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Transcription
00:00 Vous faites une transition parce que vous avez signé la pétition avec tous les artistes qui ont signé,
00:04 Juliette Binoche, Jonathan Cohen, Bérenice Bégeaud,
00:07 il y a 300 artistes qui ont signé, Larousse 1 également,
00:10 une tribune pour demander le retrait de la réforme des retraites, pourquoi ?
00:14 Pourquoi ?
00:16 Et ouais, non mais parce que déjà ce passage en force du 49-3 est vraiment insupportable,
00:23 cette réforme, mais retour en arrière, qui concerne les retraites est absolument inaudible,
00:29 parce que d'abord des solutions ont été proposées,
00:33 par exemple l'égalité salariale entre les hommes et les femmes ce serait 6 milliards,
00:38 donc je veux dire il y a des tas de solutions,
00:41 et en fait c'est tout simplement une volonté politique, point,
00:45 il n'y a pas un déficit comme on nous dit tout le temps, trou de la sécu,
00:49 l'hôpital déficit, non, c'est une volonté politique,
00:54 de donner que l'argent, tout l'argent de nos impôts sert à ça,
00:58 à ce qu'on est dans un pays justement exemplaire,
01:01 ouais, dans d'autres pays il n'y a pas la sécurité sociale,
01:03 mais soyons un modèle bordel, donc il y a quelque chose, enfin pardon,
01:06 c'est quand même quelque chose qui caractérise ce qu'on envier à la France,
01:14 je veux dire c'est le modèle social qui a été créé au sortir de la guerre dans un pays ruiné,
01:19 alors quand ils nous font des comparaisons avec, oui mais aujourd'hui les boomers,
01:22 il y a plus de vieux à la retraite, enfin bref pour payer la retraite,
01:27 d'abord les boomers ils sont là, c'est déjà fait,
01:30 et en plus ça ne prend pas en compte le PIB, enfin bref,
01:32 c'est tout, c'est des tas de choses, quand on s'y intéresse,
01:35 on voit bien à quel point ce sont des mensonges,
01:36 c'est tout simplement parce qu'on veut privatiser la santé,
01:39 on veut que les gens paient pour avoir une mutuelle, avoir machin,
01:42 je veux dire c'est tout un tas de choses.
01:44 – Ah non, vous êtes vraiment archi contre et ça vous énerve,
01:46 tout à l'heure on va recevoir Olivier Véran,
01:48 vous allez devoir partir, donc vous n'allez pas lui parler,
01:50 mais on va le recevoir, si vous aviez un truc à lui dire.
01:52 [Rires et applaudissements]
01:54 – J'ai resté en fait.

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