Muriel Théron, une lycéenne de 17 ans a été tuée dans le quartier de La Croix-Rousse à Lyon, le 14 avril 1993. Son corps violé est retrouvé dans un fossé peu de temps après, le meurtrier n'a jamais été identifié. Le dossier a été confié au pôle judiciaire des affaires non résolues, "c'est le dernier espoir" pour le père de Muriel, affirme maître Yves Sauvayre, avocat de la famille Théron.
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00:00 M. Théron, il a eu des espoirs et beaucoup d'espoirs déçus. Un espoir déçu quand la décision de non-lieu était renvelée.
00:10 Un espoir lorsque, à la demande du parquet, on a réouvert la procédure, puisque un non-lieu, c'est éventuellement sur charge nouvelle, vous le savez.
00:21 Et les charges nouvelles, c'est effectivement qu'on n'avait pas pris en compte la totalité des possibilités, notamment en Italie. Rien. Pas d'élément.
00:32 Positif, en tout cas. Et c'est vrai que lorsqu'on a été pris en charge par l'Association des enfants disparus, qui a fait un travail très important.
00:46 Et moi, j'avais demandé à la Chambre d'instruction de dresser, au juge d'abord, qui m'a envoyé balader, et à la Chambre d'instruction, un portrait génétique.
00:55 Parce qu'avec l'évolution, effectivement, et là on est dans le milieu du sujet, l'évolution des techniques d'analyse d'ADN, on a pensé, c'est pour ça que successivement,
01:06 plusieurs magistrats se sont investis dans cette investigation, on a pensé qu'on pourrait retrouver des éléments qui permettraient de mettre en évidence sur ce portrait génétique.
01:16 Et on m'a dit, interdiction, on ne peut pas dresser un portrait génétique. Donc on ne l'a pas fait.
01:20 C'est tout l'enjeu désormais du travail des enquêteurs du pôle de Nanterre. Merci beaucoup d'être venu sur le plateau d'Affaires Suisses. On va continuer à faire cette affaire.
01:27 C'est le dernier espoir, M. Théron.