• l’année dernière
Sur les réseaux sociaux, de plus en plus d'influenceurs expriment leur mécontentement vis-à-vis de l’utilisation du 49.3 pour faire passer la réforme des retraites. Des prises de position rares pour ces créateurs de contenus, qui vont aussi permettre de visibiliser encore plus la réforme des retraites, et de toucher un public qui n’y était pas forcément sensible jusqu’à présent. Mais c’est aussi un risque... Explication.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:07 On a vu des petits signaux, des stories Instagram poppés ici et là.
00:12 Les mots choisis sont assez forts, notamment côté Sullivan Goued où on parle beaucoup de honte.
00:18 Il a décidé de dire dans un post Instagram "attention la dernière photo pour vous faire peur"
00:23 et c'est une photo d'Elisabeth Borne en train de sourire à l'Assemblée après qu'elle ait fait usage du 49.3.
00:30 Et là je viens de voir Frédéric Gladieu qui est un autre créateur de contenu,
00:34 parler de leurs proches, de leurs parents ou de personnes qui vont souffrir en raison de ces nouvelles retraites.
00:39 Il y a eu aussi l'énorme situation avec une story où elle avait partagé une vidéo d'Elisabeth Borne
00:45 avec le mot "la honte" qui était un peu caché quand même mais qui mine de rien fait office de positionnement.
00:50 Il y a eu Andrew Phoenix, il y en a eu d'autres.
00:53 Mais quand on sait que ces gens-là prennent quand même relativement rarement la parole,
00:57 beaucoup de gens sont surpris et pour beaucoup agréablement surpris de les voir s'engager là-dessus.
01:02 Ce qui se passe c'est que le sujet de la réforme des retraites et de ce que ça représente et de la colère que ça provoque
01:09 va arriver dans les timelines et dans les stories Instagram de potentiellement beaucoup de jeunes
01:15 qui peut-être jusque-là ne s'étaient peut-être pas encore intéressés au sujet
01:18 et qui n'avaient pas été confrontés dans leur consommation de contenu en ligne ou ailleurs à ça.
01:23 Fut un temps effectivement le gouvernement s'appuyait pas mal sur les influenceurs,
01:28 sauf qu'aujourd'hui les personnes qui ont participé à ça sont encore critiquées,
01:35 encore ramenées à ce que beaucoup considèrent comme des erreurs
01:40 et vraiment des faux pas dans leur carrière d'influenceur.
01:43 Quand il y avait des Thibaut Hinshape qui faisaient la promotion de différents corps de l'armée
01:49 ou un Sandy Jewel qui faisait la promotion du SNU,
01:52 ça a agacé pas mal de monde et on leur en parle aujourd'hui encore.
01:55 Donc c'est vrai que c'est un risque en termes d'image et de popularité.
01:59 Quelques années déjà en 2019, c'était Slate qui avait donné le prix d'un partenariat avec Thibaut Hinshape
02:05 pour une vidéo et c'était autour de 20 000 euros à l'époque.
02:08 De manière générale les influenceurs sont quand même assez frileux à l'idée de s'engager d'un point de vue politique.
02:12 On peut expliquer cette discrétion de manière assez simple,
02:15 je pense que c'est tout simplement l'idée qu'ils n'ont pas envie de froisser une partie potentielle de leurs abonnés.
02:22 C'est difficile pour eux de savoir quelle est l'opinion politique de leur communauté,
02:26 sauf s'ils sont déjà très engagés de base.
02:28 [Musique]

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