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00:00 du 8 mars, elle met aussi en lumière la question des violences faites aux femmes.
00:04 Évidemment, elles peuvent avoir lieu partout, ces violences, dans les endroits publics comme
00:08 dans la rue, les transports en commun, les boîtes de nuit.
00:11 Il faut savoir qu'une application existe pour permettre aux femmes en situation de
00:14 danger de demander de l'aide à d'autres femmes.
00:18 Elle s'appelle The Sorority.
00:19 Nina Droff avec nous.
00:21 Bonjour Nina.
00:22 Bonjour.
00:23 Comment ça fonctionne ? C'est très simple.
00:24 Quand on ouvre l'application, on voit tout de suite un gros bouton rose et bleu qui propose
00:27 de lancer l'alerte.
00:28 Si on appuie deux secondes dessus, ça envoie l'alerte aux 50 premières personnes autour
00:31 de nous qui ont notre géolocalisation.
00:33 Et là, vous avez 10 personnes, en moyenne, qui prennent contact avec vous au moins d'une
00:37 minute.
00:38 Le dispositif permet de recevoir du secours dans toutes les situations de détresse, que
00:40 ce soit du harcèlement de rue, des violences conjugales ou des violences sexuelles.
00:43 Priscillia Routier-Triard est créatrice de l'application.
00:46 On voit toutes les personnes autour de nous.
00:47 Les personnes aux cheveux roses, c'est les personnes qui proposent un lieu sûr pour
00:50 fuir à tout moment, pour quelques heures ou quelques nuits.
00:52 En pleine ville, il y a plein de monde, mais c'est surtout en campagne, dans les zones
00:55 rurales, on va penser qu'on est seul, mais on n'est jamais seul.
00:57 Et cette solidarité entre femmes a déjà aidé des centaines de personnes, comme Estelle,
01:01 habitante d'un petit village d'Isère, est récemment agressée à son domicile.
01:04 Une personne de mon entourage est venue m'agresser, m'a frappée.
01:08 Tout de suite, j'ai mis en route l'application.
01:10 Dans la minute, j'ai eu une douzaine d'appels.
01:14 Comme avec l'application, elle savait où je me trouvais, elle s'est rendue à la gendarmerie
01:18 directement.
01:19 Ils ont mis peu de temps pour intervenir.
01:21 Ça aurait pu mal tourner, ça m'a sûrement sauvé la vie.
01:24 Plus de 53 000 utilisatrices ont déjà adopté l'application.
01:27 Pour le moment, elle est réservée aux femmes pour des raisons de sécurité, mais devrait
01:31 prochainement être ouverte également aux hommes.
01:33 Merci beaucoup Nina Droff, voilà Nina Droff du service Société d'Europe.