Catherine Lara invitée de Bruno Guillon dans "Le Bon Dimanche Show"

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Son violon est "le prolongement de son bras", "le succès lui a fait gonfler le cœur et pas la tête". Autant de bons mots dont elle nous régale depuis toujours. Bruno Guillon en profite d'ailleurs pour lui faire le bingo des jeux de mots pourris avec son nom de famille... Catherine Lara raconte également pourquoi elle ne participe plus aux concerts des Enfoirés, et sa colère contre les Ephad.

Transcript

00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.

00:00:06 -C'est la grande artiste française.

00:00:12 -Et la nièce de Jean-Pierre Raffarin, on peut l'y dire.

00:00:14 Je crois que c'est pas un secret.

00:00:17 -Je suis la roqueuse de diamant

00:00:20 Au fond du tuyau noir de mon bain

00:00:23 Je suis la roqueuse de diamant

00:00:26 Je suis la roqueuse de diamant

00:00:28 Je suis la roqueuse de diamant

00:00:30 Nuit magique

00:00:32 -Nuit magique

00:00:33 -Si on était tous

00:00:35 Sans garde bleue

00:00:37 Autour de nous

00:00:40 Puisque ce n'est qu'une alarme

00:00:43 Pourquoi leurs yeux pleins de larmes

00:00:48 Puisque bientôt j'irai mieux

00:00:52 Pourquoi ces airs malheureux

00:00:56 Plus on tournait les pages

00:01:01 Et plus on oubliait

00:01:05 Comme s'il y avait un peu de craie

00:01:10 Comme s'il y avait un peu de craie

00:01:14 -Vous savez Catherine, il y a une chose que j'aimerais bien.

00:01:16 Je suis sûre que depuis hier ou avant-hier, vous avez encore inventé de la musique.

00:01:20 -Oui, il y a deux jours.

00:01:22 Mais je ne sais pas si je vais m'en souvenir.

00:01:24 -C'est un truc qui va aller.

00:01:25 Ça part très très piano, comme ça.

00:01:27 Et ça devient de plus en plus fort pour vraiment finir.

00:01:38 -Tin tin tin tin tin tin

00:01:40 Tin tin tin tin tin tin tin tin tin

00:01:43 Tin tin tin tin tin tin

00:01:44 -T'as de temps de savoir

00:01:46 Dépêche-toi de tout va prendre

00:01:48 Tant de temps de donner

00:01:49 Tout le temps que tu as

00:01:51 T'as pas le temps d'en faire

00:01:52 -Merci de nous accueillir aussi fidèles comme chaque dimanche chez vous sur RTL.

00:01:57 C'est l'heure du Bon Dimanche Show.

00:01:59 Je devrais même dire l'heure et demie du Bon Dimanche Show.

00:02:01 Et je vous abouche qu'en préparant l'émission d'aujourd'hui,

00:02:03 je me suis dit "Ouh là là, une heure et demie, ça va être juste".

00:02:06 Notre invitée jusqu'à 15h30, c'est Catherine Lara.

00:02:10 Bonjour Catherine.

00:02:11 -Bonjour tout le monde, bonjour.

00:02:13 -Ravie de vous accueillir.

00:02:14 Je disais que ça allait être juste en préparant l'émission.

00:02:16 En fait, je me rends compte, chère Catherine, que vous avez eu mille vies.

00:02:20 Enfin, que vous avez mille vies d'ailleurs, puisque vous n'arrêtez jamais.

00:02:23 Vous n'avez jamais arrêté.

00:02:24 -J'arrête pas.

00:02:26 -Bon, déjà je suis ravi de vous accueillir.

00:02:28 Petite question basique.

00:02:30 Quand vous ne faites pas de la radio le dimanche,

00:02:32 ça ressemble à quoi un dimanche chez Catherine Lara ?

00:02:34 Vous faites quoi ?

00:02:35 -Je fais ce que je veux.

00:02:36 Je fais comme le lundi, le mardi, le mercredi.

00:02:38 Je fais ce que j'aime.

00:02:41 Ce n'est pas un jour particulier le dimanche.

00:02:44 D'ailleurs, je n'ai jamais aimé tellement le dimanche en fait.

00:02:47 Quand j'étais petite fille, je savais que le lundi on retournait à l'école.

00:02:51 Donc déjà, ça me faisait suer.

00:02:53 Je n'ai jamais aimé l'école, je n'ai jamais aimé la rigueur.

00:02:56 Je n'ai jamais aimé les choses qui m'enferment.

00:02:58 Donc voilà, le dimanche, ce n'est pas mon jour préféré.

00:03:02 -Je suis heureux de vous faire aimer le dimanche avec le Bon Dimanche Show, chère Catherine.

00:03:05 Et en général, quand on commence une interview, on commence par les présentations.

00:03:09 Alors un intervieweur gros bosseur aurait vraiment préparé un texte, etc.

00:03:14 Je ne suis pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, Catherine.

00:03:17 C'est pour ça qu'on me met le dimanche d'ailleurs sur RTL.

00:03:19 Donc je me fais aider en général.

00:03:20 Je demande à des gens qui vous connaissent de vous décrire.

00:03:23 Je vais voir des gens qui me disent "Mais pour vous Catherine Lara, c'est qui ?"

00:03:26 J'ai posé la question à Sophie Davant.

00:03:28 Sophie Davant, elle a répondu ça.

00:03:30 -Bonjour, c'est Sophie Davant.

00:03:32 Je pourrais être intéressable sur Catherine Lara.

00:03:35 D'abord, tu as le sens de l'amitié, de la fidélité.

00:03:39 À chaque fois que je t'ai demandé quelque chose ou que je t'ai donné rendez-vous, tu as été là.

00:03:44 J'ai adoré me confier à toi.

00:03:47 J'ai adoré que tu m'écoutes.

00:03:49 J'aime ton côté esthète.

00:03:52 Tu aimes les choses belles, la belle musique, les beaux spectacles,

00:03:57 les gens beaux à l'intérieur et à l'extérieur.

00:04:00 Et un autre goût que nous partageons, celui de la gastronomie.

00:04:04 On est des bonnes vivantes tous les deux.

00:04:06 Tu aimes manger, picoler, rigoler, entourer des gens que tu apprécies.

00:04:12 Et puis par-dessus tout, je crois, j'aime ton humour.

00:04:15 Tu as un humour dévastateur, irrésistible.

00:04:18 Je t'embrasse fort. C'est Sophie.

00:04:21 -Belle déclaration.

00:04:22 -C'est gentil comme tout.

00:04:24 -Je me dis qu'on va passer un bon moment parce qu'on a 2-3 points communs

00:04:27 sur la picole, sur l'humour et sur la bouffe.

00:04:31 Quand je dis la picole, attention, c'est pas vulgaire.

00:04:33 Vous êtes épicurienne.

00:04:35 -Je suis festive surtout.

00:04:38 Mais je peux rester un mois sans boire une goutte d'alcool parce que je n'ai pas envie.

00:04:41 Ce n'est pas mon truc de picoler.

00:04:43 -Encore une fois, je me reprends.

00:04:45 -Non mais j'aime bien équifier parce que c'est...

00:04:47 -Je me suis mal exprimé.

00:04:48 Mais un bon verre de vin avec des bons amis,

00:04:51 autour d'un bon plat.

00:04:53 -Ah oui, donc vraiment un très bon verre de vin.

00:04:56 Je vais ranger ma villageoise parce que j'avais prévu un truc.

00:05:00 -Je vais ranger mon Kiravie.

00:05:03 -C'est ça.

00:05:04 C'est qui Catherine Larra pour vous ?

00:05:05 On a posé la question à Véronique de Villel.

00:05:07 Véronique de Villel, les auditeurs d'Airtel la connaissent bien évidemment.

00:05:10 C'était la fameuse Véro du duo Véronique et Davina dans les années 80.

00:05:14 -Bien sûr, je me souviens tout à fait.

00:05:16 -Bien évidemment.

00:05:18 On vient poser la question, c'est qui pour vous Catherine Larra ?

00:05:21 -Bonjour, c'est Véronique de Villel.

00:05:23 Vous savez Véronique et Davina ?

00:05:25 Alors Catherine Larra pour moi c'est évidemment une chanteuse

00:05:27 avec une très jolie voix, un peu rouque.

00:05:29 Mais c'est surtout une musicienne, une grande musicienne.

00:05:32 J'aime beaucoup tout ce qu'elle fait, j'aime beaucoup ses musiques.

00:05:35 Catherine surtout continue, continue et continue.

00:05:39 -Merci, c'est gentil comme tel.

00:05:42 Mais pour l'instant je continue, on verra bien.

00:05:45 -Vous avez eu un moment où vous vous êtes dit "Ah ouais, là j'en ai un peu marre".

00:05:49 -Parfois, parfois j'avais...

00:05:51 Bon, il y a eu...

00:05:53 En fait cette histoire de Covid a été formidable

00:05:55 parce que ce break obligé de deux ans

00:05:58 m'a donné juste envie de continuer quoi en fait.

00:06:02 Parce que c'était un break imposé.

00:06:04 Et moi j'aime pas trop qu'on m'impose de rien faire.

00:06:07 Donc finalement aujourd'hui j'ai envie encore de continuer un peu quoi, on verra.

00:06:12 -Bon alors Catherine Larra, on a l'image de vous indissociable

00:06:16 de cet instrument qui a fait votre succès, à savoir un violon.

00:06:20 Je vois que vous l'avez en main.

00:06:21 Eh bien ne le lâchez pas, puisqu'on va attaquer l'émission dans quelques instants

00:06:25 avec la playlist de Catherine Larra.

00:06:27 Je vais vous expliquer comment ça se passe.

00:06:29 Vous êtes sur RTL, à tout de suite.

00:06:30 Le Bon Dimanche Show, c'est l'émission préférée de Céline Dion.

00:06:38 -Bonjour, c'est Céline Dion et j'écoute Le Bon Dimanche Show.

00:06:42 -Exactement ce que je disais.

00:06:44 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.

00:06:47 -Et c'est Catherine Larra qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.

00:06:49 Je le disais il y a quelques minutes Catherine,

00:06:51 vous êtes indissociable de votre instrument, du violon.

00:06:54 En préparant l'émission, j'ai vu que vos parents étaient musiciens, tous les deux,

00:06:58 violoniste et pianiste.

00:07:00 Vous avez choisi le violon à l'âge de 5 ans,

00:07:02 mais du coup j'ai envie de vous dire, pourquoi pas le piano ?

00:07:04 -J'ai essayé un peu les deux.

00:07:06 Je suis plutôt petite, la main avec, également petite.

00:07:11 Et j'avais un peu de mal à faire l'octave.

00:07:14 Donc je me suis dit, je vais prendre un instrument qui sera à ma taille.

00:07:17 -Oui parce que même, vous vouliez faire du violoncelle, je croyais.

00:07:19 Le violoncelle c'était trop grand aussi.

00:07:21 -C'est trop grand. Non mais je crois que j'ai vraiment choisi le violon.

00:07:24 Et mon père était médecin, ce n'était pas son métier d'être violoniste.

00:07:28 Mais papa jouait toujours du violon et j'adorais ce genre de son, de vibration.

00:07:35 Ça me touchait profondément.

00:07:37 C'est un instrument qui m'a toujours donné les larmes aux yeux, qui m'a ému.

00:07:40 Donc voilà, je suis allée instinctivement vers ce petit violon là,

00:07:44 qui est le prolongement de mon bras aujourd'hui.

00:07:47 -Vous avez combien de violons ?

00:07:49 -En fait, je joue toujours les mêmes.

00:07:51 J'en ai pas mal, mais je joue les mêmes.

00:07:54 Parce qu'en fait, le manche là, c'est un peu comme les 24 heures du manche.

00:07:59 On ne peut pas toujours en changer.

00:08:01 Je suis habituée à le toucher, à le respirer.

00:08:07 Il sent le cèdre, ça sent bon, c'est délicieux.

00:08:10 -Vous leur donnez un petit nom à vos instruments ou pas ?

00:08:12 -Non.

00:08:14 -En tout cas, celui que vous avez en main, il va vous servir.

00:08:17 -C'est un bariton.

00:08:18 C'est très spécial, c'est un violon grave.

00:08:21 C'est un violon qui sonne grave.

00:08:23 Je vais vous le faire écouter.

00:08:24 -Faites-le écouter.

00:08:35 -Vous savez quoi Catherine ?

00:08:37 On va faire une interview.

00:08:39 Je vais vous poser des questions et vous allez me répondre en musique.

00:08:41 Par exemple, s'il y avait une mélodie pour présenter Catherine Larra,

00:08:46 présentez-vous en une mélodie.

00:08:48 * Extrait de « La Chanson de Catherine Larra » *

00:09:12 Quel tube du magique !

00:09:16 -Quand on écrit ce genre de mélodie, on sait qu'on a entre les doigts

00:09:19 un futur tube qui va cartonner, qui va marquer.

00:09:21 -On ne sait jamais qu'on a fait un tube.

00:09:23 On ne le sait jamais.

00:09:24 Parce que si on le savait, on ne ferait que ça.

00:09:27 -Vous aviez été surprise de l'engouement autour de cette chanson à l'époque ou pas ?

00:09:31 -Moi, je ne voulais pas la mettre.

00:09:33 Je ne voulais pas mettre un slow, ce n'est pas mon truc.

00:09:36 Est-ce que je vais mettre un slow sur un disque ?

00:09:39 Et puis, à l'époque, c'est mon copain Gérard Mellet qui m'a dit

00:09:43 « Mais non, c'est vraiment bien cette chanson,

00:09:45 tu la mets sur l'album ».

00:09:46 Et en fait, c'est évidemment la chanson qui a fait vendre l'album,

00:09:49 qui a fait que l'album a fonctionné.

00:09:51 -Il a bien fait.

00:09:52 Alors toujours « Pleinis » de Catherine Larra,

00:09:54 ça ressemble à quoi Catherine Larra qui a un coup de foudre,

00:09:58 musicalement, ça donnerait quoi ?

00:10:00 -Attendez, je réfléchis une seconde.

00:10:02 Genre coup de foudre.

00:10:04 ♪ ♪ ♪

00:10:24 ♪ ♪ ♪

00:10:36 -Je pourrais vous regarder jouer des heures, Catherine.

00:10:39 -Je vais le refaire pour la peine.

00:10:41 (rires)

00:10:42 Je le refais.

00:10:43 -Allez.

00:10:44 ♪ ♪ ♪

00:11:13 ♪ ♪ ♪

00:11:16 -Je pourrais vous regarder jouer des heures.

00:11:18 -Je le mets dans ma chambre.

00:11:19 -J'aime beaucoup.

00:11:20 Je rappelle, si vous ne rejenez pas la retelle,

00:11:22 que tout cela se fait, bien entendu, en direct et sans aucune préparation.

00:11:25 Catherine Larra, quelle mélodie, d'un ou d'une autre,

00:11:30 vous auriez aimé inventer ?

00:11:32 -Oh, il y a une mélodie que j'adore.

00:11:34 Je ne sais pas si je m'en souviens.

00:11:37 ♪ ♪ ♪

00:12:06 -C'est magnifique.

00:12:08 -C'est l'Alice de Schindler.

00:12:10 -C'est ce que j'allais dire.

00:12:11 Mais je dis du film l'Alice de Schindler, de Spielberg.

00:12:13 -Oui, tout à fait.

00:12:14 Ça m'avait fait craquer cette mélodie.

00:12:16 J'ai trouvé ça sublime.

00:12:17 -Magnifique.

00:12:18 Une petite dernière.

00:12:20 S'il fallait une mélodie pour conclure, là, maintenant, cette interview,

00:12:24 ce serait laquelle ?

00:12:26 ♪ ♪ ♪

00:12:40 ♪ ♪ ♪

00:13:08 ♪ ♪ ♪

00:13:13 J'y vois un peu de mélancolie.

00:13:15 -Mais moi, c'est toujours mélancolique, le violon.

00:13:17 C'est un instrument nostalgique.

00:13:18 -Et alors, vous savez quoi ?

00:13:19 Je vais gommer tout de suite cette mélancolie,

00:13:21 car oui, c'était la dernière question de cette interview,

00:13:23 mais l'émission est loin d'être terminée, heureusement.

00:13:25 Et vous allez pouvoir poser votre violon tranquillement.

00:13:28 C'est le Bon Dimanche Show de Catherine Larra sur RTL.

00:13:30 On se retrouve dans quelques instants, tout de suite.

00:13:32 ♪ ♪ ♪

00:13:37 -Si j'étais docteur, comme prescription,

00:13:39 je vous mettrais un Bon Dimanche Show tous les dimanches, dès 14h.

00:13:42 ♪ ♪ ♪

00:13:43 Et ensuite, je me ferais probablement radier de l'ordre des médecins.

00:13:46 Normal.

00:13:47 Bruno Guillon sur RTL.

00:13:49 ♪ ♪ ♪

00:13:51 -C'est Catherine Larra qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL jusqu'à 15h30.

00:13:54 Et là, je voudrais quand même préciser quelque chose,

00:13:56 parce que c'est important.

00:13:57 Là, je vais donner les dates de concerts qui vont arriver courant avril.

00:14:00 Et mai, le 15 avril, vous serez au Casino Barrière, en Guernée-Bain.

00:14:04 Le 22 septembre, vous serez à Toulouse.

00:14:05 Le 23 septembre, vous serez à Garges-les-Gonesse, au Cube.

00:14:13 Et alors, ce qui est très rigolo, c'est qu'en préparant cette émission,

00:14:15 on a dit "Catherine, il faut faire de la promo, etc."

00:14:18 Vous avez dit "Non, non, mais moi, la promo, je m'en fous.

00:14:20 Je viens pour passer un bon moment."

00:14:21 -C'est tout un peu ça.

00:14:23 -Et vous êtes la première invitée à nous dire ça, vraiment.

00:14:26 Et donc, on a dit "Bon, mais on va quand même parler de ça."

00:14:30 On parlait tout à l'heure de vos débuts en musique.

00:14:33 Donc, très très jeune, vous vous êtes mise à cet instrument qui est le violon.

00:14:37 Vous avez remporté plusieurs prix.

00:14:39 Le premier prix du Conservatoire, c'était en 1958.

00:14:42 Vous avez enchaîné, etc.

00:14:43 Est-ce que, dans un autre monde, vous auriez pu choisir un métier qui ne soit pas artistique, Catherine ?

00:14:50 Est-ce que, si à un moment, la musique ne vous avait pas permis de vous épanouir,

00:14:54 vous auriez pu prendre sur une voie B ?

00:14:57 -La voie B, j'ai vaguement pensé comme ça.

00:15:02 Il y a deux voies, en fait.

00:15:04 J'aurais adoré la médecine, parce que j'aime de toute façon le lien avec les autres.

00:15:08 -Votre papa était médecin.

00:15:09 -Essayer de faire du bien ou d'apporter...

00:15:11 Je suis un peu comme un toubib.

00:15:13 Moi, j'essaie de donner du plaisir aux gens.

00:15:15 Je n'ai pas d'autres prétentions que celle-là.

00:15:17 Ou défendre le faible et l'opprimé, être avocate ou quelque chose comme ça.

00:15:21 Mais il aurait fallu que j'aie un lien avec les autres.

00:15:23 C'est ça, ma vie.

00:15:24 -Alors, quand on parle du lien avec les autres,

00:15:26 très tôt, vous avez monté un premier orchestre.

00:15:28 Ensuite, vous avez créé le coitueur Lara.

00:15:32 Vous avez accompagné Claude Nougaro.

00:15:34 Vous avez accompagné également Nana Mouskouri.

00:15:38 Comment ça s'est passé, la rencontre avec ces gigantesques artistes ?

00:15:42 -J'ai croisé Claude, parce qu'à l'époque,

00:15:46 j'étais une des seules femmes à faire des séances d'enregistrement.

00:15:50 Sinon, la seule.

00:15:52 Et je m'étais fait repérer comme ça, simplement,

00:15:55 parce que je pense que j'assurais.

00:15:57 J'assurais, je faisais bien le job.

00:15:59 Et Claude, un jour, faisait une séance.

00:16:03 Et il m'a dit "Mais tu ne voudrais pas m'accompagner ?

00:16:07 Tu ne voudrais pas faire un coitueur pour moi

00:16:09 et venir m'accompagner sur scène ?"

00:16:12 Et on a monté un coitueur, j'ai monté un coitueur, le coitueur Lara.

00:16:15 Et j'ai été accompagnée de Claude.

00:16:17 Ça s'est fait très simplement, comme ça.

00:16:19 Une rencontre en studio.

00:16:21 Il était génial, en plus, ce type.

00:16:23 Je l'ai adoré, vraiment.

00:16:24 -Quand on parle de studio,

00:16:25 j'ai vu également que vous aviez bossé sur l'album culte de Maxime Le Forestier,

00:16:28 "On retrouve mon frère".

00:16:29 -Oui, j'ai fait sur plein d'albums.

00:16:32 Sur les albums de William Scheller,

00:16:34 sur des albums... plein.

00:16:36 -Mais à quel moment vous avez eu le déclic de vous dire

00:16:38 "Allez, peut-être qu'à un moment, je vais me mettre moi sur le devant de la scène."

00:16:41 -Justement, quand je voyais Claude, le petit taureau,

00:16:43 qui court dans l'arène, je me suis dit

00:16:45 "Pas mal, la place, là !

00:16:47 J'ai envie d'être là, finalement,

00:16:49 plutôt que d'être là, derrière, avec mon coitueur."

00:16:51 Ce qui était chouette aussi,

00:16:53 mais j'ai dit "C'est là que j'ai envie d'être."

00:16:55 -Vous savez, Catherine,

00:16:57 dans cette émission, on utilise bien entendu la nouvelle technologie.

00:17:00 Alors, évidemment, la technologie avec des gros moyens,

00:17:02 c'est plus la semaine sur les animateurs de renom,

00:17:04 tels que Laurent Ruquier ou Julien Courbet.

00:17:06 Nous, le dimanche, il me laisse les restes, mais vous allez voir.

00:17:08 Vous connaissez Siri ?

00:17:10 Vous êtes branché technologie ou pas ?

00:17:12 -Oui, très.

00:17:13 -Siri sur l'iPhone ?

00:17:14 -Siri, ouvre-moi la porte, par exemple.

00:17:16 -Exactement.

00:17:17 Alors nous, on ne peut pas l'avoir, c'est trop cher, mais on a Siri.

00:17:19 C'est la même chose.

00:17:21 C'est une intelligence artificielle qui bosse pour nous.

00:17:23 Et il est spécialisé en infos sur mes invités.

00:17:25 Vous allez voir, ça marche très bien.

00:17:27 Bonjour Thierry.

00:17:28 -Et je commence fort, puisque je vous ai dégoté

00:17:30 une super info sur Patrick Timsit.

00:17:33 -Non, alors...

00:17:35 Vous allez voir, ça se met en place, là, au bout d'un moment.

00:17:37 Patrick Timsit, c'était il y a un an et demi, Thierry.

00:17:40 On n'a pas fait la mise à jour, c'est pour ça.

00:17:42 Aujourd'hui, c'est Catherine Lara, Thierry.

00:17:44 -Catherine Lara, qui a eu cette frappe

00:17:47 il y a quelques mois chez Konbini.

00:17:49 "Toute ma vie, je me suis sentie libre d'aimer qui je voulais."

00:17:53 -C'est vrai, c'est vous qui l'avez dit.

00:17:55 -Mais oui, j'ai dit ça.

00:17:57 J'ai dit beaucoup d'autres choses là-dessus aussi.

00:18:00 Mais j'ai envie de...

00:18:02 Je me suis toujours sentie une femme libre.

00:18:04 Et surtout pas dans un tiroir

00:18:07 homo, hétéro, autre chose.

00:18:11 Animaux, j'en sais rien.

00:18:13 En tous les cas, je me sens une femme tout à fait normale

00:18:16 et heureuse d'aimer.

00:18:18 Et j'ai...

00:18:21 J'ai jamais souffert de quoi que ce soit.

00:18:25 En ce qui concerne la façon dont je vis.

00:18:28 Je vis avec une femme depuis 28 ans maintenant.

00:18:31 Et je suis très très heureuse.

00:18:33 Et je re-signe un bail de 28 ans encore.

00:18:36 Et j'aime les êtres.

00:18:39 J'aimerais pas une vie où il n'y aurait que des femmes.

00:18:42 Ça m'emmerderait copieusement.

00:18:44 J'aime les hommes, j'aime comme ils sont.

00:18:46 Je leur demande pas d'être autrement que ce qu'ils sont.

00:18:50 Moi je crois que j'aime les êtres.

00:18:52 Tout simplement.

00:18:54 Alors parlons musique Thierry si vous le voulez bien.

00:18:56 Catherine Larra elle est plutôt musique classique ou musique populaire ?

00:18:59 Ni l'un ni l'autre.

00:19:01 Elle disait en novembre 2012 au journal La Dernière Heure

00:19:05 qu'il y a toujours eu un peu de sectarisme dans la musique classique.

00:19:09 Moi je ne trouve pas qu'il y ait de grande ou de petite musique.

00:19:13 Oui c'est vrai.

00:19:15 Moi j'ai souffert pendant longtemps.

00:19:17 Et encore maintenant d'ailleurs.

00:19:19 C'est l'image du violon au départ.

00:19:21 Oui je viens de la musique classique.

00:19:23 Mais moi j'ai toujours souffert dans les concerts.

00:19:25 Quand quelqu'un joue un concerto, il joue le premier mouvement, il le joue comme un malade.

00:19:31 Et nous on est là.

00:19:33 On a juste le droit de tousser entre deux trucs.

00:19:36 Et moi j'ai toujours eu envie d'exploser, d'applaudir.

00:19:39 Et de dire mais pourquoi est-ce qu'il ne faut pas applaudir ?

00:19:41 Qu'est-ce que c'est que ces lois ridicules ?

00:19:45 Mais c'est dommage.

00:19:47 Parce qu'on se prive d'un instant d'émotion formidable.

00:19:51 Et moi une fois je me souviens d'un concert.

00:19:53 J'étais allé écouter Mac Laughlin dans un concert qui était mi-classique, mi-jazz.

00:19:59 Et moi j'ai applaudi. J'étais toute seule mais j'ai applaudi.

00:20:03 Alors Catherine, et la musique Thierry, on vient de l'entendre, ça fait qu'un, on est d'accord ?

00:20:07 Quasiment.

00:20:08 Elle disait même à Lausanne Cité en septembre 2016

00:20:12 "Je crois que je quitterai ce monde en chantant et en jouant du violon."

00:20:17 Je quoi ?

00:20:18 "Je crois que je quitterai ce monde en chantant et en jouant du violon."

00:20:22 D'abord je ne quitterai jamais ce monde-là, c'est sûr.

00:20:26 Je vais rester. Il n'est pas question de partir.

00:20:30 Et probablement avec mon petit violon je continuerai à jouer là-haut ou en bas,

00:20:36 je ne sais pas, sur le côté, je ne sais pas où je serai mais je vais continuer à jouer sûr.

00:20:41 Ces dernières années les albums de Catherine Lara se sont faits plus rares Thierry ?

00:20:45 C'est assumé. Elle déclarait à La Provence en juillet 2018, je cite

00:20:51 "Le métier tel qu'il est aujourd'hui ne m'intéresse plus du tout."

00:20:56 Bon, j'ai le droit de dire des conneries aussi de temps en temps ?

00:20:58 Ben oui bien sûr.

00:21:00 Tout à fait.

00:21:01 Alors, donc, ça en est une.

00:21:04 Non mais, bon, je ne sais pas, à ce moment-là, je ne sais pas, j'étais de mauvais poil ou...

00:21:10 Mais non, ce n'est pas un métier d'abord, c'est une vocation, donc,

00:21:14 je ne sais pas pourquoi je dis cette hânerie.

00:21:16 Mais écoutez, vous savez quoi ? On la gomme via Thierry, la secouera.

00:21:19 Gardez-la précieusement franchement parce qu'elle a beaucoup de valeur.

00:21:22 Bon, malgré tout Thierry, Catherine continue de monter sur scène régulièrement, on le disait tout à l'heure.

00:21:26 Bien sûr, et elle aime le contact avec le public.

00:21:30 Comme elle le disait au Pays d'Auge il y a quelques semaines.

00:21:33 L'après-concert est très important.

00:21:36 On doit aller à la rencontre des gens.

00:21:38 On ne peut pas partir comme ça.

00:21:40 Ce serait mal élevé.

00:21:42 Ça, je l'ai vu dans plein d'interviews.

00:21:44 Ce rapport privilégié que vous avez avec les gens qui viennent vous applaudir.

00:21:50 Oui, c'était à Deauville.

00:21:52 J'ai donné un concert il n'y a pas longtemps.

00:21:54 J'ai d'ailleurs ramené de cette grande soirée un énorme rhume

00:22:00 que les personnes qui venaient m'ont gentiment apporté comme présent.

00:22:05 Mais j'adore voir les gens après parce que ça fait partie du voyage

00:22:12 et qu'on ne s'en va pas comme ça.

00:22:14 Ils sont heureux de nous parler encore un peu, de nous voir de près.

00:22:19 On a échangé en tous les cas des émotions.

00:22:21 Moi j'ai la chance que ça se passe bien.

00:22:23 Les gens m'aiment sur scène.

00:22:25 Je suis très heureuse d'être là.

00:22:27 J'ai aussi besoin de continuer le voyage, de les approcher,

00:22:33 de se faire des bisous, de se serrer les mains.

00:22:36 J'aime ça.

00:22:37 C'est un peu ce qu'on parle de concert.

00:22:39 J'ai lu dans une interview que...

00:22:41 Un de vos nombreux succès, "La Roqueuse de Diamant",

00:22:45 c'est un titre que vous ne vouliez plus jouer aujourd'hui sur scène

00:22:49 parce que vous estimez qu'il y a un décalage entre...

00:22:52 C'est un décalage Nikoff parce que là franchement, c'est impossible.

00:22:57 C'est juste à 70 ballets.

00:22:59 C'est-à-dire que j'ai un petit peu conscience du...

00:23:03 Je vois le ridicule.

00:23:04 Ou alors je peux en faire une autre version.

00:23:06 Mais franchement, je ne vais pas me secouer la puce sur "La Roqueuse de Diamant".

00:23:11 Non.

00:23:13 Ça a été un temps.

00:23:14 C'était formidable.

00:23:15 Maintenant, je suis avec deux pianos à queue.

00:23:17 Il y a de tout.

00:23:18 Il y a des choses très...

00:23:20 Comme "Aral", un morceau de violon.

00:23:24 J'ai d'autres choses à jouer.

00:23:25 De toute façon, la plupart des artistes, on a eu sur ce même fauteuil

00:23:28 il y a quelques semaines, Michel Jonas.

00:23:30 Par exemple, Michel Jonas ne chante plus, pour des raisons différentes,

00:23:34 mais les vacances au bord de la mer, il ne chante plus en concert.

00:23:38 Parce que c'est un marqueur pour une histoire qu'il ne veut plus avoir à porter aujourd'hui, etc.

00:23:42 C'est ça.

00:23:43 Je comprends, moi.

00:23:44 Mais il n'y a pas dans ces cas-là des fans qui viennent vous voir en disant

00:23:47 "Vous n'avez pas fait "La Roqueuse de Diamant" ?"

00:23:49 Ah bah si !

00:23:50 La Roqueuse...

00:23:52 Mais enfin, il y a "Nuit Magique", "Au Mille et de L'Hupe", "La Craie dans l'Encrayer",

00:23:55 il y a "Yohann".

00:23:56 Je les chante toutes, parce que je suis là pour faire plaisir aux gens.

00:24:00 Thierry, merci beaucoup.

00:24:16 Puisqu'on écoute des extraits de Catherine Larra,

00:24:18 est-ce que vous aimez la chanson vous-même ?

00:24:20 Bien sûr.

00:24:22 J'aime particulièrement celle dont je ne me rappelle plus les paroles

00:24:26 et qui fait "la la, la la la, la, la la la la, la li la la".

00:24:31 Évidemment.

00:24:32 Ça c'est le problème des intelligences artificielles.

00:24:33 Merci beaucoup Thierry.

00:24:34 Très artificielle.

00:24:35 C'est ça, et c'est bien le problème.

00:24:37 C'est Catherine Larra qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.

00:24:40 Vous restez avec nous, on en reviendra dans quelques instants.

00:24:42 Et Valérie Zetoun qui va venir nous rejoindre, à tout de suite.

00:24:44 Le Bon Dimanche Show sur RTL.

00:24:52 Notez 4,5/5 sur TripAdvisor.

00:24:54 Et fourchette d'or sur Marmiton.

00:24:57 Jusqu'à 15h30, Bruno Guillon sur RTL.

00:25:01 Catherine Larra fait son Bon Dimanche Show sur RTL.

00:25:05 Je ne peux pas résister au plaisir.

00:25:06 Le rire de fond des yeux, nuit magique.

00:25:10 Une histoire dure, et tout malheureux.

00:25:15 Quand vient le jour, nuit magique.

00:25:20 On perd la mémoire.

00:25:22 Est-ce que, Catherine, quand on parlait de vos discographies,

00:25:26 vous avez énormément de tubes,

00:25:27 mais est-ce que des fois, avec l'oreille de 2023,

00:25:31 vous vous dites "Ah bah tiens, j'aurais fait un petit truc différent".

00:25:35 Si je devais le refaire aujourd'hui, je changerais un petit truc sur le morceau.

00:25:38 Pas sur "Nuit magique" en tous les cas.

00:25:41 Je l'aurais fait comme ça.

00:25:43 Je l'aurais fait comme ça,

00:25:44 parce que bon, évidemment, ce qui date le plus souvent sont les arrangements.

00:25:48 Mais finalement, il n'est pas si démodé que ça.

00:25:50 Pas du tout sur ce titre.

00:25:52 Elle est très années 80,

00:25:54 mais aujourd'hui, on refait des titres un peu dans cet esprit-là.

00:25:58 Évidemment.

00:25:59 Non, sincèrement, non.

00:26:01 Alors attention, nous allons accueillir quelqu'un que vous connaissez,

00:26:04 vous le connaissez comme producteur.

00:26:06 Et ici, nous l'avons comme chroniqueur,

00:26:09 et c'est notre bonbon du dimanche après-midi,

00:26:12 c'est Valéry Zetoun, qui vient de nous rejoindre.

00:26:16 Bonjour cher Valéry.

00:26:17 Bonjour Bruno.

00:26:18 Bonjour Catherine.

00:26:19 Bonjour Valéry.

00:26:20 T'es vraiment heureux de te voir.

00:26:22 Normalement, vous voyez sur RTL,

00:26:24 mais bon, on ne peut pas cacher aux gens que nous avons travaillé ensemble.

00:26:27 C'est vrai.

00:26:28 Et d'ailleurs, si j'étais encore ton producteur,

00:26:30 concernant la roqueuse de diamants,

00:26:32 je te conseillerais de la refaire en balade,

00:26:35 et de l'appeler la croqueuse de diamants.

00:26:39 En balade, ça peut être pas mal aussi.

00:26:41 Bon, on va parler d'une légende que j'adore.

00:26:49 Le 26 mars 1827,

00:26:52 le monde perd un de ses plus grands créateurs,

00:26:55 un précurseur, un géant,

00:26:57 Ludwig von Beethoven.

00:27:00 Au jour de son enterrement, son corbillard est précédé par 200 fiacres,

00:27:04 et suivi par une foule immense de plusieurs dizaines de milliers d'admirateurs.

00:27:09 C'est bien simple, il y a là la moitié de Vienne.

00:27:12 Beethoven disparaît donc à l'âge de 56 ans,

00:27:15 en laissant derrière lui un héritage musical pharaonique.

00:27:19 Symphonie, concerto pour piano, opéra, musique de chambre,

00:27:23 son œuvre est monumentale.

00:27:25 Il est inclassable.

00:27:27 D'ailleurs, le grand compositeur Haydn,

00:27:29 qui sera son professeur,

00:27:31 comme il a été celui de Mozart 20 ans avant,

00:27:34 le lui dira de façon très poétique et étonnamment visionnaire.

00:27:39 « Vous avez une abondance inépuisable d'inspiration.

00:27:43 Vous aurez des pensées que personne n'a jamais encore eues.

00:27:47 Vous me faites l'impression d'un homme qui a plusieurs têtes,

00:27:50 plusieurs cœurs, plusieurs âmes. »

00:27:53 Incroyable prédiction, alors que Beethoven a à peine 23 ans

00:27:57 et n'a pas encore ébloui le monde par sa grâce.

00:28:01 C'est surtout un homme qui a une foi inébranlable en son prochain,

00:28:04 un homme optimiste, indépendant et profondément libre.

00:28:08 Sa liberté a un coût exorbitant,

00:28:11 qu'il n'hésitera pas à payer en se brouillant

00:28:13 avec l'un de ses plus grands mécènes, le prince Lichnowsky.

00:28:17 À la suite d'une dispute mémorable,

00:28:19 le compositeur lui enverra ce billet.

00:28:22 « Prince, ce que vous êtes, vous l'êtes par le hasard de la naissance.

00:28:26 Ce que je suis moi, je le suis par moi.

00:28:29 Des princes, il y en a eu, et il y en aura encore des milliers.

00:28:32 Mais il n'y a qu'un seul Beethoven. »

00:28:35 Si l'aristocratie le fait vivre parce que les cours européennes

00:28:38 s'arrachent ses improvisations exceptionnelles au piano,

00:28:42 Beethoven, lui, est bien plus sensible à la Révolution française,

00:28:46 en humanisme qu'il est profondément.

00:28:48 Et puis il y a ce drame qui fait que,

00:28:50 pris de crise aiguë d'acouphène et mal soigné par les médecins de l'époque,

00:28:55 Beethoven perd Louis à 27 ans.

00:28:58 Comment peut-on anéantir un sens dans le corps d'un homme

00:29:02 sans l'empêcher pourtant de s'en servir au point de devenir un génie ?

00:29:07 Steven Spielberg lui-même n'aurait pas osé imaginer pareils scénarios à Hollywood.

00:29:12 Le compositeur, qui ne veut surtout pas que cela se sache,

00:29:15 et encore moins à Vienne, va s'exiler chez lui,

00:29:18 fuyant les autres et arrêtant ses interprétations.

00:29:22 Il ne communique plus que par écrit avec ses rares proches dans la confidence.

00:29:26 Mais à Vienne, on le croit devenu misanthrope,

00:29:29 lui qui aime tellement son prochain.

00:29:31 À la surdité s'ajoute la stupidité des hommes.

00:29:35 La maladie l'a rendu irascible et dépressif

00:29:38 au point même qu'il pense mettre fin à ses jours.

00:29:41 C'est dans cet état fragile psychologiquement

00:29:44 qu'il écrira 25 ans avant sa mort

00:29:47 le testament d'Eligenstatt à ses frères Karl et Johann.

00:29:51 Dans ce texte si touchant et si terrible de souffrance,

00:29:55 Beethoven maudit sa surdité en écrivant

00:29:58 "Je ne pouvais me résigner à dire aux hommes

00:30:00 Parlez plus fort, criez car je suis sourd !

00:30:03 Comment aurait-il été possible que j'avoue alors la faiblesse

00:30:06 d'un sens qui, chez moi, devait être poussé

00:30:10 jusqu'à un degré de perfection plus grand que chez...

00:30:14 Non, "devait être", ça ne va pas, excuse-moi.

00:30:16 Je te la refais, hein. "Devait être"...

00:30:18 Non, non, ça on va le laisser.

00:30:20 Comment aurait-il été possible que j'avoue alors

00:30:23 la faiblesse d'un sens qui, chez moi, devait être poussé

00:30:26 jusqu'à un degré de perfection plus grand que chez tous les autres ?

00:30:30 Ce testament, il ne l'enverra jamais à personne.

00:30:34 On le retrouvera deux jours après sa mort,

00:30:36 caché dans son secrétaire.

00:30:38 Beethoven composera donc une immense partie de son œuvre

00:30:41 dont la 5e symphonie en 1807

00:30:44 et la 9e en 1824, alors qu'il n'entendait plus rien.

00:30:48 Le saint Graal, pour tout artiste qui se respecte,

00:30:51 c'est la postérité.

00:30:53 Aujourd'hui encore, plus de 200 ans après sa mort,

00:30:56 il est le compositeur le plus joué dans le monde,

00:30:59 avec plus de 250 concerts par an donnés aux quatre coins du globe.

00:31:03 Ludwig van Beethoven, un génie décidément à part,

00:31:07 qui sera encore certainement étudié pendant 1000 ans,

00:31:11 et ce n'est que justice. Bon dimanche !

00:31:14 Bravo Valéry !

00:31:15 Bravo !

00:31:16 Il peut passer d'un week-end à l'autre de Serge Gainsbourg

00:31:19 aux manifs dans Paris, en revenant sur un artiste...

00:31:23 C'est sympa d'avoir parlé de Beethoven,

00:31:25 je l'adore tellement !

00:31:27 L'hymne à la joie était composé,

00:31:30 il était complètement sourd, c'est magnifique !

00:31:33 La 9e de Beethoven, c'est une splendeur !

00:31:35 Merci !

00:31:36 C'est moi !

00:31:37 On vous embrasse Valéry !

00:31:38 Et moi aussi, bonne émission !

00:31:39 Merci beaucoup d'être venu comme chaque dimanche,

00:31:41 c'est Catherine Larra qui fait son bon dimanche show sur RTL !

00:31:44 On va se retrouver dans quelques instants, à tout de suite !

00:31:46 La légende raconte qu'une nuit,

00:31:50 Bruno Guion vit en rêve la reine des fées,

00:31:53 qui lui souffla à l'oreille de créer,

00:31:55 tous les dimanches après-midi sur RTL,

00:31:59 une émission de radio magique, éternelle et bienfaisante !

00:32:04 Bon, après faut pas tout prendre au pied de la lettre non plus,

00:32:09 faut pas exagérer !

00:32:11 C'est sûrement des conneries son histoire de fème, enfin bon...

00:32:14 C'est le bon dimanche show de Catherine Larra sur RTL !

00:32:17 Alors ça Catherine, c'est un extrait de Beau, le voyage musical,

00:32:26 d'ailleurs, Identité, c'est un peu la suite de Beau, le voyage à...

00:32:32 Tout à fait, ça va être un peu, c'est l'esprit danse,

00:32:36 avec des danseurs de rue,

00:32:40 ce que j'appelle de rue, c'est très hip-hop,

00:32:43 c'est vraiment un autre monde que le mien,

00:32:45 c'est pour ça que j'ai envie d'être près d'eux,

00:32:47 et c'est magnifique, c'est une troupe qui s'appelle...

00:32:50 Comment ils s'appellent ? J'ai un trou...

00:32:53 - Voilà. - Non...

00:32:55 Kumo ! K-U-M-O, Kumo Crew !

00:32:59 C-R-E-W !

00:33:01 C'est un très très très beau groupe de danseurs, ils sont cinq,

00:33:05 et la première fois que je les ai vus, j'avais vraiment les larmes aux yeux,

00:33:08 j'ai été profondément touchée, c'est très très original,

00:33:12 c'est magnifique, et j'ai dit que j'avais envie de faire quelque chose avec eux,

00:33:15 et eux avaient envie de faire quelque chose avec moi, donc voilà.

00:33:18 Ça sera le 23 septembre, je crois.

00:33:21 - Alors j'ai les dates, ça sera exactement le 23 septembre au Cube,

00:33:26 à Garges-les-Gonesse.

00:33:29 En fait, c'est le théâtre Lino Ventura qu'on appelle maintenant le Cube.

00:33:32 - Tout à fait, c'est un très bel endroit,

00:33:34 et on va faire une résidence dans cet endroit-là,

00:33:37 préparer le spectacle,

00:33:39 et puis après, peut-être Avignon, peut-être Paris aussi,

00:33:44 on va parler de tout ça.

00:33:45 - C'est rigolo parce que là on parle de culture hip-hop,

00:33:47 avec cette troupe qui vous accompagne,

00:33:50 on a parlé de ce virage rock dans les années 80,

00:33:53 et de cette capacité que vous avez eue à chaque fois,

00:33:56 de surfer sur des tendances, etc.

00:33:57 Est-ce que ce n'est pas ça le secret de la longévité en fait ?

00:34:00 Est-ce que ce n'est pas ce qui explique votre succès

00:34:02 depuis la fin des années 70 et le début des années 80 ?

00:34:06 - Oui, oui.

00:34:08 - Cette curiosité peut-être que vous avez aussi,

00:34:10 enfin ce côté épicurien que vous avez à table,

00:34:12 et que vous avez peut-être également en termes de culture ?

00:34:15 - J'ai une espèce de gourmandise musicale aussi,

00:34:18 c'est-à-dire que je n'ai pas tellement envie

00:34:20 de me copier en permanence,

00:34:22 et de refaire la même chanson éternellement,

00:34:26 j'aime bien me balader un peu partout.

00:34:29 Là, en ce moment, c'est le violon avec la danse, le mélange,

00:34:33 et aussi mon groupe avec deux pianistes,

00:34:36 où c'est un mélange de toutes les chansons que j'ai chantées,

00:34:40 qui m'ont fait vivre jusqu'alors,

00:34:44 et avec aussi Schubert, Chopin,

00:34:46 il y a de la musique classique, il y a de tout,

00:34:48 et je suis très heureuse dans tous ces univers différents.

00:34:52 - Petit extrait de "Sans délire romantique".

00:34:56 - La rumeur, j'entends menter, j'entends baler, j'entends prier,

00:35:04 la rumeur, j'entends venir, j'entends courir...

00:35:09 - Daniel Lavoie qui chantait avec vous sur ce titre ?

00:35:12 - Daniel Lavoie, il y a aussi dans ce disque, il y avait Morane,

00:35:16 notre Morane adoré, Véronique Sanson, Ricardo Cochante,

00:35:21 enfin, il y avait du beau monde !

00:35:23 - Moi je voudrais m'arrêter sur ce titre, parce qu'on va parler rumeur,

00:35:26 vu que vous avez composé la rumeur, et vous savez que quand on prépare l'émission,

00:35:30 on se documente beaucoup, on lit beaucoup, tout ce qui concerne les artistes,

00:35:33 et il y a des articles, on ne sait pas si c'est vrai ou si ce n'est pas vrai.

00:35:37 Et du coup on se dit, on va profiter d'avoir la personne avec nous,

00:35:39 parce que si c'est une connerie, au moins on pourra le dire en direct.

00:35:42 J'ai lu, en préparant l'émission, chère Catherine Lara,

00:35:45 que vous détestiez les télé-crochés comme "The Voice", "Nouvelle Star",

00:35:50 les trucs dans le genre, c'est vrai ou c'est pas vrai ?

00:35:52 - Je n'aime pas les concours. La musique pour moi n'est pas un concours.

00:35:56 C'est pas celui qui va chanter le plus haut, le plus bas, le plus...

00:35:59 Je n'aime pas la notion de concours.

00:36:02 Ça, ça me déplaît profondément, parce qu'on fait une espèce de star,

00:36:07 comme ça, éphémère, malheureusement, parce que très souvent c'est éphémère,

00:36:12 et il y a peu de gens qui durent après.

00:36:14 Et je pense qu'on leur fait du mal, plus qu'autre chose.

00:36:18 Et puis moi, je n'aime pas l'idée d'être un juge non plus.

00:36:21 On m'a proposé de faire des émissions, avec beaucoup d'argent aussi, à la clé.

00:36:25 J'ai refusé parce que je n'ai pas envie de dire à quelqu'un

00:36:28 "tu chantes mal", ou "tu ne chantes pas bien", ou "tu chantes faux".

00:36:32 Je suis incapable de ça.

00:36:34 - D'accord. J'ai lu également que vous ne vouliez plus participer aux Enfoirés.

00:36:39 Rumeur ou pas rumeur ?

00:36:41 - Bon, à l'époque, oui. J'en avais marre de me déguiser, surtout.

00:36:44 Parce que ça ne m'allait pas du tout.

00:36:46 Je me sentais de plus en plus ridicule dans les déguisements.

00:36:49 Déguisé en sucette, ou en je ne sais pas quoi.

00:36:52 C'était atroce pour moi.

00:36:54 À un moment donné, je me suis dit "allez, on passe la main".

00:36:57 J'ai 30 ans, je ne sais pas combien d'années, j'ai fait les Enfoirés.

00:37:00 Et puis l'année dernière, j'ai fait une petite piqûre de rappel,

00:37:03 mais c'était pour aller jouer du violon avec, comment il s'appelle,

00:37:07 le magnifique violoniste...

00:37:09 - Capuçon ?

00:37:11 - Comment il s'appelle ?

00:37:13 - Renaud. Non, pas Renaud.

00:37:15 - Vous êtes sée Capuçon ?

00:37:17 - Non, c'est Renaud.

00:37:19 Je me suis régalée de jouer avec Renaud,

00:37:22 parce que c'est un magnifique violoniste.

00:37:24 Là, c'était une petite piqûre de rappel, comme ça.

00:37:26 Mais non, c'était surtout parce que je sentais que j'avais envie de passer la main.

00:37:31 - Toujours dans les rumeurs ou pas rumeurs de Catherine Larra,

00:37:34 sur Internet, il y a un article qui dit que vous avez un problème

00:37:36 avec le concours Miss France.

00:37:38 Rumeur ou pas rumeur ?

00:37:39 - Un problème ?

00:37:41 Alors, franchement, non.

00:37:44 Je ne vois pas le rapport avec moi, d'ailleurs, déjà.

00:37:47 - Moi, je le vois.

00:37:49 - C'est quoi ?

00:37:50 - Vous êtes très belle, Catherine.

00:37:51 - Oh, vous êtes gentille.

00:37:52 Je vais venir vous voir beaucoup plus souvent, à partir de maintenant.

00:37:55 Je viens tous les dimanches.

00:37:57 - Dans les rumeurs, j'ai lu que vous alliez mettre un terme à votre carrière de chanteuse.

00:38:00 Rumeur ou pas rumeur ?

00:38:01 - Non.

00:38:02 C'était à l'époque, avant la Covid, j'ai dit

00:38:06 "Oh, je vais peut-être arrêter de chanter, finalement."

00:38:08 Et puis, ces deux ans, je vous ai dit tout à l'heure,

00:38:11 je radote, mais Larra, dote, bien sûr.

00:38:15 Donc, je me suis dit "Non, finalement, je n'ai pas tellement envie d'arrêter."

00:38:20 J'ai envie simplement de faire des concerts, comme ça, ponctuel,

00:38:23 quand le vent souffle dans le bon sens,

00:38:26 et quand j'ai envie de le faire.

00:38:28 - Alors, parmi les rumeurs, j'en ai vu une qui était bien pourrie.

00:38:31 On vous a annoncé comme décédée.

00:38:33 Alors là, je peux le confirmer, ce n'est pas le cas.

00:38:34 - Oui, en fait, je suis morte.

00:38:36 - Comment on vit ce genre de rumeur ? Vous avez lu ce truc-là ?

00:38:38 - Oui, j'étais décédée.

00:38:40 - Mais ça, vous n'êtes pas la première à être morte en l'être.

00:38:43 Il y en a plein qui l'ont vécue.

00:38:45 Il y a Isabelle Adjani, Étienne Daou.

00:38:47 - Véronique Morthe, également.

00:38:49 - Véronique Sanson, également.

00:38:50 - Bien sûr.

00:38:51 - Mais comment on le vit, ça ?

00:38:53 Est-ce que vous avez des gens qui vous ont appelés pour vérifier que vous étiez bien en vie ?

00:38:56 - Non, mais sur le moment, c'est assez drôle.

00:38:58 Moi, ça m'a fait rire, franchement.

00:39:00 C'est rigolo.

00:39:01 Et on se dit "On doit être très important pour qu'on nous fasse mourir comme ça."

00:39:05 [Rires]

00:39:07 - Et enfin...

00:39:08 - Moi, je trouve ça très flatteur.

00:39:09 - Rumeur ou pas rumeur, vous êtes très en colère contre les EHPAD et les traitements qui réservent à leurs résidents.

00:39:14 C'est vrai ou pas ?

00:39:15 - Oh là, très.

00:39:16 Très.

00:39:17 Moi, je me souviens de ma petite maman.

00:39:19 Maman est partie, elle avait 102 ans.

00:39:21 Elle a tenu très longtemps, ma petite mère.

00:39:23 Et elle a choisi elle-même d'aller dans ce qu'on appelle un EHPAD.

00:39:27 Voilà.

00:39:28 Et quand je voyais que le soir, avant d'aller se coucher, on lui servait du boudin noir et de la purée,

00:39:33 je me suis dit "Ma pauvre maman, je ne sais pas comment elle va dormir, comment elle va digérer."

00:39:37 Les repas, c'est effrayant.

00:39:40 Et puis, voilà, ces repas, on dort tout l'après-midi.

00:39:45 Un petit quart de l'exomile, des fois, que ça ferait un peu plus dormir.

00:39:48 Pof, elle dormait tout l'après-midi.

00:39:50 Et puis après, dîner, goûter entre-temps.

00:39:53 Hop, on redort.

00:39:55 Dîner et on redort.

00:39:56 Voilà la vie de ces gens.

00:39:58 On ne fait rien pour eux.

00:40:00 Moi, je suis catastrophé de voir à quel point on n'aime pas les vieux chez nous.

00:40:05 Ce que j'adore, par exemple, dans les pays d'Afrique,

00:40:10 les vieux, ce sont les rois, ce sont des princes, ce sont eux qui ont construit cette famille,

00:40:15 qui ont fait en sorte que la famille naisse et que toute cette famille existe.

00:40:19 Avec la transmission.

00:40:20 La transmission.

00:40:21 On les respecte, on les aime, on les adulte, on les adore.

00:40:25 J'adore, dans ces pays-là, on respecte les vieux.

00:40:28 Chez nous, on les traite comme de la merde, on les trouve dans des mouroirs.

00:40:32 C'est dit.

00:40:33 C'est Catherine Larrape, tu fais son bon dimanche chaud.

00:40:35 C'était ce que j'allais dire.

00:40:36 Sur RTL, j'espère que vous passez un bon moment.

00:40:38 Je peux vous dire que c'est notre cas, elle est avec nous jusqu'à 15h30.

00:40:40 A tout de suite.

00:40:41 Une équipe de choc.

00:40:48 Le talent, l'exigence et les dernières technologies de pointe au service de la perfection.

00:40:53 Tout ça, ça sera pour plus tard.

00:40:55 Pour l'instant, c'est le bon dimanche chaud.

00:40:57 C'est Catherine Larrape qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.

00:41:01 Alors, chère Catherine, on parlait de Michel Jonas tout à l'heure, mais je pourrais vous

00:41:04 parler de Josiane Balasco, de Kad Merad, de Gad Elmaleh.

00:41:07 Bref, tous ceux qui se sont assis sur ce fauteuil passent dans la rubrique "Les critiques du

00:41:11 web".

00:41:12 Les critiques du web, qu'est-ce que c'est ?

00:41:13 Je récupère une oeuvre en particulier d'un artiste et je vais voir sur un site marchand

00:41:18 les critiques qui ont été laissées.

00:41:20 D'accord ? Les bonnes comme les mauvaises.

00:41:22 Nous, ce qui nous fait marrer, c'est les critiques qui tombent à côté.

00:41:24 En l'occurrence, là, j'ai choisi votre best-of de cette chanson disponible sur Amazon.

00:41:31 J'ai regardé les critiques des internautes.

00:41:34 Plutôt que de vous les lire telles quelles, je les ai traduites dans une autre langue.

00:41:38 Donc, vous allez les écouter dans une langue et à l'oreille, vous allez me dire si c'est

00:41:41 une bonne ou une mauvaise critique et après, on découvrira la critique en français.

00:41:44 D'accord ?

00:41:45 Donc, encore une fois, ne perdez pas de vue que bonnes comme mauvaises, c'est souvent

00:41:49 des critiques qui tombent un peu à côté.

00:41:51 La première, on l'a traduite en bulgare.

00:42:03 Alors, c'est complètement aléatoire.

00:42:05 Vous me dites si c'est une bonne ou une mauvaise critique.

00:42:06 Mauvaise.

00:42:07 Mauvaise.

00:42:08 Je vous rappelle que les notes sont mises d'une à cinq étoiles.

00:42:10 Et là, en l'occurrence, Gopalod, vous avez mis cinq étoiles sur cinq.

00:42:14 Elle a écrit, pour moi, une chanteuse qui se situe entre Caroline Loeb et Catherine Ringer.

00:42:18 En effet, j'aime ranger mes disques par ordre alphabétique.

00:42:21 Je vous avais dit que c'est très aléatoire comme critique.

00:42:26 La critique numéro deux, nous l'avons traduite en croate.

00:42:30 "Austéchée emballage plastique, déchirée livre, tout cela aurait pu se passer si j'avais eu un disque à l'intérieur."

00:42:40 Bonne ou mauvaise critique ?

00:42:42 Bon, allez, on va dire mauvaise.

00:42:43 Oui, allez, mauvaise.

00:42:44 Alors, attention, je le rappelle avant qu'on la découvre.

00:42:47 Une mauvaise critique sur Amazon, ça fait baisser la note générale.

00:42:51 Donc là, c'est une mauvaise note qui a plombé la note générale.

00:42:54 Mais pourquoi ? On a le droit de se poser la question.

00:42:56 C'est vrai.

00:42:57 Moi, elle a droit de ne pas m'aimer, la fille.

00:42:58 Non, mais vous allez voir, elle a mis zéro sur cinq avec ce commentaire.

00:43:01 "Emballage plastique abîmé, livré déchiré, tout ça passerait encore si au moins le boîtier m'avait été livré avec le disque à l'intérieur."

00:43:08 Oh la pauvre !

00:43:09 Rien à voir avec vous, du coup.

00:43:11 Oh non, c'est triste.

00:43:13 Critique numéro trois, on l'a traduite en soudanais.

00:43:16 "Eta sapertos nga damukun nostalgie tanpa iklan sarang jingos."

00:43:22 Oui, bien sûr.

00:43:23 Bonne ou mauvaise critique ?

00:43:24 Je suis d'accord.

00:43:25 Je sais que vous parlez le soudanais couramment.

00:43:26 Je suis d'accord.

00:43:27 C'est une bonne critique.

00:43:28 C'est une bonne critique.

00:43:29 Anna Wellis vous a mis cinq sur cinq.

00:43:31 Sa critique est la suivante.

00:43:32 "C'est comme écouter Nostalgie, mais sans la pub et les jingles."

00:43:35 L'avant-dernière critique, on l'a traduite en polonais.

00:43:40 "Skrzypce, boski głos i wielkie siwe włosy, to moc jest mniej nudny."

00:43:47 Bonne ou mauvaise critique ?

00:43:48 Bonne.

00:43:49 Oui, très bonne critique.

00:43:50 Henri, pourquoi ?

00:43:51 Je parle polonais, c'est pour ça.

00:43:52 Il vous a mis quatre et demi sur cinq avec cette critique.

00:43:55 "Une voix divine et des grands cheveux blancs, c'est Mozart en moins chiant."

00:43:59 C'est très drôle.

00:44:04 Et enfin, la dernière, on l'a traduite en tchèque.

00:44:07 "Doruchenie slibeno do dvaceti chtiš hodin, dorucheno o chtiši dni pozdieji."

00:44:13 "Bilo to jako darek, to znamená, že disk je piekný."

00:44:18 Bonne ou mauvaise critique ?

00:44:20 Mauvaise.

00:44:21 Oui, mauvaise.

00:44:22 Romy44 vous a mis un sur cinq avec ce commentaire.

00:44:24 "Livraison promise en 24 heures, reçu quatre jours plus tard."

00:44:27 "C'était pour un cadeau, j'ai dû offrir un livre de Guillaume Musso à la place."

00:44:30 "Ceci dit, le disque est sympa."

00:44:32 Efficace !

00:44:34 C'est Catherine Lara qui fait son Vendée Monge Show sur RTL.

00:44:38 On va se retrouver dans quelques instants.

00:44:40 A tout de suite.

00:44:53 Catherine Lara fait son Vendée Monge Show sur RTL.

00:44:55 On parlait, Catherine, tout à l'heure de la rockeuse du Clément.

00:44:58 De ce visage rock dans votre carrière,

00:45:01 qui avait commencé au début des années 80 avec la pochette de Geronimo,

00:45:07 où, pour le coup, vous assumiez ce côté rock,

00:45:10 avec une pochette où vous apparaissiez torse nu, cheveux courts.

00:45:15 On est quand même au début des années 80.

00:45:17 C'est assez dingue d'avoir fait ça.

00:45:19 Vous avez conscience ?

00:45:20 En plus, c'était une photo de Richard Abdon.

00:45:22 Un immense photographe américain.

00:45:26 J'avais fait un reportage de photos avec lui.

00:45:29 C'était assez extraordinaire.

00:45:31 On parlait des Indiens, des minorités.

00:45:36 Il y avait une chanson qui s'appelait "La femme nue".

00:45:39 J'ai dit, je vais moi aussi être torse nu.

00:45:43 Mais c'était plutôt dans un sens généreux.

00:45:49 Ce n'était pas une provocation.

00:45:51 Mais je l'ai fait. J'ai dit chiche, je le fais.

00:45:54 En 83, Luc Plamandon vous écrit "Autonome",

00:45:59 qui a un véritable coming out en chanson.

00:46:03 Vous avez hésité à l'époque à la chanter ?

00:46:06 On parlait d'amour tout à l'heure.

00:46:08 Vous disiez, je vis depuis plus d'une vingtaine d'années

00:46:11 une relation amoureuse avec une femme, etc.

00:46:13 Je voudrais qu'on recontextualise.

00:46:14 On est au début des années 80.

00:46:16 Vous avez conscience d'avoir aidé d'autres femmes à cette époque-là

00:46:22 à faire leur coming out ?

00:46:24 Est-ce que vous vous êtes sentie "porte-parole" d'un mouvement ?

00:46:29 Ou en tout cas, vous avez eu conscience d'avoir bougé les codes à cette époque-là ?

00:46:34 Aujourd'hui, j'ai conscience d'avoir,

00:46:37 en tous les cas, le fait que j'assume complètement ma façon de vivre.

00:46:43 Bien sûr que ça a probablement à l'époque fait bouger un peu les choses.

00:46:48 C'était comme chez Denis Zhou, cette phrase.

00:46:51 On en reparlera tout à l'heure.

00:46:52 Michel était notre invité la semaine dernière.

00:46:54 Ça fait partie des cinq trucs qui l'ont marqué

00:46:56 de ses émissions de télé, il l'avait choisi dans les morceaux.

00:46:59 Qu'est-ce que vous regardiez en premier chez un homme, sa femme ?

00:47:01 Oui, c'était une façon dérisoire en même temps de dire

00:47:04 "Oui, voilà, c'est la vérité".

00:47:07 J'ai toujours aimé dire les vraies choses.

00:47:10 J'aime la vérité.

00:47:12 À l'époque, en 80, c'était pas tout à fait...

00:47:16 C'était pas très bien vu.

00:47:19 Mais moi, je me sentais obligée d'être honnête et de dire les choses.

00:47:26 Donc, je l'ai fait.

00:47:28 Je sais pas, c'est pas un événement pour moi, ça.

00:47:31 Ça fait partie de ma vie, ça fait partie de la vie, comme d'autres.

00:47:37 Est-ce qu'on demande aux gens

00:47:39 comment vous vivez votre hétérosexualité ?

00:47:42 On leur demande pas, aux gens.

00:47:44 Pourquoi on me demande comment vous vivez votre homosexualité ?

00:47:47 Moi, je suis une femme d'amour, c'est tout, c'est comme ça.

00:47:50 Et le fait que 40 ans après, hélas, ce soit encore compliqué...

00:47:56 Je suis aussi compliquée.

00:47:58 Les gens ont le droit de se...

00:48:00 J'ai même limite envie de dire pire, peut-être limite.

00:48:03 En tous les cas, j'ai pas la sensation que les choses se soient arrangées.

00:48:07 Même avec le mariage et tout ça, c'est compliqué.

00:48:10 Moi, j'aurais aimé, dans l'absolu, mon idéal,

00:48:13 c'était que le PAX permette d'avoir les mêmes compensations,

00:48:18 les mêmes droits que dans l'hétérosexualité.

00:48:22 Moi, ça m'allait très bien, le PAX, le mariage, tout ça.

00:48:25 C'est un homme et une femme.

00:48:27 Y avait pas de raison de toucher aux institutions

00:48:30 et aux choses qui existent depuis des décennies.

00:48:33 Moi, je vois les choses comme ça.

00:48:35 Mais je trouve que ça n'a pas beaucoup changé.

00:48:38 De toute façon, les gens qui considèrent que c'est une très grave maladie,

00:48:42 moi aussi, mais je pense qu'elle est contagieuse.

00:48:44 Faut faire très gaffe.

00:48:46 C'est un beau message.

00:48:47 C'est Catherine Larraque qui fait son Broad Dimanche Show sur RTL.

00:48:50 On a encore une demi-heure à passer ensemble.

00:48:52 Tout à l'heure, vous nous avez fait le plaisir de jouer du violon.

00:48:54 Je peux vous dire que j'ai potassé un peu mon violon

00:48:56 pour préparer une interview qui va être l'interview violon, je vous rassure.

00:49:00 Vous n'aurez pas à utiliser votre instrument.

00:49:01 C'est moi qui vais utiliser le mien.

00:49:03 Je parle du micro, bien sûr.

00:49:05 Vous écoutez RTL, il est 15h.

00:49:07 Avec Catherine Larraque qui nous fait le plaisir de nous accompagner

00:49:26 pour ce bon Dimanche Show.

00:49:27 Allez applaudir Catherine.

00:49:29 Je le disais en préambule en attaquant l'émission tout à l'heure,

00:49:31 Catherine est une des rares invitées à avoir dit

00:49:33 "Non, mais moi je m'en fous de la promo, mais je vais quand même la faire".

00:49:35 Vous serez le 15 avril au Casino Barrière en Guingamp,

00:49:39 le 22 septembre à Toulouse,

00:49:41 et on le disait tout à l'heure, 23 septembre à Garches,

00:49:44 au Cube pour le spectacle Identité,

00:49:46 qui est un peu la suite de beau le voyage musical que vous aviez joué en 2018.

00:49:51 On va revenir sur le violon.

00:49:53 Alors j'ai un peu bossé mon violon, je peux vous le dire.

00:49:55 Chère Catherine, j'ai bossé le violon.

00:49:58 Donc alors dans le violon, il y a le corps, le manche et la tête.

00:50:01 D'accord ?

00:50:02 À ces éléments viennent s'ajouter d'autres composants plus petits,

00:50:05 mais également importants pour le jeu.

00:50:07 Comme vous avez dit souvent que vous ne faisiez qu'un avec votre violon,

00:50:11 on va vérifier ça tout de suite.

00:50:12 Voici l'interview violon.

00:50:13 La volute du violon, Catherine,

00:50:19 c'est l'élément décoratif qui vient terminer le violon.

00:50:22 Tout à fait.

00:50:23 Mais vous Catherine,

00:50:25 est-ce que vous avez un élément qui vient parfaire votre look ?

00:50:28 Vous avez vu où je vous emmène ou pas ?

00:50:30 Ma volute à moi ?

00:50:31 C'est quoi votre volute à vous Catherine ?

00:50:33 Mes cheveux blancs.

00:50:34 Les cheveux blancs ?

00:50:35 Oui.

00:50:36 C'est un truc que vous entretenez au quotidien,

00:50:39 c'est un peu la marque de fabrique de Catherine Lara.

00:50:42 Oui, parce que mes cheveux blancs c'est pareil,

00:50:44 je les ai assumés il y a très longtemps.

00:50:46 À 30 ans, à 27 ans, j'avais déjà des cheveux blancs, je les ai gardés.

00:50:51 Oui.

00:50:52 J'ai assumé mes cheveux blancs.

00:50:53 À tous ceux qui interviewent Franck Provost,

00:50:55 avoir des cheveux blancs blancs c'est difficile.

00:50:57 Mais oui, mais ils sont blancs comme naturellement.

00:50:59 Et oui, ils sont magnifiques.

00:51:00 Je ne fais rien du tout.

00:51:01 Les chevilles du violon,

00:51:03 vous voyez ce que c'est les chevilles du violon ?

00:51:04 Oui, je sais.

00:51:05 C'est ce qui sert à serrer ou desserrer les cordes du violon, exactement.

00:51:07 Pour accorder.

00:51:09 Exactement.

00:51:10 Catherine, est-ce que vous avez déjà un peu enflé les chevilles,

00:51:11 vous avez eu la grosse tête à un moment ou pas ?

00:51:12 Non, jamais.

00:51:13 Vous savez, moi le succès, ça m'a gonflé le cœur, pas la tête.

00:51:17 J'adore cette mar...

00:51:18 Alors là pour le coup, j'adore cette citation.

00:51:20 La mentonnière.

00:51:22 Ah ben la mentonnière, c'est...

00:51:23 Il y a menton dedans.

00:51:25 On pose sa tête sur la mentonnière.

00:51:29 Ben ça soutient la tête du violoniste.

00:51:31 Et hormis la mentonnière,

00:51:33 quel est ou qui est votre meilleur soutien au quotidien, Catherine ?

00:51:37 Ma compagne.

00:51:40 D'accord.

00:51:41 Il y a une partie du violon qui s'appelle la touche.

00:51:44 C'est en appuyant les cordes sur la touche

00:51:47 que les doigts du violoniste forment les notes.

00:51:50 Elle est en ébène d'ailleurs, toujours.

00:51:52 Catherine, qu'est-ce qui vous touche, vous, au quotidien ?

00:51:55 Tout ce qui...

00:51:59 Tout ce qui a trait à l'émotion, l'affectif.

00:52:03 Tout me touche.

00:52:05 Tout ce qui est joli, un détail me touche.

00:52:08 Rien, un enfant qui sourit, j'en sais rien,

00:52:10 je vais dans la rue, je vois quelqu'un me faire sourire, ça me touche.

00:52:14 Je suis très sensible, donc beaucoup de choses me touchent, heureusement.

00:52:18 Il y a une partie du violon qui s'appelle la table,

00:52:20 voyez où je vous emmène, côté repas, on en parlait tout à l'heure.

00:52:22 Vous êtes plutôt grande table d'amis et de famille,

00:52:24 ou alors plus frugale et grignotage ?

00:52:27 Non, je suis assez table, famille, copain.

00:52:31 Vous cuisinez ou pas ?

00:52:32 Ah oui, ah bah oui.

00:52:34 Alors je vais vous faire un à la Top Chef.

00:52:36 Le plat signature de Catherine Larra, qu'est-ce que c'est ?

00:52:39 Je peux vous faire une lote d'ail.

00:52:42 J'adore.

00:52:44 Très bien.

00:52:45 Très parfumé, moi j'ai une cuisine très parfumée.

00:52:49 Sur un violon, il y a deux ouïes placées en miroir

00:52:52 qui forment les fameux F calligraphiés

00:52:55 et par où sortent les sons de l'instrument.

00:52:57 Côté oui, Catherine, vous écoutez beaucoup ce qu'on dit sur vous

00:53:01 ou vous vous en fichez ?

00:53:02 On parlait de rumeurs tout à l'heure.

00:53:03 D'écouter quoi ?

00:53:04 D'écouter ce qu'on dit sur vous.

00:53:05 C'est un truc, les ondis, les racontards, etc.

00:53:07 ça vous intéresse ou vous vous en foutez ?

00:53:09 Alors côté oui, c'est non.

00:53:10 D'accord.

00:53:11 Comme ça c'est clair.

00:53:14 Moi je n'ai pas envie d'écouter les...

00:53:16 J'écoute pas.

00:53:17 J'écoute pas, j'écoute pas.

00:53:18 J'aime pas non plus les réseaux sociaux.

00:53:20 C'est vrai ?

00:53:21 Non, pas du tout.

00:53:22 Le chevalet du violon.

00:53:25 Le chevalet, c'est l'endroit où on pose,

00:53:27 les cordes reposent sur le chevalet.

00:53:29 Exactement, ça permet de séparer, maintenir et tendre les cordes.

00:53:33 Tout à fait.

00:53:34 Mais c'est également le nom de Michel Chevalet,

00:53:37 c'est là où l'interview ouvrit.

00:53:38 Spécialiste des sciences.

00:53:40 Alors du coup, mis à part la musique,

00:53:41 vous êtes spécialiste en quoi ?

00:53:42 C'est quoi le sujet qui vous passionne Catherine ?

00:53:44 Ce qui me passionne ?

00:53:46 Plein de choses.

00:53:47 Le cinéma.

00:53:50 Je suis passionnée par la vie.

00:53:55 Très bien.

00:53:56 Ce qui maintient les cordes, c'est le cordier.

00:53:59 Et là vous allez voir, on était vraiment en bout d'interview.

00:54:02 En bout d'interview.

00:54:03 Les Cordiers Jugez Flix, c'était une série policière

00:54:07 à la télé.

00:54:08 Et ma question c'est,

00:54:09 qu'est-ce que vous regardez à la télé Catherine ?

00:54:11 Vous êtes consommatrice justement de séries un peu etc.

00:54:14 Ah oui, séries à mort.

00:54:15 D'ailleurs, il y a quelque chose,

00:54:17 je suis sûr que les auditeurs d'RTL ne le savent pas,

00:54:19 mais la série à succès Capitaine Marleau,

00:54:22 la musique, c'est vous qui l'avez composée.

00:54:24 Et oui, et encore aujourd'hui, et toujours.

00:54:27 J'ai la chance d'être sur ce voyage-là,

00:54:31 qui est très sympathique avec Corinne,

00:54:33 qui a un personnage.

00:54:34 C'est un personnage formidable.

00:54:36 Et enfin la dernière question,

00:54:38 et vous allez voir, on va finir en beauté,

00:54:39 et là vous n'allez pas regretter d'être venue Catherine.

00:54:41 Je vais vous parler du manche, du violon obligé.

00:54:44 C'est quand la dernière fois où vous vous êtes dit

00:54:46 "je me suis pris comme un manche" ?

00:54:48 Ça peut arriver que je rate une recette,

00:54:56 ou je ne sais pas.

00:54:58 Mais en général, j'aime bien faire les choses.

00:55:00 Je suis assez perfectionniste.

00:55:02 Ça, ça vient du violon.

00:55:03 On aime bien que tout soit impeccable.

00:55:05 C'est l'école du courage le violon.

00:55:09 Parce que ça gratouille pendant pas mal d'années,

00:55:11 avant de chatouiller.

00:55:12 C'est très, très gratouiller.

00:55:14 Ça vous gratouille ou ça vous chatouille,

00:55:16 c'est Catherine Lara qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.

00:55:19 Et dans quelques instants,

00:55:21 on va accueillir Thaïs Wauquière,

00:55:22 qui comme chaque dimanche,

00:55:23 vient faire le portrait de l'invité.

00:55:25 Évidemment, aujourd'hui ça tombe sur vous.

00:55:26 C'est dans quelques instants sur RTL.

00:55:27 À tout de suite !

00:55:28 Jusqu'à 15h30,

00:55:34 la direction de RTL décline toute responsabilité

00:55:37 sur ce qui pourrait se passer à l'antenne.

00:55:39 Bruno Guillon, c'est le bon dimanche chaud.

00:55:42 Et c'est Catherine Lara qui fait son bon dimanche chaud sur RTL,

00:55:47 avec nous jusqu'à 15h30.

00:55:48 Catherine, c'est le moment où Thaïs va venir nous rejoindre.

00:55:53 Et Thaïs, comme chaque semaine,

00:55:54 fait le portrait de l'invité, je demande.

00:55:56 Et c'est le seul moment où je le fais dans l'émission,

00:55:58 à tous ceux qui sont ici,

00:55:59 d'accueillir et d'applaudir chaleureusement,

00:56:01 Thaïs Wauquière !

00:56:03 - Et là tout le monde s'amuse !

00:56:07 Wow, wow, wow !

00:56:08 Quelle ambiance !

00:56:09 Qu'est-ce qui se passe ?

00:56:10 Marie s'infiltre, qui a fait une vidéo sur Valérie Zetoun.

00:56:12 Alors, j'espère que vous avez tous passé une très bonne semaine.

00:56:15 Catherine, vous avez passé une bonne semaine ?

00:56:17 - Excellente !

00:56:18 - Oh punaise ! Et vous ?

00:56:19 - Oui, ça va super !

00:56:20 - Et bien moi, je continue, je suis en tournée en ce moment.

00:56:23 La semaine dernière, j'étais à Caen.

00:56:24 - Oui, je connais bien Caen.

00:56:25 - La semaine dernière, quand j'ai envie de vous le dire.

00:56:27 - Non, Caen, la ville.

00:56:29 - Caen, la ville ?

00:56:30 - Oui.

00:56:31 - Oui, où la ville ?

00:56:32 - Non.

00:56:33 - En Normandie ?

00:56:34 - Oui.

00:56:35 - Où et quand les deux ?

00:56:36 - Voilà, où et quand ?

00:56:37 D'accord, la semaine dernière et en Normandie.

00:56:39 - Non mais je sais où et quand.

00:56:41 D'accord, très bien.

00:56:43 - En vrai, c'est drôle.

00:56:45 Ok, bon, on s'est tombé en pleine Saint-Patrick.

00:56:49 Donc autant vous dire que "Caen by night",

00:56:51 je l'ai vachement vu.

00:56:52 Je ne me souviens pas du tout.

00:56:53 Il paraît qu'on m'a retrouvée sur une barque

00:56:55 direction New York,

00:56:56 en hurlant que si pour le débarquement,

00:56:57 il avait fait dans un sens,

00:56:58 je pouvais bien le faire dans l'autre.

00:57:00 Alors, je suis rentrée...

00:57:02 Attends, pour vous voir, Catherine, Lara,

00:57:04 je suis ravie de vous rencontrer

00:57:05 parce que je vous aime beaucoup.

00:57:07 Je parle hyper fort, non ?

00:57:08 Ok, c'est pas grave.

00:57:09 Je vous aime beaucoup

00:57:10 et je vous ai découvert plus petite,

00:57:11 pas vous, moi, dans les Enfoirés.

00:57:14 Voilà, je vais vous dire.

00:57:15 Et j'avais dit à ma mamie,

00:57:17 un jour, j'aimerais bien jouer du violon

00:57:18 comme la Dame Aveugle.

00:57:19 Mais...

00:57:21 Attendez...

00:57:22 Attendez, parce que...

00:57:25 C'est pas ça, c'est que moi,

00:57:26 j'ai découvert que les Smacks,

00:57:27 c'était une grenouille très tard.

00:57:28 Donc, vous inquiétez pas,

00:57:29 je ne suis pas très éveillée comme personne.

00:57:32 Et si j'ai dit la Dame Aveugle

00:57:33 en avant avec les lunettes,

00:57:34 c'est que vous étiez souvent dodo.

00:57:35 Mais bon, vous le dites Catherine,

00:57:37 vous aimez vous cacher derrière elle

00:57:38 vos lunettes.

00:57:39 Et maintenant, ça fait carrément partie

00:57:40 de ce pourquoi les gens vous reconnaissent,

00:57:41 finalement.

00:57:42 En fait, Catherine,

00:57:43 vous êtes pile l'inverse de Clark Kent

00:57:45 avec vos lunettes.

00:57:46 Vous prenez pas les gens pour des cons.

00:57:48 Voilà.

00:57:49 Seule petite question, Catherine,

00:57:50 est-ce que parfois,

00:57:51 on vous confond pas avec Maître Gims ?

00:57:53 Avec ses lunettes ?

00:57:55 - Bien sûr que si !

00:57:57 - Bah oui, bien sûr !

00:57:58 Parce qu'il me confiait l'autre jour

00:58:00 qu'on lui demandait régulièrement

00:58:01 la raucuse de diamant.

00:58:02 Et qu'il l'a faite,

00:58:03 hop, victoire de la musique.

00:58:04 Comme quoi,

00:58:05 que ce soit Slimane Vita ou lui,

00:58:06 ça coule.

00:58:07 OK.

00:58:08 En parlant de cool,

00:58:09 une de vos répliques les plus connues,

00:58:10 on l'a dit tout à l'heure,

00:58:11 c'est votre réponse à

00:58:12 "Qu'est-ce que vous regardez en premier

00:58:13 chez un homme ?"

00:58:14 Et vous avez répondu "Sa femme".

00:58:15 Boum !

00:58:16 En vrai, on adore.

00:58:17 Punchline.

00:58:18 Parfait.

00:58:19 Mais du coup,

00:58:20 je me suis demandé moi,

00:58:21 qu'est-ce que je regarde en premier

00:58:22 chez un homme ?

00:58:23 Bon, alors déjà,

00:58:24 ça dépend de l'heure,

00:58:25 parce que s'il est tard

00:58:26 chez un homme,

00:58:27 je regarde s'il a une arme

00:58:28 et s'il est assez loin

00:58:29 pour que je puisse courir.

00:58:30 Et sinon,

00:58:31 je vais vous dire,

00:58:32 je crois,

00:58:33 les chaussures.

00:58:34 Mais c'est vrai,

00:58:35 je regarde les chaussures,

00:58:36 ça dit beaucoup de choses.

00:58:37 Et c'est surtout pour vérifier

00:58:38 qu'il porte pas des crocs,

00:58:39 pour tout vous dire.

00:58:40 Voilà.

00:58:41 Mes critères sont assez bas,

00:58:42 Catherine,

00:58:43 je tiens à vous le dire,

00:58:44 si vous regardez en premier

00:58:45 chez un homme,

00:58:46 et bah pas son âge.

00:58:47 Mais bon !

00:58:48 (rires)

00:58:49 Voilà, voilà,

00:58:50 c'est toujours bien

00:58:51 de lui mettre une petite aigüe.

00:58:52 Mais en parlant d'âge récemment,

00:58:53 vous avez dit,

00:58:54 la première fois avec un homme âgé,

00:58:55 c'était brutal.

00:58:56 Alors Catherine,

00:58:57 âgés ou pas,

00:58:58 les hommes,

00:58:59 c'est brutal.

00:59:00 Non,

00:59:01 sans déconner,

00:59:02 franchement,

00:59:03 restez là où vous êtes,

00:59:04 je vous jure.

00:59:05 Vous avez déjà dansé le rock.

00:59:06 Ouais, ouais,

00:59:07 je crois,

00:59:08 je crois,

00:59:09 je crois,

00:59:10 j'arrive,

00:59:11 ne bougez pas,

00:59:12 j'arrive.

00:59:13 Et puis,

00:59:14 le rock,

00:59:15 c'est un homme qui danse hyper bien.

00:59:16 Et bah,

00:59:17 plus il s'en vante,

00:59:18 plus il y a des chances

00:59:19 qu'il te luxe les deux épaules

00:59:20 en se battant dans le miroir.

00:59:21 Et bah,

00:59:22 le sexe,

00:59:23 c'est pareil.

00:59:24 D'ailleurs,

00:59:25 le rock,

00:59:26 ça vous connaît

00:59:27 dans vos goûts musicaux,

00:59:28 mais aussi pour cette légendaire

00:59:29 coupe de cheveux

00:59:30 qui est hyper à la mode en plus,

00:59:31 maintenant qu'il revient à mort.

00:59:32 D'ailleurs,

00:59:33 il paraît que les genzy tiktokers

00:59:34 chez le coiffeur,

00:59:35 ils se pointent avec la pochette

00:59:36 de Nuit Magique.

00:59:37 Je ne sais pas si vous le saviez.

00:59:38 Ma veste en jean et mon violon,

00:59:39 c'est un petit peu ma bite et mon couteau.

00:59:40 À vous,

00:59:41 c'est votre truc.

00:59:42 Mais pour vous,

00:59:43 Catherine,

00:59:44 besoin de ni de l'un ni de l'autre,

00:59:45 d'ailleurs.

00:59:46 Vous faites une sacrée carrière,

00:59:47 d'autrice,

00:59:48 compositrice,

00:59:49 productrice.

00:59:50 Et puis,

00:59:51 pour vos 50 ans,

00:59:52 meilleur cadeau,

00:59:53 l'amour avec Sam,

00:59:54 celle qui conduit

00:59:55 depuis presque 30 ans avec vous.

00:59:56 Ça tient la route,

00:59:57 mais sans la routine

00:59:58 parce que ça,

00:59:59 c'est votre hantise.

01:00:00 Des liens chaque jour

01:00:01 qui se rajoutent à vos cordes.

01:00:02 Catherine Lara à son sommet.

01:00:03 Et ces danseurs avec qui

01:00:04 vous accordez vos violons,

01:00:05 vos violons,

01:00:06 c'est mieux,

01:00:07 au moins un pour ce voyage

01:00:08 du beau,

01:00:09 du rêve aussi,

01:00:10 qui a du sens,

01:00:11 même tapissé dans un violon.

01:00:12 Et vous nous embarquez,

01:00:13 Catherine et Liliade,

01:00:14 derrière ces lunettes

01:00:15 teintées d'émotion finalement.

01:00:16 Tapissé dans un violon,

01:00:17 je vous en rive d'un bravo.

01:00:18 Je vous en rive de moi-même.

01:00:19 Et vous aimez bien

01:00:20 les jeunes mots.

01:00:21 Je me suis dit,

01:00:22 allez.

01:00:23 Attention, monsieur,

01:00:24 en termes de jeunes mots,

01:00:25 j'ai sous la main,

01:00:26 depuis tout à l'heure,

01:00:27 Thaïs,

01:00:28 pour Catherine.

01:00:29 Et on verra si on le fait,

01:00:30 si on a le temps,

01:00:31 j'ai le bingo des jeunes merdes.

01:00:32 J'ai le bingo des jeunes mots de merde.

01:00:33 Quelle art.

01:00:34 Ça peut sortir à n'importe quel moment.

01:00:35 Déjà quand tu juges,

01:00:36 j'explique.

01:00:37 Excuse-moi.

01:00:38 Je l'a mis direct.

01:00:39 Bref,

01:00:40 quant à vous,

01:00:41 chers auditeurs et auditrices,

01:00:42 le 7 mai,

01:00:43 c'est le jour international

01:00:44 du jardinage nu.

01:00:45 Voilà,

01:00:46 je n'invente rien.

01:00:47 Évitez juste de tailler

01:00:48 les rosiers ce jour-là.

01:00:49 Thaïs,

01:00:50 vous allez revenir avant le 7 mai.

01:00:51 Oh,

01:00:52 vous me faites le coup

01:00:53 à chaque fois.

01:00:54 Je ne peux pas.

01:00:55 J'ai une soirée 49 doigts.

01:00:56 Même si ça ne rentre pas,

01:00:57 ils nous la mettent.

01:00:58 Je ne peux pas.

01:00:59 Je n'ai une soirée 49 doigts.

01:01:00 Même si ça ne rentre pas,

01:01:01 ils nous la mettent.

01:01:02 Merci beaucoup,

01:01:03 Thaïs.

01:01:04 Merci.

01:01:05 Bonne journée.

01:01:06 C'est Catherine Lara

01:01:07 qui fait son Bon Dimanche Show.

01:01:08 Thaïs,

01:01:09 que vous pouvez aller applaudir

01:01:10 à côté de chez vous.

01:01:11 Thaïs,

01:01:12 c'est le moment promo.

01:01:13 Arrêtez de poser votre micro.

01:01:14 Le moment où vous pouvez remplir vos salles.

01:01:15 Oh,

01:01:16 mais j'en ai plus besoin.

01:01:17 Non,

01:01:18 c'est faux.

01:01:19 C'est faux.

01:01:20 Venez me voir.

01:01:21 Non,

01:01:22 alors je joue à Mulhouse

01:01:23 cette semaine.

01:01:24 Et je vais jouer à Mulhouse

01:01:25 ce soir.

01:01:26 Je vais jouer à Mulhouse

01:01:27 ce soir.

01:01:28 Je vais jouer à Mulhouse

01:01:29 cette semaine.

01:01:30 Et après,

01:01:31 je ferai Bordeaux,

01:01:32 Lille.

01:01:33 Regardez tout sur mon Instagram.

01:01:34 Et puis,

01:01:35 je fais La Cigale

01:01:36 le 17 février prochain.

01:01:37 Ça, c'est classe.

01:01:38 Merci beaucoup, Thaïs.

01:01:39 Bonne journée.

01:01:40 Allez,

01:01:41 on va revenir avec Catherine Lara

01:01:42 dans quelques instants.

01:01:43 C'est le Bon Dimanche Show

01:01:44 sur RTL.

01:01:45 A tout de suite.

01:01:46 Bruno Guillaume,

01:01:47 il est…

01:01:48 Il est…

01:01:49 En tout cas,

01:01:50 il est sur RTL jusqu'à 15h30.

01:01:51 C'est déjà ça.

01:01:52 C'est le Bon Dimanche Show

01:01:53 de Catherine Lara

01:01:54 pendant encore quelques minutes.

01:01:56 C'est le Bon Dimanche Show

01:01:57 de Catherine Lara

01:01:58 pendant encore quelques minutes

01:01:59 sur RTL.

01:02:00 On va revenir

01:02:01 sur des moments particuliers,

01:02:02 des moments marquants de votre vie,

01:02:03 si vous le voulez bien.

01:02:04 C'est l'interview

01:02:05 "Le jour où…"

01:02:06 Je vais évoquer des souvenirs

01:02:07 d'événements

01:02:08 qui ont jalonné votre parcours

01:02:09 et on va se replonger

01:02:10 dans l'espace

01:02:11 de quelques instants.

01:02:12 Par exemple,

01:02:13 j'aimerais que vous me racontiez

01:02:14 le jour où vous avez obtenu

01:02:15 le premier prix

01:02:16 du Conservatoire de Versailles.

01:02:17 C'était en 1958.

01:02:18 On repart au tout début, Catherine.

01:02:19 Votre sentiment

01:02:20 à ce moment-là ?

01:02:21 C'est loin

01:02:22 et c'est difficile.

01:02:23 C'est difficile

01:02:24 et c'est loin.

01:02:25 En même temps,

01:02:26 c'est bizarre

01:02:27 parce que c'était

01:02:28 un jour très important.

01:02:29 D'une part,

01:02:30 je passais le concours

01:02:31 et avant d'entrer en scène,

01:02:32 j'étais en train

01:02:33 de me balader

01:02:34 dans les couloirs.

01:02:35 J'ai raté le coche.

01:02:36 C'était à moi

01:02:37 et on me cherchait partout.

01:02:38 Je devais entrer.

01:02:39 On m'appelait

01:02:40 "Catherine !"

01:02:41 On m'appelait

01:02:42 et en fait…

01:02:43 Tant percuté

01:02:44 que c'était pour vous ?

01:02:45 Les jurés attendaient.

01:02:46 C'est déjà un très mauvais point

01:02:47 dès le départ,

01:02:48 si tu veux.

01:02:49 C'est un moment

01:02:50 où tu as l'impression

01:02:51 que tu es en train

01:02:52 de te faire un coup

01:02:53 dès le départ,

01:02:54 si tu veux.

01:02:55 Les gars t'attendaient.

01:02:56 Mais bon,

01:02:57 ça ne m'a pas empêché

01:02:58 d'avoir le prix, heureusement.

01:02:59 Je me souviens

01:03:00 d'une robe

01:03:01 super flamboyante,

01:03:02 orange,

01:03:03 noire et orange

01:03:04 que maman m'avait faite.

01:03:05 Une superbe robe

01:03:06 qui ne m'allait pas du tout

01:03:07 mais ce n'est pas grave.

01:03:08 Je me sentais très belle

01:03:09 dans cette robe

01:03:10 et j'ai joué

01:03:11 le concerto de Saint-Saëns.

01:03:12 Voilà,

01:03:13 c'est ce dont je me souviens.

01:03:14 Catherine,

01:03:15 racontez-nous,

01:03:16 on en parlait tout à l'heure

01:03:17 du coûte-soir Lara,

01:03:18 le jour où vous êtes accompagnée

01:03:19 pour accompagner

01:03:20 que vous êtes engagée

01:03:21 pour accompagner

01:03:22 Claude Nougarau sur scène

01:03:23 la première fois.

01:03:24 Elle est détendue

01:03:25 la catoche

01:03:26 ou elle est un peu en flip

01:03:27 de "c'est quand même Claude Nougarau,

01:03:28 il ne faut pas se rater les gars" ?

01:03:29 Non,

01:03:30 la catoche,

01:03:31 elle est super en forme,

01:03:32 elle est contente.

01:03:33 Moi,

01:03:34 j'étais très joviale.

01:03:35 J'étais quelqu'un de très

01:03:36 souriant,

01:03:37 riant,

01:03:38 toujours.

01:03:39 J'aime la vie,

01:03:40 franchement,

01:03:41 et ce qu'elle m'a offert

01:03:42 a été...

01:03:43 J'ai eu beaucoup de chance

01:03:44 de faire ce que j'aimais

01:03:45 et d'en vivre.

01:03:46 Donc,

01:03:47 j'ai eu beaucoup de chance

01:03:48 de faire ce que j'aimais

01:03:49 et d'en vivre.

01:03:50 Donc,

01:03:51 Nougarau,

01:03:52 je l'ai rencontré en studio

01:03:53 et il m'a dit

01:03:54 "voilà,

01:03:55 on part en tournée

01:03:56 avec Maurice Vendère,

01:03:57 toute l'équipe extraordinaire

01:03:58 de musiciens".

01:03:59 Il y avait des musiciens

01:04:00 fantastiques.

01:04:01 Et on est partis à Saint-Etienne

01:04:04 pour,

01:04:05 je crois,

01:04:06 une dizaine de jours.

01:04:07 On est restés dix jours

01:04:08 à Saint-Etienne,

01:04:09 une ville très passionnante.

01:04:11 J'ai adoré Saint-Etienne

01:04:14 en vacances,

01:04:15 mais j'ai adoré surtout

01:04:16 accompagner Claude.

01:04:17 Ça a été vraiment

01:04:18 un moment très fort.

01:04:19 Je m'en souviens

01:04:20 comme si c'était hier.

01:04:21 - De toute façon,

01:04:22 Saint-Etienne,

01:04:23 c'est vraiment cette ville

01:04:24 qui a inspiré les plus grands.

01:04:25 On se souvient de la chanson

01:04:26 "J'ai adoré aller où ça,

01:04:29 Saint-Etienne,

01:04:30 Saint-Etienne"

01:04:31 de Sinatra.

01:04:32 - C'est une grande chanson.

01:04:33 - Évidemment,

01:04:34 bien sûr.

01:04:35 - Très, très grande chanson.

01:04:36 - Barbara qui avait chanté

01:04:37 Saint-Etienne,

01:04:38 évidemment.

01:04:39 - Oui, Saint-Etienne aussi.

01:04:40 - Toutes ces chansons

01:04:41 autour de Saint-Etienne

01:04:42 qui sont magnifiques.

01:04:43 La chanson "Téléphone".

01:04:44 "Un jour j'irai à Saint-Etienne

01:04:45 avec toi,

01:04:46 toute la journée

01:04:47 on se fera chier".

01:04:48 Pardon, excusez-moi.

01:04:49 "Racontez-nous le jour

01:04:50 où vous vous êtes consacrée

01:04:51 meilleure interprète féminine

01:04:52 aux Victoires de la Musique".

01:04:53 On est en 1986, Catherine.

01:04:54 - On est en 1986.

01:04:55 Je ne pensais pas du tout

01:04:56 que ce serait moi.

01:04:57 Il y avait Catherine Ringer,

01:04:58 je ne sais plus qui encore.

01:04:59 Et je décroche donc la palme,

01:05:00 je monte sur scène

01:05:01 et je fais un discours,

01:05:02 je ne sais plus.

01:05:03 Déjà,

01:05:04 je remercie

01:05:05 les gens

01:05:06 qui m'ont aidé

01:05:07 à faire ce discours.

01:05:08 Je remercie

01:05:09 les gens

01:05:10 qui m'ont aidé

01:05:11 à faire ce discours.

01:05:12 Je remercie

01:05:13 les gens

01:05:14 qui m'ont aidé

01:05:15 à faire ce discours.

01:05:16 Déjà,

01:05:17 je remercie Jacques Lang

01:05:18 alors qu'il y avait

01:05:19 un autre ministre

01:05:20 qui était en bas.

01:05:21 Donc, c'est la fille déjà

01:05:22 au départ.

01:05:23 Et j'avais

01:05:24 ce qu'on appelle

01:05:25 cette espèce de boule

01:05:26 à l'époque

01:05:27 et je la large,

01:05:28 bien sûr.

01:05:29 Boum,

01:05:30 elle tombe.

01:05:31 Je cours après la boule

01:05:32 pour essayer

01:05:33 de la rattraper.

01:05:34 Donc, j'avais tout faux.

01:05:35 C'était extraordinaire.

01:05:36 Et quand je suis descendue

01:05:37 de scène,

01:05:38 je pense que je me suis fait

01:05:39 un tout petit peu incendié

01:05:40 à l'époque.

01:05:41 Et j'ai fait

01:05:42 un petit discours

01:05:43 incendié à l'époque

01:05:44 par le ministre

01:05:45 de la Culture

01:05:46 qui était,

01:05:47 je crois,

01:05:48 Léotard.

01:05:49 - C'était

01:05:50 Philippe Léotard,

01:05:51 c'est ça,

01:05:52 qui avait remplacé.

01:05:53 C'était l'époque

01:05:54 de la co-édition.

01:05:55 - J'étais à sa table.

01:05:56 Il devait savoir

01:05:57 que c'était moi.

01:05:58 Et pas trop apprécié

01:05:59 que je remercie

01:06:00 Jacques Lang

01:06:01 d'avoir inventé

01:06:02 les Victoires de la Musique.

01:06:03 Mais enfin,

01:06:04 c'était mon pote

01:06:05 Jacques Lang.

01:06:06 - Moi, je me souviens

01:06:07 des Victoires de la Musique.

01:06:08 Je m'excuse,

01:06:09 je donne une anecdote

01:06:10 personnelle

01:06:11 alors que c'est vous l'invité.

01:06:12 J'ai eu la chance

01:06:13 de présenter

01:06:14 deux ou trois années de suite

01:06:15 les Victoires de la Musique.

01:06:16 Et la première année,

01:06:17 c'est un exercice

01:06:18 qui est perdant-perdant

01:06:19 pour un animateur

01:06:20 parce que si ça marche,

01:06:21 c'est grâce aux artistes

01:06:22 et si ça marche pas,

01:06:23 c'est à cause de l'animateur.

01:06:24 Donc on a rien à y gagner.

01:06:25 Et donc je m'étais dit

01:06:26 je m'en fous,

01:06:27 l'heure pas d'après,

01:06:28 l'heure pas après les Victoires,

01:06:29 je vais me la coller,

01:06:30 ça va être sympa

01:06:31 et au moins on va passer

01:06:32 une soirée à boire des coups,

01:06:33 etc.

01:06:34 Et je me suis retrouvé

01:06:35 à la table de Manuel Valls

01:06:36 qui était à l'époque

01:06:37 un magistre de l'intérieur

01:06:38 ou je sais pas quoi.

01:06:39 Et donc à chaque fois

01:06:40 que les gens arrivaient

01:06:41 avec une bouteille de drap,

01:06:42 je disais non, non,

01:06:43 je vais boire de l'eau,

01:06:44 s'il vous plaît.

01:06:45 Du bout en bout,

01:06:46 ça avait été un cauchemar.

01:06:47 La soirée psychorugie.

01:06:48 Catherine,

01:06:49 je sais que vous aimez rire.

01:06:51 Je sais que vous aimez rire

01:06:52 et j'ose espérer

01:06:54 que vous pouvez rire de tout

01:06:55 parce que quand on a préparé l'émission,

01:06:57 on s'est dit il y a un truc

01:06:58 qu'on veut faire

01:06:59 et vous l'avez fait tout à l'heure,

01:07:00 vous avez fait un jeu de mots pourri

01:07:01 avec votre nom de famille.

01:07:02 Et on s'est dit,

01:07:03 est-ce qu'on ferait pas le bingo

01:07:06 des jeux de mots de merde

01:07:07 au temps du nom de Catherine Lara ?

01:07:09 Et en fait,

01:07:10 après 7h30 passées ensemble,

01:07:11 je me dis que je sens

01:07:13 qu'il y a quelque chose entre nous,

01:07:14 que ça se passe bien,

01:07:15 qu'il y a une bonne ambiance.

01:07:16 Donc avant de se quitter,

01:07:18 nous allons faire dans quelques instants

01:07:19 le bingo des jeux de mots de merde

01:07:21 avec Catherine Lara.

01:07:22 Je m'excuse auparavant

01:07:23 auprès de la direction d'RTL,

01:07:24 mais comme c'est dimanche,

01:07:25 en même temps,

01:07:26 ils doivent faire la sieste.

01:07:27 A tout de suite.

01:07:28 RTL, le bon dimanche chaud.

01:07:34 L'émission recommandée par l'Union française

01:07:37 pour la santé buccodentaire.

01:07:39 C'est Catherine Lara qui fait son bon dimanche chaud

01:07:43 pour quelques secondes,

01:07:44 quelques minutes encore sur RTL.

01:07:45 De rire au fond des yeux,

01:07:46 lui est magique.

01:07:47 Une histoire dure,

01:07:48 qui tourne à l'avant-garde.

01:07:49 Alors, en général,

01:07:50 on conclut l'émission

01:07:51 avec l'interview des 20 dernières semaines.

01:07:52 Et on a eu des questions

01:07:53 qui sont très intéressantes.

01:07:54 On a eu des questions

01:07:55 qui sont très intéressantes.

01:07:56 On a eu des questions

01:07:57 qui sont très intéressantes.

01:07:58 On a eu des questions

01:07:59 qui sont très intéressantes.

01:08:00 On a eu des questions

01:08:01 qui sont très intéressantes.

01:08:02 On a eu des questions

01:08:03 qui sont très intéressantes.

01:08:04 On a eu des questions

01:08:05 qui sont très intéressantes.

01:08:06 On a eu des questions

01:08:07 qui sont très intéressantes.

01:08:08 On a eu des questions

01:08:09 qui sont très intéressantes.

01:08:10 On a eu des questions

01:08:11 qui sont très intéressantes.

01:08:12 On a eu des questions

01:08:13 qui sont très intéressantes.

01:08:14 On a eu des questions

01:08:15 qui sont très intéressantes.

01:08:16 On a eu des questions

01:08:17 qui sont très intéressantes.

01:08:18 On a eu des questions

01:08:19 qui sont très intéressantes.

01:08:20 On a eu des questions

01:08:21 qui sont très intéressantes.

01:08:22 On a eu des questions

01:08:23 qui sont très intéressantes.

01:08:24 On a eu des questions

01:08:25 qui sont très intéressantes.

01:08:26 On a eu des questions

01:08:27 qui sont très intéressantes.

01:08:28 On a eu des questions

01:08:29 qui sont très intéressantes.

01:08:30 On a eu des questions

01:08:31 qui sont très intéressantes.

01:08:32 On a eu des questions

01:08:33 qui sont très intéressantes.

01:08:34 On a eu des questions

01:08:35 qui sont très intéressantes.

01:08:36 On a eu des questions

01:08:37 qui sont très intéressantes.

01:08:38 On a eu des questions

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01:08:40 On a eu des questions

01:08:41 qui sont très intéressantes.

01:08:42 On a eu des questions

01:08:43 qui sont très intéressantes.

01:08:44 On a eu des questions

01:08:45 qui sont très intéressantes.

01:08:46 On a eu des questions

01:08:47 qui sont très intéressantes.

01:08:48 On a eu des questions

01:08:49 qui sont très intéressantes.

01:08:50 On a eu des questions

01:08:51 qui sont très intéressantes.

01:08:52 On a eu des questions

01:08:53 qui sont très intéressantes.

01:08:54 On a eu des questions

01:08:55 qui sont très intéressantes.

01:08:56 On a eu des questions

01:08:57 qui sont très intéressantes.

01:08:58 On a eu des questions

01:08:59 qui sont très intéressantes.

01:09:00 On a eu des questions

01:09:01 qui sont très intéressantes.

01:09:02 On a eu des questions

01:09:03 qui sont très intéressantes.

01:09:04 On a eu des questions

01:09:05 qui sont très intéressantes.

01:09:06 On a eu des questions

01:09:07 qui sont très intéressantes.

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01:09:09 qui sont très intéressantes.

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01:10:00 On a eu des questions

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01:10:20 On a eu des questions

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01:10:39 qui sont très intéressantes.

01:10:40 On a eu des questions

01:10:41 qui sont très intéressantes.

01:10:42 On a eu des questions

01:10:43 qui sont très intéressantes.

01:10:44 On a eu des questions

01:10:45 qui sont très intéressantes.

01:10:46 On a eu des questions

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01:10:48 On a eu des questions

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