Lors la dernière manifestation contre la réforme des retraites, le 23 mars, il n’y avait jamais eu autant d’interpellations et de gendarmes blessés depuis le début du mouvement de protestation. Depuis plusieurs jours, les affrontements avec les forces de l’ordre se durcissent, alors, pour cette 10ème journée de mobilisation, le HuffPost est descendu dans la rue demander aux manifestants si la peur les gagnait dans ce climat de tensions grandissant.
450 000 personnes selon la GCT ont battu le pavé ce mardi 28 mars à Paris. Parmi eux, Christophe, travaillant dans le domaine de la sécurité, rappelle la démarche pacifiste des manifestants : « Les gens ne sont pas là pour casser, ils sont là pour manifester, revendiquer le droit de vivre décemment. On est France, il peut y avoir des débordements, mais il faut relativiser par rapport aux millions de personnes qui manifestent ».
450 000 personnes selon la GCT ont battu le pavé ce mardi 28 mars à Paris. Parmi eux, Christophe, travaillant dans le domaine de la sécurité, rappelle la démarche pacifiste des manifestants : « Les gens ne sont pas là pour casser, ils sont là pour manifester, revendiquer le droit de vivre décemment. On est France, il peut y avoir des débordements, mais il faut relativiser par rapport aux millions de personnes qui manifestent ».
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00:00 Non on n'est pas inquiets, on est quand même en France.
00:02 Les cortèges syndicaux, les salariés, c'est encadré.
00:04 Macron, il est tout de suite, la jeunesse c'est dans la rue !
00:12 Stop ! Stop !
00:15 Macron, il est tout de suite, la jeunesse c'est dans la rue !
00:24 J'ai un masque pour éviter de trop le respirer.
00:26 Et après, je dois avoir des camarades qui ont du sérum-fi pour au cas où.
00:31 Partout il y a des malfaisants.
00:33 Espérons que la police arrive à les identifier, à les sortir tout simplement.
00:36 De manière à ce qu'on puisse continuer dans le calme et la sérénité.
00:39 Parce qu'on est là pour une juste cause et pas pour se battre.
00:43 Non on n'est pas inquiets, on est quand même en France.
00:45 Il peut y avoir des débordements, c'est quelques centaines de personnes.
00:49 Mais par rapport aux millions de personnes qui sont dans la rue,
00:52 il faut quand même relativiser les choses.
00:54 Les gens ne sont pas là pour casser, ils sont là pour manifester,
00:57 pour revendiquer le droit de vivre décemment pour la retraite.
01:01 Il faut arrêter de dire que la violence n'est que dans un camp, parce que ce n'est pas vrai.
01:03 Moi j'ai peur des deux côtés.
01:06 J'ai peur des tensions, mais de toute façon il n'y a pas vraiment le choix.
01:09 Macron, tu es foutu, la jeunesse c'est dans la rue !
01:16 Tous les grévistes et tous les manifestants qui viennent,
01:19 tout simplement n'hésitez pas à venir.
01:21 Il ne faut pas avoir peur de venir.
01:22 Il ne faut pas avoir peur de toutes les tendances policières assez néfastes
01:28 qu'il peut y avoir contre ces grévistes et contre les gens
01:31 qui sont encore une fois contre cette réforme de la retraite.
01:33 Donc non, il ne faut pas avoir peur.
01:35 Bien sûr il y a une appréhension, mais je pense qu'il faut lutter,
01:38 il faut montrer qu'on est en colère.
01:40 Donc même s'il a peur, je comprends que tout le monde ne veut pas prendre ce risque,
01:43 mais quand on se sent capable de le faire, c'est important de le faire.
01:46 On a aussi peur que les gardes à vue se passent mal, ce genre de choses.
01:50 Après je pense qu'il faut se protéger, c'est pour ça qu'on a organisé entre nous pour rester en groupe.
01:55 Tous ensemble on leur fait peur,
01:57 quel général, quel corps,
01:59 les juges ont travaillé.
02:01 Tous ensemble on leur fait peur,
02:03 tous ensemble on leur fait peur.
02:06 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
02:09 [Musique]