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00:00 *Générique*
00:16 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Drames, romans, thrillers et actions sont au programme cette semaine,
00:25 avec tout d'abord une escapade sur les chemins noirs en compagnie de Jean Dujardin.
00:29 Nous prendrons la direction du Maroc pour découvrir le bleu du cafetan de Mariam Touzani.
00:34 Nous nous rendrons au Chili en 1976.
00:37 Nous ferons la connaissance de Dalva d'Emmanuel Nico.
00:40 La forêt tropicale colombienne sera en toile de fond de l'Éden.
00:44 Nous serons les témoins de Grandes Espérances.
00:46 Le gothique s'invitera à l'affiche d'Eternal Daughter.
00:49 Et nous ne manquerons pas d'enfiler le gilet pare-balles pour le quatrième volet de John Wick.
00:56 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:59 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
01:02 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
01:07 En troisième position, Sage Homme obtient 3,8/5.
01:13 Juste au-dessus, avec 3,9/5, on retrouve La Chambre des Merveilles.
01:18 Et cette semaine se place en première position,
01:20 Toute la beauté et le sang versé qui obtient 4/5.
01:26 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:28 Denis Imbert nous emmène sur les chemins noirs
01:31 adaptés du livre éponine et autobiographique de Sylvain Tesson.
01:35 Suite à un grave accident, un écrivain explorateur se fait la promesse
01:38 de traverser la France à pied pour tenter de se reconstruire.
01:42 J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la terre.
01:47 Il avait suffi de 8 mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne.
01:52 Il s'agissait d'être à l'intérieur de la psyché de ce personnage.
01:57 Et tout ça avait été un peu déclenché par une réponse que m'avait faite Sylvain Tesson
02:01 quand je lui avais demandé comment vous pourriez résumer ce livre.
02:05 Il m'avait dit, en fait, c'est la conversation d'un visage avec un paysage.
02:08 Quand c'était dans un lit, je m'étais dit à voix presque haute.
02:13 Si je m'en sors, je traverse la France à pied.
02:18 Si je réussissais ma traversée, j'obtiendrais réparation.
02:21 C'est assez rare ce genre de projet.
02:23 Donc du coup, on travaille les purs.
02:26 Et c'est un peu ce qu'on cherche quand on est acteur.
02:27 C'est à un moment d'enlever l'artifice.
02:30 Je vais partir du sud-est en direction de la Manche jusqu'à la mer.
02:34 Pierre, c'est de la folie, tu en as conscience.
02:36 Oui, mais si je pars pas, je pète les plombs.
02:37 T'as plus de 1000 bornes.
02:40 1003.
02:41 On comprend cette idée de la réparation par la marche, cette introspection,
02:45 cette chose assez simple, assez banale finalement, mais qui fonctionne.
02:49 Les gens qui s'installent ici, ils veulent du haut débit
02:51 avant même de savoir s'il y a une école ou une crèche.
02:53 Les néo-ruraux.
02:55 Voilà, c'est ça.
02:57 C'est presque un chemin de croix, même s'il lui s'en défend.
03:00 Après, on a chacun notre théorie un peu sur ce...
03:03 Lui, il parle de fuite, il parle d'escalier de service,
03:05 il parle de quitter le grand vacarme.
03:07 Moi, je l'ai vu aussi comme quelque chose d'un peu rédempteur,
03:11 c'est le moyen d'essayer de serre le point.
03:16 En tout cas, c'est une bonne occasion pour moi,
03:17 une bonne opportunité de serre le point.
03:19 Même en tant qu'acteur, je me dis, en tant qu'homme acteur,
03:22 je ne sais pas trop ce que j'ai donné, je ne sais pas qui j'ai donné.
03:23 Est-ce que c'est Pierre ? Est-ce que c'est Jean ?
03:25 Est-ce que c'est Jean-Pierre ?
03:26 Les motifs pour battre la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines.
03:32 Mais la vraie raison de cette fuite à travers Jean,
03:35 je la tenais serrée sous la forme d'un papier froissé, au fond de mon sac.
03:41 Le Bleu du cafetan de Mariam Touzani
03:46 raconte comment un couple de commerçants au Maroc
03:49 est parvenu à vivre avec le secret de l'homosexualité du mari
03:52 jusqu'à l'arrivée d'un jeune apprenti qui va bouleverser leur équilibre.
03:57 C'est un beau café au cafetan.
04:02 C'est un homme qui est enseigné, il n'a pas de machine.
04:05 J'ai eu envie de parler de l'amour, dans le sens large du terme,
04:12 parce que je pense qu'il n'y a pas une seule manière d'aimer.
04:14 Je pense qu'on peut aimer de beaucoup de manières différentes.
04:17 J'ai eu envie de parler de ce trio amoureux,
04:26 de raconter l'amour à travers eux, à travers aussi l'amour...
04:29 Donc là, il y a l'amour des êtres, il y a aussi l'amour d'un métier,
04:32 la passion pour un métier.
04:34 Il y a tellement de choses qu'on peut raconter à travers un regard,
04:43 à travers un petit geste anodin.
04:45 J'avais envie de pouvoir raconter justement ces personnages-là,
04:52 surtout Halim, à travers son métier,
04:55 parce que son métier fait partie intrinsèque de qui il est.
04:59 J'aime pouvoir raconter mes personnages justement
05:06 à travers tous ces petits détails qui composent leur quotidien,
05:10 ces détails visuels qui viennent construire leur histoire,
05:19 qui viennent les raconter.
05:20 Pour son premier long-métrage, "Chili 1976",
05:35 Manuela Martelli nous plonge sous la dictature de Pinochet
05:38 à travers le portrait d'une femme issue de la grande bourgeoisie
05:41 à qui on demande de soigner et de cacher un jeune opposant au régime.
05:45 Ce portrait de femme est inspiré de la grand-mère de la cinéaste
05:48 disparue précisément en 1976.
05:52 Ma grand-mère s'est mariée à 18 ans, a eu des enfants,
06:06 a eu une belle maison où jouait la femme au foyer.
06:09 Elle cochait toutes les cases de ce que devait être
06:15 une mère de bonne famille dans les années 50-60.
06:18 Avant sa mort, elle était tombée en dépression
06:30 et je me suis toujours demandé quelle en avait été la cause.
06:34 Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'elle sombre ?
06:36 C'est pourquoi j'ai choisi cette date anniversaire de sa mort,
06:40 1976, qui correspond aussi aux répressions les plus dures
06:43 du régime de Pinochet.
06:45 Il faudrait que tu le reçoives plus tard, monsieur.
06:47 Ne la prenne pas au maximum.
06:49 Regarde le sol.
06:50 Allons, allons, allons.
06:52 Je te recommande de faire plus attention pour la prochaine fois.
06:55 "Dalva", premier film d'Emmanuel Nico,
07:06 aborde le thème de l'emprise.
07:08 Une jeune fille de 12 ans qui s'habille, se maquille et vit comme une femme
07:12 est brusquement retirée du domicile paternel
07:14 pour être placée dans un centre d'accueil d'urgence pour adolescents.
07:18 Dalva a grandi quand même avec ses deux parents,
07:26 donc dans une enfance plutôt saine,
07:29 et qu'en fait la maman a quitté le père.
07:31 - Pourquoi t'es là, toi ? - Je sais pas.
07:33 C'est cette rupture que le père n'a jamais pu supporter
07:36 qui a fait qu'à un moment donné, il a fait de sa fille sa femme.
07:39 Je suis pas une fille.
07:40 Je suis une femme.
07:41 T'es pas encore une femme, Dalva.
07:42 Moi, j'avais une coach, en fait.
07:44 Et en fait, on se voyait, elle me donnait des exercices,
07:47 des fois, je devais marcher droite et tout,
07:48 parce qu'il faut savoir qu'avant le tournage, j'étais super voûtée,
07:51 ce qui ne correspondait pas du tout au personnage.
07:53 On t'a retirée de chez ton père parce qu'on était très inquiets.
07:56 Arrête-toi !
07:57 Arrête-toi !
07:59 Je parle beaucoup aussi avec ma mère des films que je dois faire,
08:07 elle lit souvent les scénarios.
08:08 C'est la permanence éducative.
08:09 C'est une pièce où on se réunit, les éducateurs.
08:12 Tu frappes toujours avant de rentrer, d'accord ?
08:13 Elle a travaillé à l'aide sociale à l'enfance et elle m'a dit
08:15 "Ça, Alexis, tu le rates pas, t'es courageux, t'y vas,
08:18 il faut en parler, il faut le dire, avance pas à chipoter, là."
08:21 Tu m'attends ici, s'il te plaît ?
08:22 C'est quelque chose de difficile, mais ce film montre aussi
08:25 qu'il y a une manière de le dépasser
08:27 et qu'il y a toujours moyen de se reconstruire,
08:29 de le combattre et de l'avancer.
08:30 J'ai peur.
08:33 D'être toute seule.
08:35 Je ne peux jamais être importante pour personne.
08:38 C'est un peu comme si tu étais un enfant de la campagne.
08:40 Tu es un enfant de la campagne.
08:41 Tu es un enfant de la campagne.
08:42 Tu es un enfant de la campagne.
08:43 Tu es un enfant de la campagne.
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10:47 Le destin et la fatalité sont au cœur de « Grandes espérances » de Sylvain Décloux.
10:55 Une jeune femme, brillante et idéaliste, issue d'un milieu modeste, prépare l'oral
11:00 de l'ENA en Corse, dans la maison de son compagnon.
11:02 Le couple se retrouve impliqué dans une altercation qui tourne au drame.
11:06 Et vous voulez faire quoi après l'ENA ?
11:09 Moi je suis persuadée que l'homme ou la femme politique, avec un vrai discours écologiste
11:12 et féministe, ce sera le prochain président.
11:14 Ou la prochaine présidente.
11:15 Appelez-moi après votre grande orale.
11:18 Qu'on discute ?
11:19 Madeleine, qui est une jeune femme brillante, sort majeure de Sciences Po Lyon, majeure
11:25 et boursière.
11:26 En tout cas, tu l'as bien plu à Gabriel.
11:27 Pourquoi tu dis ça ?
11:28 Elle est en couple avec un jeune homme de bonne famille, avec qui ils ambitionnent
11:32 d'entrer à l'ENA et de faire de la politique pour changer le monde.
11:35 Vous les avez licenciés ? Je suis sûre qu'il y a un ou deux journalistes que ça exciterait
11:39 pas mal.
11:40 Qu'est-ce que je ferais sans toi ?
11:41 C'est une femme, une jeune femme qui a acquis tout, réussit, qui aurait pu échapper à
11:46 sa condition et que malheureusement la tragédie vient rattraper et ramener à ses racines.
11:54 Comment est-ce qu'on peut continuer à se tenir debout, défendre les idées les plus
11:59 nobles qui soient, si on a un passé qui ne passe pas ?
12:02 On avait dit qu'on était deux, qu'on était ensemble.
12:06 Tous les coups sont permis.
12:07 J'ai l'impression que c'est vraiment intéressant sur le secret, sur l'amour, sur la politique,
12:12 sur cette question de lutte des classes aussi.
12:14 Madeleine, t'es avec nous ?
12:15 Est-ce qu'Antoine est là ? Tu le laisses tranquille maintenant.
12:18 Tu vas être nommée à la cabinet du ministre.
12:20 T'étais au courant ? Tu me la fais pas à l'envers.
12:22 C'est encore une fois la question du destin, de comment on combat contre la fatalité.
12:29 Faut aller jusqu'au bout, Made.
12:38 Avec Eternal Daughter, Johanna Haug nous entraîne dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise
12:45 où une fille, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos, vite
12:50 troublée par l'étrange atmosphère des lieux.
12:52 Il y a quelque chose de très intériorisé dans ce film, protégé par une carapace gothique.
13:14 Le récit est très romantique, très émotionnel.
13:18 Il y est surtout question du deuil.
13:20 Peut-être savez-vous que Johanna Haug écrit des scénarios qui ressemblent avant tout
13:38 à des nouvelles.
13:39 Il n'y a pas de dialogue écrit dans ce film.
13:42 Tout est improvisé.
13:43 C'est un film très personnel, pas seulement pour Johanna, mais aussi pour moi.
13:58 Il s'agit de nos mères, de chacune des nôtres.
14:05 Il s'agit de nous, chacune de nous.
14:07 Il s'agit d'artistes-filles, de mères issues d'une génération particulière et d'un
14:12 certain milieu.
14:13 Il s'agit d'évoquer comment se séparer d'elles et d'en faire le deuil.
14:17 Le réalisateur Chad Stahelski et Keanu Reeves nous convient au quatrième volet de John
14:39 Wick où celui-ci découvre un moyen de vaincre l'organisation criminelle, la grande table.
14:44 Quand je pense à John Wick, je vois tout.
15:05 Autant l'homme, le mari, que l'assassin.
15:09 J'adore la volonté dont il fait preuve.
15:27 Son humour, son cœur et son sens de l'honneur.
15:34 Si vous mettez bien en place l'histoire, vous allez adorer le personnage et vous allez
15:39 adorer ce qu'il fait.
15:41 Vos scènes de combat préférées sont liées à ceux qui les interprètent.
15:44 Ce n'est pas seulement l'action, parce que presque tous les films ont des scènes
15:47 d'action et des combats.
15:48 Mais tous les films n'ont pas pour interprète Keanu Reeves, Jackie Chan ou Bruce Willis.
15:56 Le secret d'un grand film d'action, c'est d'avoir un grand personnage qui participe
16:03 à l'action.
16:04 Si vous y parvenez, c'est tout bon.
16:05 Ça s'apparente à gravir la montagne, John Wick.
16:20 Vous vous y préparez, vous escaladez, en souhaitant que l'espoir et l'ambition que
16:26 vous avez mis dans la narration se concrétisent dans l'action.
16:30 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
16:48 Qu'est-ce que vous faites ici?
16:54 Je suis venu pour sauver Tokyo de sa destruction.
16:58 C'est quand la dernière fois que vous avez fait l'amour?
17:03 Demain, il pourrait y avoir un autre tremblement de terre.
17:06 Tu peux faire n'importe quel jeu, mais en fin de compte, on n'est jamais que soi-même.
17:12 Padré, vous êtes toujours tourné vers nous, à l'écoute et généreux.
17:24 Mais vous, qui est là pour vous?
17:35 J'ai envie d'essayer plein de choses nouvelles.
17:43 Que l'on soit semblable ou différent, nous sommes tous invités.
17:53 Tu t'investis, les gens se sont habitués.
18:03 Tu as le quotidien.
18:09 Donc, ces gens là, ils ne méritent pas d'avoir mon bas.
18:19 Je bagarre, tu bagarres, nous bagarrons.
18:24 Une petite bassin pour finir la journée.
18:28 Si on n'a pas les armes, on peut faire croire qu'on les a.
18:31 Mais oui, on les a.
18:33 Et on sait très bien ce qu'il nous reste à faire parce que notre plan est fin prêt.
18:36 Maman, je vous aime.
18:53 Je t'aime aussi.
18:55 J'ai hâte de vous voir.
18:58 J'ai hâte de vous voir.
19:01 J'ai hâte de vous voir.
19:02 J'ai hâte de vous voir.
19:03 J'ai hâte de vous voir.
19:04 J'ai hâte de vous voir.
19:05 J'ai hâte de vous voir.
19:06 J'ai hâte de vous voir.
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19:22 J'ai hâte de vous voir.
19:23 J'ai hâte de vous voir.
19:24 J'ai hâte de vous voir.
19:25 J'ai hâte de vous voir.
19:26 en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.