Le conseiller régional PS, François Kalfon, aborde le fait que la France n’est pas un pays occidental comme les autres : «Les gens pensent que la France est un pays occidental comme les autres».
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00:00 Absolument, je crois qu'il y a deux choses dans ce qui a été dit, en complément pour le coup.
00:04 Les gens regardent le caractère éruptif des Français, toujours en souvenir de la grande révolution,
00:11 une forme d'exception dans l'histoire sociale française, et vu de Grande-Bretagne,
00:15 on se souvient dans les années 80, finalement, de l'échec des mobilisations des mineurs face à la Dame de Fer.
00:22 Et donc il y a cette exception qui est notée.
00:25 Et la deuxième chose dont on ne parle pas là en cas de crise, c'est que finalement,
00:29 les gens pensent que la France est un pays occidental comme les autres,
00:33 et certains, je vais tordre le trait un peu ce soir, parce que pour bien se faire comprendre,
00:36 certains disent "mais en fait vous êtes dans un pays quasi-communiste,
00:39 vous avez des niveaux de protection sociale tout à fait incroyables,
00:42 et dès qu'on touche à un de vos acquis, il y a une sorte de consensus social
00:46 qui fait en fait de la France un pays du Canada dry de la démocratie libérale,
00:51 parce qu'en été, nous ne sommes pas dans une démocratie libérale,
00:54 et à ces moments-là on s'en aperçoit.
00:55 Le deuxième aspect des choses, ça a été dit sur Emmanuel Macron,
00:58 quand même plusieurs points mis bout à bout, ça fait une ligne.
01:02 Souvenons-nous que le président absent, que vous dénonciez tout à l'heure,
01:05 il va se promener un peu partout en Afrique,
01:07 où il est allé encore donner la leçon à un chef d'État africain,
01:10 je crois que c'était au Congo qu'il l'a repris vertement et sèchement.
01:14 Souvenons-nous de son dialogue, lui et Emmanuel Macron, le Mozart, n'est-ce pas,
01:19 non pas que de la finance mais des relations internationales,
01:21 dans ces dialogues avec Vladimir au début de la guerre,
01:24 allant jusqu'à outer des conversations privées,
01:27 qui, pardon, mais ont fait perdre toute crédibilité à l'action internationale de la France.
01:33 On voit bien que d'ailleurs dans le règlement, pouvait-on le faire d'ailleurs,
01:37 la centralité du règlement russo-ukrainien ne passera pas par la France.
01:42 Et donc nous avons comme ça un président de la République
01:45 qui toujours emprunte à la grande tradition française sa verticalité,
01:50 et qui n'a pas les moyens, nous en sommes tous déstabilisés,
01:54 à la fois par rapport à l'autorité de la France et sa propre autorité,
01:58 qui n'a pas les moyens de sa politique à l'international.
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