il faut s'attendre à deux scénarios possibles.
00:29:23 C'est intéressant. Il y a une expression à la mode, c'est le "body language", le langage du corps.
00:29:31 Là, ce n'est pas le langage du corps, c'est plus l'intonation du coureur.
00:29:34 J'ai un peu l'impression d'entendre Brian Coquart l'an passé.
00:29:38 Je ne dis pas ça du tout avec aucun... Je le dis avec beaucoup de respect pour Nasser Bouani.
00:29:43 Mais un sprinter, quand il n'est plus dans la dynamique de la victoire, d'un seul coup, on a l'impression qu'il est totalement dépressif.
00:29:49 Il n'est pas dépressif, mais on sent quand même qu'il a vraiment besoin d'un résultat.
00:29:58 Ce n'est peut-être pas une victoire, mais en tout cas de se rassurer, de se remettre en confiance.
00:30:01 Parce que ça fait trop longtemps que ça ne va pas. Il a connu des hauts et des bas dans sa carrière.
00:30:05 Il est monté très haut, il est parfois redescendu très bas.
00:30:08 Et là, il essaie de rattraper un petit peu le temps perdu, Pierre.
00:30:12 Et il a vraiment besoin de ce type d'épreuve.
00:30:15 C'est vrai que ça fait beaucoup pour Nasser. L'année dernière, il a vraiment eu une chute terrible sur le Tour de Turquie.
00:30:21 Il repasse un hiver, il revient, première course à Maillol qui retombe.
00:30:27 Je pense que cette course, pour lui, elle est la bienvenue.
00:30:30 C'est parfait, il va avoir deux sprints assurés, peut-être un troisième, peut-être un quatrième.
00:30:36 Il peut avoir quatre sprints potentiellement.
00:30:39 Il doit se servir de cette course pour se rassurer, reprendre confiance en lui.
00:30:43 Et puis tout simplement refaire un sprint.
00:30:46 Je crois qu'il a fait une place de sixième cette année.
00:30:50 Il doit se servir clairement de cette course pour se relancer définitivement sur de bons rails.
00:30:56 Vous voyez, il n'y a pas beaucoup de bosses quand même dans ce coin de France.
00:31:00 Oui, je comprends pourquoi Brian Cocard a choisi d'être sprinter quand on fait le tour de la région.
00:31:07 On voit là le profil.
00:31:10 L'organisateur a mis des classements de meilleurs grimpeurs aujourd'hui, mais c'est vraiment pour distribuer le maillot.
00:31:17 La bosse fait 200 m à 1,5%. On l'a repérée.
00:31:23 Ah oui, sur le circuit. On cherchait où elle était.
00:31:26 On a fait quand même cinq fois le tour du circuit.
00:31:29 Pour vous dire, il y a trois mètres de dénivelé.
00:31:32 Trois mètres de dénivelé positif, c'est vraiment un pont d'autoroute.
00:31:36 Un pont d'autoroute, c'est beaucoup plus haut.
00:31:39 Si vous faites passer une autoroute à trois mètres au-dessus d'une autre route, pas tout le monde va passer.
00:31:46 C'est un pont d'autoroute pour les voitures, les camions de passe-partout.
00:31:50 À trois mètres, c'est vraiment 200 m de dénivelé sur 160 km.
00:31:56 On ne peut pas avoir que des courses avec des reliefs.
00:32:01 On sera à la fin du mois dans le Doubs et dans le Jura pour la Classique Grand Besançon et le Tour du Jura.
00:32:08 Changement radical de paysage. On ne va pas inventer des monts ou des montagnes là où il n'y en a pas.
00:32:13 Enfin, il y en a quand même des monts. On en parlera tout à l'heure dans cette étape du côté de Saint-Jean-de-Monts.
00:32:18 Mais les monts du côté de Saint-Jean-de-Monts, ce ne sont pas des monts comme on l'entend en Belgique.
00:32:24 Ce sont des dunes de sable qu'on a appelées des monts.
00:32:28 Evidemment, ça n'a rien à voir. Il ne faut pas s'imaginer que ça va changer la physionomie de la course.
00:32:34 Mais c'est ça qui est bien. C'est-à-dire qu'ici, en Vendée, ou auparavant en Loire-Atlantique,
00:32:40 ou même quand on ira dans d'autres secteurs, la caractéristique de ces paysages,
00:32:46 où Brian Coquart a fait ses premiers tours de roue, c'est un terrain plat,
00:32:50 mais c'est aussi un terrain balayé par le vent quand il y en a.
00:32:54 Et au bord de la mer, il y a souvent du vent.
00:32:57 Et ça donne une course qui est différente et qui n'est pas forcément moins intéressante.
00:33:00 Vous pouvez déjà vous en rendre compte.
00:33:03 On rentre dans les 80 derniers kilomètres de course maintenant.
00:33:06 Et on sort de Saint-Urbain, traversé à vive allure par les coureurs du peloton.
00:33:15 Enfin, à vive allure. On n'est pas à bloc.
00:33:18 On n'est pas à bloc, mais on est concentré.
00:33:21 Il y a l'équipe Uno X, Arkea, Total Energy, IF, Groupama FDJ, Cofidis.
00:33:26 Tout le monde est là, bien représenté à l'avant. Personne n'a envie de se faire piéger.
00:33:29 On l'a vu sur la vue d'hélicoptère juste avant, il y a beaucoup de changements de direction.
00:33:33 On a vu la vitesse incertaine est de 50 km/h.
00:33:36 Ça roule très vite depuis le début. On a 49 km/h de moyenne depuis le départ de la course.
00:33:41 Donc voilà, on a du vent soit de côté, soit de trois quarts d'eau depuis le départ de cette étape.
00:33:46 Donc ça roule très vite. On voit qu'il y a de la nervosité.
00:33:49 Parfois, et on le voit aujourd'hui, on n'a pas besoin de grosses aspérités sur le parcours,
00:33:55 de grosses ascensions pour faire des différences, pour rendre la course difficile.
00:33:59 Simplement le vent et la nervosité dans le peloton font qu'à un moment donné,
00:34:03 on va avoir des coureurs qui vont se retrouver sur le circuit final avec un potentiel bien entamé
00:34:09 au niveau de la condition physique, tout simplement parce qu'on sera fatigué nerveusement et physiquement
00:34:14 de toute cette journée très rapide.
00:34:16 Alors regardez ce peloton qui s'est en grande partie reconstitué sur ce que nous a dit tout à l'heure
00:34:21 Charles-Antoine Nora après ce coup de bordure. Ça ne prend pas énormément de place.
00:34:24 Il y avait 102 coureurs au départ de cette première édition du Région Pays de la Loire Tour.
00:34:31 102 coureurs, c'est finalement un petit peloton. Ce n'est pas un peloton très fourni,
00:34:37 mais ça rend la course parfois nerveuse. Justement, il n'y a pas besoin d'y avoir beaucoup de coureurs.
00:34:44 Surtout l'élément qui est peut-être plus important encore, c'est qu'il n'y a que 6 coureurs par équipe.
00:34:49 6 coureurs par équipe au lieu de 7 habituellement, enfin souvent, on a le choix, on peut faire les deux.
00:34:55 Et c'est vrai que de plus en plus d'organisateurs sur ce format de course sont incités à n'inviter
00:35:01 que des équipes de 6 coureurs. Pour quelle raison Pierre-Roland ?
00:35:04 Il y a plusieurs raisons. C'est que le calendrier est quand même surchargé.
00:35:08 Il y a beaucoup de courses actuellement entre les classiques flandriennes Paris-Roubaix.
00:35:13 Il y a également le Tour du Pays Basque. Donc ça fait beaucoup d'épreuves.
00:35:16 Et le format à 6 coureurs par équipe, il est vraiment très intéressant parce qu'il y a des équipes
00:35:22 qui arrivent avec un leader pour le classement général, un sprinter et il ne reste plus que 4 équipiers.
00:35:28 Donc ça rend la course très indécise, très dure à contrôler. Et moi personnellement,
00:35:33 je trouve ce format de course avec des équipes réduites à 6 très intéressant.
00:35:39 Ça donne du suspens, ça peut avoir des bouleversements.
00:35:43 Alors on voit à l'avant de la course, toujours un coureur de l'équipe EF Education Easy Post.
00:35:49 Les maillots roses, enfin pas ceux de Gosporm mais les autres, ils sont omniprésents.
00:35:55 Et pourtant l'un d'entre eux, Charles-Antoine Norat, a connu quelques déboires il y a un instant.
00:36:00 Charles-Antoine Norat, c'est à vous.
00:36:02 Oui Patrick, alors des déboires c'est peut-être un grand mot.
00:36:05 Mais en tout cas, problème mécanique pour Ben Ely, l'irlandais de 22 ans.
00:36:09 Ben Ely qui est en forme en ce moment, il marche, il est déjà à 2 victoires depuis le début de la saison.
00:36:14 Et c'était ses dernières semaines en Italie. Et Ben Ely qui a mis énormément de temps à être dépanné.
00:36:19 Vous savez avec les disques, c'était la roue avance, j'ai bien vu, peut-être une crevaison avec les disques.
00:36:24 Ça a mis énormément de temps et c'est vrai qu'on est sur des routes très étroites, vous l'avez dit.
00:36:28 On change souvent de direction et puis du coup à un moment on prend le vent sur le côté,
00:36:32 un vent de face ou un vent dans le dos et c'est vrai que ça rend la course très nerveuse.
00:36:37 Donc ça dépend de la tactique du peloton évidemment, s'il laisse du champ à l'échapper.
00:36:41 Mais là il est tout seul Ben Ely au fond de la classe.
00:36:44 Ben Ely on peut le considérer comme l'une des révélations de ce début de saison.
00:36:49 Puisque l'irlandais a remporté une étape.
00:36:51 Il est en train de rentrer.
00:36:53 Ah bah tant mieux. Il a remporté une étape sur la semaine Copi Bartali,
00:36:59 dont il avait pris la troisième place au classement final derrière son coéquipier James Shaw,
00:37:04 qui est d'ailleurs présent lui aussi sur ce Région Pays de la Loire Tour.
00:37:09 Et puis il avait également fait... il avait gagné, il a surtout le week-end dernier remporté
00:37:18 le Grand Prix de l'Industrie et de l'Artisanat en Italie, autrement appelé le Grand Prix de l'Arciano.
00:37:24 On l'avait vu également débuter la saison à Mallorca avec une troisième place sur le trophée Ocalia.
00:37:29 Donc c'est quand même un coureur qu'il va falloir suivre, l'irlandais Ben Ely de la formation IF Education Easy Post.
00:37:37 Allez, retour sur la tête de la course avec nos échappés.
00:37:42 Valentin Ferron ici à l'image est celui qui a mis le feu aux poudres.
00:37:45 Rappelons que ce n'est pas la première échappée du jour.
00:37:48 Il y avait eu auparavant une échappée de cinq coureurs
00:37:51 dans laquelle nous avions notamment les Français Jérémy Leveau, Axel Narbonne et Nolan Mahoudo.
00:37:56 Mais sur l'accélération de précisément cette équipe IF Easy Post, on a assisté à un premier regroupement.
00:38:04 Et c'est après le premier sprint intermédiaire que ces trois hommes sont sortis du peloton.
00:38:11 On a dans cette échappée le Belge Johan Menz, ainsi que Maël Guégan pour l'équipe CIC 1 Antatlantique
00:38:18 qui sont rapidement revenus sur Valentin Ferron à l'origine de cette fugue.
00:38:25 Allez, on est à 75 km de l'arrivée et l'écart est stabilisé autour d'une minute et onze secondes
00:38:31 entre les trois hommes de tête et le peloton.
00:38:33 Je dirais que pour le peloton, c'est la bonne distance.
00:38:37 Les laisser à une minute, une minute trente, c'est parfait.
00:38:40 Le peloton ne mène pas vraiment la chasse.
00:38:42 C'est juste que les équipes veulent être tous à l'avant.
00:38:44 On voit les Cofidis, les groupes Amiens FDJ, les EF, etc.
00:38:48 Ils se mettent tous en rang d'oignon les uns à côté des autres.
00:38:52 On ne veut pas que l'équipe soit devant, donc ça accélère comme ça.
00:38:56 Mais je pense que Valentin Ferron à l'avant, il n'attend qu'une chose,
00:39:00 c'est un bon bout de vent de côté pour qu'un petit groupe revienne sur lui.
00:39:05 Là, il a un coup d'avance.
00:39:06 Je pense que dans sa tête, il doit certainement imaginer ce scénario-là qui serait l'idéal pour lui.
00:39:11 Là, il y a un petit moment de calme, puisqu'on voit quelques coureurs.
00:39:20 Il y a un coureur Cofidis qui s'est arrêté pour satisfaire un besoin naturel.
00:39:23 On voit Benilli à l'arrière du peloton.
00:39:25 Regardez en bas le maillot rose qui est rentré sur cette image,
00:39:30 qui vous est proposée par la moto de Charles-Antoine Nora,
00:39:34 après l'incident mécanique dont il a été victime.
00:39:40 Si j'ai bien compris, après les propos de Pierre-Roland,
00:39:45 et vous allez me dire Christophe Riblot si vous êtes d'accord,
00:39:48 l'épouvantail dans ce peloton, c'est quand même l'équipe IF.
00:39:51 Clairement, l'équipe IF, Benilli, James Shaw, Marine Vandenberg,
00:39:56 qui va vite au sprint, c'est l'équipe qui, sur le papier, est déjà une équipe très forte collectivement.
00:40:03 C'est l'équipe qu'on a vu tout à l'heure à l'oeuvre, en train d'essayer d'influer un peu sur la course,
00:40:10 déjà de tenter un petit coup de bordure.
00:40:12 C'est aussi elle qui a tenté de faire le sprint sur le premier sprint intermédiaire,
00:40:17 dont on attend toujours le résultat.
00:40:19 On n'a toujours pas eu la confirmation des commissaires de ce premier sprint intermédiaire.
00:40:22 Pour l'instant, c'est l'équipe IF qui s'impose un peu comme patron de ce peloton.
00:40:29 Après, ça ne veut rien dire pour la suite, mais en tout cas, collectivement, sur le papier,
00:40:33 et de ce qu'ils nous ont montré, c'est elle qui paraît être en grande condition,
00:40:37 avec des réels objectifs sur cette semaine de course.
00:40:41 On voit plus Benilli que les échappés.
00:40:44 Ça, c'est Mathieu Vols. Apparemment, il en a fait son favori, notre réalisateur.
00:40:47 Regardez, il nous a mis son pull irlandais, Mathieu Vols.
00:40:52 Alors, il se dit, bon, ben voilà.
00:40:54 Hollande de Shetland, bien sûr. Garantie.
00:40:57 Bon, alors, Ravito, ben oui, quand on est à l'arrière du peloton, avant de remonter,
00:41:00 autant en profiter pour prendre du Ravito, plutôt que de demander à un équipier de le faire un peu plus tard.
00:41:05 Oui, oui, là, ils vont certainement...
00:41:07 Ils ont peut-être des informations, comme quoi la zone de Ravito est avec un vent de côté,
00:41:12 ou une partie où le peloton va rouler très vite.
00:41:15 Donc, il en profite, il prend quelques bidons, il va les remonter à ses équipiers à l'avant.
00:41:18 Et ce sera aussi... Il sera aussi légitime, quand on a des bidons dans le dos,
00:41:22 dans le peloton, il y a une petite règle.
00:41:24 On dit ou on fait un petit signe en disant qu'on a des bidons dans le dos et les coureurs s'écartent.
00:41:30 Donc, ça nous aide aussi à remonter en tête de peloton.
00:41:32 Moi, c'est une tactique que j'ai déjà utilisée.
00:41:35 Vous avez vu comme c'est beau ? Non, mais je vous coupe, là, parce que là, vous êtes dans vos...
00:41:40 Regardez-moi ça, comme c'est beau !
00:41:41 Je fais une analyse bien et...
00:41:43 Oui, mais encore une fois, ça c'est...
00:41:45 C'est Mathieu Vols qui a choisi.
00:41:48 C'est ce que vous disiez, voilà.
00:41:50 J'avais rajouté en plus, sur...
00:41:52 Avec au loin, là-bas, l'île de Noirmoutier.
00:41:54 On ne la reverra pas, parce qu'on va...
00:41:56 Il y a des choses intéressantes à dire.
00:41:57 Non, mais vous allez pouvoir les dire, ne vous inquiétez pas.
00:41:59 Mais on va tourner le dos à tout ça dans pas longtemps.
00:42:01 On va aller du côté de Chaland.
00:42:03 Mais attendez-vous, vous avez quand même...
00:42:05 Vous connaissez bien le quartier, quand même.
00:42:07 J'étais dans une équipe vendéenne.
00:42:08 Ben oui ! Vous étiez dans une équipe vendéenne sans venir en Vendée, vous.
00:42:11 Je venais pas le moins possible, mais je ne venais pas rouler, en tout cas.
00:42:16 Je venais quand c'était nécessaire, au bord des obligations contractuelles.
00:42:20 Mais j'évitais de faire du vélo dans les marées.
00:42:23 Thomas Wauclair ?
00:42:25 Lui, il est peut-être plus du coin que vous.
00:42:28 Ah oui, assez nettement.
00:42:29 Je l'ai eu hier au téléphone, d'ailleurs, pour demander s'il y avait vraiment des sections à bordure.
00:42:34 Et lui, pour lui, il n'y a pas de moment opportun, vraiment idéal pour un vrai coup de bordure.
00:42:44 Donc ça veut dire qu'il y a du danger tout le temps, en fait.
00:42:46 Je vous avais dit qu'on allait tourner le dos.
00:42:47 Regardez, vous avez vu ce virage ?
00:42:48 Virage à angle droit.
00:42:50 Et là, ben oui, effectivement, on va bifurquer.
00:42:53 Toujours des changements de direction, hein.
00:42:55 C'est ça.
00:42:56 On pourrait croire que, bon, allez, on vient du pont de Saint-Nazaire, pratiquement,
00:43:00 et on descend le long du littoral.
00:43:03 C'est tout droit.
00:43:04 Pas du tout !
00:43:05 C'est pas droit du tout, parce que, justement, on est allé chercher des routes qui tournicotent un coup à droite, un coup à gauche.
00:43:10 Certes, globalement, on descend vers le sud, on descend vers Saint-Gilles-Croix-de-Vie,
00:43:14 où sera jugé tout à l'heure l'arrivée.
00:43:15 D'abord, à 30 km de l'arrivée, sur ce circuit, mais on n'y va pas en ligne droite.
00:43:20 C'est l'avantage aussi d'avoir un petit peloton.
00:43:22 On se demandait un petit peloton, des équipes de 6.
00:43:25 On peut emprunter ces petites routes.
00:43:27 Avec un peloton de 200 coureurs, c'est juste pas possible.
00:43:30 Et voilà, ce format réduit d'équipe permet d'aller vraiment chercher des petites routes.
00:43:36 Et c'est vraiment très intéressant.
00:43:37 Et ça donne des beaux paysages aussi.
00:43:39 Les marais salants que vous voyez ici à l'image, je vous le disais, le marais de Mont, un marais agricole,
00:43:51 mais aussi, vous le voyez, avec des marais salants dans les terres.
00:43:59 Et on va rejoindre, bien sûr, les 3 coureurs échappés.
00:44:09 Allez, je vous propose à 71 km de l'arrivée, de laisser ces 3 coureurs qui sont actuellement échappés,
00:44:24 qui ont creusé seulement un écart de 1 minute et 16 secondes.
00:44:29 Le belge Johan Mensele et le français Maël Guégan et Valentin Ferron.
00:44:32 Quelques instants, le temps de tourner une page de publicité.
00:44:34 Qu'est-ce qu'il dit là, Brazil ? 1 minute 20.
00:44:36 Allez, il lui donne 4 secondes supplémentaires.
00:44:39 Il leur donne 4 secondes de plus que ce qui est indiqué actuellement.
00:44:42 Et bien, on va voir si ça se maintient cet écart dans les kilomètres qui viennent.
00:44:45 A tout de suite.
00:44:51 On est toujours dans la traversée du Marais breton, avec la direction prise en direction de Saint-Gilles-Croix-de-Vie,
00:44:56 où sera jugée l'arrivée de cette première étape du région Pays-de-la-Loire-Tour.
00:45:02 Et on vous le rappelle, à 30 km de l'arrivée, nous entrerons sur le circuit.
00:45:06 Il y aura 5 tours de circuit à faire autour de Saint-Gilles-Croix-de-Vie avant l'arrivée.
00:45:11 Une étape propice aux sprinteurs, mais il y a néanmoins 3 échappés pour l'instant aux avant-postes.
00:45:16 3 coureurs qui sont sortis tout à l'heure entre les 2 sprints intermédiaires, les 2 premiers disputés.
00:45:22 Maël Guégan ici au premier plan pour l'équipe CICU Nantes-Atlantique, l'équipe régionale de cette épreuve.
00:45:29 Valentin Ferron, l'autre français, qui prend maintenant son relais de Sarc 44.
00:45:33 Et enfin, Johan Meijens de l'équipe Bingle WB, coureur belge de cette formation Wallonne.
00:45:41 Voilà donc en ce qui concerne les 3 hommes.
00:45:42 Mais on songe évidemment à une arrivée au sprint sur le papier.
00:45:45 Je dis bien sur le papier, je ne tiens pas compte des états de forme ou des premiers mois de l'année.
00:45:49 Le meilleur sprinteur engagé sur cette première édition du Région Pays-de-la-Loire Tour, c'est indéniablement Arnaud Desmars.
00:45:57 Arnaud Desmars, 10 victoires dans les grands tours, est évidemment un coureur à suivre, même si son train de sprinteur a vécu.
00:46:05 Même si on a modifié un petit peu la stratégie dans cette formation.
00:46:08 Il est venu ici avec notamment Paul Penouette et Bram Velten.
00:46:14 D'ailleurs, dans l'équipe, qui de Arnaud Desmars ou de Paul Penouette sera vraiment le leader lors de chacune de ces étapes ?
00:46:20 On en a déjà parlé, mais ce matin, François-Xavier Bunel a rencontré Arnaud Desmars.
00:46:25 D'abord, intéressons-nous au leader de cette équipe, son état de forme. Qu'en est-il exactement ?
00:46:31 D'abord, on va jouer jour par jour les étapes. Jeudi, ça va être un peu plus dur, mais on va voir comment la forme monte dans le groupe.
00:46:44 Après, je pense que là, pour un général, c'est vraiment trop prémédité de se projeter, mais on verra les prochaines étapes.
00:46:52 On verra les prochaines étapes, mais là, il ne dit pas grand-chose quand même.
00:46:58 Il va falloir essayer d'en savoir un petit peu plus, mais on a une petite carte encore.
00:47:03 On a un atout encore dans notre jeu pour en savoir un petit peu plus.
00:47:06 On va envoyer Charles-Antoine Nora auprès de la voiture de Sébastien Joli, le directeur sportif de l'équipe Groupama FDJ.
00:47:13 Et là, si on n'arrive pas à en savoir un peu plus, on serait fort déçu.
00:47:17 Sébastien, si tu nous écoutes, tu vas bientôt répondre aux questions.
00:47:20 Donc, on aimerait bien que tu nous dises des choses un petit peu plus précises.
00:47:24 Alors oui, dans cette équipe, il y a...
00:47:25 Sébastien ?
00:47:26 Voilà, c'est fait. On passe la parole à Charles-Antoine Nora.
00:47:28 Après le virage.
00:47:29 D'accord.
00:47:30 Alors, attendez une seconde. Sébastien nous a fait signe.
00:47:33 Il y a un virage à gauche et on va remonter à sa hauteur pour lui poser une petite question.
00:47:39 Hop là ! C'est sport, la moto.
00:47:42 Sébastien, une première heure de course très mouvementée, c'était prévu ?
00:47:47 Une première heure de course très mouvementée, c'était prévu ?
00:47:51 Oui, avec le vent aujourd'hui et puis surtout, on savait qu'on arrivait dans les marées en Vendée.
00:47:56 Et on a été très attentifs depuis le kilomètre 30.
00:48:00 On avait dit qu'il fait un beau travail pour le collectif, qui est de la comptine.
00:48:05 Mais c'est vrai qu'il est aujourd'hui en bonne condition.
00:48:08 Tout à l'heure, on regardait la carte justement pour savoir à quel moment on pouvait faire l'interview.
00:48:12 Il y a encore pas mal de zones dangereuses pour les bordures.
00:48:15 Oui, là, on est toujours encore en plein dans les marées.
00:48:18 Donc on reste bien vigilants, bien abrités par Eddy.
00:48:21 Un petit mot sur le sprint. C'est tout pour Arnaud.
00:48:24 Et ce sera dans quel ordre les poissons pilotent aujourd'hui ?
00:48:27 On fait le sprint pour Arnaud, bien évidemment.
00:48:30 On a Paul qui est là un petit peu en joker.
00:48:33 Mais il sera surtout là pour mettre le train sur orbite.
00:48:36 Avec toujours le même ordre, avec Bram et Maïs, comme dans nos habitudes.
00:48:41 On imagine qu'Arnaud, c'est votre coureur protégé.
00:48:44 Mais il y a cette dernière étape au moment qui va être très dure avec ce circuit final.
00:48:47 C'est votre carte pour le général. Qu'est-ce que vous anticipez ?
00:48:50 Pour le moment, on se concentre surtout sur les étapes.
00:48:53 Et puis après, le classement général, on verra en fonction de nos journées.
00:48:58 Mais déjà, le plus important pour Arnaud, c'est de retrouver la confiance sur cette course.
00:49:02 Et de retrouver surtout les automatismes avec son train.
00:49:05 Merci.
00:49:07 Et bien voilà, effectivement, un beau train quand même.
00:49:10 Parce que Paul Penouette, Paul c'est Paul Penouette.
00:49:12 Maïs, c'est Maïs Scottson.
00:49:14 Et Bram, bien sûr, c'est Bram Velten.
00:49:16 Ces trois là vont vite.
00:49:18 Alors, je n'ai pas compris.
00:49:20 Ce n'est pas Scottson quand même le poisson pilote ?
00:49:22 Je pense que c'est Scottson et après Velten.
00:49:24 De ce qu'on en a compris...
00:49:26 C'est le contraire ?
00:49:28 Non, non, ce sera Scottson, le poisson pilote et Bram Velten.
00:49:31 En tout cas, c'est comme ça qu'il nous l'a dit.
00:49:33 C'est d'abord Bram et après Max.
00:49:35 Mais bon, il est cité peut-être dans le désordre.
00:49:37 Ce n'était pas volontaire.
00:49:39 Non, mais il a dit conformément aux habitudes.
00:49:42 Et les habitudes, c'est quand même que Velten soit le dernier lanceur.
00:49:45 Je pense quand même que...
00:49:47 Ce n'est pas facile, il y a du vent, la moto, Charles-Antoine, tout ça.
00:49:50 Il était déconcentré.
00:49:52 Vous allez voir, Scottson, ce n'est pas un poisson pilote normalement.
00:49:55 C'est plutôt un type qui va vite, mais sur une durée assez longue.
00:49:59 Velten, oui, à la base, c'est quand même un sprinter.
00:50:02 Ce qui m'étonne, c'est qu'on ne demande pas à Paul Penouette d'être le poisson pilote.
00:50:07 Après, est-ce qu'on peut changer ce genre de choses ?
00:50:09 Après, il y a un scénario idéal.
00:50:11 Il y a ce qu'on travaille en entraînement.
00:50:13 Le plan idéal.
00:50:14 Et après, il y a la course.
00:50:15 Et la course, il y a des vagues, il y a des aléas, il y a des ronds-points, des virages.
00:50:19 Et on ne tombe pas toujours dans la roue de celui qui était désigné pour nous lancer.
00:50:25 Et il faut savoir s'adapter.
00:50:27 Et je pense que les trois coureurs que vous avez cités sont capables de lancer Arnaud.
00:50:32 On voit ici Nasser Bouani, qui est pour l'instant à l'arrière.
00:50:36 Il est passé à côté de Denovan Grondin, son équipier.
00:50:39 On est encore loin, à 62 km de l'arrivée.
00:50:42 Attention quand même avec ces changements de direction.
00:50:44 On peut se faire surprendre.
00:50:46 Vous aviez beaucoup d'interrogations en ce qui concerne le premier sprint.
00:50:49 Enfin, on avait une incertitude concernant ce premier sprint.
00:50:53 Il a enfin été validé par le jury des commissaires.
00:50:57 On peut vous l'afficher.
00:50:58 Le sprint de Bouin, c'est Marine Vandenberg, qui est donc passée en tête devant Rudi Barbier.
00:51:04 Et Lorenzo Manzin de Total Energy en troisième position.
00:51:07 Donc pas de points.
00:51:08 Pas de bonif pour Vauclin.
00:51:09 Pas de bonif pour Kevin Vauclin, qui était pourtant dans ce sprint, mais qui doit faire quatrième.
00:51:13 C'était très serré. C'est pour ça que ça a mis beaucoup de temps à être validé.
00:51:17 Regardez le classement provisoire des sprints.
00:51:19 Marine Vandenberg, parce qu'il y a eu deux sprints disputés.
00:51:22 Cinq points pour lui, cinq points pour Valentin Ferron.
00:51:25 Les points, c'est évidemment pour le maillot du classement par points.
00:51:30 Les bonifs, c'est évidemment pour le classement général.
00:51:34 Le classement général, demain, vous le verrez.
00:51:36 Il sera distingué par un maillot bleu.
00:51:40 Et le classement des points, ce sera tout simplement un maillot vert.
00:51:45 Voilà, le maillot de meilleur grimpeur, ce sera un maillot blanc à poids bleu.
00:51:50 On peut rajouter Maël Guégan, qui a pris aussi une seconde de bonification pour le Team Unanth Atlantique.
00:51:57 CIC ?
00:51:58 Oui, dans le désordre.
00:52:00 On remet dans l'ordre.
00:52:01 On m'a dit de tout mettre, mais on m'a pas dit de mettre l'ordre.
00:52:04 Oui, voilà.
00:52:05 J'ai une petite info concernant Arnaud Desmars.
00:52:08 J'ai eu son mécano à l'instant par message, qui est dans la voiture, qui est Stoff Deligny.
00:52:14 Et Arnaud utilise un 54-11 aujourd'hui, donc avec le vent dans le dos.
00:52:19 C'est pas assez.
00:52:21 Ça me paraît un peu…
00:52:23 Je pense que lui, il doit avoir l'habitude de travailler avec ce développement-là.
00:52:27 Mais c'est vrai que les coureurs ont tendance à adapter les plateaux en fonction du vent.
00:52:32 Et aujourd'hui, il y a quand même beaucoup de vent de dos.
00:52:34 Donc j'espère qu'il ne sera pas en sur-vélocité.
00:52:38 Alors je suis en train de regarder le final.
00:52:42 Enfin, je regarde le final en même temps.
00:52:44 Pour une fois qu'on est sur la ligne…
00:52:46 Suffit de regarder.
00:52:48 Non, mais est-ce qu'il y a un virage, une relance à l'arrivée ?
00:52:52 Non, pas vraiment.
00:52:53 C'est assez loin.
00:52:54 C'est le moins.
00:52:55 C'est à 200 mètres.
00:52:56 Relance à 200 mètres.
00:52:57 Oui, il y a une belle courbe et après, pour les…
00:53:00 Ah non, c'est demain.
00:53:01 N'importe quoi.
00:53:02 Ça me rappelle quelqu'un, ça peut être.
00:53:04 Il y a un virage à 300 mètres sur la droite.
00:53:07 Et voilà, après, les coureurs auront le vent de côté qui viendra de la gauche.
00:53:14 Donc ça va sprinter sur la droite de la route.
00:53:16 Oui.
00:53:19 À 300 mètres, il y a effectivement un virage, mais il n'est pas serré.
00:53:22 Il n'est pas très serré.
00:53:23 Ce n'est pas une vraie relance.
00:53:25 La vraie relance, elle est plutôt à 850 mètres.
00:53:28 Donc…
00:53:29 Oui, le virage va…
00:53:32 Ils seront déjà à pleine vitesse.
00:53:33 Oui, ils seront plongés à pleine vitesse.
00:53:35 Mais après, il y aura ce vent qui est très fort, qui vient de la gauche.
00:53:38 Donc ça va vraiment sprinter le long des barrières à droite.
00:53:41 Et ça va être un beau sprint, normalement.
00:53:44 Nasser Bouani à l'image.
00:53:46 Alors, est-ce que les meilleurs sprinteurs sur cette course sont français ?
00:53:50 On a parlé beaucoup, bien sûr, d'Arnaud Desmars, de Brian Cocard auparavant,
00:53:55 de Nasser Bouani qu'on voit ici à l'arrière du peloton.
00:53:59 On vous a dit qu'Arnaud Desmars n'avait pas encore gagné cette saison.
00:54:03 Il a filé un coup de main, on s'en souvient, à David Goddou sur Paris-Nice.
00:54:09 Ces deux-là ont fait "plouf, plouf", allez, on est copains à nouveau.
00:54:13 Enfin, on n'est pas copains, mais on travaille bien ensemble.
00:54:15 Brian Cocard, il a déjà gagné.
00:54:18 Il a fait deux fois deuxième du Tour de Catalogne.
00:54:20 Il avait gagné en Australie.
00:54:21 Déjà, lui, c'est quand même niveau World Tour.
00:54:24 Là, on est sur une classe 1.
00:54:26 Ce n'est pas tout à fait la même chose.
00:54:28 Et puis, Nasser Bouani, on dit qu'il est plutôt convalescent.
00:54:32 Enfin, de convalescence, on l'espère.
00:54:34 Mais hormis ces trois coureurs, d'abord, est-ce que pour vous,
00:54:37 ce sont les meilleurs sprinteurs ?
00:54:39 C'est le haut du gotha de cette course ?
00:54:41 Ou est-ce qu'il y a vraiment des sprinteurs dans les équipes étrangères
00:54:45 qui peuvent, ou d'autres sprinteurs français, bien sûr,
00:54:48 qui peuvent venir déborder ces trois coureurs dont on a beaucoup parlé ?
00:54:53 Écoutez, moi, de côté de Total Energy, Lorenzo Manzano, ça va vite.
00:54:58 Jason Tesson aussi, s'il retrouve les qualités qu'il avait l'année dernière,
00:55:02 ça va vite aussi.
00:55:04 Les frères Barbier, Pierre qui est au CIC 1 Antarctique,
00:55:07 Pierre Barbier qui va vite aussi.
00:55:09 Rudy Barbier qui a déjà pris des bonifications sur le premier sprint intermédiaire
00:55:12 pour l'équipe Saint-Michel-Mavi-Cobert 93.
00:55:14 Thomas Bouda pour la Go Sport Lille-Métropole.
00:55:17 Après, j'ai essayé de regarder un peu les étrangers.
00:55:20 Moi, j'ai trouvé Marijn Vandenberghe de l'équipe IF
00:55:23 qui a remporté une course en début d'année, une course en Espagne.
00:55:28 Le trophée au Salines Alcudia.
00:55:31 C'est ça. Ça fait partie de... Comment ça s'appelle ces courses-là ?
00:55:35 C'est une classe 1 quand même.
00:55:36 Oui, il a battu du monde en plus.
00:55:38 Alcudia, c'est à Mallorque.
00:55:39 À Mallorque, c'est ça. J'avais perdu le nom.
00:55:41 Il a battu Ethan Vernon, Binyan Girmay, Axel Zingley.
00:55:44 C'est un cours qui va vite. Il y avait Max Kanter aussi.
00:55:48 Voilà, en gros, pour moi, les cours que j'ai notés pour le sprint aujourd'hui.
00:55:54 On est d'accord ?
00:55:56 Pierre ?
00:55:57 Oui, moi, j'aurais peut-être rajouté...
00:55:59 Vous avez rajouté Cyril Barthes.
00:56:00 Oui, Cyril Barthes.
00:56:01 Ah oui, j'ai fait son faillite. En plus, il est noté sur la feuille.
00:56:03 L'équipe Go Sport Roubaix Lille-Métropole, Thomas Bouda,
00:56:07 qui a remporté une Coupe du Monde de pistes il y a une semaine ou une dizaine de jours.
00:56:13 Je pense qu'il est en bonne condition.
00:56:15 Le coup de pédale sur la piste, ça permet d'avoir de bonnes sensations sur la route immédiatement ?
00:56:19 Surtout avec le vent dans le dos. Il va falloir tourner les jambes très vite.
00:56:23 Ça va rouler très vite et la piste apporte énormément de vélocité.
00:56:26 Donc voilà, à voir s'il décide de faire le sprint, mais je pense que oui.
00:56:31 Tout à l'heure, on a dit avec Charles-Antoine Norac que Juan Rosel au bateau avait été distancé
00:56:36 quand il y a eu ce petit coup de tabac lors des sprints intermédiaires à mi-parcours.
00:56:42 Je ne sais pas si on peut compter sur le vétéran du sprint espagnol présent au sein de la formation Euskaltel-Euskadi.
00:56:50 Vous parliez de Cyril Barthes, vous en avez fait votre favori ?
00:56:53 Pour le général.
00:56:54 Pour le général, mais s'il est favori pour le général, il faut quand même qu'il aille gagner des sprints.
00:56:58 Il faut savoir prendre des risques, viser Brian Cocard lors de nos démarches, c'est un peu facile.
00:57:02 Après il est un petit peu dans l'infecte, Pierre Roland aussi souvent.
00:57:05 En qualité kamikaze habituelle du prono, je peux vous dire, je te témoigne toute mon admiration.
00:57:11 Je vais vous dire pourquoi...
00:57:13 En plus, je vais être vachement populaire dans la famille de Cyril Barthes, parce qu'il ne m'a rien fait.
00:57:17 D'ailleurs, sa belle famille est du Mans et je pense qu'ils voudront vous parler vendredi.
00:57:21 Je vais vous expliquer pourquoi je l'ai mis en tant que favori.
00:57:25 Il va me rattraper dans la Côte de Gazanfio.
00:57:27 Il a gagné une course il y a une semaine à peu près au Portugal, de belle manière.
00:57:33 Et pour moi, il y a quelques favoris qui se dégagent sur cette course.
00:57:37 Kevin Vauclin, Brian Cocard, Benjamin Thomas.
00:57:41 Mais ces coureurs-là, à un moment donné, vont se marquer.
00:57:44 Je pense que Cyril Barthes, s'il est opportuniste, s'il démarre au bon moment,
00:57:48 et s'il prend quelques bonifs sur les premiers jours, pour moi, il a le bon profil pour remporter cette course.
00:57:54 Justement, en tout cas, François-Xavier Bunel l'a rencontré ce matin.
00:57:58 Justement, Cyril Barthes.
00:58:01 - Apparemment, Cyril Barthes est tout courant que vous êtes présent sur la région Pays de la Loire-Tour.
00:58:07 Vous vous expliquerez après directement.
00:58:09 Mais écoutez déjà ce que disait ce matin Cyril Barthes auprès de notre envoyé spécial sur la ligne de départ.
00:58:16 - Cyril, je crois que vous avez reçu un message ce matin d'un de nos consultants.
00:58:20 Qu'est-ce qu'il vous a dit ?
00:58:22 - C'est vrai que je m'entends très bien avec Pierrot.
00:58:25 Ça fait toujours plaisir d'avoir quelques nouvelles de lui.
00:58:28 Forcément, voilà, une course qui collait très bien.
00:58:31 Donc, voilà, quelques petits conseils pour les quatre étapes à venir,
00:58:35 que j'espère se dérouleront du mieux possible.
00:58:37 - Il a fait de vous son favori ?
00:58:39 Ça met un petit peu de pression ?
00:58:41 - Le favori, oui, je ne sais pas.
00:58:43 Mais en tout cas, on va faire du mieux possible.
00:58:45 J'espère que les gens me répondront présente.
00:58:47 Il va falloir être malin car il y a des costauds ici sur ce tour-là.
00:58:50 Donc, voilà, j'espère que les gens vont répondre.
00:58:52 Il va falloir être stratégique et puis aller de l'avant.
00:58:55 - Quelle est la stratégie justement aujourd'hui ?
00:58:57 - La stratégie, je pense que c'est en fonction aussi du vent.
00:59:01 C'est une zone aussi, on sait, un peu venteuse.
00:59:04 Le vent, on ne sait pas trop comment il va être présent aujourd'hui.
00:59:07 Mais bon, voilà, la stratégie avec tous les sprinters,
00:59:10 elle va être assez difficile à contrôler du fait que les sprinters seront présents au final.
00:59:14 Donc, on verra bien sur le moment présent.
00:59:16 Comme je l'ai dit, il va falloir aller de l'avant
00:59:18 et puis on verra comment ça répond au fur et à mesure.
00:59:21 - On vient de le voir, Cyril Barthe, sur cette vue aérienne.
00:59:23 Il est haut placé dans le...
00:59:25 - Il est juste derrière les courants de l'équipe IF, là.
00:59:27 - Voilà, il appartient, on le rappelle, à la formation espagnole Burgos BH.
00:59:32 Après les mésaventures de l'équipe BNB Hotel KTM à l'intersaison.
00:59:38 Donc lui, il a quand même assez rapidement...
00:59:40 Enfin, assez rapidement, d'ailleurs, je ne sais pas, peut-être pas le mot qui convient,
00:59:43 mais il a fini par trouver en début de saison une équipe en Espagne.
00:59:48 Ça tombe bien, il est béarnais, il a des attaches.
00:59:51 En tout cas, géographiquement, c'est assez proche.
00:59:53 J'imagine qu'après avoir en plus couru chez Scuddy,
00:59:56 il parle probablement espagnol.
01:00:00 Et c'est bien, quoi, qu'il ait pu rebondir dans cette équipe.
01:00:04 Alors, on va revenir à la course avec nos trois échappés,
01:00:07 évidemment, qui continuent l'écart pour augmenter, quand même.
01:00:11 Pour ici, Maël Guégan avec également le Belge,
01:00:15 Johan Meijens et Valentin Ferron, qui composent ce trio de têtes.
01:00:21 On va maintenant retourner en direction du peloton avec Charles-Antoine Norat,
01:00:26 à l'arrière du peloton, plus exactement.
01:00:28 - Oui, exactement, alors qu'il y a pas mal de spectateurs sur le bord de la route.
01:00:33 Ça fait plaisir, une école, là, dans ce village.
01:00:35 Les jeunes écoliers étaient de sortie.
01:00:37 C'était pour vous rebondir un peu ce qui a été dit sur Kevin Vauclin et les favoris.
01:00:41 Kevin Vauclin, qu'on voit très à l'aise à l'arrière du peloton,
01:00:44 il a satisfait un besoin naturel attendu par l'un de ses coéquipiers,
01:00:48 Kevin Le Danois, et puis il est redescendu à la voiture de son directeur sportif,
01:00:54 discuter un petit peu, enlever la veste, enlever tout ce qui est en trop,
01:00:59 parce que les températures augmentent un petit peu, il fait meilleur.
01:01:02 On est dans un moment creux de la course, mais c'est important de bien s'alimenter.
01:01:06 C'est en ce moment que ça se passe.
01:01:08 - On parlait tout à l'heure des sprinters, et je m'aperçois qu'on n'a pas cité Malouchely également.
01:01:15 Enfin, vous n'avez pas cité, parce que moi je vous ai laissé la parole après tout.
01:01:18 Et personne n'a cité Matteo Malouchely de l'équipe Bingle WB.
01:01:24 Donc attention à ce coureur que l'on connaît peut-être mal.
01:01:28 J'avoue, moi aussi, je ne l'aurais pas cité spontanément.
01:01:31 Mais pourtant, c'est un coureur que l'on voit quand même assez fréquemment sur nos antennes.
01:01:37 On l'a vu, il était en Belgique quasiment depuis le début de la saison, hormis le Saoudi Tour.
01:01:43 D'ailleurs, sur le Saoudi Tour, en tout début d'année, il avait fait 2ème d'un sprint massif remporté par Simone Consonni de l'équipe Cofidis.
01:01:52 Et on l'a vu, 7ème du Grand Prix Jean-Pierre Monserré, plus récemment, au mois de mars.
01:01:58 A suivre donc ce coureur, vainqueur dans le passé, d'étapes.
01:02:02 Je vous parlais de l'antenne de la chaîne L'Equipe, notamment lors du Tour de Sicile, l'année dernière.
01:02:08 Où Malouchely s'était imposé devant Moschetti au sprint.
01:02:12 Lors de l'une de ses étapes, la première d'ailleurs, il me semble, la première étape du Tour de Sicile.
01:02:17 Vainqueur en Espagne d'une étape du Tour d'Aragon, il y a quelques années.
01:02:21 Un coureur à suivre et à mettre également présent parmi le relevé de ces sprinters.
01:02:29 Il y a le Grand Prix de l'ESCO cette semaine, qu'on considère parfois comme le championnat du monde des sprinters.
01:02:34 Que vous pourrez vivre d'ailleurs sur notre antenne, puisqu'on aura l'occasion de diffuser le Grand Prix de l'ESCO.
01:02:39 Mais vous aurez l'occasion de voir aussi sur cette épreuve que l'on suit cette semaine les sprinters dans leur exercice de prédilection.
01:02:51 Notamment Mathieu Van Der Poel aussi.
01:02:54 Mathieu Van Der Poel sur le Grand Prix de l'ESCO, oui.
01:02:57 A Scotten, effectivement.
01:03:00 Ce n'était pas prévu qu'il discute et apparemment il veut donner un petit peu plus de consistance.
01:03:05 Il veut se donner un petit peu plus de rythme. Pour avoir le rythme, il faut parfois renouer un peu plus avec la compétition.
01:03:11 Et c'est ce qu'il a choisi de faire avant bien sûr de disputer Paris-Roubaix.
01:03:19 Il n'y a pas 36 chemins pour aller sur Paris-Roubaix.
01:03:23 On peut s'appeler Arnaud Desmars et choisir effectivement le région pays de la Loire-Tour.
01:03:27 Mais c'est quand même une exception.
01:03:29 Il n'a pas fait les flambes.
01:03:31 C'est vrai. Donc il s'impose une course par étape.
01:03:33 Jadis, je me souviens qu'à Gilbert Duclos-Lassalle, avant de disputer Paris-Roubaix, qu'il remportait,
01:03:39 lui allait faire le Tour du Pays Basque.
01:03:41 Ah bah maintenant c'est en ce moment.
01:03:43 Il a loupé le chrono. Il loupait le dernier chrono.
01:03:46 Il allait faire le Tour du Pays Basque.
01:03:48 Mais moi je pense que c'est vraiment une très bonne préparation ici pour Paris-Roubaix.
01:03:51 Avant une grande classique, il y a énormément de sollicitations, d'effervescence.
01:03:57 Il y a une pression qui monte. On reste des longues journées à l'hôtel.
01:03:59 Et là il va faire du vélo. Il va faire ce qu'il aime. Il va faire beau.
01:04:02 Pour moi, je pense qu'on peut avoir du grand, grand, très grand Arnaud Desmars sur Paris-Roubaix dimanche.
01:04:09 Grâce à cette course.
01:04:11 On verra, effectivement.
01:04:13 Pour Mathieu Van Der Poel et pour d'autres coureurs qui participent à Paris-Roubaix,
01:04:18 il y a effectivement le Grand Prix de l'ESCO qui peut être également un passage, faire office de préparation.
01:04:22 Ce n'est pas une course très difficile.
01:04:24 Je n'ose pas dire que ce n'est pas une course dangereuse, parce qu'avec les conditions météo, ça peut vite évoluer.
01:04:30 Mais je ne crois pas qu'on annonce du mauvais temps cette semaine.
01:04:33 Non, non, non. Après, c'est toujours une course "dangereuse".
01:04:36 Ce n'est pas qu'elle est dangereuse, c'est qu'elle est très nerveuse, vu qu'il y a beaucoup de sprinters au départ.
01:04:39 Beaucoup de trains de sprinters. Il n'y a quasiment pas de dénivelé sur cette course aussi.
01:04:43 Donc effectivement, on prend un peu de risque.
01:04:45 Mais si je ne me trompe pas, Van Der Poel a déclaré qu'il était là-bas pour rouler pour Jasper Philipsen.
01:04:51 Il n'arriva pas du tout à miser sa carte.
01:04:53 Malgré tout, il faudra quand même qu'il soit là dans le final pour bien le lancer.
01:04:55 Mais voilà, on a bien compris qu'il était là-bas pour s'entraîner et pas pour prendre tous les risques, en tout cas.
01:05:02 Allez, on a fait encore des images du Marais breton, que vous apercevez ici, dont on fait un peu le tour.
01:05:10 En quelque sorte, depuis le passage, depuis son entrée, on tourne à proximité également de Chaland.
01:05:19 Et dans 20 km, nous serons sur le circuit autour de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
01:05:27 On peut peut-être parler de Maël Guégan, cet infatigable baroudeur qui s'échappe presque dès qu'il a l'occasion.
01:05:43 Et les statistiques donnent plus de 600 km d'échappée pour lui cette année.
01:05:47 C'est un coureur que je suis sur les réseaux sociaux. Il est très actif sur les différents réseaux.
01:05:53 Très intéressant à suivre, donc je vous invite à le suivre.
01:05:57 Mais j'aimerais bien qu'il crée un compteur kilométrique d'échappée, que lui tienne ça.
01:06:02 Je pense que ce serait intéressant, ça intéresserait beaucoup de monde.
01:06:05 Mais sur les stats, il est donné à plus de 600 km, donc il est en train de faire encore augmenter son compteur.
01:06:12 Et la saison passée, il a fait plus de 1000 km d'échappée. Donc voilà, une grande visibilité pour cette équipe Maël Guégan.
01:06:18 Je vais vous trouver ça. Je vais vous trouver ça parce que figurez-vous qu'on tient un jour un compteur d'échappée.
01:06:25 Ah oui, il y a une plateforme.
01:06:27 Oui, une plateforme, effectivement. Mais il faut le temps qu'elle télécharge tous les kilomètres.
01:06:31 Et comme lui, il en a fait beaucoup, ça va prendre un petit peu de temps. Mais normalement, avant l'arrivée, on devrait avoir ça.
01:06:35 Et l'appli, elle est plus fatiguée que lui.
01:06:37 Je pourrais vous donner le classement mondial des échappées, si vous voulez.
01:06:40 C'est Alexandro Desmarquis, qui est toujours un infatigable, un insatiable coureur, un insatiable baroudeur.
01:06:46 Maël Guégan, il a fait 38 km d'échappée. Alors moi, quand j'entends kilomètre d'échappée, c'est en tête de la course.
01:06:52 Ce n'est pas en chasse-patate. Attention.
01:06:54 Non, non, c'est devant.
01:06:55 Devant. Pas forcément vent de face. Là, c'est vent de dos. Mais c'est devant. Il ne faut pas exagérer.
01:07:00 Donc, Grand Prix de la Marseillaise, première échappée de l'année. Première course, première échappée.
01:07:03 L'Etoile de Bessèges, troisième étape. La classique autour de Bessèges, 54 km d'échappée.
01:07:11 Sur la route de Ramatuelle, il fait 106 km d'échappée. Lors du tour des Alpes-Maritimes et du Var.
01:07:17 Et plus récemment, 65 km d'échappée sur la classique Loire-Atlantique, auxquelles il faudra ajouter les kilomètres aujourd'hui.
01:07:22 Mais avant le départ de cette première étape, il avait 602 km d'échappée.
01:07:27 Et c'est vrai que l'année dernière, il en avait un millier.
01:07:29 Alors, attendez, comme on a une base très précise, 996 km, s'il vous plaît, en tête de la course.
01:07:35 Je vous épargne le détail. Je n'avais pas les mêmes bases.
01:07:38 Si, je crois que si. Il y a de petites erreurs.
01:07:41 Non.
01:07:42 Allez, je vous propose. Regardez tous ces maillots distinctifs. Le maillot de champion de Suède.
01:07:47 Tout à l'heure, on a vu ici le maillot de champion du Danemark, Alexander Kamp.
01:07:52 Ils sont tous les deux dans la même équipe, l'équipe suisse Tudor.
01:07:56 Et regardez bien ces maillots parce qu'on risque de les voir au cours de cette semaine.
01:08:01 Le maillot de champion du Danemark, on le reconnaît bien avec cette croix blanche.
01:08:07 Et le maillot, regardez ça. Et alors là, tout de suite.
01:08:09 Allez, Félix, il faut nous montrer ça. Le maillot. Voilà, le 53. C'est le champion de Suède.
01:08:16 Ils ont deux frères. C'est Lucas qui est le champion de Suède.
01:08:20 Jacob, son frère, est également présent sur ce région, pays de la Loire.
01:08:25 Allez, on va tourner une page de publicité. On retrouvera juste après, bien sûr,
01:08:30 Pierre-Roland, Christophe Riblon et sur la moto l'équipe, Charles-Antoine Norat. A tout de suite.
01:08:35 Il reste une heure de course. Une bonne heure quand même.
01:08:42 Ou alors ça va rouler très vite. Mais pas beaucoup plus. Ne vous inquiétez pas.
01:08:45 En tout cas, si vous avez prévu d'autres choses ce soir, n'oubliez pas quand même
01:08:49 qu'on aura l'occasion de débriefer avec l'Air Bricogne.
01:08:51 L'émission, ça va frotter en compagnie de Pierre-Roland, en compagnie également de Christophe Riblon.
01:08:56 Et puis, comme d'habitude, l'équipe de Greg à partir de 17h15.
01:09:00 L'équipe du soir à 19h45 et à 23h. Allez-y quand même, même si ce soir,
01:09:06 on ne parlera pas de vélo, a priori, contrairement à hier soir.
01:09:09 Mais ça sera bien quand même. Et puis, justement, puisqu'il est souvent question de foot,
01:09:13 et bien votre soirée football avec un multiplex des Coupes d'Europe, des Coupes en Europe en tout cas.
01:09:19 Ça sera à 20h40. Le quart de finale entre le Bayern Munich et Fribourg.
01:09:24 Et puis, la demi-finale, retour entre l'Atlético Bilbao et Osasuna.
01:09:29 Voilà donc. Ça, c'est la Coupe d'Espagne, bien sûr. Ce n'est pas une Coupe d'Europe.
01:09:33 Voilà donc en ce qui concerne les rendez-vous de la soirée.
01:09:37 45 km à couvrir et toujours trois coureurs échappés.
01:09:40 Trois coureurs qui ont pris le large avec un écart maximum qui était tout à l'heure de 2 minutes.
01:09:48 Et qui est maintenant, vous le voyez, d'une minute et 51 secondes.
01:09:53 Valentin Ferron qui a rapidement été rejoint.
01:09:57 Tout à l'heure, lorsqu'il s'est échappé, il devait rester à peu près à peu moins de 100 km de course.
01:10:04 Juste après le premier sprint qui était à 100 km de l'arrivée à Bouin.
01:10:10 Et bien, il est sorti du peloton et rapidement, on a vu les deux hommes qui sont actuellement en sa compagnie
01:10:16 le rejoindre et l'accompagner dans cet échappé.
01:10:19 Il s'agit de son compatriote Maël Guégan de l'équipe CICU Nantes-Atlantique et le Belge Johan Meijens de l'équipe Bingole WB.
01:10:30 Ces trois hommes qui s'entendent très bien alors que le peloton, lui, est toujours derrière.
01:10:37 Mais sans se hâter de reprendre les échappés puisque l'on n'est pas encore tout à fait aux abords de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
01:10:45 On va d'abord arriver à Saint-Gilles-Croix-de-Vie et ensuite, on rentrera sur le circuit très vite, peu avant l'entrée de la ville,
01:10:53 avant un premier passage sur la ligne et ensuite il y aura 5 tours de circuit, le circuit faisant 5,5 km, sans grande difficulté,
01:11:01 même s'il y aura, oui on l'a dit, un grand prix de la montagne, enfin un meilleur grimpeur qui sera tracé et qu'il faudra franchir deux fois.
01:11:10 En réalité, il s'agit d'un faux plat et puis il y aura un sprint intermédiaire, un dernier sprint intermédiaire,
01:11:15 qui donnera à la fois des points pour le classement par points mais aussi des secondes,
01:11:19 trois secondes à celui qui passera en tête pour le classement général.
01:11:24 Et on voit l'équipe... Ah non, je n'avais pas la même, pardon.
01:11:31 On a vu en tête de peloton l'équipe Uno-X qui est en train de rouler.
01:11:35 L'équipe Uno-X qui a un sprinter en son sein, Erlend Blikra, qui s'est imposé tout récemment sur l'Olympia-Stour,
01:11:43 c'était exactement au mois de mars, le 24 mars, donc il y a une bonne dizaine de jours,
01:11:49 donc voilà un coureur en forme, un coureur qui va vite au sprint dans cette équipe Uno-X qu'on voit là sur la droite de l'écran.
01:12:00 Depuis tout à l'heure dans le peloton, c'est les mêmes coureurs qui sont à l'avant.
01:12:05 Pour la groupe Amas, c'est le jeune Lewitt Hughes, pour l'équipe Arkea en rouge sur la gauche, c'est Laurent Pichon.
01:12:11 Et voilà, ces coureurs-là, ils sont là pour faire évoluer le peloton mais aussi pour protéger et propulser tout l'ensemble de l'équipe à l'avant.
01:12:21 Alors, ce ne sera peut-être pas Laurent Pichon qui emmènera Nasser Bouani ?
01:12:24 Vu le vent qui prend depuis une soixantaine de kilomètres, je ne pense pas qu'il soit en mesure d'être là dans les tout derniers kilomètres.
01:12:31 On citait Laurent Pichon parce que derrière Nasser Bouani, c'est quand même, en tout cas dans l'effectif,
01:12:37 il y a Donovan Grondin qui est capable de l'emmener dans les derniers kilomètres.
01:12:42 Biosympistar, qui est effectivement, je dis lui aussi parce qu'on a parlé tout à l'heure de Thomas Boudin,
01:12:48 qui est capable effectivement de faire office de poisson pilote.
01:12:53 [Vrombissement du moteur]
01:13:04 Allez, on a percevé la localité de Souillan.
01:13:07 Ça devient nerveux là, c'est en train d'accélérer là.
01:13:13 Je pense qu'à la sortie de la localité, il y a peut-être un passage exposé au vent.
01:13:17 En tout cas, on est très très vigilants dans ce peloton.
01:13:19 Regardez, ça accélère, tout le monde veut absolument être dans les toutes premières positions.
01:13:24 Souillan.
01:13:28 Ils vont arriver sur la route qu'on a prise pour rejoindre l'arrivée.
01:13:33 Et c'est vrai qu'il va y avoir un petit peu le vent de côté, de dos d'abord et après de côté.
01:13:39 Mais il y a quand même un petit peu d'abri, donc ça risque de se tendre, mais peut-être pas de l'exploser complètement.
01:13:45 Là, une route, elle est assez longue, 4-5 kilomètres je crois.
01:13:47 C'est assez long, le vent de côté, mais il y a ces petits buissons, cette petite végétation qui abrite quand même.
01:13:55 Allez, on va voir Charles-Antoine Nora qui se trouve précisément derrière les trois hommes de tête.
01:13:59 Oui Patrick, c'est ça, on est juste derrière, on a réussi à passer le peloton.
01:14:05 Et vous le disiez, il y a un petit peu de tension effectivement avec mon pilote Christophe Courant
01:14:09 qui apporte de l'expérience, on a eu du mal à doubler le peloton.
01:14:12 Signe que les Courants ne veulent pas laisser un centimètre carré de place.
01:14:17 Ils ne veulent pas perdre leur place évidemment dans le peloton, on sait que c'est très dangereux,
01:14:20 être très compliqué sur ces routes qui sont effectivement techniques.
01:14:23 En ce qui concerne l'échappée, la jambe, elle est légère, ça tourne bien,
01:14:27 mais ils sont pieds au plancher, on peut vous le dire, et à trois, ils subissent énormément ce vent.
01:14:31 Vous l'avez dit, on est dans la longue ligne droite, vent 3/4 d'eau, on est à plus de 50 km/h
01:14:36 et je peux vous dire que ça cravache en tête.
01:14:39 Ils ne font pas semblant.
01:14:40 Non, ils ne font pas semblant, ils maintiennent cet écart, enfin ils tentent de maintenir cet écart.
01:14:45 Et regardez, alors là, regardez cette petite ligne droite qu'on a eu le plaisir de traverser,
01:14:50 mais nous on était en voiture, c'était facile.
01:14:52 Heureusement qu'ils n'ont pas une vue aérienne, parce que là ça leur mettrait quand même un gros coup au moral,
01:14:57 même s'ils la devinent, on aura du sol.
01:14:59 60 km/h, ça va vite passer la ligne droite.
01:15:03 Les coureurs, ils ont 46 km/h de moyenne depuis le départ,
01:15:06 donc on n'a pas l'impression quand on voit le peloton en boule, mais ça roule très vite.
01:15:10 Donc dans moins d'une heure, c'est terminé, on saura qui est le premier vainqueur de cette étape.
01:15:15 Vous savez qu'il y a des clubs de la région parisienne qui viennent ici faire des stages
01:15:20 pour apprendre à faire des bordures.
01:15:22 Cette ligne droite est légendaire en France entière, dans la France du vélo.
01:15:27 C'est Amaury Lhermitte qui m'a dit ça, il en garde des souvenirs.
01:15:30 Lui, il est venu là.
01:15:32 Attendez, c'est quand même ici sur cette longue ligne droite.
01:15:35 L'avantage c'est que là il n'y a pas de circulation évidemment,
01:15:38 mais on arrive quand même à faire un travail efficace, puis c'est très long.
01:15:44 Et oui, il ne faut pas oublier que, vous le savez bien messieurs,
01:15:46 que le cyclisme utilise l'espace public pour exercer son sport, notamment à l'entraînement.
01:15:53 On aura de cesse de rappeler d'ailleurs à tous ceux qui empruntent l'espace public
01:15:57 de respecter les cyclistes également, surtout quand justement,
01:16:00 pas seulement surtout, tous les cyclistes, mais ceux qui font du sport
01:16:04 et qui de temps en temps, je pense aux écoles de cyclisme,
01:16:06 sont obligés d'aller sur ces routes.
01:16:09 Parfois les parents sont un petit peu anxieux parce que c'est, il faut le dire,
01:16:14 ça devient de plus en plus dangereux.
01:16:17 On n'est pas obligé d'aller si loin quand on est parisien.
01:16:19 Vous venez dans notre pays avec Clé à Bricogne, du côté de Beauvais,
01:16:24 vous avez tout à fait de quoi vous entraîner aux bordures,
01:16:27 ou même dans le sud de l'île de France, on le voit souvent sur le départ de Paris-Nice,
01:16:31 dans la plaine de Beauce, c'est ça ?
01:16:33 - Oui. - Où effectivement, il y a souvent des bordures aussi.
01:16:38 - Il est jaloux. On lui montre une ligne droite.
01:16:40 Vous en avez une aussi longue que... Dans la Beauce peut-être ?
01:16:43 - Je vais la trouver quand vous voulez. - Sur le plateau Picard, ça m'étonne.
01:16:45 - Vous rigolez ou quoi ?
01:16:46 Du côté des frères Barbier aussi, on a des bonnes lignes droites.
01:16:51 On pourra leur poser la question, du côté de Marseille en Beauvaisine,
01:16:55 il y a vraiment des grandes lignes droites comme ça.
01:16:58 - Le Marais breton, c'est un peu la Mancha de la Vendée, mais en plus humide quand même.
01:17:03 - En tout cas, là, il ne se passe rien. Pour l'instant, on est trop abrité.
01:17:09 Je crois que sur la fin, il y a un peu moins d'arbres sur le côté.
01:17:12 Mais de toute façon, même s'il y avait vraiment du vent de côté,
01:17:15 on voit qu'il y a tellement d'équipes qui sont vigilantes à l'avant,
01:17:17 tout le monde s'y attend tellement.
01:17:18 Quand c'est comme ça, c'est dédicat à créer des bordures.
01:17:22 - C'est qui ça ? C'est Cono ?
01:17:25 - Non, non, c'est Scottson.
01:17:27 Il explique un peu la marche à suivre.
01:17:30 C'est lui le capitaine, c'est lui qui dirige l'équipe visiblement.
01:17:34 Il a des jeunes coureurs avec lui, donc il doit les briefer.
01:17:39 - Et on nous signale que ça roule à 60 à l'heure actuellement en tête du peloton.
01:17:45 - Le vélo, c'est de la voile. Dans 15 kilomètres, les coureurs seront sur le circuit final.
01:17:51 25 kilomètres à parcourir sur circuit.
01:17:54 Ça va aller très vite maintenant.
01:17:56 Le circuit, on l'a repéré, c'est un faux plat montant, quelques virages.
01:18:01 On traverse aussi au bord du port, un autre faux plat.
01:18:04 Mais bon, pour les coureurs, la vitesse à laquelle ils vont l'escalader, c'est rien du tout.
01:18:09 Mais il y a quand même un petit relief à prendre en compte.
01:18:17 Et on en profite aussi d'ailleurs pour saluer Cyril, Cyril Guimard, qui nous écoute sûrement.
01:18:23 Parce qu'on a quand même traversé, alors plus maintenant on est en Vendée,
01:18:26 mais en début d'étape, son pays natal, le pays d'Oray, puisqu'on n'a pas oublié que Cyril,
01:18:31 on ne dira pas en quelle année, est né à Bouguenay, dans le département de la Loire-Atlantique.
01:18:41 Alors, il y a cette ligne droite qui est interminable, les interminables lignes droites de la Vendée.
01:18:47 Et puis, ce qui est intéressant, c'est de savoir ce que ça va donner cette ligne droite.
01:18:51 On passe la parole à Charles-Antoine Norat sur la moto L'Équipe.
01:18:54 Et là, on a un vent de trois quarts d'eau, légèrement dans le dos même,
01:19:01 et on va la voir, on va voir, on va voir.
01:19:03 Et là, on a un vent de trois quarts d'eau, légèrement dans le dos même,
01:19:09 et on va la voir complètement de côté.
01:19:11 Les échappées vont donc réduire naturellement la vitesse.
01:19:15 On est à plus de 55 km/h depuis tout à l'heure, parfois même à 60, ça va très très vite.
01:19:20 Et le peloton, on le voit au loin derrière, juste à peut-être un kilomètre, un kilomètre et demi derrière.
01:19:27 Moi j'avais une petite question pour Christophe et Pierre,
01:19:29 je ne sais pas s'ils auraient aimé être là, dans le vent, devant.
01:19:31 Dis donc, on sait faire du vélo quand même avec Pierre.
01:19:34 Il n'y a plus de resto.
01:19:37 Franchement, non mais, on le met une fois sur la moto et il se permet de...
01:19:40 Oui, il y retournera plus.
01:19:42 En tout cas, c'est mieux d'être dans les trois de devant que dans le paquet, ça c'est une évidence.
01:19:50 Un petit coup d'avance sur une étape comme ça, moi j'aurais adopté cette stratégie.
01:19:55 Je rappelle que Pierre a quand même gagné le classement général de cette course anciennement.
01:20:00 On l'a dit effectivement au début, mais pas sur les routes de Vendée.
01:20:04 On était parti de Noirmoutier il me semble.
01:20:07 Merci Pierre, remet les choses dans le...
01:20:09 On va remettre l'église au milieu du village.
01:20:11 Et là donc, on a le vent de dos, mais on n'a pas eu l'occasion,
01:20:19 on n'a pas l'occasion pour l'instant d'assister à ce que l'on a vu tout à l'heure,
01:20:23 lorsque l'on était après une soixantaine de kilomètres de course,
01:20:26 c'est-à-dire un gros coup de tabac et l'équipe IF qui avait provoqué des cassures au sein du peloton.
01:20:33 Question un petit peu logique, alors que là c'est Konovalovas qui est venu remonter en première position.
01:20:40 Question logique, pourquoi ?
01:20:42 Pourquoi ne pas faire maintenant ce que les coureurs ont été capables de faire il y a...
01:20:49 Je ne sais pas, c'était à peu près au soixantième kilomètre de course.
01:20:52 Vous parlez d'un coup de bordure, c'est ça ?
01:20:53 Oui.
01:20:54 Alors que là on a une belle ligne droite.
01:20:55 On a un vent de dos à passe qui dépasse les trois quarts.
01:20:58 Déjà le vent est peut-être moins bien placé, on est un tout petit peu plus à l'abri,
01:21:03 on le voit depuis tout à l'heure, il y a quand même des arbres sur le côté,
01:21:05 on sait que ça joue aussi énormément et surtout qu'on est sur une route un peu plus large,
01:21:08 d'ailleurs on nous annonce même que le vent est complètement dans le dos à ce moment-là.
01:21:12 Donc voilà, le vent est moins bien positionné,
01:21:14 mais même s'il y avait un tout petit peu de vent de côté aux trois quarts,
01:21:17 on le voit, la route est plus large, il y a tellement d'équipes qui sont concentrées.
01:21:20 En fait, le coup qu'a tenté tout à l'heure Yef, ça a mis tout le monde en alerte
01:21:25 et depuis ce moment-là, le peloton prend toute la route et tout le monde fait l'effort pour rester à l'avant.
01:21:30 Donc c'est plus compliqué de pouvoir avoir l'effet de surprise.
01:21:33 Parce qu'un vent de trois quarts de haut, c'est idéal pour faire des bordures.
01:21:37 Un vent complètement de dos, c'est moins favorable.
01:21:39 Ce n'est même pas favorable.
01:21:40 Ce n'est pas favorable du tout à provoquer des cassures.
01:21:43 Là, on a bifurqué sur la gauche pour rentrer dans quelques instants à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
01:21:51 On entre sur le circuit maintenant.
01:21:53 Alors, ce n'est pas encore tout à fait le cas, mais ça va être le cas dans quelques instants.
01:21:57 Non, non, pardon, je vais trop vite.
01:22:02 L'entrée du circuit, il y a 27 kilomètres 500.
01:22:06 Non, ça, c'est le passage sur la ligne.
01:22:08 On est à 30 kilomètres, dans 5 kilomètres, d'entrée sur le circuit.
01:22:12 Mais dit le Witouze, pour la groupe à main, il fait un très gros boulot.
01:22:18 Il n'y a que lui qui a pris le vent pour le moment.
01:22:20 L'équipe est très mobilisée, entièrement mobilisée autour d'Arnaud Desmars.
01:22:25 On veut le mettre en bonne condition, on veut le rassurer.
01:22:28 Et d'ailleurs, on a vu Konovalovas qui est remonté tout à l'heure à l'avant,
01:22:36 venir lui donner quelques conseils.
01:22:38 Et là, il est venu lui prendre un petit peu des relais pour le soulager un petit peu
01:22:41 dans cette partie où en plus, on l'a vu, ça devient de plus en plus difficile
01:22:43 pour maintenir l'équipe à l'avant.
01:22:46 Et dit le Witouze qui a eu l'occasion déjà...
01:22:49 Oh, attention ! Je dis qu'il y avait une chute.
01:22:51 Avec Lilo, c'est pas passé loin.
01:22:53 Sur la droite, il y a un coureur de l'équipe groupe 1-Méhutégie.
01:22:55 Alors, je ne sais pas, c'est peut-être bien Arnaud Desmars,
01:22:58 parce que c'était un des derniers de la file qui a déchaussé.
01:23:01 On va peut-être pouvoir revoir l'image.
01:23:03 Et dit le Witouze, oui, je voulais vous dire juste que c'est un coureur prometteur de sa génération.
01:23:08 Un étagé de 20 ans. Et il a obtenu la 7e place l'année dernière sur le championnat du monde
01:23:14 Espoir en contre la montre, remporté par Warren Skjold.
01:23:20 Il avait pris donc la 7e place.
01:23:22 C'était le meilleur Français l'an passé en Australie sur ce championnat du monde Espoir contre la montre.
01:23:37 Est-ce que Maël Guégan va aller chercher le classement de meilleurs grimpeurs ?
01:23:42 Ils vont bientôt y arriver.
01:23:44 Il va y avoir deux classements sur ce circuit final.
01:23:47 On va revoir la vue des licours.
01:23:49 On va prendre sur la droite.
01:23:51 Un des deux derniers cours.
01:23:53 L'équipe groupe 1-Méhutégie, regardez, hop, il se fait tasser dans le trottoir.
01:23:56 Je me demande si ce n'est pas Arnaud Desmars.
01:23:58 Il n'y a pas de mal, personne n'est tombé.
01:24:00 On en a vu d'autres qui ont été obligés de sauter le terre-plain au milieu de la route.
01:24:03 Pour eux c'est facile, mais à éviter quand même.
01:24:08 En tout cas, ça a complètement désorganisé le train.
01:24:12 La groupe 1-Méhutégie, pour l'instant, va falloir se regrouper.
01:24:15 Mon petit frayeur à l'amorce de ce petit changement de direction sur la droite.
01:24:20 On est à 33 km de l'arrivée.
01:24:26 Écoutez, pour qu'on voit vraiment ce circuit final et les mouvements qu'il y aura sur ce circuit,
01:24:30 parce que ça va rouler maintenant très vite,
01:24:33 auparavant je vous propose de tourner une page de publicité avant de revenir ici à Saint-Gilles-Croix-de-Vie
01:24:38 pour vivre le final sans aucune interruption par la suite.
01:24:41 Les 30 derniers kilomètres de cette première étape du région Pays de la Loire-Tour.
01:24:53 Nous sommes à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
01:24:55 Nous sommes effectivement dans cette ville-étape, cette localité du département de la Vendée
01:25:00 qui d'ailleurs est née de l'unification de deux communes
01:25:04 qui étaient de part et d'autre l'embouchure du fleuve.
01:25:09 Nous sommes sur la côte de Lumière.
01:25:11 Et on va retrouver dans quelques instants les coureurs sur ce circuit.
01:25:16 Un circuit urbain, en grande partie, enfin complètement urbain,
01:25:21 avec dessus un faux plat montant.
01:25:23 Ça passe un petit peu de tous les côtés.
01:25:24 Attention quand même à ne pas prendre tous les risques.
01:25:26 Ça va être très nerveux dans le final alors que l'on a toujours une échappée.
01:25:30 Une échappée de trois coureurs qui pour l'instant possèdent encore 1 minute et 20 secondes d'avance.
01:25:36 Avec dans cette échappée Valentin Ferron qui l'a déclenché.
01:25:40 Ici ce sont les assistants pour un dernier ravitaillement.
01:25:44 Avec le belge Johan Meyens et avec également le jeune Maël Guégan de l'équipe CIC Unanth Atlantique
01:25:50 qui vient d'ailleurs d'obtenir le prix de la combativité
01:25:54 puisque cela vient d'être annoncé sur les ondes de Radio Tour.
01:25:57 Les voici les trois coureurs échappés qui sont maintenant entrés sur le circuit.
01:26:01 C'est tôt pour annoncer le plus combatif à 30 km de l'arrivée.
01:26:04 Oui.
01:26:05 Il peut encore se passer des choses quand même.
01:26:07 Alors on leur donne une 30.
01:26:09 Ça c'est le bonus de l'ardoisier.
01:26:10 Toujours un petit peu plus.
01:26:11 La TVA.
01:26:13 Alors regardez bien.
01:26:15 Une image qu'on vous propose.
01:26:16 On risque d'en reparler.
01:26:18 Cette image terre pleine.
01:26:19 Attention.
01:26:20 Il faut faire attention.
01:26:21 Voilà.
01:26:22 Et hop on passe à l'intérieur.
01:26:23 Là typiquement on est sur une image où si les coureurs restent sur la route,
01:26:28 le retraîcissement est beaucoup trop brutal et on a une chute.
01:26:31 Est-ce qu'on est d'accord ?
01:26:32 Ça fait référence à ce que l'on a vu ce week-end sur le Tour des Flandres
01:26:36 où un coureur qui était sur le bas côté a fait tomber les deux tiers du peloton.
01:26:40 C'est exactement la même situation.
01:26:42 Logiquement si on respecte le règlement,
01:26:44 il y a au moins un avertissement pour les coureurs qui sont passés sur de l'autre côté
01:26:48 en plus du gendarme qui était en train de leur signaler qu'il y avait un obstacle.
01:26:52 Mais d'un autre côté, vous êtes d'accord pour admettre que s'ils respectent ce retraîcissement
01:26:57 qui n'a pas été fait pour les courses cyclistes, évidemment,
01:27:00 ils freinent.
01:27:01 Mais là le coup de frein qu'il faut donner.
01:27:03 Dans ce cas-là, il faut faire un aménagement pour l'organisateur
01:27:06 qui va être très difficile à supporter sur tous les pièges que recèle le parcours d'une course cycliste.
01:27:12 On ne peut pas enlever tous les aménagements.
01:27:15 C'est impossible.
01:27:16 Ça demande énormément d'argent.
01:27:18 Mais oui, le souci c'est que le premier coureur voit là où il passe.
01:27:23 Mais le coureur qui est dans la roue, il découvre ça au dernier moment.
01:27:26 Il découvre ça sur le fait accompli.
01:27:28 Et ceux qui sont encore un peu plus derrière,
01:27:31 s'il y a un poteau qui traîne, ils sont dedans.
01:27:36 Ça demande énormément de vigilance quand on coupe,
01:27:40 quand on passe un peu sur les trottoirs comme ça a été le cas.
01:27:43 Et surtout, il faut que les coureurs entre eux soient solidaires.
01:27:46 C'est-à-dire préviennent par un signe, par un geste,
01:27:49 par le fait de crier, de dire "attention".
01:27:53 Il faut manifester le danger.
01:27:55 Mais Pierre, vous êtes d'accord pour dire que c'est difficile d'être catégorique,
01:27:58 de dire "il faut absolument rester sur la route".
01:28:00 C'était un peu ce que vous avez dit tout à l'heure dans l'émission de Pierre Bricogne.
01:28:04 C'est ça, mais sauf que si le premier coureur passe,
01:28:07 et que le deuxième prend le plo ou le gendarme,
01:28:10 on crie au scandale comme le barène ce week-end sur le Tour des Flancs.
01:28:16 On vient d'assister au premier passage sur la ligne pour les 3 hommes de tête.
01:28:20 Voici le peloton qui rentre dans Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
01:28:26 Ce sera tout à l'heure l'approche du sprint que vous voyez ici.
01:28:29 L'avantage pour eux, c'est qu'ils vont faire 5 tours de circuit.
01:28:32 Ils vont bien le connaître ce circuit, mais il n'est pas anodin.
01:28:35 C'est un circuit urbain, donc forcément technique.
01:28:37 Vous voyez, on fonce ici sur le chenal, sur le port.
01:28:45 Vous apercevez le port de Plaisance qui est à l'opposé.
01:28:48 La ligne d'arrivée est située à l'entrée du port de Plaisance.
01:28:55 C'est Konovalovas qui a pris les commandes du peloton.
01:29:03 Et là, le dernier virage tout à l'heure avant l'arrivée.
01:29:05 Cette grande courbe à droite.
01:29:08 Il n'y aura pas besoin de freiner dans cette courbe.
01:29:12 On l'avait dit tout à l'heure, mais le vent vient de la gauche.
01:29:18 Dans cette ligne droite d'arrivée.
01:29:19 D'ailleurs, on le voit, tous les coureurs roulent, la plupart en tout cas à l'arrière, roulent sur la droite.
01:29:24 Ceux qui pourront lancer le sprint devraient le lancer le long de la barrière à droite
01:29:29 pour justement mettre tout le monde dans le vent.
01:29:32 D'ailleurs, en parlant des barrières, on a noté la modification.
01:29:37 L'organisateur a légèrement déplacé les barrières.
01:29:40 Parce qu'au début, elles suivaient la route qui serpentait un petit peu.
01:29:43 Ça faisait un goulet d'étranglement.
01:29:46 Et on a été avec Christophe tout à l'heure voir faire un peu les commissaires.
01:29:51 Mais du coup, ils ont ajusté les barrières pour essayer d'atténuer ce goulet,
01:29:55 ces mouvements que fait la route.
01:29:59 Et voilà, on a une ligne droite presque bien droite, bien linéaire.
01:30:04 Et on essaie d'atténuer au maximum ces mouvements, ces vagues.
01:30:08 Deux équipes, y compris la tête de Spleton, la groupe Amavi DJ et l'équipe IF Education Easypost.
01:30:15 Voilà le port de plaisance dont je vous parlais tout à l'heure, qui se trouve sur ce fleuve côtier.
01:30:26 Et ça roule vraiment très vite actuellement.
01:30:29 Alors Charles-Antoine, peut-être un mot sur ce circuit que vous venez de faire en grande partie.
01:30:36 Puisque là, après être passé devant le port de plaisance, on va rejoindre, on va boucler finalement le premier tour.
01:30:45 Alors on dit bien sûr qu'on le boucle sur la ligne d'arrivée, mais on était entré sur le circuit avant d'arriver sur la ligne d'arrivée.
01:30:51 Donc les coureurs en ont pratiquement fait connaissance en ce qui concerne l'intégralité de cette boucle.
01:30:56 Exactement Patrick, c'est bien cela. Là on est dans le GPM, cette montée de l'Alpe d'Huez locale on va dire.
01:31:03 Je plaisante évidemment, c'est un circuit très technique, vous l'avez rappelé.
01:31:07 Il y a énormément de virages à angle droit. Il y a un pif-paf, aussi une chicane gauche-droite où il faudra être très bien placé.
01:31:12 Ça crée des écarts, énormément de relances. Donc il va y avoir du sport pour l'arrivée.
01:31:16 Il va falloir être très bien placé. Si au kilomètre on n'est pas devant, c'est impossible de jouer la gagne aujourd'hui.
01:31:21 Eh bien voilà, c'est dit. Devant, ça veut dire vraiment dans les toutes premières positions.
01:31:27 Ça ne veut pas dire évidemment en première position, mais le rôle des équipes de sprinteurs,
01:31:32 en tout cas de celles dont les ambitions sont vraiment de permettre à son sprinteur de s'imposer, on n'a pas le choix.
01:31:39 On doit être devant, on doit prendre à un moment donné, on doit prendre l'ascendant sur les autres formations,
01:31:44 se placer avec autorité en tête du peloton. À quel moment justement ?
01:31:47 À quel moment on peut tenir comme ça en tête du peloton et tenir en respect les autres formations en roulant suffisamment vite ?
01:31:52 Vu comment le parcours est technique, je pense que déjà à l'amorce du dernier tour, on doit être déjà dans les toutes premières positions.
01:31:57 Après, là on a des trains bien organisés. Je pense que ce sera aussi le cas dans le dernier tour.
01:32:01 On le voit, il y a toute cette partie dans une zone pavillonnaire. C'est la partie qu'on voyait tout à l'heure,
01:32:07 notamment avec les petits îlots sur les côtés de la route. Il faudra être très bien placé parce que ce sera compliqué
01:32:13 de venir se replacer à l'avant si on est là en 30, 40ème position. Ce sera voire même impossible.
01:32:18 Effectivement, Charles-Antoine nous l'a bien dit, mais il faudra déjà être très bien placé dans le dernier kilomètre,
01:32:24 encore plus parce qu'on l'a vu que c'était très tortueux et qu'au-delà de la 10, 12ème place, pour moi, ce sera impossible de remonter.
01:32:30 Après, ça peut paraître, Pierre-Roland, dangereux, un circuit terminal comme ça avec un parcours urbain relativement dangereux.
01:32:36 Mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'au moment où ça roulera le plus vite, ça sera aussi le moment où le peloton sera le plus étiré.
01:32:41 Donc où les risques seront peut-être moindres finalement, en tout cas lorsque le peloton est vraiment étiré.
01:32:47 Oui, le danger, c'est plus en ce moment, le peloton est un peu étiré sur le devant, sur le derrière, mais la plus grande partie du peloton
01:32:55 évolue en boule, cette grosse masse, et là, c'est très dangereux. Mais dans le dernier tour, ce sera étiré, il y aura de la vitesse,
01:33:01 et ce sera, enfin voilà, ils vont passer tous ces obstacles en file indienne, ce sera moins dangereux.
01:33:07 Les trois échappés qui résistent, toujours plus d'une minute d'avance par rapport au peloton.
01:33:12 A noter que la groupe AMA FDJ prend les choses en main depuis le départ. On sait que Arnaud Desmars aime être mis en confiance,
01:33:23 aime que toute son équipe soit autour de lui, et après, en principe, quand il est mis dans de très bonnes conditions,
01:33:31 souvent il fait mouche, donc voilà, en tout cas, on essaye d'apporter un capital confiance à Arnaud, et je pense qu'il a vraiment besoin de ça.
01:33:38 C'est clair qu'on arrive à garder la position à l'avant pour la groupe AMA FDJ, c'est le schéma idéal pour Arnaud, il adore ça, il adore être parfaitement emmené.
01:33:47 Sur un circuit urbain, une fois qu'on a pris une bonne place, c'est très difficile d'inverser la vapeur.
01:33:56 Ceux qui sont dans les dernières positions, ils ne pèseront plus sur la course, à contrepartie, ceux qui sont devant,
01:34:03 ils peuvent louper un virage, perdre quelques places, revenir, se replacer, mais voilà, il faut aborder ces circuits urbains en bonne position,
01:34:12 ça donne un avantage pour tout le final.
01:34:15 Maël Guégan qui vient de prendre quatre points, car il y avait, là on a tourné deux fois sur la droite,
01:34:21 mais c'était juste auparavant, il y avait le passage devant le panneau indiquant le meilleur grimpeur, Rujorge Clemenceau.
01:34:29 Maël Guégan, c'est celui qui porte ce maillot bleu de Sarsan 33 et qui vient maintenant se replacer en troisième position au sein de l'échappée.
01:34:37 Il y aura encore un grand prix de la montagne, dans deux tours, tout simplement.
01:34:42 On va repasser sur cette ligne où il y aura encore des points à prendre.
01:34:46 Deuxième passage sur la ligne, là, pour les trois coureurs échappés.
01:34:51 Avec Johan Meunz, c'est un vrai tourniquet, on a l'impression que ça va vite, on revient déjà sur la ligne d'arrivée,
01:34:58 à l'opposé, pas tout à fait, juste avant il y a ce grand prix de la montagne, et voilà donc Valentin Ferron qui passe en tête sur la ligne.
01:35:06 A noter qu'au dernier passage sur la ligne, avant l'arrivée, il y aura trois secondes à prendre, trois secondes, deux secondes et une seconde,
01:35:12 je ne sais pas si les échappés seront encore devant, mais quoi qu'il en soit, il y aura les dernières bonifs de la journée à prendre.
01:35:17 L'avant-dernier passage, Patrick.
01:35:20 Au quatrième passage, oui, pardon, vous avez raison.
01:35:23 Avant-dernier passage, il y aura des bonifs, mais en tout cas, les trois coureurs devant, ils résistent très bien au peloton,
01:35:29 parce que le peloton voit que ça roule déjà très fort, et eux, ils ne s'amusent pas devant.
01:35:34 Ils sont lancés dans un contre-la-montre à trois, et ils vont tout donner jusqu'à temps qu'ils se fassent reprendre.
01:35:41 Si, ils se font reprendre.
01:35:43 Oui, parce que c'est intéressant quand même, même s'il n'y a qu'une minute, un peu plus d'une minute, à 21 km de l'arrivée, sur un circuit en ville,
01:35:48 comme ça, c'est parfois pas simple pour le peloton de réussir à bien s'organiser.
01:35:52 Ils ont perdu seulement 10 secondes en un tour, donc voilà, pour l'instant, les statistiques sont en leur faveur.
01:35:59 Il faudra que deux équipes prennent vraiment les choses en main, et d'ailleurs, c'est ce à quoi on est en train déjà d'assister.
01:36:05 L'équipe IF Easypost, et puis la formation Groupama FDJ, autrement dit, la formation de Marine Vandenberg,
01:36:13 qui avait remporté le premier sprint, et puis l'équipe d'Arnaud Desmars.
01:36:20 La Vie, c'est le nom de ce fleuve ici, ce fleuve côtier, qui traverse de part et d'autre Saint-Gilles-Croix-de-Vie, d'où son nom, évidemment.
01:36:31 Et là, demi-tour, ou presque, vous le voyez, ici, à la hauteur du port de Plaisance.
01:36:39 Et évidemment, changement d'orientation en ce qui concerne le vent.
01:36:49 Là, on reprend le vent de dos, en quelque sorte. Ça n'a pas duré.
01:36:54 L'écart qui, pour l'instant, au moins au niveau de GPS, n'évolue pas.
01:36:58 Non, mais on a...
01:37:06 À noter...
01:37:07 Il y a Valentin Ferron devant, mais il y a Garance Ferro, à ne pas confondre, qui a son chrono et qui va nous donner quelques...
01:37:13 C'était sensiblement ça, l'écart sur la ligne, là, au dernier passage.
01:37:16 À noter qu'il restera une modification aussi à prendre.
01:37:20 Ce sera au dernier passage. Vous l'avez dit, pardon, je suis désolé.
01:37:24 Ah non, vous étiez dans vos comptes, vous faisiez justement l'écart pour le Grand Prix de la Montagne.
01:37:28 Et puis on a des informations dans le casque, oui, c'est ça, oui.
01:37:31 Vous savez bien que je suis un grimpeur.
01:37:33 Ben oui, vous auriez été heureux aujourd'hui.
01:37:35 Voilà, 243 mètres de dénivelé.
01:37:38 Allez, on y est, justement, à nouveau.
01:37:42 Dans ce Grand Prix de la Montagne dont Maël Guégan a fait un...
01:37:45 Ça monte, là, quand même, un objectif.
01:37:48 Un bon faux-plâtre.
01:37:51 Oui, un bon faux-plâtre.
01:37:52 Cela dit, après les kilomètres d'échappée qu'ils ont faits, car on rappelle qu'ils sont sortis à 100 km d'échappée,
01:37:57 donc ils en ont 80 dans les jambes, à vive allure.
01:38:00 Alors Maël Guégan, la tête dans les épaules comme ça, je ne sais pas si...
01:38:05 On va voir.
01:38:06 Il n'a pas fait le premier grimpeur, donc je pense qu'il va faire un bon dénivelé.
01:38:10 Il y en a pas eu de premier grimpeur.
01:38:13 Il avait été annulé tout à l'heure.
01:38:15 Non, il y a eu un grimpeur le tour précédent.
01:38:18 Il l'a gagné.
01:38:19 Ah oui, il l'a gagné.
01:38:20 Il l'a gagné, d'accord.
01:38:21 À nous trois, on arrive à sortir à peu près un commentaire pour que les téléspectateurs aient toutes les infos.
01:38:28 C'est laborieux, mais on donne tout.
01:38:30 Demain, il y a Thomas qui arrive, je ne t'explique pas.
01:38:32 Thomas Vauclair ?
01:38:33 Oui.
01:38:34 Ah ben là, attendez, c'est le local.
01:38:36 Il va vraiment se reposer sur lui.
01:38:38 Il va vraiment se reposer sur lui.
01:38:40 On nous a râlés dessus parce qu'on dit que la Vendée, c'est plat.
01:38:42 Ah, parce qu'il n'est pas au courant ?
01:38:44 Il nous écoute, oui, il nous écoute.
01:38:48 Allez, eh bien à nouveau, Maël Guégaud qui vient de passer en tête devant le panneau du meilleur grimpeur.
01:38:54 Donc là, il n'y a pas d'hésitation.
01:38:56 Il prendra le maillot de leader.
01:38:58 Ce n'est pas à ce tour-là, c'est au prochain tour qu'il aura des points.
01:39:01 Non, c'est là.
01:39:03 Vous êtes sûr ?
01:39:05 19 kilomètres de l'arrivée.
01:39:06 Non, c'est là.
01:39:07 C'est là ?
01:39:08 Il fait marcher.
01:39:09 C'est sûr.
01:39:10 C'est facile avec moi.
01:39:12 Et l'écart vient de passer sous la minute en ce qui concerne le retard du peloton.
01:39:18 Allez, Pierre, vous vouliez revoir une image, Pierre Roland.
01:39:31 Une image, justement, Mathieu Vols vous la propose.
01:39:35 Là, c'est une image.
01:39:38 On voit le coureur de la baloise discuter avec le groupe à main FDJ, Scottson.
01:39:45 Scottson n'est pas content que les baloises reviennent à sa hauteur parce que c'est eux qui assurent la chasse.
01:39:52 Mais en fait, le baloise est tout simplement en train de lui expliquer qu'à l'arrière du peloton, ce circuit est juste infernal.
01:39:58 On prend des relances, des coups d'élastique et ça montre quand même que les groupes à main FDJ sont nerveux.
01:40:04 Ils sont nerveux, ils n'ont pas gagné avec Arnaud.
01:40:07 Et je pense qu'il y a de la tension et on voit que Scottson, ça fait plusieurs fois qu'on le voit faire des mouvements.
01:40:13 Il y a de la tension du côté de la groupe à main FDJ.
01:40:17 Oui, ça se voit.
01:40:18 On voit Arnaud démarre ici avec l'as.
01:40:19 On a vu Kevin Ledano ici, il est obligé de sauter le trottoir sur la gauche parce que ça se resserrait.
01:40:24 On a vu Nacer Bouani en bas en train de s'énerver aussi un petit peu après certains coureurs.
01:40:29 Oui, c'est très, très, très nerveux.
01:40:32 Pour l'instant, placé sous le commandement d'un coureur de l'équipe IF Education Easy Post.
01:40:40 C'est Valgren, c'est le coureur qui reprend sa reprise.
01:40:45 Chapeau à lui, première course, il est déjà devant en train de rouler pour ses équipiers.
01:40:49 L'ancien vainqueur de l'Amstel Girl Race.
01:40:52 Dans le peloton, il faut s'imaginer que passer la 20/30e position, on ne fait que de relancer.
01:40:58 On est constamment en train de faire des petits sprints ou des longs sprints pour rester au contact.
01:41:04 Parce qu'on doit freiner dans les virages.
01:41:06 Il y a ce phénomène d'élastique.
01:41:07 Et vraiment, quand on passe la 20/30e position, ce genre de circuit, c'est juste très désagréable.
01:41:12 Il y en a un qui est aux premières loges justement pour voir ce phénomène d'élastique provoqué au sein du peloton.
01:41:19 C'est Charles-Antoine Neurat sur la moto de l'équipe.
01:41:22 C'est ça Pierre, vous avez raison.
01:41:24 Derrière, ça fait l'élastique.
01:41:26 Et c'est sprint sur sprint à chaque relance.
01:41:28 Et Dieu sait qu'il y en a des relances sur ce circuit urbain avec des petites montées, des faux plats montants, des faux plats descendants.
01:41:35 C'est très dur.
01:41:36 A l'arrière du peloton, on a eu pendant un long moment Clément Allénaud, le français de Burgos.
01:41:41 Et s'il y a un coureur, Yef, en tête, il y en a un aussi derrière.
01:41:44 C'est James Shaw, Yef Education Easy Post.
01:41:48 Ce n'est pas fini pour eux, mais ils sont à l'arrière du peloton et ils font des efforts, énormément d'efforts pour rester dans le peloton.
01:41:57 C'est dur.
01:41:58 Et en attendant, l'échappée a toujours 50 secondes d'avance à 16 km de l'arrivée pour un troisième passage sur la ligne d'arrivée.
01:42:07 Valentin Ferron ici au premier plan devant Maël Guégan.
01:42:10 Et en troisième position, le belge Johan Mejens de l'équipe WB.
01:42:16 Ça a attaqué derrière, il me semble, l'équipe Cofidis.
01:42:19 Hugo Toumire qui est en train d'attaquer, contrôlé par Michael Walgren, qui était en tête du peloton auparavant.
01:42:25 Il commence à avoir le feu parce que s'il perd 10 secondes par tour, l'échappée va aller se jouer la victoire.
01:42:31 Donc on commence à s'affoler.
01:42:33 Le coureur de Cofidis, il a fait une attaque relais ou je ne sais pas.
01:42:37 Il essaye d'accélérer un grand coup pour essayer de combler cet écart.
01:42:42 Hugo Toumire, je n'ai pas beaucoup de mérite à le reconnaître, c'est le seul moustachu de l'équipe Cofidis.
01:42:49 Pierre D'Artagnan.
01:42:52 Ça y est, il est rentré dans le rang.
01:42:56 On a pris un écart après un petit coup d'éclat.
01:43:01 Est-ce que ça va suffire ?
01:43:04 Pas sûr quand même.
01:43:07 Là, il y a un vrai suspense.
01:43:09 Nasser Bouani.
01:43:12 Il y a match pour les hommes de tête et ils en sont conscients.
01:43:15 Walgren de l'équipe EF qui a terminé son travail.
01:43:22 En tout cas, chapeau à lui pour une reprise, de se mettre au service du collectif comme ça.
01:43:27 Ça montre vraiment un état d'esprit irréprochable.
01:43:30 On a vu l'hélicoptère, Nasser Bouani qui n'était pas très bien placé, autour de la 50e, 60e position.
01:43:37 Attention, l'élo.
01:43:39 Alexander Kamp qui est repassé sur la droite de la route.
01:43:42 Ça a fait une petite vague.
01:43:44 Le champion du Danemark qui roule actuellement.
01:43:46 Alors à l'arrière du peloton, Charles-Antoine Nora.
01:43:48 Peut-être des noms de coureurs mal placés actuellement ?
01:43:51 Exactement Patrick, on est assez étonné de voir Benjamin Thomas.
01:43:56 Il est dans les dernières positions du peloton.
01:43:59 Il vient de redescendre depuis ce dernier tour, depuis qu'on a passé la ligne d'arrivée.
01:44:05 Benjamin Thomas, on le sait, il espère peut-être viser le classement général sur ces 4 jours de course.
01:44:12 En tout cas, il est très mal placé.
01:44:14 S'il ne veut pas subir une cassure, pourquoi pas lancer aussi Brian Coquart.
01:44:18 Mais là, il va falloir faire un gros effort.
01:44:20 Le peloton qui est après cette chicane droite-gauche, de nouveau en file indienne.
01:44:25 Oui, alors là, effectivement, il ne faudra peut-être pas compter sur Benjamin Thomas pour lancer Brian Coquart.
01:44:30 Maintenant, il y a David Etchimolaye qui sera, on l'espère, mieux placé dans ce peloton,
01:44:36 aux côtés de Brian Coquart en vue du sprint.
01:44:38 Mais avant le sprint, il faut bien sûr boucher ces 40 secondes qu'il y a de retard par rapport aux hommes de tête.
01:44:45 Hugo Toumire, vous voyez qu'il ne s'est pas contenté de faire une attaque relé, je retiens l'expression, comme l'a dit Pierre Roland.
01:44:51 Non, non, maintenant il travaille, il fait partie des équipes qui roulent en tête du peloton.
01:44:55 Avec Alexander Kamp, qui roule pour Groupama FDJ, je ne sais pas.
01:45:03 On avait Konovalovas, c'est encore lui qui roule.
01:45:06 L'infatigable lituanien de l'équipe Groupama FDJ.
01:45:09 Et on a Paul Pennewett qui est là en 4ème position.
01:45:13 Bon, pour l'instant, il ne roule pas, Paul.
01:45:15 Non, il laisse faire, effectivement.
01:45:19 On rappelle qu'Alexander Kamp, champion du Danemark, c'est l'équipe Tudor.
01:45:24 Alors, quel est le coureur le plus rapide ?
01:45:26 Si lui roule, évidemment il ne va pas faire le sprint.
01:45:28 Peut-être Rick Plumers, mais j'avoue que je ne suis pas sûr de moi en ce qui concerne le sprinter de l'équipe Tudor.
01:45:35 Qui peut éventuellement rivaliser avec les meilleurs sprinters présents ici sur cette première édition du Région Pays de la Loire.
01:45:43 En tout cas, on ne sait pas s'il échappait va aller au bout, mais ils vont aller se jouer les dernières secondes de bonification.
01:45:48 Donc encore des secondes de bonif pour Valentin Ferron, qui quoi qu'il arrive fera une bonne opération aujourd'hui.
01:45:54 Maël Guégan ici, gros plan sur ce jeune coureur qui, lui aussi, n'aura pas fait tous ses efforts pour rien puisqu'il endossera un maillot distinctif.
01:46:08 Celui de leader de la montagne, leader du, on ne va pas parler de montagne ici, dans l'ouest de la France on va éviter.
01:46:16 Ils ont fait un classement pour distribuer le maillot, mais en tout cas, il y aura plus la combativité, donc il va aller deux fois sur le podium.
01:46:24 Les Scandinaves battent leur appel après Alexander Kamp.
01:46:28 Eh bien, c'est Ericsson maintenant qui, quand il s'est écarté, est passé en tête pour la même équipe.
01:46:34 L'équipe Petit D'or, Lucas Ericsson, alors Micka Eming ou Rick Plumers à la conclusion dans cette équipe pour le sprint.
01:46:42 On a changé les coureurs en tête de peloton, maintenant pour la Cofidis c'est François Bidart.
01:46:46 C'est une chasse, et Steinhoser pour Yves, donc c'est vraiment une chasse très intense.
01:46:52 Les coureurs ont fait seulement quelques kilomètres et ils se sont déjà écartés, donc c'est un effort max sur 4-5 minutes.
01:46:59 Et elle est très bien cette vue aérienne, elle vous a montré toute la nervosité qu'il y a dans les 10-20ème positions,
01:47:07 qui sont les positions les plus délicates et où ça frotte le plus.
01:47:10 Les sprinteurs sont là pour certains, tiennent à s'y maintenir, d'autres tiennent à remonter, à venir justement se glisser.
01:47:17 Regardez, là en 7-8ème position, les coureurs de Total, Fabien Grelier, il est déjà en train de faire une relance très très forte,
01:47:25 donc derrière c'est vraiment des vrais sprints qu'ils font.
01:47:28 Et là on voit Nasser Bouhanni, il est dans la route de Novan Grondin, alors on est où ? Est-ce qu'on est encore loin ?
01:47:34 On est encore loin, regardez ! Ils sont en 20ème position, c'est pas loin mais c'est tellement tendu.
01:47:41 Grosse relance, déjà on voit au niveau de Nasser Bouhanni, en 20-25ème position, regardez comme c'est étiré ce peloton.
01:47:47 Étiré sur 150 mètres, on rappelle qu'il y a une centaine de coureurs dans ce peloton, un peu moins.
01:47:52 Oui mais là ils ont bouché 20 secondes, les tours précédents ils ne bouchaient que 10 secondes par tour,
01:47:57 là ils ont bouché plus de 20 secondes, c'est pour ça que tu es obligé d'accélérer pour aller chercher les 3 échappés.
01:48:02 Alors que devant on n'a plus forcément les moyens d'accélérer évidemment.
01:48:06 Maël Gagan ici en tête, devant Johan Meens, le belge de l'équipe bingole avec le maillot fluo, Valentin Ferron en 3ème position.
01:48:16 Valentin il est concentré sur la bonif là, on voit, c'est son objectif maintenant, il a compris que la victoire ça allait être certainement compliqué,
01:48:25 mais en tout cas ces 3 secondes elles sont très importantes pour la suite de l'épreuve.
01:48:28 Allez, Georg Steinhauser qui a pris un relais pour l'équipe IF, c'est maintenant Lucas Ericsson qui passe,
01:48:34 et Hugo Toumire, François Bidart qui va venir prendre le prochain relais pour l'équipe Cofidis.
01:48:42 Allez, là le sprint intermédiaire qui va attribuer des bonifications, 3, 2 et 1 seconde sur la ligne.
01:48:49 Alors est-ce que Meens va contester ses bonifs à Valentin Ferron ? On sait que Maël Gagan a fait les points pour le meilleur grimpeur dans l'ULS.
01:49:00 Non, non, non, non, il vient de prendre la deuxième place.
01:49:03 Voilà.
01:49:04 Meens il est juste venu prendre la deuxième place.
01:49:06 3 secondes de bonif pour Valentin Ferron, ça fait 600 tours aujourd'hui, et Meens qui a pris ici 2 secondes sur ce dernier sprint.
01:49:17 Et on entre pratiquement maintenant dans les... Enfin ce sera le cas une fois qu'on aura passé la ligne, on sera dans les 10 derniers kilomètres.
01:49:23 Non, la ligne.
01:49:25 Le peloton passe la ligne, voilà 17 secondes de retard pour le peloton, 23 me dit Gaëns, la vérité est entre les deux.
01:49:34 C'est le schéma du départ, des premiers tours c'était 10 secondes par tour, donc ça va être chaud.
01:49:45 Oui, il reste 20 secondes, plus de 20 secondes, ça c'est sûr, et il n'y a plus que 10 kilomètres.
01:49:51 Donc on doit faire le dernier tour le plus rapide en fait pour espérer revenir sur les 3 hommes de tête.
01:49:56 Ils doivent surtout faire là l'avant dernier tour très rapide parce qu'après les trains vont se mettre en place, ça va de nouveau un peu faire la boule avancer équipe par équipe,
01:50:06 donc c'est vraiment sur ce tour là qu'ils doivent combler le max l'écart.
01:50:12 Mais c'est quand même envisageable, largement, enfin largement, peut-être pas le mot qui convient.
01:50:16 La force du nombre est pour le peloton.
01:50:18 Attention quand même parce qu'on n'a plus que deux équipes, l'équipe Cofidis maintenant s'est mis un peu en retrait, on n'a plus que la groupe à main EDJ et l'équipe IF qui roule.
01:50:24 Et la groupe à main, les équipes de 6, ils ont sacrifié deux coureurs, ils ne sont plus que 4, donc 3 équipiers pour Arnaud Desmars, donc on ne va pas mener une chasse tambour battant.
01:50:34 C'est Paul Penouette qui est en train de rouler, on a eu tout à l'heure la composition du train pour Arnaud Desmars avec Myles Cotson puis Ibrahim Velten.
01:50:45 Et Paul Penouette qui est derrière Arnaud Desmars, probablement le courant le plus véloce,
01:50:52 et bien là est dans un rôle, on ne va pas dire un rôle à contre-emploi, mais ne jouera pas sa carte sprit, ni même le rôle de poisson pilote pour Arnaud Desmars,
01:51:00 parce que justement on a besoin d'équipiers pour rouler à ce moment de la course.
01:51:03 Il n'y a pas le choix avec les équipes de 6, on est obligé de sacrifier des coureurs, pas forcément au moment voulu dans l'idéal.
01:51:10 L'équipe Tudor qui revient en tête de peloton, on vient reprendre un relais.
01:51:16 J'aimerais bien savoir qui est ce coureur de l'équipe Tudor qui roule, parce que par déduction on saura celui qui va sprinter tout à l'heure.
01:51:25 Petit message de service.
01:51:30 Et on retrouve les 3 hommes de tête, à nouveau dans ce long faux-plat rue Georges Clémenceau,
01:51:37 où était situé tout à l'heure, enfin il l'est toujours, mais il n'y a plus de point à prendre pour le classement de meilleur grimpeur.
01:51:44 13 secondes, oh là là, à 8 kilomètres de l'arrivée.
01:51:52 Non, je crois quand même que... On donne un petit peu plus sur Radio Tour, 15 secondes, mais la réalité est là, le peloton revient sur les échappés.
01:52:04 Le peloton maintenant les a en point de mire, sûrement dans ce faux-plat montant, on est en train de faire passer toutes les motos,
01:52:09 tous les véhicules intercalés doivent maintenant passer à l'avant.
01:52:12 Allez Alain Steyr, qui a beaucoup travaillé, on voit ici une EX,
01:52:18 avec Nicolas Dalavalet, c'est le coureur le plus rapide de Coratec qu'on a vu à l'arrière.
01:52:24 Oh là là, derrière, c'est en train de faire mal, il y a des coureurs qui sont en train de s'écarter.
01:52:28 Kamp, qui est distancé également, ou sur le point de l'être.
01:52:33 Ah non, Dalavalet il est là, pardon, j'ai dit une bêtise, le coureur de Coratec, le sprinter, il est bien présent, bien placé.
01:52:40 Et là, les coureurs essayent de venir se replacer.
01:52:43 Cyril Barthes, notre favori, qui est en volant sur la gauche, le 2711.
01:52:46 Et Nasser Bouhannic qui est déjà dans la roue d'Arnaud Desmars.
01:52:49 Oui, alors Ploiemers sera bien le coureur protégé de l'équipe Tudor, on en parle de cette équipe parce qu'elle a roulé,
01:52:57 donc on peut imaginer qu'elle veut jouer les premiers rôles évidemment et qu'elle en a les moyens.
01:53:01 Il faudra compter sur Rick Ploiemers, le coureur néerlandais de cette formation-là.
01:53:06 Je n'ai pas vu de Brian Coquart dans les 20-30 premiers de ce peloton.
01:53:11 Brian Coquart, on l'avait vu tout à l'heure, mais c'est vrai que...
01:53:16 Bah écoutez, ne pas le voir, ça peut être une bonne chose, ça veut dire qu'il se cache.
01:53:20 Sur une vue aérienne, on ne se cache pas normalement.
01:53:22 Non, non, sur la vue aérienne d'avant, on voyait les 30 premiers du peloton,
01:53:26 je ne voyais même pas un coureur de l'équipe Cofidis dans cette première partie.
01:53:29 Donc il y a peut-être eu un souci de placement ou un souci mécanique, on ne sait pas.
01:53:35 Mais il reste très peu de temps pour réagir et pour venir se replacer.
01:53:39 7,5 km et derrière, en se retournant, voilà.
01:53:42 Magnifique Brian Coquart qui est bien avec Simone Cotson.
01:53:46 Il est remonté à la hauteur de Nasser Bonny.
01:53:48 Il est à côté de Rudy Barbier pour Saint-Michel-Mavi-Cobert 93.
01:53:54 Rudy Barbier qui pourra compter sur, je l'espère, c'est pas Romain Cardis qui est juste là à ses côtés
01:54:02 pour l'emmener éventuellement au sprint.
01:54:06 Nasser Bonny qui a toujours de la haute grande avec lui.
01:54:09 Ça fait loin parce que c'est étiré.
01:54:11 Après, il faut faire attention, il faut se méfier.
01:54:13 Il faut quand même pas...
01:54:14 Enfin, en tout cas, à la mort d'une arrêture sur la ligne, il faudra être placé.
01:54:17 Regardez Valentin Ferron qui est parti tout seul et qui a lâché avant le regroupement.
01:54:20 Ses compagnons d'échappée pour essayer de finir en solitaire à 6,7 km de l'arrivée.
01:54:26 C'est bien tenté de la part de Valentin Ferron.
01:54:28 Mais malheureusement, il reste encore après un nouveau passage sur la ligne.
01:54:32 Un tour de circuit à effectuer.
01:54:34 Mais attention, ça peut le faire.
01:54:35 On l'a vu derrière, on a beaucoup de coureurs fatigués.
01:54:38 On l'a dit, on n'est que 6 par équipe.
01:54:41 On a déjà épuisé pas mal de cartes dans les équipes qui roulent à l'avant.
01:54:45 Ce serait magnifique.
01:54:46 N'oublions pas qu'il porte le maillot d'une équipe vendéenne.
01:54:49 Ici, à Saint-Gilles-Croix-de-Vieille, on a peut-être encore plus envie de gagner que les autres formations.
01:54:54 Maintenant échappé depuis une centaine de kilomètres.
01:54:59 Bientôt, Valentin Ferron, qui était à l'origine de cet échappé, ne veut avoir aucun regret.
01:55:05 Regardez dans le peloton, c'est en train de faire un peu cet effet de boule.
01:55:08 C'est que ça roule moins vite dans le peloton.
01:55:10 Est-ce qu'on est conscient à ce moment-là qu'il manque un coureur au sein du peloton ?
01:55:13 Ce n'est pas évident.
01:55:14 Tout le monde n'est pas forcément tout de suite au courant.
01:55:16 Si, parce qu'on l'aperçoit quand même.
01:55:18 On l'aperçoit et ils ont les oreillettes aussi.
01:55:20 Donc on leur transmet l'information.
01:55:22 Ah oui, parfois une hésitation, ça peut coûter cher.
01:55:25 Mais là, on voit bien que le peloton continue sur une lancée.
01:55:29 D'abord, on continuera de rouler vite jusqu'à la fin de cette étape pour maintenir ses positions.
01:55:35 Allez, passage sur la ligne avec une dizaine de secondes d'avance.
01:55:38 Valentin Ferron ici, qui fait face au vent.
01:55:42 On va virer dans un instant.
01:55:45 Et il retrouvera un vent plus favorable.
01:55:49 Le peloton qui passe à son tour maintenant sur la ligne.
01:55:55 Paul Penouette qui est en tête de ce peloton devant les coureurs de la formation IF.
01:56:01 C'était James Shaw je crois qui était dans sa roue.
01:56:05 Et à peine 10 secondes pour Valentin Ferron.
01:56:09 Oui, c'est bien ça.
01:56:11 James Shaw en troisième position.
01:56:14 Vandenberg, les frères Vandenberg, Marine Vandenberg étant protégée.
01:56:18 Et on a vu les Arkea, Samsic aussi, Dona Sarboni là, bien regroupé.
01:56:22 Il augmente son avance.
01:56:24 A moins de 5 kilomètres, 12 secondes d'avance pour Valentin Ferron.
01:56:29 Allez, on a envie évidemment d'y croire un petit peu pour Valentin Ferron.
01:56:34 On rappelle que l'année dernière, il avait remporté l'étape de Gap en finisseur.
01:56:41 Au sein d'un groupe d'échappés, il s'était extrait, il avait remporté cette étape.
01:56:47 Devant Pierre Roland.
01:56:51 Je ne suis pas là aujourd'hui, donc peut-être qu'il va se faire reprendre.
01:56:56 Chapeau à lui, il donne tout, c'est ce qu'on veut voir.
01:57:00 Des coureurs et des sportifs qui vont jusqu'au bout de leur idée.
01:57:03 Et ça, on lui tire notre chapeau.
01:57:05 Là, il va arriver dans une partie délicate.
01:57:07 Le faux plat, il y a des coureurs frais qui vont arriver derrière.
01:57:10 Allez, le pif pas fait passer en ce qui concerne le peloton.
01:57:13 Le peloton qui semble rouler plus vite que Valentin Ferron.
01:57:18 Ça dodeline un petit peu.
01:57:21 Et regardez, dans ce peloton, Nasser Bouhanni est venu se replacer.
01:57:26 Et il a ses équipiers avec lui.
01:57:28 Il y a Donovan Grondin, il y a Kevin Ledanois, il y a Maxime Boué.
01:57:32 Et on est idéalement placés.
01:57:34 Arnaud Desmars est sur sa droite.
01:57:36 On va retrouver, vous le savez, tout à l'heure, on parlait de ces vieux duels auxquels il nous avait habitués.
01:57:42 On va revivre un duel Arnaud Desmars-Nasser Bouhanni dans quelques instants.
01:57:46 Peut-être arbitré par Brian Coquart, lui aussi sur cette aire.
01:57:52 Même si, comme il l'a dit, il est bien sûr plus au nord.
01:57:57 Et les deux coureurs de l'équipe Tudor, tout à l'heure, on cherchait.
01:58:00 Je pense qu'on roule pour Mika Eyming, le 56.
01:58:03 Il est là, d'ailleurs, en gros plan, juste dans la roue de Brian Coquart et de Nasser Bouhanni.
01:58:08 Avec quelques contacts.
01:58:10 Guerre de placement.
01:58:12 Avec Lorenzo Monzain de Sarr 43, juste dans la roue de Nasser Bouhanni.
01:58:18 Nasser Bouhanni, c'est lui qui est le mieux entouré.
01:58:21 Il a quatre équipiers autour de lui.
01:58:23 Cyril Barthe aussi bien placé, juste devant Brian Coquart.
01:58:26 Et pour l'instant, Valentin Ferrand n'a toujours pas été repris à 3 km de l'arrivée.
01:58:31 Allez, la route qui se cabre à nouveau.
01:58:33 Attention à cet îlot, même si on est déjà passé plusieurs fois.
01:58:36 Personne n'a envie de laisser sa place. Personne n'a envie de freiner.
01:58:42 Ben Hilly pour la EF qui remonte.
01:58:45 Attention, l'équipe groupe AME FDG a disparu des avant-postes.
01:58:49 Et là, pour l'instant, c'est Yves Rodenberg parfaitement bien abrité par deux équipiers.
01:58:54 L'équipe Uno-X aussi qui est là, bien représentée à l'avant pour Alain Bicra.
01:59:00 Et ça y est, Valentin Ferrand, ce faux plat-là, ça lui a raté fatal.
01:59:04 Oui, il est rejoint à moins de 3 km de l'arrivée sous l'impulsion de Ben Hilly.
01:59:11 Et toujours, bien sûr, l'Irlandais pour l'instant au commandement.
01:59:17 Derrière Ben Hilly, on doit avoir Julius Vandenberg, le frère de Marine.
01:59:23 Marine, se réservant pour l'esprit. Ce n'est pas le frère, pardon.
01:59:26 Le frère, c'est Lars Vandenberg et Julius. C'est un homonyme, mais ce n'est pas le même.
01:59:31 On en met Cyril Barthe aussi pour l'équipe Burgos.
01:59:33 4 coureurs.
01:59:34 Oui, lui aussi bien entouré pour l'instant.
01:59:36 Regardez, Scottson qui remonte sur la droite. Scottson, Velten et démarre.
01:59:41 Oh là là, c'est une chute !
01:59:42 Ah, Nasser Bouhanni.
01:59:43 Non, c'est Nasser Bouhanni qui est tombé.
01:59:45 Nasser Bouhanni qui est tombé.
01:59:46 Et qui emmène dans cette arnaud d'Ema.
01:59:47 Oh là là, ce n'est pas possible.
01:59:48 On a vu, il n'y avait pas la place sur la droite. Ça s'est accroché.
01:59:51 On a Hugo Thumir qui est également tombé.
01:59:53 Il n'est pas du tout responsable de cette chute.
01:59:55 Mais comme c'est souvent le cas, malheureusement.
01:59:57 Il y a vraiment le karma.
01:59:58 Ces derniers temps, mais oui, ce n'est pas possible.
02:00:00 On a vu, la groupe à Mavedisi qui est remontée sur la droite.
02:00:03 Nasser qui a tenté de prendre la roue. Ça s'est resserré.
02:00:05 Malheureusement, il est parti. Il s'est retrouvé à terre.
02:00:08 Les coureurs qui sont passés. Brian Coquart est passé.
02:00:11 Attention, le point de l'équipe de Moussoumanet.
02:00:13 Il a tiré tout droit.
02:00:15 Ah, là, c'est le sauvetage.
02:00:17 Il s'en sort bien. Il est resté sur son vélo.
02:00:19 Brian Coquart en quatrième position.
02:00:22 Idéalement placé. Ils arrivent dans le deuxième faux plat de ce circuit.
02:00:27 Et après, ils vont plonger. Ils vont aller très, très vite sur l'arrivée.
02:00:29 On est là pour l'équipe Arnaud Desmarres.
02:00:32 On a encore deux coureurs de son équipe devant lui.
02:00:36 Certainement, Scottson et Welten.
02:00:39 La Total Energy à gauche qui remonte aussi.
02:00:42 L'équipe Total Energy pour Jason Tesson, bien sûr.
02:00:52 Allez, toujours la formation Burgos.
02:00:54 Qui a perdu un homme, mais qui reste pour l'instant au commandement.
02:00:57 Pour, bien sûr, le favori de Pierre Roland.
02:01:01 Attention, Cyril Barthes.
02:01:03 On a également pour l'équipe Go Sport peut-être Thomas Boudin.
02:01:07 C'est l'un de ses équipiers en tout cas.
02:01:10 C'est Norman Vatra qui est là pour l'équipe Go Sport.
02:01:15 Il y a Pierre-Luc Périchon qui est en bas.
02:01:17 Il y a Simon Leiss et puis Brian en troisième position.
02:01:20 Il est bien emmené là.
02:01:22 À gauche, à gauche.
02:01:24 J'espère que ce n'est pas Cyril Barthes.
02:01:27 Mais c'est un coureur de l'équipe Burgos qui est tombé.
02:01:30 Et toujours Brian Cocard qui passe à travers les gouttes.
02:01:33 Lorenzo Manzin qui est placé dans la route.
02:01:37 Brian Cocard alors que Scottson cherche Desmarres.
02:01:40 Il se retourne, mais il ne voit pas Arnaud Desmarres.
02:01:43 Maintenant, c'est David Etchimolaye qui va entrer en action.
02:01:47 Juste devant Brian Cocard.
02:01:49 C'est idéal pour Brian Cocard.
02:01:51 Dans sa route, il y a aussi Marine Vandenberg.
02:01:54 Le coureur de l'équipe IF dans la route.
02:01:56 Lorenzo Manzin.
02:01:57 Arnaud Desmarres s'affronte à ses côtés.
02:02:00 Ce n'est pas Arnaud Desmarres.
02:02:02 Non, ce n'est même pas Arnaud Desmarres.
02:02:04 Il est un peu plus bas Arnaud Desmarres.
02:02:06 On s'est perdu.
02:02:07 C'est Bram Welten qui est là.
02:02:09 Ça va lancer le sprint maintenant.
02:02:11 Brian qui anticipe.
02:02:12 Brian qui lance de loin.
02:02:14 Brian le long des barrières.
02:02:16 Effectivement, pour n'abriter personne.
02:02:18 Brian Cocard qui est très bien parti.
02:02:20 Il va remporter ce sprint avec une aisance incroyable.
02:02:22 Grâce au travail de ses équipiers.
02:02:24 Et bien voilà, dans cette première étape.
02:02:26 Région Pays-Bas, Loire-Tour.
02:02:28 Ici à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
02:02:30 Brian Cocard s'impose de brillante façon.
02:02:34 Il a pu éviter les chutes.
02:02:36 Il a pu bénéficier du concours de ses équipiers.
02:02:39 François Bidart, mais également Pierre-Luc Périchon.
02:02:42 Et son poisson pilote David Etchimolaye.
02:02:44 Pour aller chercher un deuxième succès cette saison.
02:02:48 Après la victoire obtenue, rappelez-vous, au mois de janvier.
02:02:52 Au sorti pod en Australie.
02:02:54 Sa première victoire au World Tour.
02:02:56 Qui avait démontré qu'il était revenu à son meilleur niveau.
02:02:58 Attesté par ses deux places de deuxième.
02:03:00 Il y a une dizaine de jours, lors du Tour de Catalogne.
02:03:03 Il n'y a pas photo là.
02:03:05 Bravo, un chapeau à l'équipe Cofidis.
02:03:07 Qui a surmonté vraiment au bon moment.
02:03:09 D'abord Pierre-Luc Périchon.
02:03:11 Un peu avant le dernier kilomètre.
02:03:12 Ensuite David Etchimolaye.
02:03:13 Qui a fait quasiment tout le dernier kilomètre.
02:03:15 Et Brian qui, comme il sait très bien le faire.
02:03:17 A anticipé.
02:03:19 Je ne sais même pas si on peut appeler ça anticiper.
02:03:21 Parce que c'était un peu plus de 200 mètres de la ligne.
02:03:23 Mais en tout cas, qui juste sur son coudrin.
02:03:25 Au moment de lancer son sprint.
02:03:26 A décollé tout le monde de la roue.
02:03:28 Ca a posé facilement la Brian.
02:03:30 Mais alors que de dégâts dans cette arrivée.
02:03:32 Là il y a eu de la casse.
02:03:34 Et vous voyez les coureurs passer la ligne.
02:03:36 Par petites grappes.
02:03:38 Les coureurs qui ont été victimes de cette chute.
02:03:41 On a vu une grosse chute.
02:03:43 Notamment avec Nasser Bouhanni.
02:03:44 Qui s'est retrouvé par terre.
02:03:46 Mais qui n'a pas encore passé la ligne d'arrivée.
02:03:48 On attend Nasser Bouhanni.
02:03:50 On attend des nouvelles rassurantes.
02:03:52 C'est peut-être Cyril Barthe qui est tombé.
02:03:55 On a vu un coureur de la Burgos tout à l'heure.
02:03:57 Chuter aussi à la mort du dernier kilomètre.
02:03:59 Et en tout cas, si ce n'était pas lui.
02:04:01 Ca a bien désorganisé le sprint.
02:04:04 D'un certain nombre de coureurs rapides.
02:04:06 Alors on est évidemment ravis.
02:04:08 La joie qui contraste.
02:04:10 Avec la peine d'autres coureurs.
02:04:12 Victimes de ces chutes.
02:04:14 - Un grand coup pour Brian Coquart.
02:04:16 Félicité par Benjamin Thomas et Pierre-Luc Perichon.
02:04:19 Du bon boulot pour l'équipe Coffidis.
02:04:22 - Une option pour le classement général.
02:04:25 - Oui c'est vrai.
02:04:27 Parce que Brian Coquart a démontré dans le passé.
02:04:29 C'est peut-être un peu ancien.
02:04:31 Mais sur les boucles de la Mayenne.
02:04:33 Sur les 4 jours de Dunkerque.
02:04:35 Qu'il était capable par des sprints victorieux.
02:04:37 D'aller chercher la victoire finale.
02:04:39 Dans ces courses d'une semaine.
02:04:41 Dans ces formats d'une semaine.
02:04:43 - C'est un grand coup pour Brian Coquart.
02:04:45 - Oui c'est vrai.
02:04:47 - Et Brian Coquart avait été le premier à s'imposer.
02:04:50 Pour la formation nordiste.
02:04:52 Simone Consoni a gagné sur le Saoudi Tour.
02:04:55 Rezo Serrada avait remporté une étape sur le Tour de Man.
02:04:58 Anthony Perez s'était imposé.
02:05:00 Lors de la faune Drôme classique.
02:05:02 Axel Zinglet a remporté la classique Noire Atlantique.
02:05:05 Et Yohann Izaguirre.
02:05:07 Qui s'est rappelé à notre bon souvenir.
02:05:09 En s'imposant en Espagne.
02:05:11 C'était ce week-end.
02:05:13 Lors du Grand Prix Miguel Indurain.
02:05:15 On prolonge le week-end chez Cofidis.
02:05:17 Avec cette victoire de Brian Coquart.
02:05:20 Qui n'a pas fait de détails.
02:05:22 Pour aller s'imposer devant Marine Vandenberg.
02:05:26 Et le coureur de l'équipe Burgos.
02:05:30 Ce n'est pas Cyril Barthes.
02:05:32 Mais Manuel Penalver.
02:05:34 Qui va prendre la 3ème place.
02:05:36 Arnaud Desmars devant se contenter.
02:05:38 De la 5ème place.
02:05:41 Rick Ploymers terminant visiblement 4ème.
02:05:45 Arnaud Desmars 4ème.
02:05:47 Ploymers 5ème.
02:05:49 Sur cette image.
02:05:51 Voilà le résultat.
02:05:53 En ce qui concerne le top 5.
02:05:55 Alors que derrière Rudi Barbier.
02:05:57 Doit se contenter d'une place dans le top 10.
02:05:59 Patrick on est à l'arrivée.
02:06:03 Du côté de Saint-Gilles Croix-de-Vie.
02:06:05 Quand j'y suis arrivé.
02:06:07 J'étais déjà en avant-course.
02:06:09 Avec Savas Frotté.
02:06:11 On attend, pourquoi pas Brian Coquart.
02:06:13 Les acteurs de la course aussi.
02:06:15 Valentin Ferron.
02:06:17 Qui a fait un super numéro devant.
02:06:19 Qui a été finalement repris par ce peloton de sprinter.
02:06:21 Il y a eu des chutes aussi.
02:06:23 Vous l'avez dit tout à l'heure.
02:06:25 On va analyser tout ça.
02:06:27 On va réanalyser ce sprint.
02:06:29 Avec les consultants.
02:06:31 Avec Christophe et Pierre.
02:06:33 Qui vont me rejoindre.
02:06:35 - On rappelle qu'il avait gagné pour la première fois en World Tour.
02:06:37 En début de saison.
02:06:39 - Oui c'est bien ça.
02:06:41 Il avait gagné sur le Tour d'Anhander.
02:06:43 C'était sa première victoire en World Tour.
02:06:45 Lui qui avait multiplié les accessites.
02:06:47 Notamment dans les grands tours.
02:06:49 Le Tour de France en particulier.
02:06:51 On voit ici.
02:06:53 Il a gagné avec plus d'une longueur d'avance.
02:06:55 Manuel Penalver.
02:06:57 En l'absence de Cyril Barthes.
02:06:59 Peut-être victime de la chute.
02:07:01 A obtenu un accessite.
02:07:03 Qui avait perdu la roue.
02:07:05 De son poisson pilote.
02:07:07 Bram Velten.
02:07:09 Se contente de la 4ème place.
02:07:11 Bram Velten est 8ème.
02:07:13 C'est le signe qu'il y a eu un désaccord.
02:07:15 En raison des mouvements.
02:07:17 Des chutes.
02:07:19 Rick Ploimers.
02:07:21 Le sprinter de la formation Tudor.
02:07:23 Dont l'équipe avait beaucoup travaillé.
02:07:25 Prend la 5ème place.
02:07:27 Côté français.
02:07:29 On notera Nolan Mahoudo.
02:07:31 Rudy Barbier.
02:07:33 Jason Tesson.
02:07:35 Le sprinter de Total Energy.
02:07:37 A la 11ème place.
02:07:39 - Ils m'ont rejoint au sprint.
02:07:41 Christophe Riblon et Pierre Roland.
02:07:43 On fait le classement général.
02:07:45 - Les bonifs qui permettent à Brian Cocard.
02:07:47 De posséder une petite seconde d'avance.
02:07:49 Sur Marine Vandenberg.
02:07:51 On n'a pas oublié qu'il avait remporté.
02:07:53 Le premier sprint intermédiaire.
02:07:55 Ce qui lui permet d'être tout près.
02:07:57 De Brian Cocard.
02:07:59 Le deuxième sprint intermédiaire.
02:08:01 Le premier sprint intermédiaire.
02:08:03 Le premier sprint intermédiaire.
02:08:05 Le premier sprint intermédiaire.
02:08:07 Le premier sprint intermédiaire.
02:08:09 Le premier sprint intermédiaire.
02:08:11 Le premier sprint intermédiaire.
02:08:13 Le premier sprint intermédiaire.
02:08:15 Le premier sprint intermédiaire.

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