Henri Leclerc, avocat pénaliste et ancien président de la Ligue des droits de l'Homme, était l'invité de BFMStory ce mercredi après-midi sur BFMTV.
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00:00 Ce qui s'est passé, c'est un problème extrêmement difficile.
00:04 C'est la difficulté d'accepter les manifestations.
00:07 C'est la deuxième difficulté que nous constatons depuis quelque temps,
00:10 et qui moi me narre, c'est que les manifestations pacifiques
00:16 n'amènent pas rien.
00:18 Et que les endroits où on finit par obtenir,
00:21 où les gens qui réclament quelque chose finissent par obtenir satisfaction,
00:26 c'est qu'il y a des violences.
00:27 Je déteste les violences, je vous le dis tout de suite.
00:29 Je suis pour que l'opposition soit une opposition non violente.
00:34 Malheureusement, lorsqu'il y a des violences,
00:37 certes, il y a des violences qui sont légitimes,
00:40 qui sont celles de la police,
00:41 mais encore faut-il qu'elles soient proportionnées.
00:43 Et la violence du manifestant ?
00:44 Permettez aux vieilles avocats et aux vieux militants que je suis
00:48 de vous dire que j'ai tellement vu de manifestations
00:53 dans lesquelles la violence dite légitime était très dure.
00:57 C'était disproportionné à Sainte-Soline ?
01:00 Je crois.
01:01 D'après les éléments que j'ai,
01:04 mais qui sont des éléments d'observateurs,
01:06 je ne dis pas que forcément les observateurs...
01:08 Alain Duhamel.
01:09 Il y a des causes qui...
01:12 D'après les éléments que j'ai, c'était disproportionné.
01:15 Mais ça, on va voir par la suite.
01:17 On finit toujours par connaître la vérité.
01:20 Là, par exemple, on contestait qu'il y ait eu du retard dans les secours,
01:24 on a prouvé que c'était vrai.