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Sport
Transcription
00:00 le tennis féminin avec Caroline Garcia qui, pour le coup, a un peu plus de mal en ce moment.
00:03 Elle vient de se séparer de son staff avec qui elle avait retrouvé une forme d'équilibre.
00:08 Vous avez un mot à nous dire là-dessus ?
00:10 Pas grand-chose. Je suis très proche de Caroline parce qu'elle est lyonnaise comme moi. On
00:15 a échangé hier par SMS. Je lui ai fait un message de sympathie et pour lui dire que
00:21 si elle avait besoin d'échanger, discuter sur les problèmes qu'elle peut rencontrer,
00:26 qu'elle pouvait au sein de la Fédération et du président de la Fédération venir
00:31 échanger. Donc je lui ai fait cette proposition. Je sais qu'elle est en période difficile
00:35 mais je sais que c'est une force terrible de caractère pour revenir après les années
00:39 difficiles, après les blessures. Elle a fait des choix. Je ne connais pas la raison de
00:44 l'arrêt avec son entraîneur et maintenant avec sa kiné. Mais je sais que je suis derrière.
00:51 Je serai derrière pour l'aider. J'ai toujours tendance d'abord à saluer son parcours et
00:57 puis à dire que la réussite et devenir un champion, ce n'est qu'un projet individuel.
01:04 Ça ne peut pas être un projet fédéral.
01:05 Puisqu'on parle de Caroline Garcia, comment vous expliquez, vous ancien champion et maintenant
01:11 président de la Fédération française de tennis, Caroline Garcia qui est une immense
01:16 championne, je serais tenté de dire c'est tout ou rien. Il y a des sauts, des différences
01:21 terribles où elle gagne, où elle perd au premier tour. Il n'y a pas de... En règle
01:25 générale.
01:26 Je serais un petit peu mesuré. Elle a un jeu effectivement qui est un jeu du tout ou
01:30 rien. Ça, c'est vrai.
01:31 Voilà, moi je parlais du jeu.
01:33 Oui, alors dans le jeu, effectivement, elle a pris une option qui lui a réussi en disant
01:37 moi je vais jouer à l'intérieur du cours. Je vais jouer un jeu d'attaque, un jeu qui
01:45 n'est pas un jeu de défense et un jeu qui prend forcément énormément de risques.
01:50 Et quand on prend des risques, il y a un moment donné où la bascule peut se faire très
01:53 très vite.
01:54 Donc cette option lui a réussi puisqu'elle arrive à la quatrième place mondiale.
01:58 Donc il ne faut pas dénigrer son style de jeu, même si parfois et en ce moment peut-être
02:05 qu'il fonctionne un petit peu moins bien.
02:06 Elle a un physique remarquable.
02:08 Elle a un service d'une grande qualité.
02:11 Et moi, je crois qu'il faut lui faire confiance.
02:15 Il faut qu'elle recrée un environnement autour d'elle en toute confiance.
02:19 Et peut-être que si je devais parler en tant que technicien, c'est que de temps en temps,
02:26 il faudrait qu'elle ait le plan B.
02:27 C'est-à-dire quand le plan A, qui est son jeu d'attaque, où je mets la pression sur
02:33 l'adversaire, qui fonctionne.
02:34 Qu'est-ce que j'ai comme plan B si jamais j'ai un pourcentage d'échecs réussite qui
02:39 est moindre ? Et qu'est-ce que je fais pour remplacer ça ?
02:42 Voilà, moi, c'est tout ce que je dis.
02:44 En tout cas, le choix qu'elle a fait est forcément le bon choix.
02:46 Quand on arrive à la quatrième place mondiale, on ne peut pas dénigrer son choix.
02:50 Ce n'est pas par hasard.
02:51 Ce n'est pas par hasard.
02:52 Maintenant, là, elle est en période un peu peut-être compliquée.
02:55 L'arrêt avec son staff le prouve.
02:57 Mais il faut continuer à lui faire confiance.
02:59 En tout cas, moi, c'est ce que j'ai voulu lui témoigner dans le petit message que je

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