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Patrick Vignal, député "Renaissance" de l'Hérault, réagit à l'utilisation du 49.3 par le gouvernement expliquant que c'est une mauvaise journée pour la démocratie. 

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Transcription
00:00 Que vous inspire ce qui se passe ce soir autour de l'Assemblée nationale, en face de vous, au moment même ?
00:05 La colère de la rue est visiblement explicite.
00:09 Vous savez, ce n'est pas une bonne journée pour la démocratie.
00:11 Les Français ont du mal à retrouver déjà le chemin des urnes.
00:14 Et là, avec cette journée pathétique, on ne les accompagne pas.
00:17 Moi, j'ai toujours dit effectivement qu'on devait d'abord poser le vrai débat sur la relation au travail.
00:22 Le Covid, 25% de télétravail.
00:25 On aurait dû repenser la relation au travail, on aurait dû repenser la qualité au travail, on aurait dû repenser la place des seniors.
00:32 Mais une fois que je dis ça, Yves Calvi, je n'ai pas réglé le problème.
00:35 Ce soir, c'est quoi ? Ce soir, on a une France qui est en colère, qui va encore se mobiliser.
00:41 On a fait passer un 49-3. Je n'ai pas trouvé de responsabilité.
00:44 Je ne peux pas vous dire que c'est la faute des Républicains parce que lundi, j'aurais besoin des Républicains pour la motion de censure.
00:49 Je vais simplement vous dire que l'on doit penser autrement.
00:52 Les Français ne veulent pas obéir. Ils veulent adhérer.
00:55 Nous avons une majorité relative à l'Assemblée.
00:58 Nous devons former des chemins de convergence.
01:03 Il faut qu'on ait une gauche à qui on puisse parler.
01:07 Vous avez bien vu quand même qu'on a LFI qui est dans une position très difficile, une position révolutionnaire.
01:14 On ne peut pas gagner en faisant la révolution.
01:16 Nous devons penser autrement, agir autrement, respecter nos partenaires avec beaucoup plus d'humilité.
01:22 Et là, peut-être que ce sera un pari gagnant.

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