Du lundi au vendredi, Rémi Jacob fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, LCI mise en demeure, BFM TV qui porte plainte après l’agression de deux journalistes et une série en ligne pour apprendre à déjouer les pièges du numérique.
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00:00 Culture Média.
00:01 Philippe Vandel.
00:02 Bonjour Anissa, bonjour Rémi Jacob.
00:03 Bonjour Philippe.
00:04 Bonjour Philippe et Anissa.
00:06 Bonjour Rémi.
00:07 Alors Rémi, au sommaire de votre journal des médias.
00:09 LCI, mise en demeure, BFM TV qui porte plainte après l'agression de deux journalistes et
00:14 puis une série en ligne pour apprendre à déjouer les pièges du numérique.
00:17 On entendra son producteur à la fin de ce journal.
00:19 Mais d'abord on commence par les audiences qu'ont regardé les Français hier soir le
00:23 top 3.
00:24 C'est France 2 qui arrive en tête avec « Et doucement rallumer les étoiles », 3,1 millions
00:30 de téléspectateurs, soit 15,6% du public pour ce téléfilm qui évoquait le terrible
00:35 sujet du suicide des jeunes.
00:37 Derrière on retrouve France 3 avec « Des racines et des ailes », très en forme, 2,5
00:41 millions de téléspectateurs, soit 13% de part d'audience pour le magazine de Carol
00:45 Gessler qui a nous emmené hier soir sur les chemins de la Drôme et du Vercors.
00:48 Enfin TF1 et M6 en sont au coup d'à coup avec « The Resident » et « Top Chef », « Top
00:53 Chef » sur M6 qui remonte légèrement, 2,3 millions de téléspectateurs et 12,3% de
00:58 part d'audience.
00:59 LCI mise en demeure par l'Arkom pour avoir diffusé une fausse information.
01:06 Une décision publiée hier au journal officiel.
01:09 Elle concerne une séquence diffusée en septembre dernier.
01:12 C'était dans l'émission « Un œil sur le monde » présentée par Julien Arnaud.
01:15 Le journaliste avait commenté en plateau des images d'une télévision russe.
01:19 Il voyait une manifestation parisienne contre les sanctions européennes visant la Russie.
01:23 Julien Arnaud avait alors affirmé qu'il n'y avait pas eu de manifestation, que tout
01:26 ceci n'était pas vrai et qu'il s'agissait, en ce sont ses mots, de propagande russe auprès
01:31 du peuple russe.
01:32 Problème, cette manifestation avait bien eu lieu.
01:35 Très rapidement, Julien Arnaud avait reconnu son erreur et s'en était excusé sur Twitter.
01:39 Puis le lendemain à l'antenne.
01:40 Pas suffisant pour l'Arkom qui a donc jugé que LCI avait manqué à son obligation d'honnêteté
01:45 et de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information.
01:49 Contacté par nos soins, la chaîne explique prendre acte de cette décision, même si,
01:53 je cite, « certains points l'interrogent » et de préciser qu'elle étudie donc les
01:56 suites à donner.
01:57 BFM TV porte plainte après l'agression de deux journalistes.
02:02 Non rien, c'est ce qu'a indiqué la chaîne.
02:03 Hier après-midi, la veille, Jérémy Paire et Baptiste Keïta avaient été pris à partie
02:07 par des manifestants à Paris.
02:09 Une séquence diffusée ensuite sur l'antenne de BFM TV.
02:12 Alors ça c'est le tout début, c'est évidemment, vous l'avez déjà entendu, très tendu.
02:30 La suite c'est Jérémy Paire qui l'a raconté en plateau.
02:32 Baptiste Keïta qui tient la caméra tombe à ce moment-là.
02:36 Il tombe seul avec son agent de protection.
02:38 Là il y a cinq personnes.
02:39 Ce qu'il faut dire c'est que vous étiez protégés.
02:41 On a chacun un agent de protection en manifestation.
02:44 Et là c'est le début et 5, 6, 10 et autour de 20 personnes.
02:47 Les coups pleuvent pendant une minute ou deux.
02:50 20 contre 4 quoi.
02:51 Exactement.
02:52 Et ils essayent de voler la caméra et miraculeusement il y a des manifestants qui eux étaient là,
02:57 qui ont réussi à les faire calmer.
03:00 Il y a eu des échanges de coups de part et d'autre.
03:02 Et ça s'est arrêté comme ça a commencé, extrêmement rapidement.
03:05 Et nous on a pu s'exfiltrer.
03:06 FMTV, ils confirment également Jérémy Paire.
03:11 Vous l'avez noté que les journalistes sont désormais accompagnés dans les manifestations
03:14 par des agents de sécurité.
03:16 C'est devenu la norme depuis les manifestations des Gilets jaunes en 2018.
03:20 On va parler politique avec Sandrine Rousseau qui est actuellement suivie par les caméras
03:24 de 13h15 le dimanche.
03:26 C'est l'une des héroïnes de succession.
03:28 C'est la nouvelle série documentaire diffusée dans l'émission de Laurent Delahousse.
03:31 Alors dans ce programme, les journalistes ne lâchent pas d'une semelle une vingtaine
03:35 de personnalités et les accompagnent, je cite, le communiqué de presse dans leur vie
03:39 professionnelle mais aussi personnelle jusqu'en 2027.
03:42 Sandrine Rousseau était ce matin l'invité de Sonia Mabrouk dans la matinale d'Europe 1.
03:47 Elle en a dit un petit peu plus sur ce nouveau programme.
03:50 Vous allez l'entendre, pas question pour elle d'aller sur le terrain de la vie privée.
03:54 Je ne pense pas qu'il y ait une nécessité d'aller sur le personnel.
03:58 Vous savez combien je suis soucieuse de protéger mes proches et je continuerai à les protéger.
04:05 Il n'y aura pas de scoop sur ma famille dans cette succession.
04:10 Ceci dit, la série est très bien et me permet de voir aussi quel est le travail concret
04:16 que nous effectuons à l'Assemblée et en dehors.
04:19 J'invite vraiment tout le monde à la regarder.
04:21 Sandrine Rousseau au micro de Sonia Mabrouk.
04:24 C'était il y a moins d'une heure dans Europe 1 matin.
04:26 On connaît le prix des publicités pour la prochaine Coupe du monde de rugby qui va se dérouler en France.
04:32 Et ces prix dépassent ceux de la dernière Coupe du monde de football.
04:35 Une véritable flambée des prix.
04:37 TF1 vient de dévoiler ses tarifs publicitaires.
04:40 Et pour se payer en septembre prochain un spot de 30 secondes durant le match d'ouverture France-Nouvelle-Zélande,
04:46 les annonceurs devront débourser, tenez-vous bien, 290 000 euros.
04:50 C'est 50 000 euros de plus que pour le premier match des footballeurs français lors de la Coupe du monde au Qatar.
04:56 Et si le 15 de France va en finale,
04:58 eh bien là, ça s'envolera, la facture s'élèvera à 350 000 euros les 30 secondes.
05:03 C'est 20 000 euros de plus que lors de la finale de la Coupe du monde de football en décembre dernier.
05:08 Finale qui opposait la France à l'Argentine.
05:10 Et on ne va évidemment pas rappeler le résultat, on ne va pas se faire du mal, de si bon matin.
05:15 - Oui, mais il y en a eu des pubs avec les pénaltys.
05:18 On part du côté de la plateforme France TV Slash qui propose cette plateforme,
05:21 une série baptisée "Les pièges du numérique".
05:24 Avec un nouvel épisode qui vient d'être mis en ligne, c'est le 9e.
05:27 Alors, le principe de ce programme est très simple.
05:29 Dans des petites vidéos, des youtubeurs et des influenceurs mettent en garde contre les dangers du numérique.
05:34 C'est vraiment du concret, c'est par exemple les arnaques aux cryptomonnaies,
05:38 les arnaques aux sentiments également.
05:40 Il y a aussi le désormais célèbre CPF.
05:42 Et dans ce nouvel épisode, on vous parle de captologie.
05:45 Alors, qu'est-ce que c'est la captologie ?
05:47 - J'allais vous demander.
05:47 - Oui, c'est un mot que je ne connaissais pas avant de regarder cet épisode.
05:50 C'est l'arnaque du siècle.
05:52 Pour faire simple, celle dont on est tous victime,
05:54 c'est quand les technologies numériques nous amènent à changer nos comportements
05:58 et notamment quand les réseaux sociaux nous volent littéralement notre temps.
06:02 Explication.
06:03 - Soyez honnête, combien de fois vous êtes-vous surpris à passer des heures sur un réseau social
06:09 alors que vous aviez une toute autre idée en tête en prenant votre smartphone ?
06:13 Pendant ce temps-là, vous n'avez pas joué de la guitare ?
06:15 - Ni même cuisiné un petit peu à manger ?
06:17 - Ni même parlé à vos proches ?
06:18 Parfois, vous avez même oublié d'aller dormir ?
06:21 Ce n'est pas de votre faute, c'est fait exprès.
06:23 Les plus grandes sociétés du numérique,
06:26 comme Facebook, Google, Instagram, TikTok, Twitter,
06:30 ne dépendent que d'une chose, le temps que vous passez dessus.
06:33 - Je suis certain que ça parle à beaucoup d'auditeurs d'Europe 1.
06:36 - Oh là oui !
06:37 - Et oui, à vous Anissa aussi.
06:38 On va sur Facebook ou Twitter pour aller quelque chose de précis.
06:41 Au final, on y passe de très longues minutes,
06:43 voire de longues heures sans trop savoir pourquoi.
06:44 C'est une sorte d'errance numérique et ce programme, les pièces du numérique,
06:48 est là pour donner à chaque épisode des clés et des conseils.
06:51 C'est ce que nous explique son producteur David Bensoussan.
06:54 Il est au micro d'Europe 1 Culture Média.
06:56 - On s'est dit que c'était important de mobiliser les créateurs de contenu
06:59 parce qu'ils ont cette capacité à dire les choses,
07:01 à les expliquer, à vulgariser.
07:03 Pour France.tv/donc plutôt à destination des 18-30 ans,
07:06 mais aussi à l'attention de tous les autres publics,
07:08 y compris des gens de mon âge par exemple,
07:10 qui ont plus de 50 ans.
07:11 En quelques minutes, on explique à chaque fois
07:14 comment ne pas tomber dans un piège,
07:16 comment ne pas se faire avoir.
07:19 Et on le fait avec, la plupart du temps, une victime,
07:22 parce que je trouve que c'est toujours très formateur
07:24 d'entendre quelqu'un qui est tombé dedans,
07:26 qui s'est fait avoir.
07:27 Et ensuite, on a la plupart du temps aussi quelqu'un
07:30 qui est plutôt un arnaqueur.
07:32 Et on essaie de comprendre les mécanismes qui se mettent en place.
07:35 - David Bensoussan, producteur des pièces du numérique.
07:38 Ça vous arrive, voici Philippe.
07:39 - Évidemment, bien sûr.
07:41 - C'est terrible.
07:41 - Les infos sur la F1.
07:44 - Et vous ne dormez plus du coup.
07:45 - Mais si bien que je dors, parce que je prépare l'émission
07:46 et le réveil sonne à 5h30.
07:47 Quand on a beaucoup, beaucoup de travail,
07:49 on n'a pas le temps pour le numérique.
07:51 - Et cette série est donc à retrouver,
07:52 je le rappelle, sur la plateforme France TV/
07:54 mais aussi sur YouTube.
07:56 - Merci beaucoup Rémi Jacob.
07:57 À demain pour un nouveau journal des médias.