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 Avec la grève reconductible nationale, les raffineries du pays étaient à l'arrêt mardi 7 mars. Certains automobilistes ont tout de suite craint l'arrivée d'une nouvelle pénurie de carburant. Pourtant, on y est encore loin.

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Transcription
00:00 Écoutez, c'est vrai que c'est une situation très mouvante, on peut s'exprimer presque qu'au jour le jour.
00:04 Pour l'instant, je ne suis pas spécialement inquiet, y compris dans 3-4 jours,
00:08 tout simplement parce que, on vient de le dire, les stocks en dépôt,
00:14 200 dépôts en France, je vous le rappelle, outre les 7 raffineries,
00:19 sont bien alimentés et à un niveau assez élevé.
00:22 Donc même si on bloque en raffinerie les produits,
00:26 effectivement ce n'est plus expédié vers les dépôts,
00:30 mais qui ont déjà, encore une fois, des stocks pleins.
00:32 À côté de ça, il y a aussi les fameux stocks stratégiques de l'État,
00:36 je rappelle, c'est 3 mois de consommation, donc vous voyez, ce sont des sacrés stocks.
00:40 Donc tant que les camions peuvent rouler, et ils roulent, pour alimenter les stations-services,
00:45 il n'y a pas trop d'inquiétude, même si j'en conviens,
00:47 on voit ça et là, dans certains départements, des tensions particulières,
00:51 parce qu'on a eu, à certains moments de la journée,
00:55 des dépôts pétroliers partiellement bloqués par des manifestants,
00:58 et qui sont rapidement, j'allais dire, relâchés.

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