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Transcription
00:00 Quand j'entends "c'est de la faute du gouvernement parce qu'une femme a été tuée par son mari quand ça n'a pas eu d'alerte"
00:04 et ce sont des cas qui arrivent, je ne suis pas d'accord avec ça.
00:07 Je trouve que c'est une déresponsabilisation de l'auteur de ces violences.
00:11 - Et pourquoi vous le laissez dehors ? - La deuxième chose, c'est pas moi qui le laisse dehors.
00:14 - Non mais quand il y a le système politique, vous ne faites rien contre l'impunité des agresseurs.
00:20 - Moi je ne peux pas entendre qu'on ne fait rien, je suis désolée.
00:22 - Non mais attendez, 414 000 plaintes pour viol par exemple, il y a moins de 1000 condamnations, il y a une impunité tout le temps dans un homme violent.
00:28 On a tout fait depuis 2017 pour faire en sorte de changer ça.
00:31 Alors peut-être pas assez, peut-être pas bien, tout est critiquable, on peut tout remettre sur la table.
00:35 - Il y a des femmes qui meurent, des femmes qui sont violées tous les jours, toutes les 7 minutes.
00:40 Il y a une tentative de viol, 18 enfants violés toutes les heures, une femme qui meurt tous les 2 jours.
00:45 - Vous pensez que vous vous la prenez Andréa ? - Oui je vous la prends visiblement.
00:48 - C'est une plaisanterie ? - A votre place honnêtement, je ne serais pas comme ça, toute détendue en train de sortir un livre.
00:53 - Franchement, je trouve ça juste honteux.
00:56 - Je suis désolée mais je ne vais pas rester dans cette blague.
00:58 - Ne vous en faites pas, ne vous en faites pas. - Je suis désolée mais je ne vais pas rester dans cette blague.
01:00 - Ne vous en faites pas, ne vous en faites pas. - Je ne vais pas pleurer.
01:02 - Non mais je suis désolée mais de me dire des choses comme ça. - Restez, restez.
01:04 - Non, non, il n'y a pas de vous rester là, là vous coupez, je ne vous dis pas ça. - Je vous demande de rester.
01:06 - Mais me dire à moi que je découvre les violences sexuelles, mais merde, moi j'ai quelqu'un qui a été tué de coup de fusil.
01:10 - Arrêtez en bas des couilles. - Andréa s'il vous plaît.
01:12 - Vous couperez ça, vous couperez ça depuis tout à l'heure Andréa. Vous hurlez, c'est trop facile de faire ce que vous êtes en train de faire. Vous osez me dire à moi les yeux dans les yeux que je ne connais pas les violences que vous laissez.
01:20 - Mme Schiappa, Andréa Pesquet. - Mais le débat est terminé, vous couperez, merci.
01:24 - Pardon, on ne coupera pas, le débat est terminé. - Non, non, vous ne couperez pas.
01:27 - Ça fait une heure sept qu'on débat, qu'on débat sereinement sur ce plateau, pardonnez-moi, pardonnez-moi, on n'a pas...
01:32 - Mais vous trouvez que c'est serein de me dire à moi que je ne connais pas les violences faites aux femmes, pourquoi je suis engagée sur ce sujet depuis l'âge de 15 ans ?
01:38 - Il y a une telle impétence, il faut démissionner. - Andréa Pesquet, est-ce qu'on peut juste laisser répondre à Mme Schiappa ?
01:43 - Avec votre ministre de l'Intérieur, avec votre garde des Sceaux, il faut démissionner. - S'il vous plaît, s'il vous plaît, Laure.
01:47 - Moi je vais essayer de vous mettre d'accord, toutes. - On n'a pas de vous, Laure, s'il vous plaît.

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