Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C'est News 5h55, bienvenue à tous, merci d'être avec nous, merci d'avoir choisi
00:00:04 C'est News pour démarrer cette journée. L'équipe est là, bien sûr, on est avec
00:00:08 Chana Lusso, on est avec Florian Tardif, on est avec Alexandra Blanc et on est
00:00:12 avec Lomique Guillot. Bonjour à tous les quatre.
00:00:15 Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? On est le 8 mars, au lendemain de la
00:00:20 journée de grève contre la réforme des retraites, il y avait du monde dans la
00:00:22 rue, mais la France n'est pas à l'arrêt. Les syndicats organisent deux nouvelles
00:00:27 journées de manifestation, une samedi prochain et l'autre la semaine prochaine,
00:00:32 probablement en milieu de semaine, le 15 ou le 16 mars. Les syndicats qui demandent
00:00:37 à être reçus à Emmanuel Macron, le président de la République doit-il
00:00:41 parler ? On verra ça avec Florian Tardif. Le dérapage d'Eric Dupond-Moretti à
00:00:46 l'Assemblée nationale, le ministre de la Justice qui fait deux bras d'honneur
00:00:50 avant de s'excuser, est-ce que c'est digne de sa fonction de garde des sceaux, de
00:00:56 ministre de la Justice ? On pose la question et on en parle ce matin avec
00:01:00 vous bien sûr. Et puis c'est aujourd'hui la journée internationale des droits des
00:01:04 femmes. On a rencontré une femme battue qui nous raconte comment son calvaire a
00:01:09 commencé. J'ai dû dire quelque chose qui lui a pas
00:01:12 plu, il m'a donné un coup au front et puis en fait les coups se sont répétés.
00:01:19 Au départ je comprenais pas pourquoi en fait et je les ai acceptés, je les ai
00:01:24 subis et acceptés dans notre vie au quotidien. Voilà, témoignage complet dans
00:01:29 la matinale ce matin, bien sûr. Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:01:35 La météo avec Groupe Verlaine. Installateur de panneaux solaires
00:01:40 Thomson garantit 25 ans. Groupe Verlaine, connectons nos énergies. La météo avec
00:01:46 de la neige en ce moment même à Valenciennes, Alexandra. Oui, de la neige
00:01:50 sur les régions du nord. D'ailleurs les deux départements en Nordique sont placés
00:01:53 sous surveillance par Météo France avec donc cette neige qui tombe actuellement
00:01:57 du côté de Valenciennes. La preuve en images, regardez ces images, précis il y a
00:02:00 seulement quelques minutes avec localement quelques petits flocons de
00:02:04 neige actuellement sur le nord du pays, notamment du côté de Valenciennes. Alors
00:02:08 c'est une journée très agitée, on a une perturbation très active qui traverse le
00:02:12 pays et donc au programme de fortes pluies notamment entre le bassin parisien
00:02:16 et le nord-est, on retrouve également un temps très mitigé en allant vers les
00:02:20 régions centrales et puis toujours de la neige notamment au pied des Alpes avec
00:02:24 localement jusqu'à un mètre de neige attendue d'ici la fin de semaine
00:02:27 finalement pour retrouver du beau temps. Il faudra aller autour du golfe du lion
00:02:31 dans l'après-midi, très peu d'évolution, toujours un temps instable, très mitigé
00:02:35 sur les trois quarts du pays. Alors on a besoin d'eau donc c'est vrai que ça fait
00:02:38 du bien, ça fait du bien de voir de la pluie notamment sur le nord ou encore sur
00:02:42 la façade ouest. On retrouvera des vents assez forts en allant vers la côte d'Opal.
00:02:45 Soyez donc bien prudent avec une mer très agitée. On retrouvera également des
00:02:49 vents tempétueux sur le nord de la Corse. Les températures grandes douceurs ce
00:02:54 matin, on a vraiment changé de décor avec des températures très très douces
00:02:57 6 degrés à Paris, 10 degrés sur la façade ouest et dans l'après-midi
00:03:01 les températures vont tout simplement s'envoler. Regardez on attend
00:03:04 localement jusqu'à 20 degrés à Toulouse, 17 degrés à Bordeaux, grande douceur
00:03:08 également du côté de Clermont-Ferrand avec 15 degrés, vous aurez 14 à Paris et
00:03:12 en moyenne 13 degrés du côté de Dijon. La suite du programme des conditions
00:03:17 météo toujours très agitée, on en reparlera évidemment.
00:03:22 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine. Isolation thermique par
00:03:26 l'extérieur avec aide de l'Etat. Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:03:31 C News, il est bientôt 6h, merci d'être avec nous. Vous regardez la matinale de
00:03:36 C News et vous avez bien raison, à la une ce matin, deux nouvelles journées de
00:03:40 mobilisation contre la réforme des retraites.
00:03:42 Samedi prochain et en milieu de semaine prochaine, la journée d'hier a vu
00:03:48 défiler près d'un million trois cent mille personnes dans les rues en France
00:03:51 selon le gouvernement, deux fois plus selon les syndicats. Des syndicats qui
00:03:56 écrivent à Emmanuel Macron pour le rencontrer le président de la République
00:04:00 doit-il parler ? On verra ça avec vous, Florian Tardif.
00:04:03 Il est possible depuis quelques minutes d'acheter des billets SNCF pour cet été.
00:04:10 Plus vous les achetez tôt, moins c'est cher. Mode d'emploi à suivre.
00:04:15 Le nombre de crédits immobiliers repart à la hausse dans les agences bancaires.
00:04:20 Les français empruntent en moyenne 240 000 euros. Pour se loger nous dira
00:04:26 Lomic Guillot. A tout de suite Lomic. Et puis Kylian Mbappé, la personnalité la
00:04:31 plus importante du sport français. C'est en tout cas ce qui ressort d'un sondage
00:04:35 OpinionWay aujourd'hui en France publié quelques heures avant la rencontre
00:04:39 Bayern Munich PSG en Ligue des Champions. On en parle ce matin bien sûr.
00:04:44 Cap sur samedi prochain pour les syndicats et les anti-réformes des
00:04:48 retraites. Des syndicats qui ont annoncé deux nouvelles journées d'action contre
00:04:52 la réforme le 11 mars et probablement le 15 mars donc la semaine prochaine.
00:04:58 La journée d'hier a été marquée par une mobilisation importante, la plus
00:05:02 importante depuis le début du mouvement.
00:05:04 3 500 000 manifestants selon la CGT et 1 280 000 selon le
00:05:09 ministère de l'Intérieur et vous allez voir qu'ils sont déterminés à continuer
00:05:13 Miquel Dos Santos et Solène Boulan.
00:05:16 Le dernier cortège dispersé, les manifestants préparent déjà la
00:05:21 prochaine mobilisation et comptent bien faire durer le mouvement.
00:05:24 Il faut que tous les jours jusqu'à ce que le gouvernement en prie en fait.
00:05:29 Tous les jours on sera motivé comme jamais et je pense que c'est de par la jeunesse
00:05:32 que ça va se lever et la jeunesse est vraiment colère.
00:05:35 On ne compte pas le lâcher parce qu'il faut que tout le monde se réveille.
00:05:37 À un moment donné il faut arrêter les bêtises. On n'a jamais connu ça en France.
00:05:41 Si cette réforme n'est pas retirée, je gage que la révolution n'est pas pour très longtemps.
00:05:48 Réunis en fin de journée, les syndicats ont salué une mobilisation
00:05:51 historique mais demandent à rencontrer le président de la République.
00:05:56 A ce jour, ces mobilisations énormes conduites par une intersyndicale unie
00:06:01 n'ont reçu aucune réponse de la part du gouvernement. Cela ne peut plus durer.
00:06:07 Le silence du président de la République constitue un grave problème démocratique
00:06:11 qui conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive.
00:06:16 En responsabilité, l'intersyndicale adressera un courrier lui demandant
00:06:22 être reçu en urgence pour qu'il retire sa réforme.
00:06:26 L'intersyndicale a annoncé deux nouvelles journées de mobilisation interprofessionnelle
00:06:30 dont une ce samedi.
00:06:32 Attention si vous prenez les transports en commun aujourd'hui, les perturbations continuent.
00:06:37 Oui, un TER sur 3 circulera en moyenne, un intercité sur 5 et prévoyez également
00:06:42 un TGV Inouï et Ouïgo sur 3 seulement.
00:06:46 Après cette sixième journée de manifestation, les syndicats demandent donc à être reçus
00:06:50 en urgence disent-ils par le président de la République.
00:06:53 L'Elysée n'a pas directement répondu mais assure que la porte de l'exécutif
00:06:59 est toujours restée ouverte.
00:07:01 Florian Tardif avec nous, cette demande n'a pas été acceptée par l'Elysée,
00:07:04 est-ce qu'Emmanuel Macron doit parler ?
00:07:05 En tout cas la porte n'est pas fermée donc, c'est ce qu'on explique dans l'entourage
00:07:09 du président de la République mais l'hôte des lieux n'a aucun intérêt romain
00:07:13 aujourd'hui à recevoir les syndicats.
00:07:16 Il ne les a pas reçus depuis sa dernière élection en mai dernier,
00:07:22 en tout cas l'ensemble des syndicats puisqu'il avait proposé à ces derniers
00:07:26 d'être reçus à l'Elysée mais Philippe Martinez avait décliné l'invitation.
00:07:30 La stratégie adoptée ces dernières semaines par Emmanuel Macron est de laisser
00:07:35 à la manœuvre le duo Born-Dussop, ce n'est pas son nom d'ailleurs,
00:07:40 qui est inscrit sur les banderoles lors des cortèges, que ce soit parisiens
00:07:44 ou en région, c'est ce qu'on note dans son entourage.
00:07:47 C'est oublié un peu vite que la cote de confiance du président de la République
00:07:50 auprès des actifs premiers concernés romains par cette réforme s'est érodée
00:07:54 ces dernières semaines pour tomber à 27%, c'est très bas.
00:07:58 La seule option aujourd'hui du chef de l'État est donc d'attendre
00:08:01 des jours meilleurs, de rester toujours en retrait.
00:08:04 En l'occurrence, quel jour meilleur ?
00:08:06 Le 16 mars prochain, date où les deux assemblées pourraient voter le texte.
00:08:11 Merci Florian.
00:08:12 À Paris, la fin de la manifestation a dégénéré.
00:08:14 Il y a eu des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.
00:08:17 Des individus violents ont saccagé du mobilier urbain et des commerces.
00:08:22 700 000 manifestants ont été rassemblés dans la capitale selon la CGT,
00:08:25 81 000 selon la police et au total, 43 personnes ont été interpellées.
00:08:31 Jeanne Cancard, Fabrice Elsner, Marine Sabourin et Alexis Vallée.
00:08:35 C'est à mi-parcours de la manifestation parisienne
00:08:38 que les premières tensions ont éclatées.
00:08:42 Plusieurs dizaines d'individus, le visage camouflé,
00:08:45 lancent des projectiles sur une trentaine de policiers.
00:08:48 Leur munition se résume à ce qu'ils trouvent sur le sol.
00:08:52 Une violence inouïe en témoigne ces images.
00:08:55 La vitrine de cette agence immobilière par exemple a été totalement brisée.
00:08:59 Rien n'arrête les casseurs qui s'en prennent aux voitures garées dans la rue voisine,
00:09:03 avec des marteaux et des panneaux de signalisation,
00:09:05 comme pour ce véhicule appartenant à SOS Médecins.
00:09:08 Une fois les casseurs dispersés,
00:09:10 l'homme protégé par les forces de l'ordre monte dans son véhicule.
00:09:13 Je suis SOS Médecins, je suis en train de réguler,
00:09:15 justement, on dit la fête des gens en détresse.
00:09:17 Notre équipe doit s'écarter, ordre de la police en civil.
00:09:20 Barrez-vous, barrez-vous avec vos caméras !
00:09:24 Plus loin dans le cortège,
00:09:26 ces casseurs ont pris possession d'un échafaudage de chantier.
00:09:29 Ils le désossent pour transmettre les morceaux à des assaillants plus bas.
00:09:34 Des dégâts visibles partout dans les rues,
00:09:36 de quoi entacher le cœur de la mobilisation, qui se voulait pacifique.
00:09:41 Voilà, on a été nombreux à avoir été choqués par cette attaque,
00:09:45 il n'y a pas d'autre mot, contre une voiture de médecin,
00:09:49 d'un médecin de SOS Médecins.
00:09:50 On sera avec une médecin à 6h45.
00:09:54 Je voulais un témoignage de médecin ce matin.
00:09:56 Soyez là si vous le pouvez, on sera avec Sophie Bauer
00:09:58 qui viendra nous voir sur le plateau de la matinale de CNews,
00:10:01 présidente du syndicat des médecins libéraux.
00:10:05 Pendant ce temps, les débats se poursuivent au Sénat.
00:10:07 Cette nuit, il était question de l'article phare de la réforme,
00:10:09 l'article 7 qui vise à reculer l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
00:10:14 Face au nombre d'amendements et au débat qui s'éternise,
00:10:17 la majorité sénatoriale de droite a donné un coup d'accélérateur.
00:10:21 Ils ont adopté cette nuit un amendement de réécriture de cet article,
00:10:24 ce qui a fait passer la majorité des amendements de gauche à la trappe.
00:10:28 Le dérapage d'Éric Dupond-Moretti provoque un tollé à l'Assemblée nationale.
00:10:32 Le garde des Sceaux a fait deux bras d'honneur au sein de l'hémicycle
00:10:36 pendant une prise de parole d'Olivier Marlex.
00:10:38 Le président du groupe Les Républicains venait de rappeler à la tribune
00:10:42 la mise en examen d'Éric Dupond-Moretti pour prise illégale d'intérêt.
00:10:45 Et le ministre de la Justice, eh bien ça ne lui a pas plu.
00:10:48 Il a reconnu, ça n'a pas été filmé, mais il a reconnu avoir fait ses bras d'honneur.
00:10:52 Mais il assure que ses bras d'honneur n'étaient pas destinés à Olivier Marlex,
00:10:57 mais à l'atteinte à la présomption d'innocence.
00:11:00 Vous faites un bras d'honneur à ma présomption d'innocence.
00:11:04 Bon, c'est l'explication d'Éric Dupond-Moretti.
00:11:07 Écoutez ses réactions, notamment celle d'Olivier Marlex.
00:11:10 Il paraît totalement invraisemblable qu'un membre du gouvernement
00:11:14 de la République française se permette de faire des bras d'honneur
00:11:18 à la représentante nationale, mais dans quel monde est-on ?
00:11:20 Vous imaginez l'exemple que vient de donner le garde des Sceaux.
00:11:24 On peut faire des bras d'honneur sans que ça pose de problème.
00:11:26 C'est un comportement qu'on n'a jamais vu, je crois, à l'Assemblée nationale.
00:11:29 Indigne.
00:11:30 On pensait jusque-là que c'était le ministre des racailles.
00:11:33 En fait, on s'aperçoit que c'est un ministre racaille.
00:11:36 On est là devant un exercice qui est totalement inédit.
00:11:39 On n'a jamais vu dans l'hémicycle un ministre qui plus est garde des Sceaux,
00:11:46 qui vient tout simplement faire ce geste que personne ne peut pratiquer ici,
00:11:52 et certainement pas en direction de ceux qui représentent le peuple.
00:11:55 – Voilà, est-ce que Éric Dupond-Moretti peut garder son poste de ministre ?
00:12:00 Je suis sûr que vous avez un avis devant votre poste de télévision.
00:12:04 Il y a plusieurs, vous avez entendu ces réactions.
00:12:06 Ministre racaille, ministre des racailles, ministre racaille.
00:12:11 En tout cas, beaucoup de réactions indignées dans l'hémicycle, Florian.
00:12:14 – Oui, beaucoup de réactions indignées.
00:12:16 C'est vrai que de la part d'un ministre d'autant plus,
00:12:21 on s'attend, en plus on était en train de débattre de l'exemplarité des élus.
00:12:25 C'est presque caricatural, pour ne pas dire déplorable,
00:12:29 de la part d'Éric Dupond-Moretti de faire ce geste.
00:12:31 Est-ce qu'il va rester en poste ?
00:12:33 C'est toute la question, effectivement,
00:12:34 alors qu'un remaniement est annoncé juste après la réforme des retraites.
00:12:39 Donc on verra la décision du président de la République.
00:12:41 – Le niveau de l'Assemblée baisse, baisse, baisse, baisse, baisse.
00:12:45 Il y a des députés qui lancent des appels à la rébellion,
00:12:48 à la révolte dans les universités.
00:12:52 Ne serait-ce que l'habillement, on ne porte plus de cravate pour les hommes.
00:12:56 Voilà, le niveau baisse, le garde des Sceaux fait des bras d'honneur.
00:12:59 – Si c'était qu'une question de vêtements, malheureusement.
00:13:02 – Si c'était qu'une question de vêtements.
00:13:04 – On peut débattre maintenant de ça.
00:13:05 – Effectivement.
00:13:06 Allez, à 7h10, on sera avec Guilhem Carayon,
00:13:08 président des Jeunes Républicains.
00:13:10 Il viendra sur le plateau de la matinale.
00:13:12 La vente de billets de train pour les vacances d'été,
00:13:14 c'est très important, est officiellement ouverte.
00:13:16 Plus on les achète tôt, les billets de train, moins ils sont chers.
00:13:19 La SNCF les met en vente depuis 6h ce matin, depuis 8 minutes.
00:13:23 – Oui, vous pouvez donc dès maintenant réserver des TGV NUI
00:13:26 et des intercités du 8 juillet au 3 septembre
00:13:30 et des WEGO du 8 juillet au 9 décembre prochain.
00:13:34 – Un dealer clandestin sous trois OQTF a agressé des policiers.
00:13:38 Il a été libéré, bon, et il a récidivé.
00:13:42 Ça s'est passé à Toulon, selon les informations de Valeurs Actuelles.
00:13:45 Ce Tunisien aurait agressé deux policiers dans la cité des Oeillets
00:13:49 la semaine dernière.
00:13:50 – Oui, prétendant être mineur, il a été remis en liberté
00:13:52 en attendant son procès en novembre prochain.
00:13:55 Sauf que lundi dernier, il a recommencé en mordant,
00:13:58 cette fois-ci, un policier au sang à la main gauche,
00:14:00 près d'un point de deal.
00:14:01 Alors pour Bruno Bartocetti du syndicat SGP Police FO,
00:14:05 la récidive est d'autant plus grave qu'il s'agit d'un individu
00:14:08 en situation irrégulière, connu des services de police.
00:14:11 Écoutez.
00:14:12 – On est dans la récidive et c'est vrai que c'est un problème
00:14:15 parce qu'à la limite, bon, on a une étrangère situation irrégulière
00:14:19 qui ne répond pas à cette obligation de quitter le territoire français.
00:14:25 C'est malheureusement fréquent.
00:14:26 Mais lorsqu'on a affaire à un délinquant, à quelqu'un de violent,
00:14:29 qui de plus est connu en matière de stup pour dealer,
00:14:33 ça devient quand même très compliqué d'avoir, pour les mêmes raisons,
00:14:38 les mêmes personnes sur le territoire français
00:14:41 en situation irrégulière et en infraction.
00:14:43 – Cette scène totalement folle qui nous vient des États-Unis,
00:14:48 ça se passe à Houston au Texas.
00:14:51 – Oui, deux jeunes Américains enregistraient un podcast dans un café
00:14:54 quand une voiture leur a foncé dessus.
00:14:56 Elle brise littéralement la vitre du commerce.
00:14:59 Les images sont impressionnantes,
00:15:00 mais heureusement, les deux jeunes hommes vont bien, regardez.
00:15:02 – I'm gonna get you…
00:15:06 It's so quiet in here.
00:15:08 How did I…?
00:15:09 [Bruits de bruit de voiture]
00:15:11 [Bruits de bruit de voiture]
00:15:29 – I think we're fine, I think we got all the audio on there.
00:15:31 [Bruits de bruit de voiture]
00:15:36 Holy shit, oh my god !
00:15:39 [Bruits de bruit de voiture]
00:15:40 C'est au moment où le podcaster dit "c'est très calme ici",
00:15:45 que la voiture arrive.
00:15:47 Bon, écoutez, ça aurait pu être dramatique,
00:15:50 on l'aurait pas monté comme ça si c'était plus dramatique.
00:15:55 – Pas de voiture derrière vous Romain là ?
00:15:58 – Non, a priori non, a priori non.
00:16:02 Mais on n'est pas au café ici, ça vous aura pas échappé.
00:16:05 [Rires]
00:16:08 – Le sport avec Kylian Mbappé, adulé par les Français.
00:16:13 Sondage OpinionWeb en France,
00:16:16 ce sondage révèle que Kylian Mbappé est le personnage
00:16:21 le plus important du sport tricolore pour 63% des Français.
00:16:26 Selon les chiffres, c'est le plus grand joueur du club parisien
00:16:29 devant Léo Messi, Zlatan Ibrahimović et Neymar.
00:16:33 Et pour 57% des sondés, notre Kylian National devrait devenir
00:16:38 le capitaine du Paris Saint-Germain. Voilà, le message est passé.
00:16:40 – Et ce soir, les fans comptent sur lui pour les 8e de finale de Ligue des champions.
00:16:44 Pour se qualifier en quart, les Parisiens doivent marquer
00:16:47 deux buts de différence pendant le match retour face au Bayern.
00:16:50 La rencontre est à suivre évidemment sur Canal+ dès 21h.
00:16:53 – Et puis ce scandale qui éclabousse le club de foot d'Angers.
00:16:59 Abdelboazama a quitté son poste, le club a annoncé hier
00:17:02 la démission de l'entraîneur de la lanterne rouge de la Ligue 1.
00:17:06 Dimanche dernier, il avait dit, je cite, "on a tous touché des filles".
00:17:10 Il voulait ainsi soutenir un joueur qui est poursuivi pour des attouchements.
00:17:15 – Oui, des propos qui avaient évidemment provoqué une vive polémique.
00:17:18 Et dans un communiqué, le club d'Angers a précisé que cette décision
00:17:21 intervenait devant la pression médiatique et pour préserver l'image du club
00:17:25 et la sérénité du vestiaire.
00:17:28 – Et on n'écoute pas la réaction de Jacques Vendrederoux,
00:17:30 on l'écoutera un petit peu plus tard ou on écoute...
00:17:31 Moi j'aimerais bien qu'on écoute la réaction de Jacques Vendrederoux.
00:17:34 Est-ce qu'elle est... Non, on ne l'a pas.
00:17:37 Ça sera pour un peu plus tard dans la matinale.
00:17:39 Allez, restez bien avec nous, dans un instant on va parler des prêts immobiliers.
00:17:44 Le nombre de prêts immo, prêts immobiliers, qui repart à la hausse.
00:17:48 On verra ça avec l'Omic Guillaume. A tout de suite.
00:17:50 [Générique]
00:17:53 C'est News, il est 6h15, merci d'être avec nous.
00:17:55 Tout d'abord le Point Info avec Chanel Ousto.
00:17:58 [Générique]
00:18:01 Le père de famille Rouanet qui s'était fait justice lui-même
00:18:03 écope de 8 mois de prison avec sursis.
00:18:06 En octobre dernier, avec l'aide de 3 amis, il avait passé à tabac un adolescent
00:18:09 qu'il soupçonnait d'avoir agressé sexuellement sa fille de 6 ans.
00:18:12 L'un des amis du père de famille a été lui condamné à une peine de 6 mois de prison ferme.
00:18:17 [Rouanet se fait tomber]
00:18:18 Aujourd'hui, c'est la journée internationale des droits des femmes.
00:18:21 À cette occasion, Emmanuel Macron va rendre un hommage national à Gisèle Halimi.
00:18:25 Une cérémonie est organisée à 16h au Palais de Justice de Paris.
00:18:28 Le chef de l'État pourrait également s'exprimer sur la proposition
00:18:31 d'inscrire l'accès à l'IVG dans la Constitution.
00:18:34 C'était l'un des grands combats de l'avocate féministe.
00:18:36 [Générique]
00:18:37 Et puis attention, si vous prenez les transports en commun,
00:18:40 aujourd'hui les perturbations continuent.
00:18:42 Un TER sur 3 circulera en moyenne, un Intercité sur 5
00:18:45 et prévoyez également un TGV Inouï et Ouïgo sur 3 seulement.
00:18:49 [Générique]
00:18:51 La grève, la grève a un coût économique pour le pays
00:18:54 mais aussi pour les grévistes.
00:18:56 Ne pas travailler pour manifester, ça revient à faire un sacrifice financier.
00:19:01 Oui alors même si les caisses de grève peuvent parfois alléger leurs pertes,
00:19:04 comment les manifestants s'organisent ?
00:19:06 On voit ça avec Alexis Vallée.
00:19:09 Une journée de mobilisation pour les grévistes,
00:19:11 c'est aussi une journée de salaire en moins.
00:19:14 Il faut encore poser des demi-journées, je préfère du coup sacrifier des sorties
00:19:18 ou faire moins de choses à côté, dépenser moins d'argent
00:19:20 et du coup garder cet argent-là que je n'ai pas utilisé pour faire grève.
00:19:24 Pour les salariés syndicalisés, une solution a été trouvée
00:19:27 pour compenser cette perte d'argent.
00:19:29 Nous à la CFDT on a une caisse, ce qu'on appelle la nationale d'action sociale.
00:19:32 C'est quelque chose qui est sur les cotisations chaque année des salariés,
00:19:35 enfin des adhérents.
00:19:37 Vous envoyez votre fiche de paye et on compense un petit peu
00:19:39 pour soutenir justement pour ceux qui sont moins bien lotis.
00:19:42 En moyenne, avec un salaire horaire de 11,30€ net,
00:19:46 un employé du secteur privé perd ainsi 79,10€ par jour,
00:19:51 82,60€ pour un ouvrier et 193,20€ pour un cadre.
00:19:57 Une somme qui empêche certains travailleurs de participer aux manifestations.
00:20:01 Mais ce gréviste a un conseil pour les plus réticents.
00:20:04 Prenez des jours de congé, prenez des RTT.
00:20:07 Il y a plein d'autres modes d'action qui font qu'on ne peut pas perdre d'argent tout de suite.
00:20:12 Vaut mieux perdre 5-6 RTT dans l'année et partir deux ans plus tôt à la retraite.
00:20:17 Voilà, c'est un choix.
00:20:18 Les syndicats souhaitent à présent mener une grève reconductible,
00:20:22 mais pour y arriver, ils devront compter sur la volonté des manifestants.
00:20:27 Les suites de l'affaire Palmad, l'humoriste a été remis en liberté hier par la Cour d'appel,
00:20:33 mais reste soumis à un contrôle judiciaire.
00:20:36 Il est toujours hospitalisé.
00:20:37 Oui, une nouvelle audience se tiendra vendredi matin pour déterminer
00:20:40 si Pierre Palmad doit être à nouveau placé en détention provisoire ou non.
00:20:43 Toutes les explications avec Noémie Schultz du service Police-Justice de CNews.
00:20:48 La Cour d'appel de Paris a décidé de remettre en liberté Pierre Palmad.
00:20:51 Il avait été placé en détention provisoire il y a un peu plus d'une semaine.
00:20:56 Alors cela découle directement d'une décision prise ce lundi
00:21:00 par la juge d'instruction en charge de l'enquête sur les circonstances de l'accident.
00:21:04 Une juge d'instruction qui, à la demande des avocats de Pierre Palmad,
00:21:07 avait donc décidé de le placer sous contrôle judiciaire pour des raisons médicales.
00:21:13 On le rappelle, Pierre Palmad a fait un AVC il y a un peu plus d'une semaine.
00:21:17 Mais le parquet de Melun a immédiatement fait appel de cette décision
00:21:21 sous la forme d'un référé détention.
00:21:23 Et il y a donc d'ores et déjà un nouveau rendez-vous judiciaire.
00:21:26 Ce sera vendredi matin à 9h,
00:21:29 à nouveau devant la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris.
00:21:32 En attendant ce nouveau rendez-vous,
00:21:34 la Cour d'appel a décidé de remettre Pierre Palmad en liberté.
00:21:39 Mais il reste soumis à un strict contrôle judiciaire.
00:21:42 Plus de policiers devant sa porte, pas non plus de bracelet électronique,
00:21:45 mais l'interdiction pour lui de conduire, d'entrer en contact avec ses deux passagers,
00:21:50 de quitter le territoire français, une obligation également de se soigner.
00:21:53 Des règles assez classiques et surtout très théoriques en ce qui concerne Pierre Palmad,
00:21:57 qui depuis l'accident est hospitalisé, n'a pas quitté sa chambre
00:22:02 et ne reçoit des visites que de ses avocats.
00:22:05 - Allez, on va parler immobilier dans un instant.
00:22:07 Les taux d'intérêt des emprunts immobiliers continuent à grimper.
00:22:12 Mais le nombre de crédits immobiliers produits par les banques grimpe également.
00:22:18 Il y a de plus en plus de prêts accordés en clair pour s'acheter un appartement ou une maison.
00:22:22 On voit ça avec l'OMIC Guillaume.
00:22:23 A tout de suite.
00:22:24 Le nombre de crédits immobiliers accordés était en baisse ces derniers mois.
00:22:31 Mais la Banque de France constate un redémarrage depuis le début de l'année.
00:22:35 Est-ce que c'est le signe d'une reprise du marché
00:22:37 ou les premiers effets de la révision mensuelle du taux d'usure ?
00:22:43 - C'est vrai Romain, c'est un léger redémarrage que constate la Banque de France
00:22:46 qui a publié ses indicateurs en début de semaine.
00:22:48 Après avoir chuté en 2022, la production de crédits immobiliers,
00:22:51 c'est-à-dire le nombre de crédits accordés par les banques au particulier,
00:22:54 repart petit à petit depuis le début de l'année.
00:22:57 En chiffres, ça donne que les banques ont prêté au global
00:23:00 pour 15,8 milliards d'euros en janvier contre 15 en décembre.
00:23:03 C'est un peu plus.
00:23:04 On prévoit même 17 milliards en février et le montant moyen augmente aussi.
00:23:09 Vous le voyez, désormais, on emprunte un peu plus de 240 000 euros pour se loger.
00:23:14 Alors, c'est une reprise, mais une reprise légère
00:23:17 parce que quand on regarde les chiffres sur un an, on est encore en recul.
00:23:21 Cette reprise, elle est due, vous le disiez,
00:23:23 notamment sans doute à la révision désormais mensuelle du taux d'usure.
00:23:26 Ce taux maximum au-delà duquel une banque ne peut pas prêter d'argent.
00:23:30 Quand on ajoute le taux d'emprunt, l'assurance et les frais de dossier,
00:23:33 ce taux est désormais fixé à 4% depuis le début du mois pour les prêts de 20 ans.
00:23:37 Et ça permet que certains dossiers qui ne passaient plus auprès des banques
00:23:41 soient désormais acceptés.
00:23:42 Alors, quel est le profil de ces emprunteurs ?
00:23:44 Ça aussi, c'est nouveau.
00:23:46 C'est ce que dit cette étude.
00:23:47 La majorité des crédits pour l'acquisition d'une résidence principale
00:23:50 sont désormais accordés à des primo-accédants,
00:23:53 c'est-à-dire des personnes pour qui c'est le premier achat immobilier.
00:23:56 En général, ce sont des acheteurs plus jeunes.
00:24:00 Ça leur permet d'emprunter sur plus longtemps
00:24:02 et donc d'absorber le coût du crédit
00:24:04 et le coût des appartements et des maisons qui restent très élevés.
00:24:08 Résultat, on le voit aussi, la durée d'emprunt s'allonge.
00:24:11 Elle est passée à 23 ans et 9 mois.
00:24:13 - C'est beaucoup. - C'est beaucoup.
00:24:15 À quel taux emprunte-t-on actuellement pour se loger ?
00:24:18 Alors ça, c'est le point noir.
00:24:19 Les taux ne cessent de grimper
00:24:21 selon les dernières données de l'Observatoire Crédit-Logement CSA.
00:24:24 Le taux de crédit immobilier pour un emprunt sur 20 ans,
00:24:27 ce taux a dépassé les 3% en moyenne.
00:24:30 Ils peuvent même atteindre 3,5%.
00:24:32 Et selon les courtiers,
00:24:33 ces taux devraient arriver à 4% environ cet été.
00:24:36 Les conditions d'emprunt vont donc se durcir.
00:24:39 L'accès au crédit va devenir plus compliqué,
00:24:41 surtout pour les ménages aux revenus modestes.
00:24:43 L'embellie ne pourrait donc être que de courte durée.
00:24:46 Merci beaucoup, Lomique Guillot.
00:24:47 Voilà le nombre de crédits immobiliers accordés en hausse dans les banques.
00:24:51 On va le suivre évidemment.
00:24:53 - Cet indicateur. - Cet indicateur, bien sûr.
00:24:55 6h25, le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:24:59 La météo avec Groupe Verlaine.
00:25:02 Installateur de panneaux solaires Thomson, garantie 25 ans.
00:25:05 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:25:08 La météo avec vous, Alexandra.
00:25:10 Il y a de la neige en pleine ce matin.
00:25:12 Oui, de la neige en pleine.
00:25:13 D'ailleurs, deux départements du Nord ont été placés sous surveillance.
00:25:16 Vous le voyez avec au programme de la neige en pleine,
00:25:19 principalement en remontant vers le département du Nord.
00:25:22 On retrouve également un temps instable aujourd'hui,
00:25:24 vraiment un temps très agité.
00:25:26 Nouvelles perturbations.
00:25:27 Alors, on a besoin d'eau.
00:25:28 C'est vraiment une très, très bonne nouvelle,
00:25:29 puisque ces pluies vont permettre,
00:25:31 alors pas totalement, mais en quelque sorte,
00:25:33 d'enrayer un petit peu la sécheresse.
00:25:35 Forte pluie ce matin entre les Hauts-de-France et le Nord-Est du pays.
00:25:38 On retrouve également de la pluie actuellement sur le bassin parisien
00:25:41 ou encore en allant vers le sud-ouest.
00:25:43 Et puis, on aura également beaucoup de neige en montagne.
00:25:45 On attend localement l'équivalent d'un mètre de neige
00:25:48 sur les Alpes du Nord entre aujourd'hui et la fin de semaine.
00:25:51 Attention également, forte rafale de vent sur la façade ouest
00:25:54 ou encore en remontant vers le Nord où il y a actuellement
00:25:57 quelques petits flocs en neige.
00:25:58 Je vous montrais tout à l'heure les images de Valenciennes.
00:26:01 On vous les remontrera dans une demi-heure.
00:26:03 Au programme, des températures qui resteront plutôt douces.
00:26:06 Donc, dans l'après-midi, très peu d'évolution,
00:26:08 toujours un temps mitigé, instable.
00:26:10 Forte pluie, vent qui va d'ailleurs se renforcer
00:26:12 en allant vers la côte d'Opale.
00:26:14 On retrouvera également de la neige en montagne
00:26:15 et puis de fortes pluies entre la Bretagne et le Massif central.
00:26:19 On retrouve également un temps très lumineux
00:26:22 en allant vers la côte d'Azur.
00:26:24 Il y a également beaucoup de vent sur le Cap-Corse.
00:26:26 Donc, conditions météo très agitées,
00:26:28 vous l'aurez compris, aujourd'hui.
00:26:30 En termes de température, la douceur revient.
00:26:32 Température beaucoup plus douce ce matin,
00:26:34 avec en moyenne 10 degrés sur la façade ouest.
00:26:37 Vous avez en moyenne 7 degrés à Orléans
00:26:39 ou encore 6 degrés à Paris.
00:26:41 Et dans l'après-midi, les températures vont s'envoler
00:26:43 sur les trois quarts du pays.
00:26:44 On va d'ailleurs repasser largement au-dessus
00:26:46 des normales de saison.
00:26:47 Les conditions météo ne sont pas printanières,
00:26:49 mais les températures le seront.
00:26:51 Regardez, 20 degrés en moyenne à Toulouse,
00:26:53 17 degrés à Bordeaux, 19 degrés du côté de Perpignan.
00:26:56 Température également très douce en remontant vers Paris
00:26:59 ou encore du côté de Clermont-Ferrand,
00:27:01 avec 15 degrés cet après-midi.
00:27:02 Vous aurez 14 degrés du côté de Nantes.
00:27:05 On prend à présent la direction de Paris,
00:27:06 où le temps va rester bien bien nuageux et pluvieux.
00:27:09 Aujourd'hui, hier, on n'a pas vu le soleil à Paris.
00:27:12 On va retrouver également ce même type de conditions
00:27:15 avec le maintien de conditions météo mitigées.
00:27:18 On aura d'ailleurs des averses tout au long
00:27:20 de cette journée de mercredi.
00:27:22 Ça devrait perdurer au moins jusqu'à la fin de semaine.
00:27:25 Paris sous la pluie, c'est une excellente nouvelle.
00:27:28 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
00:27:32 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:27:35 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:27:37 Vous regardez la matinale de CNews,
00:27:40 vous avez bien raison, il est 6h29,
00:27:42 bientôt 6h30.
00:27:44 Merci d'être avec nous.
00:27:45 À la une ce matin, l'attaque de la voiture d'un médecin
00:27:48 dans la manifestation parisienne.
00:27:51 Hier, une attaque qui vous a indigné.
00:27:53 Que sait-on de ce qui s'est passé ?
00:27:55 On va y revenir dans un instant.
00:27:57 La communauté médicale est également indignée.
00:28:01 Merci, docteur Boer, d'être avec nous
00:28:03 sur le plateau de la matinale.
00:28:04 Vous êtes la présidente du Syndicat des médecins libéraux.
00:28:08 À tout de suite.
00:28:09 Le trafic des transports en commun
00:28:12 est toujours perturbé aujourd'hui.
00:28:14 Attention si vous prenez le train, le tramway ou le bus.
00:28:18 Ce matin, les grèves continuent.
00:28:20 On vous donne toutes les prévisions dans ce journal.
00:28:23 C'est aujourd'hui la journée internationale
00:28:24 des droits des femmes.
00:28:25 Vous allez entendre le témoignage d'une femme
00:28:27 qui a été battue par son compagnon.
00:28:29 Elle nous raconte comment son calvaire a commencé.
00:28:32 Et puis le PSG joue ce soir un match décisif
00:28:35 contre le Bayern Munich.
00:28:36 Les Parisiens affrontent le club allemand
00:28:38 pour une qualification en quarte de finale
00:28:41 de la Ligue des champions.
00:28:42 À Paris, la fin de la manifestation
00:28:46 contre la réforme des retraites a dégénéré.
00:28:48 Il y a eu des affrontements entre manifestants
00:28:49 et forces de l'ordre.
00:28:50 Des individus violents ont saccagé du mobilier urbain
00:28:53 ou encore des commerces.
00:28:54 Et puis il y a eu ce qui s'est passé
00:28:56 contre la voiture d'un médecin de SOS Médecins.
00:28:59 Elle a été caillassée, elle a été vandalisée.
00:29:02 Le professionnel de santé était en intervention.
00:29:05 Le ministre de la Santé, François Berrone,
00:29:07 a condamné cet acte de dégradation.
00:29:09 Que s'est-il passé ?
00:29:10 Récit et témoignage avec Marine Sabourin.
00:29:13 C'est une scène d'une grande violence
00:29:18 qui suscite l'indignation.
00:29:20 En marge de la manifestation,
00:29:22 des individus masqués et en capuchet
00:29:23 caillassent cette voiture garée depuis quelques minutes.
00:29:26 Ils sautent dessus, puis brisent son pare-brise
00:29:28 et ses fenêtres à l'aide d'un poteau de signalisation
00:29:31 et d'un marteau.
00:29:32 Son propriétaire arrive quelques secondes plus tard
00:29:35 et brandit alors sa pancarte SOS Médecins.
00:29:37 L'homme est stupéfait.
00:29:39 « Je suis SOS Médecins, je suis en train de réguler,
00:29:40 justement, on dit la fête du jour du 13. »
00:29:42 Les casseurs prennent rapidement la fuite
00:29:43 lorsque les forces de l'ordre arrivent.
00:29:45 Mais il est impossible d'arrêter les assaillants.
00:29:48 « C'est devant ces individus-là,
00:29:50 il faut être sans pitié.
00:29:51 D'ailleurs, on fait des bonnes charges républicaines
00:29:53 et si on peut en choper un ou deux,
00:29:54 on leur amène tranquillement.
00:29:56 Mais je peux vous dire qu'ils vont le sentir un petit peu.
00:29:57 Parce que c'est insupportable.
00:29:58 C'est insupportable que des personnes comme ça
00:30:00 viennent gâcher des messages qu'on fait passer à l'exécutif.
00:30:03 Ils sont en train de prendre en otage, justement,
00:30:06 ces manifestations.
00:30:07 Et on ne peut pas laisser passer ça. »
00:30:09 Le ministre de la Santé a condamné ces faits sur Twitter.
00:30:12 « Le droit de manifester, oui.
00:30:14 Dégrader la voiture d'un médecin en intervention,
00:30:16 c'est inadmissible et je ne peux pas l'accepter.
00:30:18 Ces agissements n'ont pas leur place dans notre pays.
00:30:20 J'adresse tout mon soutien à ce médecin. »
00:30:22 Plusieurs manifestants ont ensuite encerclé la voiture
00:30:25 pour permettre au médecin d'évacuer.
00:30:27 « On ne peut pas se faire bagnac ! »
00:30:30 Voilà, et on va revenir sur ce qu'on vient de voir
00:30:33 dans un instant avec vous, docteur Bauer.
00:30:35 Les blocages se poursuivent ce matin
00:30:37 contre la réforme des retraites.
00:30:38 Opération Port-Mort à Marseille.
00:30:41 Lord Parra sur place.
00:30:42 Bonjour Lord.
00:30:43 Les dockers et les agents du port sont appelés à faire grève.
00:30:48 Ils mènent une opération ce matin.
00:30:50 Vous êtes sur place, Lord.
00:30:52 « Effectivement. Ils ont dès hier annoncé une grève de 48 heures
00:30:55 et depuis ce matin, 5 heures, agents portuaires et dockers
00:31:01 bloquent les portes du port Marseille-Post.
00:31:05 Dès 5 heures, ils se sont rassemblés pour mettre soit des parpins,
00:31:08 soit fermer carrément les grillages.
00:31:10 Résultat de cette histoire,
00:31:13 aucun travailleur ne peut rentrer dans le port.
00:31:16 Aucune activité aujourd'hui n'est possible
00:31:18 dans le port autonome de Marseille-France.
00:31:21 Vous avez bien compris la détermination
00:31:23 de ces manifestants égrévistes.
00:31:25 C'est bien de continuer à mettre la pression sur le gouvernement
00:31:29 pour faire de cette journée encore une journée
00:31:32 où l'économie est attaquée,
00:31:34 puisque c'est pour eux un des seuls moyens
00:31:36 de faire comprendre que le gouvernement doit réagir
00:31:38 et les faire plier pour obtenir le retrait de la réforme.
00:31:41 Alors ici, on est porte 2,
00:31:43 tous les accès sont bloqués.
00:31:44 C'est près de 50 000 travailleurs qui seront touchés aujourd'hui.
00:31:47 La seule personne qui peut rentrer dans le port,
00:31:49 c'est qui est lié à la sécurité.
00:31:53 Laure Parra en direct du port autonome de Marseille.
00:31:56 Voilà, avec cette scène de blocage.
00:31:58 Cap sur samedi prochain.
00:32:00 Les syndicats ont déjà annoncé deux nouvelles journées d'action
00:32:02 contre la réforme des retraites, le 11 mars, samedi,
00:32:05 et probablement le 15.
00:32:07 Et après cette sixième journée de manifestation,
00:32:09 les syndicats demandent à être reçus en urgence par Emmanuel Macron.
00:32:13 L'Elysée n'a pas directement répondu,
00:32:14 mais assure que la porte de l'exécutif est toujours restée ouverte.
00:32:18 Attention, si vous prenez les transports en commun aujourd'hui,
00:32:21 les perturbations continuent.
00:32:23 1 TER sur 3 en moyenne aujourd'hui.
00:32:27 C'est un peu mieux qu'hier.
00:32:28 Il y en avait 1 sur 5.
00:32:29 Là, il y en a 1 sur 3.
00:32:31 1 intercités sur 5.
00:32:33 1 TGV, que ce soit une Ouïe ou Ouïgo en moyenne.
00:32:37 Sur 3, des perturbations également en Ile-de-France et notamment dans le RER.
00:32:41 Marine Sabourin est sur la ligne C du RER ce matin à Issy-Val-de-Seine.
00:32:45 Marine Sabourin qui revient sur la situation du trafic.
00:32:48 - Rideau fermé à cette gare d'Issy-les-Moulineaux
00:32:59 puisqu'il n'y a pas assez de personnel pour ouvrir aujourd'hui.
00:33:02 Alors, nous avons échangé avec les usagers
00:33:03 pour savoir comment ils allaient s'organiser.
00:33:05 Je vous propose de les écouter.
00:33:06 - Je ne fais rien, je vais rentrer.
00:33:07 Ma fille va rentrer.
00:33:09 Elle est déjà partie au travail, donc il faut qu'elle rentre.
00:33:13 Elle est gardée et que son mari parte de l'autre côté, c'est galère.
00:33:16 - Je trouve que la gare est fermée.
00:33:18 Il y a 1 train sur 5 vers les Tempes et Issy-Val-de-Seine.
00:33:24 Et finalement, je retourne chez moi.
00:33:25 - Pour emprunter la ligne C, les usagers devront donc prendre
00:33:28 un tramway puis deux métros,
00:33:30 c'est-à-dire plus de 40 minutes de transport.
00:33:32 La situation s'annonce donc très compliquée encore aujourd'hui.
00:33:35 - L'Assemblée nationale rejette un texte
00:33:38 pour rendre automatiquement inéligibles
00:33:42 les auteurs de violences conjugales.
00:33:44 Voilà, c'était l'objectif de ce texte,
00:33:46 rendre automatiquement inéligibles les auteurs de violences conjugales.
00:33:50 Les députés ont repoussé hier soir cette proposition de loi
00:33:53 portée par la présidente du groupe Renaissance, Aurore Berger.
00:33:55 - Oui, 140 voix contre 113.
00:33:57 Je vous propose d'écouter sa réaction.
00:33:59 Elle était très émue à l'annonce de ce résultat.
00:34:01 Aurore Berger a même parlé de son expérience personnelle.
00:34:04 Écoutez.
00:34:05 - Vous m'obligez à conclure de cette manière-là.
00:34:14 Et ce que vous faites, c'est indigne.
00:34:19 Vous ne savez pas.
00:34:22 Je n'accepte pas et je n'ai pas à accepter.
00:34:26 Je n'ai pas à accepter.
00:34:28 Aucune femme dans cet hémicycle n'a accepté les procès
00:34:30 en opportunisme politique sur la question des violences.
00:34:33 Aucune femme.
00:34:36 - Et on est 8 mars aujourd'hui, c'est la journée internationale
00:34:40 des droits des femmes.
00:34:41 On en parle évidemment.
00:34:43 Les violences conjugales ont quasiment doublé depuis 2016.
00:34:47 - Oui, l'année dernière, le ministère de l'Intérieur a révélé,
00:34:49 a relevé 400 000 interventions des forces de l'ordre
00:34:53 concernant ce fléau.
00:34:54 On rencontre une femme qui a vécu ce calvaire pendant 11 ans.
00:34:58 Aujourd'hui, Maria veut libérer la parole.
00:35:00 Mickaël Chaillot.
00:35:01 - Elle était enseignante au lycée, le père de son fils, ingénieur.
00:35:06 Un milieu social favorisé qui, pendant 11 ans,
00:35:10 n'a pas protégé cette femme des coups donnés par son conjoint.
00:35:14 Tout a commencé deux semaines après leur rencontre.
00:35:16 - J'ai envie de parler un peu familièrement,
00:35:18 mais un coup de boule, en fait, il s'est retourné.
00:35:19 On était en extérieur.
00:35:21 J'ai dû dire quelque chose qui ne lui a pas plu.
00:35:24 Il m'a donné un coup au front.
00:35:26 Et puis, en fait, les coups se sont répétés.
00:35:31 Au départ, je ne comprenais pas pourquoi, en fait,
00:35:32 et je les ai acceptés, je les ai subis et acceptés
00:35:35 dans notre vie au quotidien.
00:35:37 - Elle cache les traces sur son corps pour aller travailler,
00:35:40 ne laisse rien paraître à l'extérieur.
00:35:42 Une emprise dont elle a sa propre définition.
00:35:45 - C'est comme un labyrinthe.
00:35:47 Et même quand on a un soupçon de volonté,
00:35:51 en tout cas un soupçon de prise de conscience
00:35:52 que ce n'est pas normal ce que l'on vit,
00:35:54 on a du mal à trouver une issue de secours.
00:35:57 Moi, ce que je disais souvent, en fait, je me sentais enchaînée.
00:36:00 - Pour protéger son fils,
00:36:02 elle annonce sa volonté de partir en 2019.
00:36:05 Il ne supportera pas et commettra un geste fatal.
00:36:08 Pour se reconstruire, elle a ouvert une petite brocante
00:36:11 et a écrit un premier livre qui raconte son histoire
00:36:13 à destination de toutes les femmes battues.
00:36:15 - Le premier message que je peux dire à des femmes
00:36:18 qui ont subi comme moi ou qui subissent comme moi
00:36:21 des violences conjugales, c'est parler.
00:36:23 Parler, pour moi, c'est le début de la libération.
00:36:26 - Un second livre sortira dans les prochains jours.
00:36:28 Un recueil de témoignages de citoyens
00:36:31 engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
00:36:33 - La pleine lune, regardez ces images,
00:36:37 des images qui nous viennent de Rome.
00:36:39 La lune qui éclairait les ruines du Forum antique.
00:36:43 - Et c'est la dernière pleine lune de l'hiver
00:36:45 qui marque également le début de la transition
00:36:47 vers le printemps dans une dizaine de jours.
00:36:49 - Voilà, magnifique spectacle, magnifique lune.
00:36:51 C'est toujours aussi impressionnant.
00:36:53 C'est à la fois simple et magnifique et impressionnant.
00:36:57 Allez, le PSG qui joue sa saison ce soir face au Bayern.
00:37:00 - Le club parisien affronte le club allemand à Munich
00:37:03 pour une qualification en quarts de finale de la Ligue des Champions.
00:37:06 Les joueurs de Christophe Galtier vont devoir réaliser un exploit.
00:37:09 L'Allianz Arena, s'ils veulent être sélectionnés,
00:37:12 il faudra deux buts d'écart pour compenser leur défaite 1-0 au match allé.
00:37:16 Le PSG sera privé de Neymar qui va être opéré de l'âche-fille,
00:37:19 je vous le rappelle.
00:37:20 Donc tous les regards sont tournés vers Kylian Mbappé.
00:37:23 Et pour Christophe Galtier, ce soir,
00:37:25 c'est l'envie de ses joueurs qui fera la différence.
00:37:26 Écoutez.
00:37:28 - L'aspect tactique est important,
00:37:30 mais dans ce genre de rendez-vous, il y a à la fois la détermination,
00:37:36 l'envie de faire les choses ensemble et aussi,
00:37:40 à mon sens, quelque chose de très important,
00:37:42 le dépassement de soi-même.
00:37:44 Les défenseurs doivent défendre, doivent être capables d'attaquer.
00:37:46 Les milieux de terrain, les attaquants doivent être capables,
00:37:49 évidemment, d'attaquer et de se projeter vers l'avant,
00:37:51 mais aussi de faire des efforts défensifs.
00:37:54 - Voilà, et toujours en Ligue des champions,
00:37:55 Chelsea et Benfica se sont qualifiés pour les quarts.
00:37:57 Les deux matchs avaient lieu hier soir.
00:37:59 - Oui, Chelsea s'est imposé à domicile 2-0 contre le Borussia Dortmund.
00:38:04 Un match qui a renversé la situation après leur défaite 1-0 au match allé.
00:38:08 Raheem Sterling a ouvert le score juste avant la pause
00:38:11 et Keha Verts a doublé la mise sur pénalty à la 53e minute.
00:38:16 - Voilà, et le Benfica, quant à lui, écrasé le Club Bruges.
00:38:19 - Oui, 5 buts à 1 au stade de Luz à Lisbonne.
00:38:21 Une écrasante victoire grâce à Rafa Silva,
00:38:24 João Mario, David Neres et un doublé de Ramos.
00:38:27 Le Club portugais s'était imposé 2-0 au match allé.
00:38:30 - Voilà, Bayern PSG, c'est évidemment à suivre sur Canal+.
00:38:34 Ce soir, restez bien avec nous, 6h39.
00:38:37 Bon réveil à tous, bon courage si vous partez travailler.
00:38:39 Attention, il y a encore des perturbations dans les transports en commun.
00:38:44 Le véhicule d'un médecin, de SOS médecin saccagé,
00:38:47 je voulais absolument qu'on y revienne ce matin.
00:38:49 Merci, docteur Boer, d'être avec nous.
00:38:52 On va vous entendre dans un instant.
00:38:53 Vous avez des nouvelles du médecin dont la voiture a été attaquée
00:38:57 par des militants radicaux, anarchistes visiblement,
00:39:01 lors de la manifestation parisienne hier contre la réforme des retraites.
00:39:03 A tout de suite.
00:39:04 C'est nous, il est 6h42.
00:39:11 Bon réveil à tous et merci d'être avec nous.
00:39:13 Tout d'abord, le point info avec Chana Lusso.
00:39:15 - Cap sur samedi prochain.
00:39:19 Les syndicats ont déjà annoncé deux nouvelles journées d'action
00:39:22 contre la réforme des retraites, le 11 mars et probablement le 15.
00:39:25 La journée d'hier a été marquée par une mobilisation record
00:39:28 depuis le début du mouvement.
00:39:30 3 500 000 manifestants selon la CGT
00:39:33 et 1 280 000 selon le ministère de l'Intérieur.
00:39:37 L'enquête se poursuit dans les deux sèvres.
00:39:39 Qu'est-il arrivé à Leslie et Kevin ?
00:39:41 Les deux corps retrouvés en fin de semaine dernière seraient bien
00:39:44 ceux du couple disparu il y a trois mois.
00:39:46 Les deux jeunes gens ont probablement été tués par des coups
00:39:48 portés avec un objet contendant.
00:39:50 En revanche, le procureur n'a pas précisé les motivations du passage à l'acte.
00:39:54 Et puis la vente de billets de train pour les vacances d'été
00:39:58 est officiellement ouverte.
00:39:59 La SNCF les a mis en vente ce matin à 6h.
00:40:02 Vous pouvez donc, dès maintenant, réserver des TGV NUI
00:40:05 et des Intercités du 8 juillet au 3 septembre
00:40:07 et des WeGo du 8 juillet au 9 décembre prochain.
00:40:11 La voiture saccagée du médecin de SOS Médecins.
00:40:16 On en parle avec vous Sophie Bauer, docteur Bauer, bonjour.
00:40:19 Merci d'être avec nous.
00:40:21 Vous êtes la présidente du Syndicat des médecins libéraux.
00:40:24 Déjà, comment va le médecin ?
00:40:27 Qu'on voit, on va revoir les images, mais à qui appartient cette voiture ?
00:40:31 Je sais que vous ne l'avez pas eue directement, mais vous avez des informations.
00:40:34 Oui, écoutez, il est surtout choqué, bien entendu, très en colère.
00:40:38 Parce que sa voiture était parfaitement identifiée
00:40:41 et par un caducé et par une pancarte urgence médicale
00:40:45 qu'on est obligé de mettre lorsqu'on arrête sa voiture dans Paris, n'est-ce pas ?
00:40:50 Donc, personne ne pouvait ignorer que c'était la voiture d'un médecin
00:40:55 qui plus est en intervention.
00:40:57 Et donc, effectivement, c'est son outil de travail aussi qui a été visé,
00:41:01 puisque cette voiture permet de se déplacer au domicile des patients
00:41:05 pour leur porter à domicile une consultation médicale.
00:41:09 Donc, c'est aussi un symbole, si vous voulez,
00:41:12 de l'activité de ces médecins auprès des patients.
00:41:17 Et c'est aussi ce symbole qui a été touché.
00:41:19 Donc, ce médecin, aujourd'hui, est extrêmement en colère.
00:41:22 Les casseurs ne pouvaient pas ne pas savoir que c'était une voiture d'un médecin.
00:41:28 Il est en colère, il est en colère contre ces individus violents, ou quoi ?
00:41:33 Il est en colère contre ces individus violents.
00:41:36 Dans l'incompréhension qu'on puisse faire ça,
00:41:39 puisqu'il était sur une place livraison,
00:41:41 il était clair qu'il était en intervention, si vous voulez.
00:41:44 Donc, c'est vraiment pénaliser l'activité d'un médecin auprès de ses patients.
00:41:48 C'est tout un symbole qui est atteint, en plus du bien lui-même, si on peut dire.
00:41:55 C'est un symbole qui est atteint.
00:41:56 Bien sûr, évidemment.
00:41:57 Les médecins sont souvent victimes de violence ?
00:42:00 Alors, malheureusement, de plus en plus.
00:42:02 À la fois dans leur cabinet, à la fois lorsqu'ils vont en visite à domicile.
00:42:07 Et du coup, nos confrères et nos conseillers de SOS sont particulièrement exposés,
00:42:11 puisqu'ils font essentiellement de la visite à domicile.
00:42:14 Donc, on a des remontées de terrain qui nous expliquent
00:42:17 qu'ils sont parfois menacés par des armes blanches, voire des armes à feu,
00:42:22 qui se prennent des coups.
00:42:22 Pendant une consultation ?
00:42:23 Oui, pendant la consultation, oui, bien sûr.
00:42:26 Comment ? C'est la famille du patient ?
00:42:29 Ben voilà, il y a des gens qui sont violents, qui ne supportent pas un diagnostic
00:42:33 ou qui ne tolèrent pas d'avoir dû attendre parce qu'ils n'étaient pas forcément prioritaires dans la régulation.
00:42:40 Donc, ça se passe mal à domicile.
00:42:42 On a un de nos confrères qui a fallu se faire défenestrer quand même.
00:42:45 Donc, ça peut être extrêmement compliqué et violent.
00:42:48 Ah oui, effectivement.
00:42:49 Qu'est-ce que vous proposez ?
00:42:51 Vous êtes syndicaliste, vous êtes présente du syndicat des médecins libéraux.
00:42:55 Donc, quand vous vous réunissez, qu'est-ce que vous dites entre médecins ?
00:43:00 Qu'est-ce que vous proposez ?
00:43:01 Vers quoi se dirige-t-on pour éviter ça ?
00:43:05 Déjà, on a pris contact, le syndicat des médecins libéraux a pris contact avec le ministère de l'Intérieur.
00:43:10 On est en partenariat, si on peut dire, avec eux pour essayer de lutter contre ces violences.
00:43:15 Il y a aussi le fait de remonter les informations, puisque lorsque c'est des violences verbales,
00:43:20 souvent les médecins passent l'éponge, on va dire,
00:43:23 ce qui n'est pas la bonne manière de traiter les choses,
00:43:26 parce que ça commence par une altercation et puis ça peut très mal finir derrière.
00:43:29 On apprend aussi aux médecins maintenant à essayer de faire de la négociation
00:43:33 et à essayer de désamorcer un conflit.
00:43:38 Ça fait partie de notre formation continue, malheureusement, maintenant.
00:43:42 Voilà, et certains vont même jusqu'à prendre des cours de self-défense, on en est là.
00:43:47 Donc, la situation est quand même très préoccupante.
00:43:51 Dans nos cabinets, certains de nos confrères sont amenés à mettre des caméras,
00:43:55 en prévenant bien entendu les patients qu'il y a des caméras dans les salles d'attente,
00:43:58 ou des interphones avec caméras pour ne faire rentrer que les patients.
00:44:03 On évite tous de mettre en fin de consultation
00:44:06 lorsque la salle d'attente s'est un peu désertifiée des nouveaux patients,
00:44:10 pour éviter de se retrouver devant des gens qui ne viennent non pas en consultation,
00:44:14 mais franchement pour vous agresser.
00:44:16 Donc, on a un certain nombre de dispositifs comme ça.
00:44:20 On a des protocoles aussi avec le Conseil de l'Ordre des médecins
00:44:24 et en relation avec les gendarmeries ou les commissariats locaux
00:44:28 pour permettre une intervention rapide au cabinet du médecin
00:44:31 s'il se passe quelque chose, s'ils sont agressés,
00:44:33 ou qu'aucun de leurs patients n'est agressé parce qu'on voit ça.
00:44:35 Évidemment, évidemment.
00:44:37 Sur ce qui s'est passé hier, c'est une manifestation contre la réforme des retraites.
00:44:43 Les casseurs sont des anarchistes,
00:44:46 des militants politiques d'extrême gauche, d'ultra gauche, de gauche radicale,
00:44:51 on les appelle comme on veut.
00:44:52 Ils s'en sont pris aux banques.
00:44:54 C'est symbolique une banque.
00:44:55 Est-ce que vous pensez qu'ils s'en sont pris volontairement à la voiture d'un médecin
00:44:58 parce qu'ils considèrent qu'un médecin c'est un anti ?
00:45:02 Vous pensez qu'il y a un message politique aussi ?
00:45:04 On a cette réputation.
00:45:06 Les gens oublient gentiment de dire qu'on travaille 55 à 70 heures par semaine.
00:45:12 Le point de départ de nos émoluments devrait normalement être au minimum 2 fois le SMIC,
00:45:16 si vous voulez, puisque on travaille 2 à 3 fois plus que les autres.
00:45:19 Donc voilà, un anti-ouimais, on va dire,
00:45:22 parce qu'en fait ça représente une grosse masse de travail, d'heures de travail.
00:45:25 Alors après, effectivement, c'est un symbole de société, en fait.
00:45:30 Une société qui est organisée, a un système de santé organisé,
00:45:36 donc des médecins qui prennent en charge la population.
00:45:38 C'est un symptôme d'une société, une voiture de médecin.
00:45:43 Et du coup, on ne peut pas exclure totalement que ce soit un message politique
00:45:47 de la part de ces individus qui s'en sont pris ?
00:45:50 On ne peut pas l'exclure.
00:45:52 Il y a aussi le fait que certains malfaisants essayent de casser les voitures
00:45:55 en pensant trouver dedans des médicaments, des drogues d'urgence.
00:46:02 On ne peut pas exclure ça non plus,
00:46:04 mais dans le cas présent, je pense que c'est plus effectivement,
00:46:07 on ne peut pas exclure que ce soit le symbole d'une société,
00:46:11 finalement, qui a été attaquée à travers la voiture de notre confrère.
00:46:14 Docteur Sophie Boer, présidente du Syndicat des médecins libéraux.
00:46:18 Merci beaucoup d'être venue ce matin sur le plateau de la matinale.
00:46:22 Éric Dupond-Moretti fait des bras d'honneur dans l'enceinte de l'Assemblée nationale,
00:46:27 dans l'hémicycle, les bras d'honneur du garde des Sceaux.
00:46:30 Il s'est excusé, est-ce que c'est suffisant ?
00:46:32 On en parle avec Florian Tardif dans un instant.
00:46:34 A tout de suite.
00:46:36 Après-midi, l'Assemblée nationale a de nouveau connu une séance pour le moins tumultueuse,
00:46:41 en plein débat sur l'exemplarité des élus.
00:46:44 Éric Dupond-Moretti, présent au banc des ministres,
00:46:46 a effectué deux bras d'honneur, non pas un bras d'honneur, mais deux bras d'honneur,
00:46:51 durant une prise de parole d'Olivier Marlex,
00:46:53 le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée.
00:46:55 On croit rêver, Florian.
00:46:56 Oui, on croit rêver.
00:46:57 J'aimerais vous dire le contraire, mais on croit rêver.
00:47:00 Deux bras d'honneur et un déshonneur pour le ministre de la Justice,
00:47:05 car oui, ce n'est pas un, mais deux bras d'honneur que ce dernier a fait
00:47:09 et reconnu avoir fait dans l'enceinte de l'Assemblée nationale.
00:47:12 Les débats portaient en début de soirée sur l'inéligibilité des auteurs de violences conjugales.
00:47:18 Olivier Marlex, le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale,
00:47:22 s'exprimait à la tribune sur cette question.
00:47:25 Et lors de son discours, il a invité, je cite la majorité,
00:47:28 à s'offrir une séance d'introspection, je le cite, énumérant au passage
00:47:32 les condamnations, les mises en examen ou les enquêtes visant les membres du camp présidentiel.
00:47:37 Et notamment Éric Dupond-Moretti.
00:47:39 C'est à ce moment-là que le ministre a réalisé donc ces deux bras d'honneur,
00:47:43 ce qui a provoqué, vous l'imaginez bien, un tollé dans l'hémicycle.
00:47:47 Le ministre a fini par reconnaître que ces gestes n'étaient selon lui
00:47:51 pas adressés au député Marlex, mais à l'inteinte de la présomption d'innocence.
00:47:56 Ce n'est pas ironique. Écoutez-le.
00:48:00 Il n'y a pas un bras d'honneur. Il y en a deux, mais accompagnés de paroles à chaque fois, qui sont...
00:48:05 (Hurlements)
00:48:09 — Mais enfin, M. le ministre, de quoi vous parlez exactement ?
00:48:13 Vous avez fait deux bras d'honneur ? C'est ce que vous êtes en train de dire à l'Assemblée ?
00:48:19 Alors oui, je vous demande effectivement de préciser vos propos,
00:48:21 parce que si c'est le cas, ça n'est absolument pas admissible.
00:48:24 Alors je vous laisse finir vos propos.
00:48:26 Vous n'avez pas affaire des bras d'honneur dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, M. le ministre.
00:48:29 — J'ai dit, madame...
00:48:32 — Alors finissez vos propos qu'on comprenne ce que vous dites.
00:48:35 — J'ai dit, madame, bras d'honneur à la présomption d'innocence. Je l'ai dit deux fois.
00:48:40 (Hurlements)
00:48:44 — Bon. Romain, le ministre a fini par présenter ses excuses à Olivier Marlex
00:48:49 ainsi qu'à toute la représentation nationale.
00:48:51 Quant à ce dernier, le président du groupe Les Républicains,
00:48:54 il a demandé à la présidente de l'Assemblée nationale, Yael Braun-Pivet,
00:48:58 qu'on lui fournisse les images à ce moment-là dans l'hémicycle,
00:49:01 montrant Éric Dupond-Moretti faire ses deux bras d'honneur.
00:49:05 — Alors, Florian Tardif, ça fragilise le ministre ?
00:49:08 — Oui, sans nombre d'un doute. D'ailleurs, pour la petite histoire,
00:49:11 ce qui s'est passé en coulisses, c'est Yael Braun-Pivet elle-même,
00:49:14 la présidente de l'Assemblée nationale, qui a sermonné Éric Dupond-Moretti,
00:49:19 lui demandant officiellement de présenter de manière claire, je cite,
00:49:24 ce qui s'est passé, des excuses à Olivier Marlex et à l'institution.
00:49:28 C'est d'ailleurs pour cela qu'il s'est de nouveau exprimé à ce sujet
00:49:31 dans l'enceinte de l'Assemblée nationale.
00:49:33 Penault, ce dernier, s'est donc excusé.
00:49:36 Plusieurs personnalités politiques, suite à cet incident dans l'hémicycle,
00:49:40 se sont exprimés, jugeant l'attitude du ministre,
00:49:42 bien évidemment indigne des fonctions qu'il occupe.
00:49:45 Je vais citer par exemple le cas de Marine Le Pen,
00:49:47 qui s'est exprimé sur son compte Twitter,
00:49:50 expliquant que ses bras d'honneur discréditent M. Dupond-Moretti
00:49:53 dans les fonctions éminentes, vous le voyez, qui sont les siennes,
00:49:55 et que c'est à la Première ministre maintenant de prendre ses responsabilités.
00:49:58 Message similaire d'Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti socialiste,
00:50:04 qui exprime que pour la première fois sous la Vème République,
00:50:07 un ministre adresse deux bras d'honneur à la représentation nationale.
00:50:11 Pour l'heure, Emmanuel Macron a toujours soutenu son ministre de la Justice,
00:50:15 y compris justement lors de sa mise en examen pour prise illégale d'intérêt.
00:50:18 À l'époque, il avait même ouvertement expliqué,
00:50:20 lors d'un Conseil des ministres, dans une forme de plaidoirie,
00:50:24 que, je le cite, la Justice était une autorité, pas un pouvoir.
00:50:27 À l'heure où la menace, on en parlait tout à l'heure,
00:50:29 d'un remaniement plane sur l'ensemble des ministres,
00:50:33 le président de la République soutiendra-t-il toujours son ministre de la Justice ou non ?
00:50:38 Réponse prochainement.
00:50:39 Merci Florian Tardif.
00:50:41 On sera dans un instant avec vous, Guilhem Carayon,
00:50:43 président des Jeunes Républicains.
00:50:45 Bon, est-ce que les excuses du ministre de la Justice vous suffisent ou pas ?
00:50:51 Je vous demanderai, je vous poserai la question dans un instant.
00:50:53 8h15, Dominique Rényet, directeur général de la Fonds d'Appolle,
00:50:56 sera l'invité de Laurence Ferrari.
00:50:58 Soyez là.
00:50:59 En attendant, c'est La Météo, Alexandra Blanc.
00:51:12 Alexandra Blanc avec nous, La Météo, avec le retour de la pluie et de la neige en pleine aujourd'hui, Alexandra.
00:51:18 Oui, avec le département du Nord, le département du Pas-de-Calais également,
00:51:22 deux départements placés sous surveillance puisqu'on a actuellement quelques flocons de neige
00:51:25 en remontant vers les Hauts-de-France.
00:51:28 D'ailleurs, regardez à Valenciennes, aux alentours de 5h30, 5h45 du matin,
00:51:32 eh bien, il y avait localement quelques petits flocons de neige,
00:51:35 donc de la neige en pleine ce matin sur les régions du Nord et puis partout d'ailleurs de la pluie.
00:51:39 C'est vraiment une très bonne nouvelle de la pluie ce matin sur les trois quarts du pays.
00:51:42 On retrouve également de bonnes rafales de vent sur le Nord ou encore en redescendant vers les régions de l'Ouest.
00:51:47 La perturbation est très active et donc on a de la pluie et des vents assez forts,
00:51:51 d'ailleurs, qui seront presque tempétueux près des Côtes-de-la-Manche cet après-midi.
00:51:54 Beaucoup, beaucoup de vent entre la pointe du Cotentin et la Côte d'Opale.
00:51:57 On retrouve de la pluie quasiment partout.
00:51:59 On retrouve également de la neige au-delà de 1700, 1800 mètres d'altitude sur les Alpes,
00:52:04 où l'on attend localement jusqu'à un mètre de neige fraîche.
00:52:06 En revanche, dans le Sud, un temps beaucoup plus lumineux avec en prime les températures printanières.
00:52:11 Ce matin, grande douceur notamment sur le Sud-Ouest ou encore sur la façade atlantique,
00:52:15 localement 10 degrés à Bordeaux ou encore à La Rochelle.
00:52:18 Et dans l'après-midi, les températures vont tout simplement s'envoler.
00:52:21 Températures printanières, rien à voir avec hier, 20 degrés en moyenne à Toulouse,
00:52:25 17 degrés à Bordeaux, 19 degrés du côté de Perpignan.
00:52:28 Et vous aurez en moyenne 14 degrés entre Paris et Orléans.
00:52:31 Températures donc particulièrement douces malgré le retour de la pluie.
00:52:35 Ça, c'est une très bonne nouvelle.
00:52:36 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
00:52:40 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:52:43 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
00:52:45 Vous regardez la matinale de CNews.
00:52:49 Merci d'être avec nous.
00:52:50 Il est bientôt 7h.
00:52:51 De nouvelles journées de mobilisation prévues contre la réforme des retraites.
00:52:55 Ce sera samedi et en milieu de semaine prochaine.
00:52:59 La journée d'hier a vu défiler près d'un million 300 000 personnes dans les rues en France,
00:53:03 selon le gouvernement, deux fois plus selon les syndicats.
00:53:06 Dans un instant, on sera en direct avec Antoine Esteve à Ambès, en Gironde,
00:53:10 où les blocages se poursuivent.
00:53:13 Aurélien Pradié va rencontrer aujourd'hui le numéro 1 de la CFDT, Laurent Berger.
00:53:17 Une entrevue qui fait polémique à droite,
00:53:19 alors que certains députés, les Républicains, pourraient ne pas voter la réforme des retraites.
00:53:22 On va en parler, ainsi que d'autres sujets, avec vous,
00:53:25 Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains.
00:53:27 A tout de suite.
00:53:29 Il est possible depuis ce matin d'acheter des billets SNCF pour cet été.
00:53:32 Plus vous les achetez tôt, moins c'est cher.
00:53:34 Mode d'emploi à suivre.
00:53:37 Et puis on va répondre à une question que vous vous posez sûrement,
00:53:39 surtout avec la situation dans les stations essence, station service.
00:53:43 Est-ce qu'on a le droit de remplir des jerrycans ?
00:53:45 Tiens, en vue d'éventuelles pénuries, on se pose cette question.
00:53:48 On verra ça avec Pierre Chasseret, avant 7h30.
00:53:51 Kylian Mbappé, personnalité la plus importante du sport français,
00:53:56 selon un sondage OpinionWay, aujourd'hui en France,
00:53:59 publié à quelques heures de la rencontre Bayern Munich-PSG en Ligue des champions.
00:54:04 Deux nouvelles journées de manifestations contre la réforme des retraites.
00:54:09 Ce sera samedi prochain et un jour de la semaine prochaine, probablement le 15.
00:54:14 La journée d'hier a été marquée par une mobilisation très importante,
00:54:17 la plus importante depuis le début, de cette contestation de la réforme des retraites.
00:54:22 3,5 millions de manifestants selon la CGT.
00:54:25 1,2 million selon le ministère de l'Intérieur.
00:54:29 Et vous allez voir qu'ils sont tous déterminés à continuer.
00:54:32 Miquel Dos Santos et Solène Boulan.
00:54:34 Le dernier cortège dispersé.
00:54:37 Les manifestants préparent déjà la prochaine mobilisation
00:54:40 et comptent bien faire durer le mouvement.
00:54:42 Il faut que l'on le fasse tous les jours, jusqu'à ce que le gouvernement en prie.
00:54:46 Tous les jours, on sera motivés comme jamais.
00:54:48 Et je pense que c'est de par la jeunesse que ça va se lever.
00:54:51 Et la jeunesse est vraiment en colère. Vraiment.
00:54:53 On ne peut pas le lâcher parce qu'il faut que tout le monde se réveille.
00:54:55 À un moment donné, il faut arrêter les bêtises.
00:54:57 On n'a jamais connu ça en France.
00:54:59 Si cette réforme n'est pas retirée, je gage que la révolution n'est pas pour très longtemps.
00:55:06 Réunis en fin de journée, les syndicats ont salué une mobilisation historique,
00:55:10 mais demandent à rencontrer le président de la République.
00:55:13 À ce jour, ces mobilisations énormes, conduites par une intersyndicale unie,
00:55:19 n'ont reçu aucune réponse de la part du gouvernement.
00:55:22 Cela ne peut plus durer.
00:55:25 Le silence du président de la République constitue un grave problème démocratique
00:55:29 qui conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive.
00:55:34 En responsabilité, l'intersyndicale adressera un courrier lui demandant
00:55:40 à être reçu en urgence pour qu'il retire sa réforme.
00:55:43 L'intersyndicale a annoncé deux nouvelles journées de mobilisation interprofessionnelle,
00:55:48 dont une ce samedi.
00:55:50 Attention si vous prenez les transports en commun, aujourd'hui les perturbations continuent.
00:55:55 Il y a un léger mieux.
00:55:57 Un TER sur 3 en circulation, il y en avait un sur 5 hier.
00:56:01 Un intercité sur 5, toujours aussi compliqué pour le trafic des trains intercités.
00:56:06 Un TGV Inouï ou Ouigo sur 3 en moyenne.
00:56:11 On va partir sur le terrain, les blocages se poursuivent,
00:56:13 notamment les blocages d'entrepôts pétroliers, Shana.
00:56:16 - Les routiers des Gilets jaunes bloquent l'entrepôt pétrolier de la Gironde.
00:56:20 C'est à Embes, on rejoint tout de suite Antoine et Steph sur place.
00:56:23 Bonjour Antoine, dites-nous comment ça se passe ?
00:56:26 - Bonjour, oui effectivement, des dépôts pétroliers qui sont bloqués ici.
00:56:30 Nous sommes au nord de Bordeaux, ce sont les grands dépôts de pétroliers.
00:56:33 Il y a deux énormes dépôts ici, c'est à Bassins, c'est à Embes.
00:56:36 Ce sont deux communes qui sont sur le bec d'Embes, entre la Gironde et la Dordogne.
00:56:39 Et ce matin, ce sont des routiers principalement et des gens des dépôts pétroliers eux-mêmes,
00:56:44 de la CGT principalement, qui sont venus bloquer ces entrepôts immenses.
00:56:48 Alors vous voyez derrière moi les camions qui venaient ravitailler ce matin,
00:56:52 les camions d'essence sont à l'arrêt.
00:56:54 Il n'y a personne qui peut entrer ou sortir.
00:56:56 Et la petite particularité de ce blocage ce matin aussi,
00:56:59 de cette grande usine qui se trouve juste derrière moi,
00:57:02 c'est qu'il y a des Gilets jaunes, des citoyens de la région
00:57:05 qui sont venus aider les transporteurs, mais aussi les gens de la CGT
00:57:10 pour tenir ce piqué de grève à l'entrée de l'usine.
00:57:13 Merci beaucoup Antoine Esteve.
00:57:15 À Paris, la fin de la manifestation contre la réforme des retraites a dégénéré.
00:57:19 Il y a eu des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.
00:57:22 Des individus violents ont saccagé du mobilier urbain et des commerces.
00:57:26 700 000 manifestants étaient rassemblés dans la capitale, selon la CGT.
00:57:30 81 000 selon la police. 43 interpellations au total.
00:57:35 À Marseille aussi, les policiers ont été blessés. Chana ?
00:57:38 Oui, ils défilaient sous la bannière syndicale Alliance Police.
00:57:41 Ils ont été pris à partie par des individus violents.
00:57:43 Ils ont reçu des projectiles, des coups. Certains se sont fait cracher dessus.
00:57:47 Le syndicat de police recense 7 blessés au total et ils ont tous déposé plainte.
00:57:52 Écoutez l'un d'entre eux, il est secrétaire départemental Alliance Police des Bouches du Rhône.
00:57:56 Nous avons déposé plainte, bien évidemment.
00:57:58 Les 7 collègues blessés, nous irons jusqu'au bout de nos démarches.
00:58:02 Quand on dit que la justice doit être plus sévère pour les agresseurs,
00:58:06 pour toutes les agressions commises à l'encontre des forces de l'ordre,
00:58:10 à un moment donné, il faut qu'on soit protégé.
00:58:12 Notre statut de policier doit être protégé.
00:58:14 On est là pour défendre les valeurs de la République, pour défendre les citoyens.
00:58:17 On n'est pas là pour se faire agresser et pour finir à l'hôpital, voire plus grave.
00:58:21 Et là, encore une fois, c'est un drame qui a été évité de justesse
00:58:24 grâce à la réactivité et aux compétences de mes collègues de la compagnie d'intervention
00:58:29 qui ont agi, encore une fois, je leur tire mon chapeau.
00:58:31 Et je les remercie, qui ont agi très très vite.
00:58:34 Voilà, et puis je vous le disais dans les titres,
00:58:36 la vente de billets de train pour les vacances d'été est officiellement ouverte.
00:58:41 Vous allez sur le site de la SNCF pour acheter les billets pour cet été.
00:58:45 C'est intéressant parce que plus on les achète tôt, plus c'est bon marché.
00:58:49 Plus on les achète tard, plus c'est cher.
00:58:50 Donc vous avez tous les détails, s'il n'y a pas grève.
00:58:54 S'il n'y a pas grève, on espère que ce sera fini d'ici là quand même, d'ici le mois de juillet.
00:58:59 En le disant, j'ai tendance à me dire, s'il n'y a pas grève cet été.
00:59:03 Mais bon, voilà, sérieusement, on espère qu'il n'y aura pas grève cet été.
00:59:06 Les billets de train en vente.
00:59:08 Voilà, tous ceux qui veulent faire des économies savent de quoi je parle.
00:59:12 Les sports et Kyla Nembapé, adulé par les Français.
00:59:16 C'est le sportif préféré des Français.
00:59:18 C'est le personnage le plus important du sport tricolore pour les deux tiers d'entre vous.
00:59:23 Oui, c'est ce que révèle un sondage OpinionWeb pour Aujourd'hui en France.
00:59:26 Et selon les chiffres de ce sondage, c'est le plus grand joueur du club parisien devant Léo Messi,
00:59:31 Zlatan Ibrahimović et Neymar.
00:59:33 Et pour 57% des sondés, notre Kylian National devrait devenir le capitaine du Paris Saint-Germain.
00:59:39 Et ce soir, les fans, justement, comptent sur lui pour les huitièmes de finale de Ligue des Champions.
00:59:43 Pour se qualifier en quart, les Parisiens doivent marquer deux buts de différence
00:59:47 pendant le match retour face au Bayern.
00:59:49 Match à suivre sur Canal+, évidemment, à partir de 21h.
00:59:52 Et puis ce scandale qui a éclaboussé le club d'Angers.
00:59:55 Abdel Boazama a dû quitter son poste.
00:59:58 Le club a annoncé hier la démission de l'entraîneur de la Lanterne Rouge de Ligue 1.
01:00:03 Dimanche dernier, il avait dit, je cite, "on a tous touché des filles".
01:00:07 Il voulait soutenir un joueur poursuivi pour des attouchements.
01:00:12 Il a dit "ben on l'a tous fait".
01:00:13 Ben non.
01:00:14 Des propos qui avaient provoqué une vive polémique.
01:00:17 Dans un communiqué, le club d'Angers a précisé que cette décision intervenait
01:00:22 devant la pression médiatique et pour préserver l'image du club et la sérénité du vestiaire.
01:00:29 C'est-à-dire qu'il n'était pas soutenu par ses joueurs, j'allais dire.
01:00:31 Heureusement.
01:00:32 Jacques Vendroux, journaliste sportif d'Europe 1, bien sûr, réagit.
01:00:36 Il dit que c'est une bonne nouvelle que cette démission.
01:00:38 C'est une bonne décision qu'il démissionne.
01:00:41 Il n'a pas le droit de tenir ce genre de propos, d'abord dans un premier temps.
01:00:45 Deuxièmement, il faut rappeler qu'il est entraîneur d'un club de Ligue 1 de football.
01:00:49 Il ne l'est plus maintenant.
01:00:51 Les résultats étaient mauvais, mais à la limite, ça, c'est complètement secondaire
01:00:54 par rapport à ses propos.
01:00:57 Et je rappelle aussi qu'il est très exposé par rapport à la presse,
01:01:01 par rapport à l'entité du SCO d'Angers, qui est un des grands clubs du football français.
01:01:06 Et il n'a pas le droit de tenir ce genre de propos.
01:01:08 C'est une faute professionnelle.
01:01:10 C'est Newsy, les 7h08.
01:01:12 Merci d'être avec nous.
01:01:13 Merci d'avoir choisi CNews.
01:01:14 Dans un instant, on sera avec Guylain Carayon, président des Jeunes Républicains.
01:01:18 On va parler d'Aurélien Pradié, qui reçoit tout seul, je vais dire,
01:01:23 avec quelques autres députés, les Républicains, Laurent Berger.
01:01:28 Bon, est-ce que les Républicains soutiennent ou pas cette initiative ?
01:01:31 On va en parler.
01:01:32 Et puis, Eric Dupond-Moretti, qui fait des bras d'honneur à l'Assemblée nationale.
01:01:35 Est-ce que vous êtes choqués ?
01:01:36 Est-ce que les excuses sont suffisantes ?
01:01:39 On en parle avec Guylain Carayon dans un instant.
01:01:41 A tout de suite.
01:01:42 C'est Newsy, les 7h10.
01:01:44 Merci d'être avec nous, Eric Dupond-Moretti à l'Assemblée nationale,
01:01:47 qui fait des bras d'honneur.
01:01:48 Aurélien Pradié, qui prend la liberté, j'allais dire,
01:01:52 de recevoir Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT.
01:01:54 On en parle avec Guylain Carayon, président des Jeunes Républicains.
01:01:56 Merci d'être avec nous ce matin sur le plateau de la matinale.
01:01:59 Bon, déjà l'affaire des bras d'honneur.
01:02:02 Eric Dupond-Moretti s'est excusé après ses deux bras d'honneur.
01:02:05 Est-ce que, chez les Républicains, ça vous suffit ou pas ?
01:02:08 Moi, j'avais beaucoup d'admiration pour l'avocat pénaliste,
01:02:11 Tony Truant, ténor des barreaux.
01:02:14 Là, ce geste, il est inqualifiable.
01:02:18 Il est choquant, il est vulgaire, il est grossier.
01:02:21 Je crois qu'Eric Dupond-Moretti, ministre de la Justice,
01:02:24 il est temps que ça s'arrête.
01:02:25 C'est tellement révélateur.
01:02:27 Il est temps que ça s'arrête, ça veut dire que vous appelez à la démission ?
01:02:29 Oui, parce que c'est tellement révélateur, en fait,
01:02:31 de la faillite morale de ce gouvernement,
01:02:33 qui, sur le fond, n'arrive pas à gérer les problèmes des Français.
01:02:36 Eric Dupond-Moretti, il est à la tête d'un ministère de la Justice
01:02:39 qui est complètement paralysé, qui n'arrive pas à faire exécuter les peines.
01:02:42 Les gens sont à 70%, estiment à 70% que la justice ne fonctionne pas dans notre pays.
01:02:48 Et lui, il se permet, sur la forme, d'avoir ce geste,
01:02:52 qui est complètement déplacé à l'égard de la représentation nationale
01:02:54 et donc à l'égard de tout le peuple français.
01:02:56 C'est tout le peuple français qui a insulté à travers ce geste.
01:02:58 Donc moi, je trouve ça choquant.
01:02:59 C'est indigne de sa fonction ?
01:03:00 Bien sûr.
01:03:01 Alors, lui dit qu'il faisait un bras d'honneur,
01:03:03 non pas à Olivier Marlex, le président du groupe LR à l'Assemblée nationale,
01:03:08 mais aux atteintes, à sa présomption d'innocence,
01:03:12 parce que Olivier Marlex rappelait la mise en examen d'Eric Dupond-Moretti.
01:03:16 Moi, je ne l'interprète pas comme ça.
01:03:18 Un bras d'honneur, il n'y a pas beaucoup d'interprétations différentes autres qu'une insulte.
01:03:22 C'est vulgaire, il n'a pas à faire ça.
01:03:23 Il est ministre de la Justice, il devrait se contenir.
01:03:26 On n'est pas dans un prétoire.
01:03:28 Il a une fonction qui est celle d'être représentant de tous les Français,
01:03:32 du système de justice devant tous les Français.
01:03:34 Il doit se contenir, il ne peut pas procéder de la sorte.
01:03:36 Et moi, j'ai l'impression qu'il insulte les Français.
01:03:38 Et donc, vous demandez ce matin, au nom des jeunes républicains,
01:03:42 la démission du garde des Sceaux.
01:03:44 Je pense qu'il ne peut pas rester à la tête de ce ministère dans ces conditions-là.
01:03:48 En tout cas, c'est ce que demandent beaucoup de députés à l'Assemblée nationale,
01:03:51 beaucoup de députés des Républicains.
01:03:52 Ça me semble compliqué de rester en poste, surtout dans une situation sociale.
01:03:55 Vous avez pu en discuter avec Eric Cetty ?
01:03:57 Non.
01:03:58 Pas encore ?
01:03:59 Non.
01:04:00 Pas encore. Avec Olivier Marlex ?
01:04:02 Je ne crois pas qu'Olivier Marlex ait demandé sa démission.
01:04:04 Non.
01:04:05 C'est ce qu'ont demandé certains députés de LR, d'autres groupes parlementaires.
01:04:08 On verra. C'est à lui d'en tirer les conséquences.
01:04:11 En tout cas, c'est un geste qui est impardonnable.
01:04:13 Le gouvernement a besoin des Républicains pour voter la réforme des retraites.
01:04:16 Ça remet en cause le soutien des Républicains à la réforme des retraites ?
01:04:21 Pas non. Parce que là, on parle d'un geste qui est vulgaire,
01:04:24 qui n'a rien à voir avec le texte sur le fond de la réforme des retraites.
01:04:27 Nous, on pense que cette réforme, elle est nécessaire.
01:04:29 Mais qui peut tendre les relations entre le gouvernement et...
01:04:33 Oui, les députés des Républicains, ils ne vont pas juger à l'aune d'un geste déplacé du ministre de la Justice.
01:04:38 Non, nous, on regarde le texte.
01:04:40 Pour être très transparent avec vous, à l'origine, on ne voulait pas voter ce texte,
01:04:45 parce que dans ces conditions-là, ce n'était pas possible.
01:04:47 Il n'y avait pas d'avancée sociale, il n'y avait pas d'augmentation des petites retraites.
01:04:50 Il y a quand même 2 millions de retraités qui étaient lésés à l'origine de ce projet.
01:04:53 Et donc, on ne voulait pas le voter.
01:04:54 Et puis, au fur et à mesure des négociations avec le gouvernement,
01:04:57 il y a eu un certain nombre d'avancées qui ont été obtenues par Éric Ciotti, par Olivier Marlex, par Bruno Rotaillot.
01:05:02 Et notamment sur les petites retraites, notamment sur les carrières longues,
01:05:05 le fait que ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans pourront partir après 43 annuités.
01:05:10 Et avec ces avancées-là, et on continue à en avoir, notamment au Sénat,
01:05:14 il y a l'examen du texte en ce moment au Sénat, on espère pouvoir la voter,
01:05:18 si la réforme permet de protéger les petites retraites, notamment.
01:05:21 Aurélien Pradié reçoit Laurent Berger ce matin.
01:05:24 Aurélien Pradié, qui est donc député des Républicains,
01:05:26 qui était vice-président du parti qui ne l'est plus sur décision d'Éric Ciotti,
01:05:31 qui reçoit le numéro 1 de la CFDT.
01:05:33 C'est assez baroque, qu'est-ce que vous en dites déjà ?
01:05:36 Les autres députés des Républicains, notamment Éric Ciotti et Olivier Marlex,
01:05:39 ont également rencontré Laurent Berger il y a quelques semaines,
01:05:42 au moment où le dialogue entre les députés et les organisations syndicales se faisait.
01:05:47 Moi, je considère que c'est normal de rencontrer les organisations syndicales.
01:05:51 Je pense que ce gouvernement-là a fait l'erreur et Emmanuel Macron en premier lieu…
01:05:55 C'est le signe d'une division chez les Républicains.
01:05:57 Normalement, on reçoit le numéro 1 de la CFDT ensemble, il n'y a pas plusieurs rendez-vous.
01:06:02 Oui, mais ça a été fait. Olivier Marlex et Éric Ciotti l'ont rencontré il y a quelques semaines.
01:06:06 Moi, ça ne me choque pas. Je pense que c'est sa liberté de parlementaire.
01:06:09 Mais ce que je constate, c'est que le gouvernement et surtout le président de la République
01:06:12 n'ont pas dialogué avec les corps intermédiaires, avec les organisations syndicales.
01:06:16 Et c'est parce qu'il y a eu cette absence d'écoute, cette absence de dialogue,
01:06:19 que les gens aujourd'hui sont aussi nombreux dans la rue.
01:06:22 La dernière grande réforme des retraites, c'était 2010, sous Nicolas Sarkozy.
01:06:26 Et il y avait un dialogue social qui était quasi quotidien, hyper constant,
01:06:30 entre le président de la République qui recevait tous les jours les organisations syndicales.
01:06:33 Là, aujourd'hui, ça n'existe pas.
01:06:35 Et donc, je comprends que les organisations soient exaspérées.
01:06:38 Après, on a une divergence de fonds qui est majeure avec Laurent Berger,
01:06:42 et d'ailleurs avec toutes les organisations syndicales qui sont plus radicales que Laurent Berger,
01:06:46 qui sont plus à gauche.
01:06:47 C'est que nous, on est pour le report de l'âge légal, parce qu'on estime que pour des raisons démographiques,
01:06:51 aujourd'hui, on ne peut pas financer notre système de retraite par répartition.
01:06:55 Et donc, on doit travailler un peu plus longtemps, mais il faut qu'en contrepartie, il y ait des avancées sociales.
01:06:59 Les manifestations ont été un succès, il y avait du monde dans la rue.
01:07:03 Qu'est-ce que ça change pour vous ce matin ?
01:07:06 Déjà, c'est paradoxal, parce qu'on a l'impression que les manifestants se comportent mieux dans la rue
01:07:10 que certains députés ou certains membres du gouvernement dans l'enceinte de l'hémicycle.
01:07:14 Donc, c'est assez frappant de voir à quel point le débat politique, aujourd'hui, est devenu pitoyable.
01:07:20 J'en discute avec des gens qui me disent que les politiques sont lamentables,
01:07:27 qu'elles donnent une image qui est grotesque de la représentation nationale.
01:07:31 Et moi, je pense qu'aujourd'hui, le rôle de la jeune génération qui s'engage en politique,
01:07:36 c'est aussi d'essayer d'apporter une meilleure image, de montrer qu'on peut discuter, qu'on peut échanger
01:07:41 avec tous les autres représentants des autres parties.
01:07:43 Moi, la semaine dernière, j'ai eu une polémique parce que j'ai échangé avec des représentants
01:07:47 du Rassemblement national et de Reconquête.
01:07:50 J'ai eu énormément de médias qui m'ont interrogé en me disant
01:07:53 "Est-ce que vous n'avez pas honte de dialoguer avec des parties d'extrême droite ?"
01:07:55 Ça a grincé également chez certains LR.
01:07:58 Oui, heureusement, très minoritaire, mais je crois que c'est l'ADN de la droite
01:08:02 et surtout l'ADN de la démocratie que de pouvoir discuter avec tous les représentants politiques.
01:08:07 Si ces représentants-là peuvent débattre, s'ils ne sont pas interdits de parole,
01:08:11 c'est justement que tous les partis politiques ont le droit de débattre avec eux.
01:08:14 Et donc, les censeurs un peu incultes qui donnent des leçons de morale à tout le monde, moi ça va.
01:08:19 Vous avez dialogué avec votre homologue au Rassemblement national
01:08:24 et votre homologue chez Reconquête.
01:08:26 Je vois pas ce qu'il y a de mal.
01:08:27 Merci beaucoup Guilhem Carayon.
01:08:28 Merci à vous.
01:08:29 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:08:32 Il est 7h17, Le Point Info avec Chana Lusso.
01:08:35 Le père de famille Rouanet qui s'était fait justice lui-même
01:08:42 a été coupé de 8 mois de prison avec sursis.
01:08:44 En octobre dernier, avec l'aide de 3 amis, il avait passé à tabac un adolescent
01:08:48 qu'il soupçonnait d'avoir agressé sexuellement sa fille de 6 ans.
01:08:51 L'un des amis du père de famille a lui été condamné à une peine de 6 mois de prison ferme.
01:08:56 Aujourd'hui, c'est la journée internationale des droits des femmes.
01:09:00 À cette occasion, Emmanuel Macron va rendre un hommage national à Gisèle Halimi.
01:09:04 Une cérémonie est organisée à 16h au Palais de Justice de Paris.
01:09:07 Le chef de l'État pourrait également s'exprimer sur la proposition
01:09:10 d'inscrire l'accès à l'IVG dans la Constitution.
01:09:12 C'était l'un des grands combats de l'avocate féministe.
01:09:15 Et puis attention, si vous prenez les transports en commun aujourd'hui,
01:09:19 les perturbations continuent.
01:09:20 Un TER sur 3 circulera en moyenne, un intercité sur 5
01:09:24 et prévoyez également un TGV Inouïe et Ouïe Go sur 3 seulement.
01:09:28 C'est donc la journée internationale des droits des femmes.
01:09:32 Aujourd'hui, on va en parler avec vous, l'homme et le guillaume.
01:09:35 On va parler argent.
01:09:37 Les femmes gagnent en moyenne 15,8% de moins que les hommes.
01:09:41 Et vous nous dites ce matin, Lomi, que ces inégalités, ça commence dès l'école.
01:09:45 Oui, en effet Romain, ça commence dès le plus jeune âge.
01:09:47 Un sondage réalisé par PIXPE, c'est une carte de paiement pour les ados,
01:09:50 montre que les inégalités de rémunération existent dès le plus jeune âge
01:09:55 et que les jeunes filles, effectivement, ne sont pas épargnées
01:09:57 par ces différences de traitement quand on parle d'argent de poche.
01:10:00 Je suis sûr que ça va faire réagir ce matin autour du petit déjeuner
01:10:03 parce qu'entre 10 et 18 ans, figurez-vous que les garçons reçoivent en moyenne
01:10:08 87 euros par mois d'argent de poche contre seulement 79,5 centimes pour les filles.
01:10:14 Une différence de près de 10% qui représente quand même 90 euros d'écart par an.
01:10:18 Et l'écart se creuse même un peu plus quand on monte en âge.
01:10:21 Chez les 16-18 ans, l'écart de traitement entre garçons et filles
01:10:24 atteint 204 euros par an en faveur, évidemment, des garçons.
01:10:28 Mais ce n'est pas normal. Comment est-ce qu'on explique cette différence ?
01:10:31 C'est là que c'est intéressant parce que ce que montre cette étude,
01:10:34 c'est que l'argent de poche est essentiellement donné par les femmes.
01:10:37 Oui, les mères, dans 72% des cas, ce sont elles qui donnent l'argent de poche.
01:10:41 Elles donnent en moyenne 5,40 euros de moins par mois que les hommes,
01:10:45 comme si, quelque part, elles reproduisaient avec leurs filles
01:10:49 les inégalités dont elles sont victimes au travail.
01:10:52 Ça montre aussi, au passage, que même sur ce sujet de l'argent de poche,
01:10:55 ce sont encore les femmes qui s'en occupent.
01:10:57 Une tâche domestique de plus, ce n'est pas très glorieux pour nous.
01:11:00 Et puis, autre explication, les adolescentes demandent en général
01:11:03 plus que les garçons quand elles demandent de l'argent de poche,
01:11:06 mais elles demandent moins souvent, ce qui fait qu'au global, elles obtiennent moins.
01:11:09 Tout ça pourrait sembler anecdotique, mais les inégalités se poursuivent plus tard.
01:11:13 Oui, et c'est l'occasion, évidemment, de le rappeler.
01:11:15 Vous le disiez, Romain, les hommes gagnent 22% de plus que les femmes,
01:11:19 en moyenne, dans le privé en France. Et comme pour l'argent de poche,
01:11:22 la différence se creuse avec l'âge. Elle atteint 27,2% après 55 ans,
01:11:29 soit en moyenne 18 970 euros par an pour les femmes,
01:11:34 contre 24 420 par an pour les hommes.
01:11:37 Si on veut corriger ça, il faut commencer dès le plus jeune âge,
01:11:40 en prenant de bonnes habitudes à la maison.
01:11:43 Évidemment. Merci beaucoup, Lomid Guillaume.
01:11:45 Restez bien avec nous sur CNews 7h20.
01:11:48 Dans un instant, l'automobile avec Pierre Chasserez.
01:11:50 Est-ce qu'on a le droit de remplir des jérricanes d'essence ?
01:11:53 Vous voyez où je veux en venir en ce moment.
01:11:55 Certains craignent des pénuries. On n'y est pas.
01:11:59 Mais est-ce qu'on a le droit de remplir un jérricane d'essence ?
01:12:02 On vous posera la question et on écoutera la réponse,
01:12:04 surtout de Pierre, dans un instant. A tout de suite.
01:12:06 Bonjour, Pierre Chasserez. Bonjour, Romain.
01:12:10 Délégué général de 40 millions d'automobilistes,
01:12:12 va-t-on vivre des pénuries de carburant ?
01:12:14 On est beaucoup à craindre ces pénuries d'essence dans les stations-services.
01:12:18 Une question se pose. Est-ce qu'on a le droit de remplir
01:12:20 des jérricanes d'essence dans les stations-services ?
01:12:23 La réponse, c'est non. On n'a pas le droit en France
01:12:27 de mettre de l'essence de côté pour des moments de prévision
01:12:33 de pénuries potentielles sur les carburants.
01:12:35 C'est totalement interdit. En plus, vous pouvez remplir
01:12:38 votre bidon uniquement s'il s'agit, dans les faits,
01:12:41 de votre consommation personnelle et uniquement en cas
01:12:44 de panne de votre véhicule. Evidemment, il y a la problématique
01:12:47 aussi de la tondeuse à gazon, mais on va dire qu'en ce moment,
01:12:49 celui qui va justifier que c'est pour la tondeuse à gazon,
01:12:51 on aura un petit peu du mal à le croire.
01:12:53 On n'a pas besoin de 20 litres d'essence pour sa tondeuse à gazon.
01:12:56 Exactement. De toute façon, on est limité à 5 litres
01:12:59 sur notre consommation personnelle uniquement.
01:13:02 Donc, on ne peut pas stocker de carburant.
01:13:04 Combien de litres de carburant a-t-on le droit de transporter ?
01:13:07 Le transport, c'est 5 litres maximum dans votre voiture.
01:13:12 Vous ne pouvez pas mettre plusieurs bidons. C'est interdit.
01:13:15 On doit rester uniquement sur ce 5 litres parce que c'est
01:13:19 ce qui est nécessaire, notamment lorsque vous êtes en panne.
01:13:22 Vous ne pouvez pas transporter plus que ça.
01:13:25 D'accord. Est-ce qu'il y a des règles concernant le transport d'essence ?
01:13:28 J'imagine que oui.
01:13:29 Alors, il y en a. Il y en a aussi. Vous savez, on a tous cette image.
01:13:32 J'ai encore l'image de la précédente pénurie où on a vu des automobilistes
01:13:36 remplir des sacs en plastique, des sacs poubelle relativement hermétiques.
01:13:39 On a vu ça. On a vu aussi dans des bouteilles d'eau,
01:13:42 totalement interdit. La seule chose qui est autorisée,
01:13:45 et je ne savais même pas que ça existait en préparant cette émission,
01:13:48 ce sont les jerrycans homologués.
01:13:52 Parce qu'un jerrycan, ça doit être homologué aussi.
01:13:54 Vous avez tous l'image de ce jerrycan de couleur en posant la voiture
01:13:58 et qui fait bizarrement 5 litres systématiquement.
01:14:01 J'ai en tête le jerrycan en plastique rouge.
01:14:04 C'est exactement celui-là, qui en plus est limité à 5 litres.
01:14:08 Eh bien, c'est ce jerrycan-là que vous devez emprunter.
01:14:11 Et en plus de ça, il est fortement conseillé d'avoir dans la voiture
01:14:15 un petit extincteur. Pourquoi ? Parce que ça reste une matière inflammable.
01:14:18 Quoi qu'il arrive. Donc de toute façon, les jerrycans, c'est limité,
01:14:22 c'est interdit. Même en cas de pénurie, on va terminer avec le bon conseil.
01:14:26 On vit une journée décisive aujourd'hui sur les pénuries.
01:14:28 On ne va pas se voiler la face pour les automobilistes.
01:14:31 Pas de plaint d'avance, mais on va être honnête, tout le monde le fait.
01:14:35 Tout le monde le fait.
01:14:36 C'est ce que j'allais dire.
01:14:37 Et c'est bien humain.
01:14:38 Et nous, si on n'en parle pas, on ne parle pas d'une réalité.
01:14:42 Et si on en parle, on incite tout le monde à aller faire son plein.
01:14:46 Mais tout le monde le fera quand même.
01:14:48 Voilà. Alors si vous le faites, si on le fait, il faut le faire raisonnablement.
01:14:52 J'allais dire peut-être pas le plein, mais les trois quarts.
01:14:55 C'est très important. Le civisme.
01:14:59 Merci beaucoup, Pierre Chasseret.
01:15:11 Voilà la petite pub après Pierre Chasseret.
01:15:13 7h25, merci d'être avec nous.
01:15:15 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:15:17 La météo avec vous, Alexandra.
01:15:29 Avec de la neige ce matin sur le nord du pays.
01:15:32 Oui, d'ailleurs, les deux départements du nord sont placés sous surveillance.
01:15:35 Le nord ou encore le Pas-de-Calais, puisqu'on a actuellement quelques flocons de neige.
01:15:39 Alors on ne parle pas de grande quantité de neige, mais on parle d'une petite floconnade.
01:15:42 On a eu quelques flocons, notamment du côté de Saint-Quentin ou encore de Valenciennes.
01:15:46 On va conserver le même type de conditions, ce même type de conditions ce matin,
01:15:51 avec un temps très, très agité.
01:15:53 Nouvelles perturbations qui arrivent, avec donc de fortes pluies actuellement
01:15:56 entre la Normandie, le bassin parisien ou encore en allant vers le nord-est.
01:16:00 On retrouve également un temps très, très mitigé sur les régions centrales.
01:16:03 Et puis on notera également le retour de la neige, notamment sur les Alpes.
01:16:07 On attend localement jusqu'à un mètre de neige d'ici la fin de semaine.
01:16:11 Donc situation très agitée aujourd'hui, avec en prime, regardez, retour du vent.
01:16:14 Cette perturbation est très active.
01:16:16 Elle est accompagnée de fortes rafales de vent, notamment sur la façade ouest
01:16:19 ou encore en remontant vers le nord.
01:16:21 D'ailleurs, dans l'après-midi, attention, le vent va se renforcer entre la pointe du Cotentin
01:16:25 et la Côte d'Opale.
01:16:26 On retrouvera toujours de fortes pluies sur les trois quarts du pays,
01:16:29 sur les régions du nord, entre la Bretagne et le massif central.
01:16:32 Toujours de la neige en montagne.
01:16:33 Et finalement, pour retrouver un temps un peu plus lumineux,
01:16:36 il faudra aller vers les régions méridionales.
01:16:38 Attention également au vent qui va souffler bien fort sur le Cap-Corse.
01:16:41 Les températures, changement de décor là aussi, retourne un temps agité,
01:16:45 retourne un flux océanique et donc conséquence, les températures sont de nouveau très douces.
01:16:49 10 degrés en moyenne sur la façade atlantique ce matin, 5 degrés du côté de Perpignan.
01:16:54 Et puis dans l'après-midi, regardez ces températures qui s'envolent.
01:16:57 Température tout simplement printanière.
01:16:59 Par effet de fun, on pourrait localement dépasser les 21-22 degrés
01:17:03 en allant vers le Pays basque aujourd'hui.
01:17:05 On serait 19 degrés à Perpignan, 20 degrés à Toulouse.
01:17:08 Et puis la douceur qui gagne également les régions centrales ou encore le nord.
01:17:11 14 degrés pour nos amis d'Orléans, 14 degrés également à Paris
01:17:14 ou encore 15 degrés à Clermont-Ferrand.
01:17:17 Ces températures qui vont s'envoler.
01:17:19 La douceur va se maintenir au moins jusqu'à la fin de la semaine
01:17:22 avec toujours du mauvais temps, de la pluie, des filets de perturbations cette semaine.
01:17:26 C'est une très bonne nouvelle, vous le savez.
01:17:28 On manque d'eau, notamment en Bourgogne.
01:17:30 Regardez ces images du côté de Saumur-en-Oxoir
01:17:32 avec des températures qui vont également être beaucoup plus douces du côté de la Bourgogne.
01:17:36 Hier, il y avait du soleil.
01:17:37 Aujourd'hui, on retrouvera un temps beaucoup plus nuageux du côté de la Bourgogne.
01:17:42 Merci d'être avec nous.
01:17:53 Vous regardez la matinale de CNews.
01:17:55 Vous avez bien raison, on est bien ensemble à la une ce matin.
01:17:58 L'attaque de la voiture d'un médecin dans la manifestation parisienne vous a indigné hier.
01:18:04 Nous aussi. Que sait-on de ce qui s'est passé ?
01:18:06 On va y revenir.
01:18:08 La grève qui se poursuit aujourd'hui.
01:18:10 Attention dans les transports en commun.
01:18:11 On va aller sur la ligne C du RER.
01:18:13 Dans un instant, on sera avec Fabien Vildieu, représentant Sudrail.
01:18:16 Et puis, on ira également à Marseille.
01:18:18 Vous voyez des images de l'Orpara à l'écran.
01:18:21 Le nombre de crédits immobiliers repart à la hausse.
01:18:23 Dans les agences bancaires, les Français empruntent en moyenne 240 000 euros.
01:18:26 On peut dire à l'homique Guillaume.
01:18:28 A tout de suite l'homique.
01:18:30 Et puis ce matin, on est mercredi.
01:18:33 On a rendez-vous avec Chloé Ranchin.
01:18:35 Bonjour Chloé.
01:18:36 Vous allez nous parler du film de François Ozon, "Mon crime",
01:18:40 qui sort aujourd'hui dans les salles.
01:18:42 Un long métrage inspiré d'une pièce de théâtre des années 30.
01:18:44 A tout de suite Chloé.
01:18:46 La manifestation contre la réforme des retraites a dégénéré hier,
01:18:52 notamment dans la capitale.
01:18:53 Il y a eu des violences.
01:18:55 Ce n'est pas ce qu'on retient de la journée,
01:18:57 mais il y en a eu, il faut le dire.
01:18:59 Une voiture de SOS médecin a même été caillassée
01:19:02 alors que le médecin, le docteur, était en intervention.
01:19:06 Le ministre de la Santé, François Braune,
01:19:08 a condamné cet acte de dégradation.
01:19:10 Marine Sabourin pour bien comprendre ce qui s'est passé.
01:19:13 C'est une scène d'une grande violence qui suscite l'indignation.
01:19:21 En marge de la manifestation, des individus masqués et en capuchet
01:19:25 caillassent cette voiture garée depuis quelques minutes.
01:19:27 Ils sautent dessus, puis brisent son pare-brise et ses fenêtres
01:19:30 à l'aide d'un poteau de signalisation et d'un marteau.
01:19:33 Son propriétaire arrive quelques secondes plus tard
01:19:36 et brandit alors sa pancarte SOS médecin.
01:19:38 L'homme est stupéfait.
01:19:40 Je suis en train de rigoler, justement, on dit la fête de gens en détresse.
01:19:43 Les casseurs prennent rapidement la fuite lorsque les forces de l'ordre arrivent,
01:19:46 mais il est impossible d'arrêter les assaillants.
01:19:49 Donc devant ces individus-là, il faut être sans pitié.
01:19:52 D'ailleurs, on fait des bonnes charges républicaines,
01:19:54 et si on peut en choper un ou deux, on les ramène tranquillement.
01:19:56 Mais je peux vous dire qu'ils vont le sentir un petit peu,
01:19:58 parce que c'est insupportable.
01:20:00 C'est insupportable que des personnes comme ça viennent gâcher
01:20:02 des messages qu'on fait passer à l'exécutif.
01:20:04 Ils sont en train de prendre en otage, justement, ces manifestations.
01:20:08 Et on ne peut pas laisser passer ça.
01:20:10 Le ministre de la Santé a condamné ces faits sur Twitter.
01:20:13 Le droit de manifester, oui.
01:20:15 Dégrader la voiture d'un médecin en intervention,
01:20:17 c'est inadmissible et je ne peux pas l'accepter.
01:20:19 Ces agissements n'ont pas leur place dans notre pays.
01:20:21 J'adresse tout mon soutien à ce médecin.
01:20:23 Plusieurs manifestants ont ensuite encerclé la voiture
01:20:25 pour permettre au médecin d'évacuer.
01:20:27 Cap sur samedi prochain.
01:20:33 Les syndicats ont déjà annoncé deux nouvelles journées d'action
01:20:37 contre la réforme des retraites, le 11 mars et probablement le 15.
01:20:42 On est en direct avec Fabien Vildieu, représentant Sudrail.
01:20:45 Bonjour Fabien Vildieu, merci d'être avec nous.
01:20:47 Vous appelez à une nouvelle journée de manifestation samedi prochain.
01:20:51 Qu'est-ce que vous en attendez exactement ?
01:20:53 Il y a eu du monde hier.
01:20:55 La France n'était pas à l'arrêt, on ne va pas se raconter d'histoire,
01:20:58 mais il y avait beaucoup de monde dans la rue.
01:21:01 Il y avait beaucoup de monde.
01:21:03 Ce n'est pas qu'il y avait beaucoup de monde.
01:21:05 C'est qu'on a une manif historique,
01:21:07 sans rentrer dans le débat, chiffre police, chiffre organisation syndicale.
01:21:11 Si vous prenez les chiffres de la police,
01:21:14 on n'a jamais eu autant de monde recensé depuis ces 30 dernières années.
01:21:19 Ce n'est pas qu'il y a eu du monde.
01:21:21 C'est la plus grosse manifestation chiffre police depuis ces 30 dernières années.
01:21:26 Donc c'était un raz-de-marée.
01:21:28 Et ce n'est pas la première fois, c'est la quatrième fois en immobilisation
01:21:33 où on dépasse le million de personnes.
01:21:35 Donc il y a un moment donné, il faut que le gouvernement
01:21:38 prenne en considération ce qui se passe.
01:21:40 Il faut que le gouvernement prenne en considération les grévistes,
01:21:43 prenne en considération l'opinion publique,
01:21:45 prenne en considération toute la souffrance qu'il y a derrière en France
01:21:49 justement par rapport au refus de cette réforme des retraites à 64 ans.
01:21:53 Vous attendez à ce qu'il y ait plus de monde samedi prochain ?
01:21:57 Je ne vais pas à chaque fois faire des pronostics,
01:22:01 parce que pour faire des pronostics,
01:22:03 généralement on a une chance sur deux de se planter.
01:22:05 En tout cas, ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a encore du jus,
01:22:08 il y a encore de l'essence, il y a encore de la volonté,
01:22:10 il y a encore une volonté.
01:22:12 D'abord, il y a un certain nombre de secteurs professionnels
01:22:14 qui sont en grève reconductible.
01:22:16 La SNCF, LRATP, les raffineurs, EDF,
01:22:21 il y a toute une série de secteurs professionnels
01:22:23 qui sont en grève reconductible.
01:22:25 Il y a aujourd'hui des manifestations pour le droit des femmes,
01:22:28 où il y aurait encore du monde dans la rue aujourd'hui.
01:22:31 Donc effectivement, il y a une volonté, il y a de l'énergie.
01:22:35 Et en tout cas, une chose est sûre, c'est que ces manifestations
01:22:37 et cette mobilisation ne s'arrêteront pas.
01:22:39 Soit le gouvernement réagit et recule sur sa loi,
01:22:42 et je peux vous dire que d'ici quelques jours,
01:22:44 il y aura peut-être des surprises, parce qu'au Sénat,
01:22:46 à l'Assemblée nationale, il y a toujours des surprises.
01:22:49 Donc aussi des capacités de rebondissement et de victoire.
01:22:53 Le trafic dans les transports en commun est légèrement moins perturbé qu'hier,
01:22:57 notamment à la SNCF, on le voit sur les TER.
01:23:00 Le trafic reprend, mais il y avait un TER sur cinq en circulation,
01:23:05 il y en a un sur trois, donc il y en a un peu plus aujourd'hui.
01:23:08 Aujourd'hui, on est au septième jour de grève,
01:23:13 parce qu'on prend le 19 et aujourd'hui, on a sept jours de mobilisation.
01:23:18 On peut comprendre qu'au bout de sept jours de mobilisation,
01:23:20 il y a des phénomènes où effectivement, il peut y avoir des tassements.
01:23:23 Mais ce que je rappelle quand même, c'est que la dernière grève interprofessionnelle,
01:23:27 c'était le 16 février.
01:23:28 Le 16 février, il y avait 14% de grévistes à la SNCF.
01:23:32 Et hier, on était quasiment à 39% de grévistes.
01:23:35 Donc il y a aussi des phénomènes où ça remonte.
01:23:37 Et une chose est sûre, c'est que de toute façon, il y a la volonté chez les cheminots,
01:23:42 mais pas seulement, dans énormément de secteurs professionnels,
01:23:45 de continuer la mobilisation sous forme d'une grève reconductible.
01:23:48 Donc cette histoire n'est pas encore terminée.
01:23:50 En tout cas, tant qu'on n'aura pas gagné, on sera mobilisés.
01:23:53 Merci beaucoup Fabien Wildieu.
01:23:55 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale CNews.
01:23:58 Justement, on va partir sur le terrain.
01:24:00 Il y a encore des perturbations, même s'il y a un léger mieux.
01:24:02 Il y a encore des perturbations, Chana.
01:24:04 Oui, des perturbations dans les transports en commun, notamment en Ile-de-France et dans le RER.
01:24:07 Et sur la ligne C, ce matin, à Aissy-Val-de-Seine,
01:24:10 la gare est fermée à cause d'un manque de personnel lié à la grève.
01:24:14 Regardez.
01:24:15 Rideau fermé à cette gare d'ici les Moulineaux,
01:24:19 puisqu'il n'y a pas assez de personnel pour ouvrir aujourd'hui.
01:24:21 Alors nous avons échangé avec les usagers pour savoir comment ils allaient s'organiser.
01:24:24 Je vous propose de les écouter.
01:24:26 Je ne fais rien, je vais rentrer.
01:24:27 Ma fille, elle est déjà partie au travail,
01:24:30 donc il faut qu'elle rentre, les garder,
01:24:33 et que son mari parte de l'autre côté.
01:24:34 C'est galère, quoi.
01:24:36 Je trouve que la gare est fermée.
01:24:38 Il y a un train sur cinq vers les Tempes et Lisébline.
01:24:43 Et finalement, je retourne chez moi.
01:24:45 Pour emprunter la ligne C, les usagers devront donc prendre un tramway,
01:24:48 puis deux métros, c'est-à-dire plus de 40 minutes de transport.
01:24:52 La situation s'annonce donc très compliquée encore aujourd'hui.
01:24:56 Voilà pour la situation dans les transports,
01:24:59 en tout cas sur la ligne C du RER.
01:25:01 Un sujet important s'il en est, on est le 8 mars aujourd'hui,
01:25:05 c'est la Journée internationale des droits des femmes.
01:25:07 Les violences conjugales ont quasiment doublé depuis 2016.
01:25:10 L'année dernière, le ministère de l'Intérieur a relevé 400 000 interventions
01:25:14 des forces de l'ordre pour combattre les violences faites aux femmes.
01:25:19 Rencontre ce matin avec une femme qui a vécu ce calvaire
01:25:23 de la violence intra-familiale avec son ex-compagnon désormais.
01:25:28 Elle l'a vécu pendant 11 ans.
01:25:30 Et aujourd'hui, elle a décidé de parler.
01:25:33 Michaëlle Chayou et elle s'appellent Maria.
01:25:35 Elle était enseignante au lycée, le père de son fils, ingénieur.
01:25:41 Un milieu social favorisé qui, pendant 11 ans,
01:25:44 n'a pas protégé cette femme des coups donnés par son conjoint.
01:25:48 Tout a commencé deux semaines après leur rencontre.
01:25:51 J'ai envie de parler un peu familièrement, mais un coup de boule,
01:25:53 en fait, il s'est retourné, on était en extérieur.
01:25:56 J'ai dû dire quelque chose qui ne lui a pas plu.
01:25:58 Il m'a donné un coup au front.
01:26:00 Et puis, en fait, les coups se sont répétés.
01:26:05 Au départ, je ne comprenais pas pourquoi, en fait, et je les ai acceptés.
01:26:08 Je les ai subis et acceptés dans notre vie au quotidien.
01:26:12 Elle cache les traces sur son corps pour aller travailler,
01:26:14 ne laisse rien paraître à l'extérieur.
01:26:17 Une emprise dont elle a sa propre définition.
01:26:19 C'est comme un labyrinthe.
01:26:21 Et même quand on a un soupçon de volonté,
01:26:25 en tout cas un soupçon de prise de conscience
01:26:27 que ce n'est pas normal ce que l'on vit,
01:26:29 on a du mal à trouver une issue de secours.
01:26:31 Moi, ce que je disais souvent, je me sentais enchaînée.
01:26:35 Pour protéger son fils, elle annonce sa volonté de partir en 2019.
01:26:39 Il ne supportera pas et commettra un geste fatal.
01:26:42 Pour se reconstruire, elle a ouvert une petite brocante
01:26:45 et a écrit un premier livre qui raconte son histoire
01:26:48 à destination de toutes les femmes battues.
01:26:50 Mon premier message que je peux dire à des femmes
01:26:53 qui ont subi comme moi ou qui subissent comme moi
01:26:55 des violences conjugales, c'est parler.
01:26:57 Parler, pour moi, c'est le début de la libération.
01:27:00 Un second livre sortira dans les prochains jours.
01:27:03 Un recueil de témoignages de citoyens
01:27:05 engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
01:27:08 C'est News, il est 7h37.
01:27:11 Merci d'être avec nous.
01:27:12 On va parler des emprunts immobiliers
01:27:15 et des taux qui remontent.
01:27:17 Et du nombre de prêts accordés qui grimpent, qui grimpent, qui grimpent.
01:27:20 Mais tout d'abord, le point info avec Chana Lusso.
01:27:23 On en parle avec Lomiguillot, les toutes dernières informations dans un instant.
01:27:26 A tout de suite.
01:27:27 6h42, merci d'être avec nous.
01:27:31 On va parler des emprunts immobiliers
01:27:34 et des taux qui remontent.
01:27:36 Et du nombre de prêts accordés qui grimpent, qui grimpent, qui grimpent.
01:27:39 Mais tout d'abord, le point info avec Chana Lusso.
01:27:41 Cap sur samedi prochain.
01:27:46 Les syndicats ont déjà annoncé deux nouvelles journées d'action
01:27:48 contre la réforme des retraites.
01:27:49 Le 11 mars et probablement le 15.
01:27:51 La journée d'hier a été marquée par une mobilisation record
01:27:54 depuis le début du mouvement.
01:27:56 3 500 000 manifestants selon la CGT
01:27:59 et 1 280 000 selon le ministère de l'Intérieur.
01:28:02 L'enquête se poursuit dans les deux sèvres.
01:28:05 Qu'est-il arrivé à Leslie et Kevin ?
01:28:07 Les deux corps retrouvés en fin de semaine dernière
01:28:09 seraient bien ceux du couple disparu il y a trois mois.
01:28:11 Les deux jeunes gens ont probablement été tués par des coups
01:28:14 portés par un objet contendant.
01:28:16 En revanche, le procureur n'a pas précisé les motivations du passage à l'acte.
01:28:20 Et puis la vente de billets de train pour les vacances d'été est officiellement ouverte.
01:28:24 La SNCF les a mis en vente ce matin à 6 heures.
01:28:26 Vous pouvez donc dès maintenant réserver des TGV Inouïes et des Intercités
01:28:30 du 8 juillet au 3 septembre et des Ouïgos du 8 juillet toujours au 9 décembre prochain.
01:28:35 Le nombre de crédits immobiliers accordés était en baisse ces derniers mois
01:28:41 mais la Banque de France constate un redémarrage depuis le début de l'année.
01:28:45 L'OMIGUILLEAU, le marché redémarre.
01:28:47 Qu'est-ce qu'on constate exactement ?
01:28:48 Alors Romain, c'est vrai que cette étude de la Banque de France le dit.
01:28:51 Elle a été publiée en début de semaine.
01:28:53 Après avoir chuté en 2022, la production de crédits immobiliers,
01:28:56 c'est-à-dire le nombre de prêts accordés par les banques,
01:28:58 reprend petit à petit.
01:28:59 Depuis le début de l'année, concrètement, les banques ont prêté pour 15,8 milliards d'euros
01:29:04 en janvier contre 15 milliards seulement, on pourrait dire, en décembre.
01:29:08 Et on pourrait même atteindre 17 milliards en février.
01:29:11 Le montant moyen augmente aussi à un peu plus de 240 000 euros.
01:29:15 C'est ce qu'on emprunte aujourd'hui en France pour se loger.
01:29:17 Alors c'est une petite reprise car on reste tout de même en dessous des niveaux d'il y a un an.
01:29:23 Cette reprise, on l'explique en partie par la révision désormais mensuelle du taux d'usure.
01:29:27 C'est le taux maximum auquel une banque peut vous prêter de l'argent
01:29:30 quand on ajoute au taux de crédit les frais de dossier et l'assurance.
01:29:34 Ce taux est désormais fixé à 4 % en mars pour les prêts de 20 ans et plus.
01:29:38 Ce qui fait que des acheteurs dont le dossier ne passait pas auprès de la banque
01:29:42 il y a quelques mois peuvent désormais de nouveau emprunter.
01:29:45 Et ça relance le marché.
01:29:46 Quel est le profil des emprunteurs ? On le connaît ?
01:29:49 Oui, c'est nouveau. C'est ce qui ressort aussi de cette étude.
01:29:51 La majorité des crédits pour l'acquisition d'une résidence secondaire
01:29:54 se font désormais à des primo-accédants, c'est-à-dire des ménages ou des personnes
01:29:59 pour qui c'est le premier achat immobilier.
01:30:01 Ils sont par définition souvent plus jeunes.
01:30:03 Ils peuvent donc emprunter sur des durées plus longues,
01:30:05 ce qui permet d'absorber le coût de l'immobilier qui est toujours très élevé,
01:30:09 mais aussi le coût du crédit qui est de plus en plus cher puisque les taux remontent.
01:30:13 Résultat aussi, les durées d'emprunt ne cessent de s'allonger.
01:30:16 On emprunte désormais en moyenne quand on est primo-accédant sur 23 ans et 9 mois.
01:30:22 C'est une durée vraiment longue, sachant que la durée maximum à laquelle on peut emprunter, c'est 25 ans.
01:30:26 Je me sens que vous avez parlé de résidence secondaire.
01:30:28 C'est-à-dire les primo-accédants pour une résidence principale.
01:30:32 À quel taux emprunte-t-on en ce moment pour se loger ?
01:30:35 C'est le point noir. Les taux ne cessent de grimper selon les dernières données
01:30:39 de l'Observatoire Crédit Logement CSA.
01:30:41 Les taux de crédit immobilier pour un emprunt sur 20 ans ont franchi la barre des 3%.
01:30:45 Sur 25 ans, ils dépassent même les 3,5%.
01:30:48 Les courtiers prévoient qu'ils seront à 4% environ cet été.
01:30:52 Les conditions d'emprunt vont donc se durcir et l'accès au crédit immobilier va devenir de plus en plus difficile,
01:30:58 notamment pour les ménages aux revenus modestes.
01:31:00 Cette embellie pourrait donc être de courte durée seulement.
01:31:03 Merci beaucoup, Lomid Guillaume. Restez bien avec nous.
01:31:06 Il est 8h moins le quart dans un instant.
01:31:08 La politique et le voile islamique qui s'invitent à la journée des droits des femmes.
01:31:14 Aujourd'hui, on va en parler avec Paul Sujit. Dans un instant.
01:31:17 A tout de suite.
01:31:18 On est le 8 mars aujourd'hui.
01:31:25 Le 8 mars, c'est la journée internationale des droits des femmes.
01:31:28 À cette occasion, de nombreuses collectivités locales organisent des journées de sensibilisation
01:31:32 ou des temps forts pour faire avancer l'égalité entre les sexes.
01:31:36 Vous me direz très bien. Mais, Paul Sujit est avec nous. Bonjour, Paul.
01:31:39 Bonjour, Romain.
01:31:40 Mais sur de nombreuses affiches qui font la promotion de ces événements,
01:31:43 organisés par des mairies, des communautés de communes, des départements.
01:31:47 Paul, on remarque très souvent sur ces affiches la présence de femmes qui portent un voile musulman.
01:31:52 Comment ça se fait ?
01:31:53 Oui, c'est un détail qui n'a pas échappé à certains internautes.
01:31:55 Effectivement, on voit donc ces affiches municipales.
01:31:58 Alors, ça peut être des mairies de toutes les couleurs politiques.
01:32:00 Romain, des mairies de gauche, de droite, de rien du tout.
01:32:02 Vous avez même la mairie de Cannes qui s'est fait épingler,
01:32:04 mais qui dit avoir retiré entre temps l'affiche.
01:32:07 David Lissnar a réagi.
01:32:08 On en voit quelques-unes qui s'affichent à Villefontaine, à Marseille ou à Saint-Jean.
01:32:12 Alors, pour bien comprendre, finalement, ces affiches montrent au fond un peu la pauvreté graphique
01:32:17 déjà des supports communicationnels à destination des femmes pour le 8 mars.
01:32:20 C'est toujours pareil. On a des centaines d'événements partout en France en lien avec cette journée,
01:32:23 mais on a l'impression que c'est la même affiche qui a été dupliquée en nombre infinie de fois,
01:32:27 tellement elles se ressemblent toutes.
01:32:28 À chaque fois, vous avez donc plusieurs dessins de femmes pour montrer qu'on ne s'intéresse pas à la femme,
01:32:32 c'est-à-dire à ce concept un petit peu archaïque et patriarcal de l'éternel féminin,
01:32:36 mais bien à la diversité des femmes, à toutes les femmes donc.
01:32:40 Et pour signifier picturalement cette diversité, il faut en mettre plusieurs en insistant sur les différences entre elles.
01:32:45 Alors, vous avez des différences de corpulence, de couleur de cheveux, de couleur de peau éventuellement.
01:32:48 Et maintenant, et c'est vraiment le fait nouveau et on le voit se renforcer chaque année,
01:32:52 des différences religieuses qui sont manifestées par la présence très régulièrement de ce voile musulman
01:32:58 porté par l'une ou moins des femmes sur l'affiche.
01:33:00 Le voile est juste un symbole de diversité ?
01:33:03 C'est ça qui est étrange. Dans l'esprit des concepteurs, peut-être.
01:33:05 Ce ne sont pas des ayatollahs iraniens qui font ces affiches, mais c'est à la fois injuste et grotesque, Romain.
01:33:11 Injuste parce que d'abord, on ne songe jamais à représenter la diversité religieuse autrement que par le voile musulman.
01:33:16 Alors c'est vrai, il est visible, mais on ne voit jamais une femme porter un pendentif en forme de croix ou d'étoile de David, par exemple.
01:33:21 La seule possibilité pour la diversité, c'est l'appartenance à la religion musulmane.
01:33:25 C'est la même chose lorsque l'Union Européenne aussi avait proposé dans ses propres supports de communication à destination des jeunes,
01:33:31 une représentation schématique de femmes voilées.
01:33:33 En fait, l'émoji femme voilée, le symbole femme voilée, c'est devenu le code pour dire diversité.
01:33:39 L'islam est transformé en une espèce de figure archétypique de la culture étrangère incorporée, incluse dans la nôtre,
01:33:45 et la femme musulmane, ça devient l'autre nous-mêmes par excellence,
01:33:48 dans laquelle doivent se retrouver toutes les autres femmes, les juives, les africaines non musulmanes, les chinoises, etc.
01:33:54 Alors, ce qui vous fait aussi réagir, c'est que c'est encore moins approprié pour une journée des droits des femmes.
01:34:01 Mais oui, c'est un piège là que nous tend la communication bienveillante de ces municipalités.
01:34:05 En un tour de passe-passe, si vous voulez, un instrument de soumission de la femme,
01:34:09 qui rappelle justement l'autorité des hommes et du patriarcat sur la femme,
01:34:12 est transformé en un symbole inclusif et féministe.
01:34:15 C'est quand même grotesque pour le jour du 8 mars.
01:34:17 Alors vous allez me dire, on s'y était habitués, c'est vrai.
01:34:19 Sandrine Rousseau avait déjà expliqué que le voile, ça pouvait être l'embellissement de la femme.
01:34:23 Les féministes sont partagées parce qu'en fait, à force qu'elles entendent les défenseurs de la culture française
01:34:29 regretter que des femmes en France puissent porter le voile,
01:34:31 elles se disent "oui, en fait, le voile, c'est une résistance à une injonction,
01:34:35 on ne doit pas expliquer aux femmes comment elles doivent s'habiller,
01:34:38 et si elles veulent porter le voile, tant mieux".
01:34:39 Et en fait, c'est ça la magie dangereuse de ces affiches,
01:34:43 c'est que le voile semble porté fièrement, librement,
01:34:46 tout le monde sourit sur la campagne de communication,
01:34:48 et donc on ne voit pas le problème et on occulte tous les cas dans lesquels,
01:34:51 c'est vrai aussi sur le sol français, des femmes se voient imposer le port du voile.
01:34:56 On avait entendu dire, l'une de ces féministes, la porte-parole d'Oseille Féminisme,
01:35:00 dire que le sexisme vient de la religion judéo-chrétienne.
01:35:03 En fait, on a au fond quasiment effacé le problème que pose l'islam.
01:35:06 Pourtant, à ce que je sache, la police des mœurs ne tue pas dans le monde des femmes
01:35:09 qui arrêtent de porter leur croix, leur étoile de David,
01:35:13 ce sont celles qui arrêtent de porter le voile,
01:35:15 qui se soustraient à cette injonction qui risque leur vie.
01:35:18 Paul Suzy avec nous ce matin, merci Paul.
01:35:21 8h15, Laurence Ferrari recevra Dominique Régnier, directeur général de la Fondapol.
01:35:26 Dominique Régnier, invitée de Laurence Ferrari.
01:35:29 Dans un instant, on part au cinéma, on est mercredi, on accueille Chloé Ranchin.
01:35:34 Bonjour Chloé. Bonjour Romain.
01:35:36 Journaliste culture à cnews.fr.
01:35:38 En ce mercredi matin, vous nous parlez du film, du prolifique, on peut le dire,
01:35:42 François Ozon, l'un des meilleurs réalisateurs français,
01:35:45 qui sort aujourd'hui au cinéma, ça s'appelle comment ?
01:35:48 Ça s'appelle "Mon crime" et en effet, François Ozon est déjà de retour au cinéma,
01:35:52 seulement 8 mois après son précédent film "Peter Vankant"
01:35:56 et cette fois, il signe une brillante comédie policière.
01:35:59 Elle s'inspire d'une pièce de boulevard des années 30 de George Baird et Louis Verneuil.
01:36:04 Plus précisément, vous suivrez l'histoire de Madeleine.
01:36:07 C'est une jeune comédienne en quête de succès et elle va s'accuser d'un meurtre
01:36:11 qu'elle n'a pas commis et ce, dans l'unique but de lancer sa carrière et de se faire connaître
01:36:16 et finalement, elle va être acquittée pour légitime défense et son destin va basculer.
01:36:21 Voilà un petit résumé de l'histoire.
01:36:23 En tout cas, il y a tous les ingrédients qui font l'univers du réalisateur.
01:36:27 Les répliques sont savoureuses et percutantes.
01:36:29 On retrouve un peu l'esprit des comédies de Sacha Guitry
01:36:33 et vous allez voir, la mise en scène est à la fois rythmée et un peu théâtrale.
01:36:39 - Vous aviez bien rendez-vous chez Monsieur Montferrand ? - Oui.
01:36:43 - Monsieur Montferrand est mort. - Il a été assassiné.
01:36:46 J'avoue que sa mort soudaine est l'un des événements les plus heureux de ma vie.
01:36:50 - Monsieur Montferrand m'a sauté dessus. - Enfin, mademoiselle.
01:36:53 C'est un vieux cochon.
01:36:55 - Et elle aurait 5 ans de prison. - Pas forcément.
01:36:58 - Légitime défense. - Alors, c'est moi.
01:37:01 Vous avouez, je suis le plus heureux des hommes.
01:37:04 Bonjour mes poupées ! Mais regardez-moi ce luxe !
01:37:07 - Trop de chance ! - Je vous en prie.
01:37:10 Pour Mademoiselle Verdi et corps !
01:37:12 Quand j'avais 40 ans, je n'ai pas osé tuer mon mari.
01:37:15 Si j'avais su...
01:37:17 - On aime bien Dany Boon en marseillais. - Après, l'accent du nord et du sud.
01:37:23 Après les ch'tis, Marseille.
01:37:26 Comme d'habitude, le réalisateur s'est entouré d'une belle brochette d'acteurs.
01:37:30 - Oui, en effet. - Joli casting.
01:37:32 Le film est porté notamment par deux étoiles montantes du cinéma français
01:37:36 Claudia Tereskevitch et Rebecca Marder.
01:37:39 Elles sont confrontées, comme vous l'avez dit Romain,
01:37:42 à une belle brochette d'acteurs de premier plan.
01:37:45 Vous en avez vu quelques-uns dans l'extrait.
01:37:48 Il y a Isabelle Huppert, Fabrice Lucchini, Michel Faux, André Dusoli.
01:37:51 On croise aussi Dany Boon qui joue un nouveau riche
01:37:54 qui vient tout droit de Marseille. Et ce rôle lui va très bien.
01:37:57 J'imagine que la sortie de ce film, le 8 mars,
01:38:00 jour de la journée des droits des femmes,
01:38:04 journée internationale des droits des femmes, ce n'est pas un hasard.
01:38:07 En effet, ce n'est pas tout à fait un hasard puisque mon crime donne à réfléchir
01:38:10 sur les rapports de pouvoir entre les hommes et les femmes.
01:38:13 Et il s'inscrit dans la continuité de deux autres films de François Ouzon.
01:38:16 Le premier, "Ces huit femmes", sorti il y a plus de 20 ans.
01:38:19 Et potiche avec Catherine Deneuve.
01:38:22 Le réalisateur a d'ailleurs présenté son dernier film
01:38:25 comme étant le troisième volet d'une trilogie sur la condition féminine.
01:38:29 Mais comme souvent avec François Ouzon, ce film est avant tout un petit bijou
01:38:33 de divertissement et d'humour.
01:38:36 Merci beaucoup Chloé Ronchain. Voilà "Mon crime, le conseil de Chloé".
01:38:40 Merci beaucoup Chloé. 7h57, restez bien avec nous.
01:38:43 Dans un instant, on va revenir sur ces deux nouvelles journées de mobilisation
01:38:48 contre la réforme des retraites annoncées hier par les syndicats.
01:38:52 La première, samedi prochain.
01:38:54 Ce sera juste après "La Météo" avec Alexandra Blanc.
01:38:57 [Générique]
01:39:15 Ravi de vous retrouver avec des conditions météo particulièrement agitées aujourd'hui.
01:39:19 Arrivée d'une nouvelle perturbation, perturbation très active
01:39:22 qui donnera de la pluie sur les trois quarts du pays.
01:39:24 C'est une excellente nouvelle. Vous le savez, on manque d'eau
01:39:27 et ces pluies vont permettre en quelque sorte un petit peu d'enrayer la sécheresse.
01:39:30 Pas totalement, mais en tout cas, ça fait du bien.
01:39:32 Forte pluie cet après-midi entre la Bretagne et les régions centrales
01:39:35 ou encore en remontant vers les régions du nord.
01:39:37 On retrouvera également de la neige en montagne sur les Alpes du Nord
01:39:41 et puis un temps beaucoup plus lumineux dans le sud avec beaucoup de vent
01:39:44 notamment entre le Cap-Corse et la région PACA.
01:39:46 Des vents tempétueux également en remontant entre la pointe du Cotentin
01:39:50 et la côte d'Opal.
01:39:51 Les températures s'envolent aujourd'hui, fluo-océanique
01:39:54 et donc conséquence, les températures repassent très largement
01:39:57 au-dessus des normales de saison.
01:39:58 20 degrés en moyenne pour Toulouse, 15 degrés pour le Pays Basque.
01:40:01 Vous aurez 14 degrés du côté de Paris ou encore d'Orléans
01:40:04 et localement jusqu'à 18 degrés entre Bastia et Nice.
01:40:07 Ce sont des températures vraiment printanières
01:40:10 même s'il va pleuvoir sur les trois quarts du pays.
01:40:13 Je vous le rappelle.
01:40:14 La suite du programme, conditions météo assez agitées également demain
01:40:17 avec de nouveau une nouvelle perturbation qui va arriver par les régions de l'Ouest.
01:40:20 On aura du vent mais également de la pluie.
01:40:22 Perturbation qui petit à petit gagnera le centre et le nord-est du pays.
01:40:26 Plein soleil dans le sud, côté température, ça va rester très doux
01:40:29 avec une moyenne de 19 degrés prévue dans le sud pour votre jeudi après-midi.
01:40:34 Vous avez regardé la météo avec Groupe Verlaine.
01:40:44 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:40:46 Groupe Verlaine, connectons nos énergies.
01:40:49 Vous regardez la matinale de CNews.
01:40:52 Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
01:40:54 Les mobilisations contre la réforme des retraites qui continuent.
01:40:58 On va aller dans un instant à Embesse en Gironde
01:41:01 rejoindre Antoine Estève.
01:41:04 Le blocage des entrepôts pétroliers se poursuit.
01:41:07 Deux nouvelles journées de mobilisation contre la réforme des retraites.
01:41:11 Samedi prochain et en milieu de semaine prochaine.
01:41:14 La journée d'hier a vu défiler près d'un million 300 000 personnes
01:41:17 dans les rues en France selon le gouvernement.
01:41:20 Deux fois plus selon les syndicats.
01:41:23 Des syndicats qui écrivent à Emmanuel Macron pour le rencontrer.
01:41:26 Le président de la République doit-il parler ?
01:41:28 Je vous pose la question Florian Tardif.
01:41:31 Il est possible d'acheter depuis ce matin 6 heures des billets SNCF.
01:41:36 Pour cet été, plus vous les achetez tôt, moins c'est cher.
01:41:40 Mode d'emploi à suivre.
01:41:42 Kylian Mbappé est la personnalité la plus importante du sport français.
01:41:47 C'est ce qui ressort d'un sondage OpinionWay.
01:41:49 Aujourd'hui en France, publié à quelques heures de la rencontre
01:41:52 Bayern Munich-PSG en Ligue des Champions.
01:41:55 À suivre ce soir à partir de 21h sur Canal+.
01:41:59 Les blocages se poursuivent ce matin contre la réforme des retraites.
01:42:03 On va partir sur le terrain tout de suite.
01:42:05 Les routiers des Gilets jaunes bloquent actuellement l'entrepôt pétrolier de la Gironde à Embes.
01:42:10 Antoine Esteve en direct avec nous.
01:42:12 Antoine, que se passe-t-il ? Comment ça se passe ?
01:42:16 Bonjour Romain.
01:42:18 Ça se passe bien pour l'instant ce matin.
01:42:20 Environ 150 bloqueurs sont venus ici.
01:42:23 Alors il y a des syndicalistes évidemment.
01:42:25 Nous sommes devant, il y a des Gilets jaunes qui sont venus se joindre à eux.
01:42:28 Un collectif citoyen.
01:42:29 Nous sommes devant ces docks pétroliers que vous voyez derrière moi.
01:42:32 Alors ce sont des entrepôts d'essence principalement.
01:42:35 Des entrepôts d'essence et un ravitaillement qui est impossible ce matin.
01:42:39 Vous voyez les camions sont ici à l'entrée de l'usine.
01:42:42 Et ils ne peuvent pas faire le plein.
01:42:44 Environ 150 à 200 camions sont prévus ici normalement chaque jour
01:42:48 pour alimenter toutes les stations-services de la région.
01:42:51 Principalement des grandes surfaces.
01:42:54 Et ici le blocage vient d'être re-voté au moins pour la journée.
01:42:58 Ils ont décidé en Assemblée Générale qu'ils allaient voter au moins jusqu'à ce soir.
01:43:02 Le problème c'est que la police, la gendarmerie a bloqué
01:43:05 les différents ronds-points à quelques kilomètres d'ici.
01:43:08 Ils ne peuvent pas recevoir de soutien.
01:43:10 Donc le blocage va être certainement un petit peu plus difficile
01:43:13 si les renforts n'arrivent pas.
01:43:15 Dépôt d'essence bloqué.
01:43:16 Merci beaucoup Antoine Esteve.
01:43:18 Cap sur mardi prochain. Les syndicats ont annoncé hier soir
01:43:21 deux nouvelles journées d'action contre la réforme des retraites.
01:43:24 Samedi prochain et en milieu de semaine prochaine.
01:43:26 La journée d'hier a été marquée par une mobilisation record
01:43:29 depuis le début du mouvement.
01:43:30 3 500 000 manifestants selon la CGT
01:43:33 et 1 280 000 selon le ministère de l'Intérieur.
01:43:36 Et vous allez voir qu'ils sont tous déterminés à continuer.
01:43:39 Miquel Dos Santos et Solène Boulan.
01:43:41 Le dernier cortège dispersé.
01:43:45 Les manifestants préparent déjà la prochaine mobilisation.
01:43:47 Et comptent bien faire durer le mouvement.
01:43:49 Là il faut que tous les jours, jusqu'à ce que le gouvernement prie en fait.
01:43:53 Tous les jours on sera motivés comme jamais.
01:43:55 Et je pense que c'est de par la jeunesse que ça va se lever.
01:43:58 Et la jeunesse est vraiment en colère. Vraiment.
01:44:00 On ne compte pas le lâcher parce qu'il faut que tout le monde se réveille là.
01:44:02 À un moment donné il faut arrêter les bêtises.
01:44:04 On n'a jamais connu ça en France.
01:44:06 Si cette réforme n'est pas retirée,
01:44:08 je gage que la révolution n'est pas pour très longtemps.
01:44:13 Réunis en fin de journée,
01:44:14 les syndicats ont salué une mobilisation historique,
01:44:17 mais demandent à rencontrer le président de la République.
01:44:20 À ce jour, ces mobilisations énormes,
01:44:24 conduites par une intersyndicale unie,
01:44:26 n'ont reçu aucune réponse de la part du gouvernement.
01:44:29 Cela ne peut plus durer.
01:44:32 Le silence du président de la République
01:44:34 constitue un grave problème démocratique
01:44:36 qui conduit immanquablement à une situation
01:44:39 qui pourrait devenir explosive.
01:44:41 En responsabilité, l'intersyndicale adressera un courrier
01:44:47 lui demandant à être reçu en urgence pour qu'il retire sa réforme.
01:44:51 L'intersyndicale a annoncé deux nouvelles journées
01:44:53 de mobilisation interprofessionnelle,
01:44:55 dont une ce samedi.
01:44:57 Les syndicats qui veulent rencontrer,
01:44:59 ils lui ont écrit,
01:45:01 Emmanuel Macron, le président de la République,
01:45:03 Florian Tardif avec nous.
01:45:05 Le porte-parole du gouvernement vient de répondre.
01:45:07 Est-ce qu'Emmanuel Macron doit parler ?
01:45:09 Est-ce que le gouvernement doit répondre aux syndicats ?
01:45:11 Oui, on va noter une petite subtilité
01:45:13 dans la prise de parole ce matin d'Olivier Véran,
01:45:15 le porte-parole du gouvernement,
01:45:17 qui explique que la porte du gouvernement,
01:45:19 je le cite, est ouverte,
01:45:21 plus qu'ouverte même aux syndicats.
01:45:23 Comprenez, la porte du gouvernement est ouverte, certes,
01:45:25 mais celle d'Emmanuel Macron est fermée
01:45:27 puisque le chef de l'État n'a aucun intérêt
01:45:29 à ce jour à rencontrer les syndicats.
01:45:31 Il l'a fait en juin dernier,
01:45:33 quelques semaines après sa réélection.
01:45:35 Philippe Martinez avait décliné l'invitation,
01:45:37 mais aujourd'hui, la stratégie
01:45:39 adoptée par le chef de l'État
01:45:41 depuis plusieurs semaines maintenant
01:45:43 est de laisser à la manœuvre
01:45:45 le duo Borne-Dussop.
01:45:47 Ce n'est pas son nom, d'ailleurs,
01:45:49 notons dans son entourage,
01:45:51 qui est brandi par les manifestants
01:45:53 dans les cortèges parisiens, notamment,
01:45:55 mais également en région.
01:45:57 C'est oublié peut-être un peu vite
01:45:59 que la cote de confiance du président
01:46:01 de la République a chuté ces dernières semaines,
01:46:03 notamment auprès des actifs,
01:46:05 qui sont les premiers concernés
01:46:07 par la réforme des retraites.
01:46:09 La seule option qui s'offre aujourd'hui
01:46:11 au président de la République,
01:46:13 vous l'avez compris, est d'attendre
01:46:15 des jours meilleurs, et notamment
01:46:17 le 16 mars prochain, date où les deux
01:46:19 assemblées pourraient voter définitivement le texte.
01:46:21 Je parle bien évidemment de la réforme des retraites.
01:46:23 On avait compris, mais c'est toujours mieux.
01:46:25 On ne parle que de ça, malheureusement.
01:46:27 Merci beaucoup, Florian.
01:46:29 La fin de la manifestation
01:46:31 contre la réforme des retraites
01:46:33 a dégénéré hier à Paris.
01:46:35 Il y a eu des affrontements.
01:46:37 Il y a également eu
01:46:39 cette agression,
01:46:41 cette casse de la voiture
01:46:43 d'un médecin, de SOS Médecins.
01:46:45 Vous avez été nombreux à avoir été choqués.
01:46:47 Évidemment, on l'a été.
01:46:49 Et je l'ai été quand j'ai vu ces images.
01:46:51 C'est évidemment inadmissible
01:46:53 de s'en prendre à un véhicule
01:46:55 de médecin, et les agresseurs,
01:46:57 les casseurs ne pouvaient pas
01:46:59 ne pas savoir qu'il s'agissait
01:47:01 de la voiture d'un médecin,
01:47:03 puisqu'il y avait le caducé sur la voiture.
01:47:05 Nous disait Sophie Bauer,
01:47:07 qui est présidente du syndicat des médecins libéraux,
01:47:09 qui était avec nous sur ce plateau
01:47:11 ce matin. Elle avait des informations
01:47:13 sur ce qu'a ressenti le médecin
01:47:15 que vous voyez à l'écran.
01:47:17 Il est en colère
01:47:19 contre ces individus violents.
01:47:21 Dans l'incompréhension
01:47:23 qu'on puisse faire ça,
01:47:25 puisqu'il était sur une place livraison,
01:47:27 il était clair qu'il était en intervention,
01:47:29 il était en colère contre les agresseurs.
01:47:31 C'est vraiment pénaliser l'activité
01:47:33 d'un médecin auprès de ses patients.
01:47:35 C'est tout un symbole
01:47:37 qui est atteint
01:47:39 en plus du bien lui-même,
01:47:41 si on peut dire.
01:47:43 Le dérapage d'Éric Dupond-Moretti
01:47:45 provoque un tollé
01:47:47 à l'Assemblée nationale,
01:47:49 et au-delà, le garde des Sceaux
01:47:51 a fait deux bras d'honneur au sein de l'hémicycle
01:47:53 pendant une prise de parole d'Olivier Marlex.
01:47:55 Le président du groupe Les Républicains
01:47:57 a rappelé à la tribune la mise en examen
01:47:59 d'Éric Dupond-Moretti pour prise illégale d'intérêt.
01:48:01 Le ministre de la Justice a reconnu
01:48:03 avoir fait ses bras d'honneur,
01:48:05 mais il assure qu'il n'était pas destiné
01:48:07 aux députés, mais à l'atteinte
01:48:09 à la présomption d'innocence.
01:48:11 On va rejoindre Maxime. Je pensais qu'on allait écouter
01:48:21 Guilhem Caray. Non, à 8h30.
01:48:23 À 8h30, comme quoi, voilà, tout arrive.
01:48:25 Tout arrive.
01:48:27 La vente de billets de train pour les vacances d'été.
01:48:29 Ça, c'est un sujet important.
01:48:31 Elle est officiellement ouverte.
01:48:33 La SNCF les a mis en vente, ces billets de train,
01:48:35 ce matin à 6h.
01:48:37 Tous les détails et le mode d'emploi
01:48:39 avec Maxime Lavandier.
01:48:41 Depuis 6h ce matin, la SNCF
01:48:43 a ouvert le guichet pour les billets de cet été.
01:48:45 Des billets allant de la période du 8 juillet
01:48:47 au 9 décembre 2023.
01:48:49 Et pour acheter vos billets, c'est très simple.
01:48:51 Il suffit de vous rendre sur le site Internet
01:48:53 www.sncf-connect.com
01:48:55 ou sur le site
01:48:57 ouigo.com
01:48:59 Par exemple, pour un Paris-Bordeaux, le 10 juillet,
01:49:01 le billet vous coûtera 74 euros.
01:49:03 Pour un Lyon-Marseille, à la même date,
01:49:05 cela vous coûtera entre 40 et 60 euros.
01:49:07 Petit conseil tout de même, n'attendez pas
01:49:09 trop longtemps avant de prendre vos billets.
01:49:11 Plus vous attendez, moins il y en a et plus les prix
01:49:13 augmenteront. Dernière petite astuce,
01:49:15 lorsque vous vous rendrez sur l'un des sites proposés,
01:49:17 pensez à vous mettre en navigation
01:49:19 privée. Car si vous n'achetez pas dessus
01:49:21 votre billet et que vous revenez sur le site plus tard,
01:49:23 vous verrez que le prix de ce billet
01:49:25 aura augmenté.
01:49:27 Comme ça, pas de surprise sur le billet de votre destination.
01:49:29 Vous pourrez donc partir l'esprit léger.
01:49:31 Merci beaucoup Maxime.
01:49:33 Quand on est en privé, on n'est pas identifié.
01:49:35 Comme ça, on peut revenir
01:49:37 et faire
01:49:39 de meilleures affaires, en clair.
01:49:41 Il y en a qui sont intéressés par les billets
01:49:43 dès cet été. C'est un peu tôt, on est en mars.
01:49:45 Mais dans les familles, on...
01:49:47 Il faut savoir où on va.
01:49:49 On va sur des dates.
01:49:51 Être sûr que les grands-parents vont récupérer les enfants.
01:49:53 C'est peut-être plus un coup de pub
01:49:55 que... C'est souvent ça.
01:49:57 Qu'un coup de pouce. Allez, 8h09.
01:49:59 Dominique Régnier, avec nous,
01:50:01 avec Laurence Ferrari,
01:50:03 directeur général de la Fond Apolle.
01:50:05 Dominique Régnier, invité de Laurence, dans un instant.
01:50:07 A tout de suite.
01:50:09 C'est News 8h14.
01:50:11 Bienvenue à tous et merci d'être avec nous.
01:50:13 Dans un instant, Laurence Ferrari, vous recevrez
01:50:15 Dominique Régnier, le directeur général de la Fondation
01:50:17 pour l'innovation politique.
01:50:19 Mais tout d'abord, le point info avec Chana Lusso.
01:50:21 Attention, si vous prenez les transports en commun aujourd'hui,
01:50:29 les perturbations continuent.
01:50:31 Un TER sur 3 circulera en moyenne,
01:50:33 un intercité sur 5 est prévoyé également,
01:50:35 un TGV inouï et Wigo sur 3 seulement.
01:50:37 Le père de famille Rouanet,
01:50:39 qui s'était fait justice lui-même,
01:50:41 écope de 8 mois de prison avec sursis.
01:50:43 En octobre dernier, avec l'aide de 3 amis,
01:50:45 il avait passé à Tabas un adolescent
01:50:47 qu'il soupçonnait d'avoir agressé sexuellement
01:50:49 sa fille de 6 ans.
01:50:51 L'un des amis du père de famille,
01:50:53 lui, a été condamné à une peine de 6 mois de prison ferme.
01:50:55 Et puis aujourd'hui, c'est la journée internationale
01:50:57 des droits des femmes.
01:50:59 À cette occasion, Emmanuel Macron va rendre
01:51:01 un hommage national à Gisèle Halimi.
01:51:03 Une cérémonie est organisée à 16h
01:51:05 au Palais de Justice de Paris.
01:51:07 Le chef de l'État pourrait également s'exprimer
01:51:09 sur la proposition d'inscrire l'accès à l'IVG
01:51:11 dans la Constitution.
01:51:13 C'était l'un des grands combats
01:51:15 de l'avocate féministe.
01:51:17 - Laurence, vous recevez ce matin Dominique Régnier.
01:51:19 - Bonjour Dominique Régnier.
01:51:21 - Bonjour Laurence Ferrari.
01:51:23 - Bienvenue dans la matinale de CNews.
01:51:25 On va d'abord parler des mobilisations
01:51:27 contre les retraites.
01:51:29 Grande mobilisation hier dans toutes les régions de France.
01:51:31 1,2 millions de manifestants,
01:51:33 selon les chiffres de la police, c'est historique.
01:51:35 Néanmoins, la France n'était pas à l'arrêt,
01:51:37 comme le souhaitaient les syndicats.
01:51:39 Ils ont demandé en urgence à être reçus par Emmanuel Macron.
01:51:41 Quel constat on peut en faire ?
01:51:43 C'est un échec ou pas ?
01:51:45 - Le résultat, c'est que le nombre de manifestants
01:51:47 qui sont reçus par Jean-Luc Mélenchon lui-même
01:51:49 se situe dans la moyenne des mobilisations constatées.
01:51:51 Non seulement à propos de cette réforme,
01:51:53 mais des réformes précédentes.
01:51:55 Depuis 1993, on a eu plusieurs réformes des retraites.
01:51:57 A chaque fois, c'est le même niveau de mobilisation.
01:51:59 Il n'y a pas de ce point de vue-là de...
01:52:01 - De sursaut.
01:52:03 - C'est une réussite, parce que c'est ce que ces syndicats-là
01:52:05 sont capables de faire.
01:52:07 Mais il n'y a pas de résultat spectaculaire.
01:52:09 J'aime bien rappeler, puisqu'on donne ce chiffre
01:52:11 comme étant significatif,
01:52:13 que le nombre de manifestants est de 149 millions d'électeurs inscrits.
01:52:15 Et que c'est tout de même,
01:52:17 puisqu'on veut peser, puisqu'on veut comparer,
01:52:19 il faut rappeler ça.
01:52:21 Ce qui me frappe aujourd'hui,
01:52:23 c'est que l'appel de Jean-Luc Mélenchon
01:52:25 à la dissolution...
01:52:27 - Au référendum.
01:52:29 - Au référendum, rencontrer maintenant
01:52:31 le président de la République en urgence,
01:52:33 c'est un vocabulaire qui semble surjouer
01:52:35 une interprétation exagérément optimiste
01:52:37 de la situation pour les syndicats,
01:52:39 qui en réalité, me semble-t-il,
01:52:41 reflète plutôt une sorte de malaise
01:52:43 et d'inquiétude, parce que maintenant,
01:52:45 on peut faire l'hypothèse
01:52:47 que c'est quand même le point
01:52:49 d'Akmeh qui a été atteint
01:52:51 et ce n'est pas un grand succès de ce point de vue-là.
01:52:53 La suite sera plus compliquée
01:52:55 et les syndicats sont sans doute
01:52:57 maintenant en train de se demander
01:52:59 ce que va produire l'effet...
01:53:01 - De blocage... - De blocage.
01:53:03 - Persistant. - Voilà, parce que là, maintenant...
01:53:05 - Non, non, mais est-ce qu'on peut dire que les syndicats
01:53:07 ont perdu la partie ou pas ?
01:53:09 - Non, non, non, non. - Ils sont fortement dans la rue hier
01:53:11 et après, quand la loi sera votée,
01:53:13 qu'est-ce qui va se passer ?
01:53:15 - D'abord, les syndicats en France sont...
01:53:17 je ne vais pas... sont affaiblis structurellement,
01:53:19 historiquement. Encore, depuis quelques temps,
01:53:21 on voit qu'il y a de moins en moins de syndicats.
01:53:23 90 % des actifs ne sont pas syndiqués.
01:53:25 Donc c'est quand même extrêmement problématique
01:53:27 pour eux. Et là, ils n'ont pas de ressources.
01:53:29 Ils n'ont pas de ressources politiques
01:53:31 parce qu'il n'y a pas de formation politique
01:53:33 capable de les soutenir pour accéder à un pouvoir
01:53:35 et gouverner. Il n'y a pas cette gauche
01:53:37 politique qui existait autrefois. Elle est ramenée
01:53:39 à presque rien. Il y a une gauche de l'agitation
01:53:41 autour de Jean-Luc Mélenchon, mais elle n'est pas crédible
01:53:43 au point de vue du gouvernement. Il a été éliminé
01:53:45 trois fois du premier tour de l'élection présidentielle.
01:53:47 C'est assez clair. Et donc,
01:53:49 maintenant, ce sur quoi pourraient compter les syndicats,
01:53:51 c'est une espèce de capacité sociale. Mais ils ne l'ont pas.
01:53:53 Ce qui va se produire maintenant,
01:53:55 c'est, à partir
01:53:57 de cet échec-là, le passage
01:53:59 du blocage à l'Assemblée, ça n'a pas marché.
01:54:01 Le blocage de la France, ça n'a pas marché.
01:54:03 On peut avoir des empêchements, je dirais,
01:54:05 qui vont perler comme ça,
01:54:07 mais c'est les Français qui vont en souffrir.
01:54:09 Et donc, cet appui qu'il y avait...
01:54:11 - Du côté de l'opinion publique. - De l'opinion.
01:54:13 Alors, moi, je suis là-dessus lubitatif, mais en tout cas,
01:54:15 cet appui qui a été revendiqué,
01:54:17 va probablement se fragiliser.
01:54:19 - Parmi les signaux hier dans la manifestation
01:54:21 parisienne, c'était les violences, qui étaient
01:54:23 nettement plus importantes que lors des dernières
01:54:25 mobilisations. Le mouvement peut se radicaliser ?
01:54:27 - Oui, on aura sans doute
01:54:29 ce type... On l'a vu déjà hier, effectivement.
01:54:31 On aura sans doute ce type de réaction
01:54:33 par découragement,
01:54:35 par colère,
01:54:37 par rage. Et puis,
01:54:39 il faut bien dire aussi que, d'une façon générale,
01:54:41 encore une fois, autour de la
01:54:43 France insoumise, le ton
01:54:45 est celui-là, quand même. On chauffe à blanc
01:54:47 des manifestants, on chauffe à blanc
01:54:49 des opposants, qui pourraient très bien
01:54:51 exprimer leur opposition sans en aller
01:54:53 à de telles extrémités. Et on ne peut pas
01:54:55 s'étonner ensuite de voir de tels résultats.
01:54:57 - Vous parlez des Français. On sait que 68,
01:54:59 70 % des Français rejettent cette réforme
01:55:01 telle qu'elle est présentée aujourd'hui par le
01:55:03 gouvernement. En même temps,
01:55:05 68 % d'entre eux pensent qu'il
01:55:07 va falloir réformer
01:55:09 et que cette réforme-là va passer.
01:55:11 Qu'est-ce que ça dit de l'état de l'opinion publique française ?
01:55:13 Les Français savent qu'il va falloir une réforme ?
01:55:15 - Oui, moi je pense que ça dit que...
01:55:17 - Peut-être pas celle-là, mais... - Les Français sont mal représentés
01:55:19 politiquement de ce point de vue-là, parce que
01:55:21 ce qui devrait les représenter politiquement,
01:55:23 c'est de dire "Nous ne voulons pas cette
01:55:25 réforme, mais nous voulons celle-là".
01:55:27 Personne ne la présente. On n'a pas
01:55:29 vu cette réforme que les Français accepteraient.
01:55:31 On sait très bien que les Français
01:55:33 ne croient pas à la soutenabilité financière
01:55:35 de ce système. Les gens ont réfléchi.
01:55:37 Ils savent qu'on vit plus longtemps, ils savent que c'est pas possible.
01:55:39 On est en régime déficitaire. Il sera
01:55:41 massivement déficitaire dans les années
01:55:43 qui viennent, ça a été établi. Et donc,
01:55:45 ils attendent l'assurance
01:55:47 de sauvegarder ce système. Donc, des réformes
01:55:49 qui puissent le rendre à la fois juste,
01:55:51 parce que les Français trouvent le système actuel
01:55:53 injuste, et pérenne.
01:55:55 Rien n'est proposé. Donc, l'idée
01:55:57 de bloquer cette réforme-là
01:55:59 sans avoir de solution
01:56:01 alternative, sur le fond, je veux dire,
01:56:03 est quelque chose qui, par définition,
01:56:05 contredit la mobilisation.
01:56:07 Il n'y a pas de ressources intellectuelles
01:56:09 au plan de l'idée de réforme, ni
01:56:11 politique, ni syndicale, en réalité.
01:56:13 Il n'y a pas de contre-projet, dites-vous, à gauche. Est-ce qu'il y en a
01:56:15 à droite ? On voit que les LR vont
01:56:17 voter, évidemment, avec le gouvernement, cette
01:56:19 réforme. Qu'est-ce que ça va avoir
01:56:21 comme impact auprès de leurs électeurs ?
01:56:23 Il me semble que si... On peut
01:56:25 répondre par l'hypothèse négative.
01:56:27 Si la réforme ne passe pas,
01:56:29 comme les LR, malheureusement,
01:56:31 y ont un peu contribué
01:56:33 avec
01:56:35 tout ce qu'on a pu augmenter auparavant,
01:56:37 et les difficultés présentées
01:56:39 dans cette affaire, au sein des LR,
01:56:41 la division, ça serait fatal
01:56:43 pour les LR. Donc, que cette réforme
01:56:45 passe, qui était quand même,
01:56:47 on le sait bien, dans le programme des LR,
01:56:49 ça signifiera que la droite de gouvernement
01:56:51 peut se restaurer. Elle est encore
01:56:53 extrêmement faible, elle est
01:56:55 rat-plat-plat, mais elle peut espérer se restaurer
01:56:57 en montrant à ses électeurs que, sur un sujet
01:56:59 aussi fondamental que celui-là,
01:57:01 elle a fait face et elle a été cohérente
01:57:03 avec sa doctrine depuis toujours.
01:57:05 Un petit mot de cette différence que l'on voit entre les débats
01:57:07 au Sénat, qui se sont tendus cette nuit,
01:57:09 parce que le Sénat avance à marche forcée pour voter
01:57:11 d'ici dimanche soir le texte,
01:57:13 et l'Assemblée nationale, où on a eu même
01:57:15 des bras d'honneur liés à faire le garde
01:57:17 des Sceaux, Eric Dupond-Moretti.
01:57:19 Qu'est-ce qui se passe à l'Assemblée ?
01:57:21 D'une manière générale,
01:57:23 depuis cette nouvelle Chambre,
01:57:25 on voit bien que, contrairement
01:57:27 à ce qu'on pouvait imaginer, que moi d'ailleurs,
01:57:29 j'imaginais, je me suis trompé là-dessus, c'est-à-dire que les nouveaux députés
01:57:31 LFI, en particulier
01:57:33 la NUP, allaient au fond
01:57:35 entrer dans le rôle et devenir peu à peu
01:57:37 les représentants sérieux
01:57:39 de leurs électeurs,
01:57:41 on a cette espèce d'agitation,
01:57:43 de happening permanent et de
01:57:45 comportements comme des propos très choquants,
01:57:47 qui ne donnent pas de l'Assemblée l'image
01:57:49 qui réconcilie avec le parlementarisme, puisqu'on a dit que c'était
01:57:51 formidable, on allait enfin avoir une vie parlementaire,
01:57:53 et bien ça s'est propagé en fait.
01:57:55 Et c'est en train de s'installer, et par
01:57:57 la visibilité médiatique, parce que par
01:57:59 définition ces comportements-là sont très vus,
01:58:01 il y a une sorte de propagation, et moi
01:58:03 j'ai été extrêmement étonné
01:58:05 de voir le ministre de la Justice
01:58:07 adopter un tel comportement,
01:58:09 c'est un mauvais signe ça,
01:58:11 il ne faudrait pas que l'ensemble de la classe politique
01:58:13 se mette
01:58:15 au diapason de la NUPES.
01:58:17 Non, mais ça voudrait dire que ça peut avoir un effet de contagion ?
01:58:19 C'est-à-dire que cet exemple,
01:58:21 vraiment,
01:58:23 je ne trouve pas le mot pour le qualifier,
01:58:25 mais enfin, anti-républicain,
01:58:27 peut se repercuter dans la rue ?
01:58:29 Oui, enfin je pense que la rue
01:58:31 est toujours capable d'être
01:58:33 dans une radicalité bien plus grande que nos élus,
01:58:35 même les élus de la NUPES,
01:58:37 et donc ce que ne voient pas bien
01:58:39 les responsables politiques, les élus ou les ministres,
01:58:41 c'est que leur comportement fixe
01:58:43 le point bas, non pas le point haut.
01:58:45 On ne rivalisera jamais avec la radicalité de la rue.
01:58:47 Si on fait un bras d'honneur dans l'hémicycle,
01:58:49 dans la rue, on va faire
01:58:51 beaucoup plus que cela, et on dira
01:58:53 écoutez, on a un ministre de la Justice qui fait un bras d'honneur.
01:58:55 Donc c'est ça qui m'inquiète beaucoup,
01:58:57 c'est le fait que les élus,
01:58:59 comme les ministres, pourraient perdre
01:59:01 de vue l'importance
01:59:03 de leur comportement dans un pays
01:59:05 comme le nôtre.
01:59:07 On voit aussi que la question de fonds qui sous-tend
01:59:09 cette bagarre de la réforme des retraites,
01:59:11 c'est la question du travail, le sens du travail
01:59:13 et la rémunération du travail.
01:59:15 On a un vrai problème en France ou pas ?
01:59:17 On a un vrai problème en France, et d'ailleurs ça touche
01:59:19 effectivement la question des retraites parce que
01:59:21 les Français ont beaucoup de choses à dire sur le travail
01:59:23 et sur l'intérêt pour le travail, mais il y a une chose
01:59:25 surtout qui les préoccupe, c'est
01:59:27 le pouvoir d'achat, c'est la rémunération.
01:59:29 Et nous savons en France, nous sommes en Europe
01:59:31 les numéros 2, c'est un triste record,
01:59:33 ce n'est pas un titre honorable,
01:59:35 en termes de prélèvement obligatoire,
01:59:37 47%, et que en moyenne
01:59:39 un salarié français va gagner
01:59:41 40 000 euros net par an,
01:59:43 quand un Danois, je prends un Danois
01:59:45 qui est un Etat de Providence
01:59:47 très développé, sera autour de 40 000 euros,
01:59:49 10 000 euros de plus par an,
01:59:51 sans compter les Suisses qui sont à 75 000 euros par an.
01:59:53 Net, je parle de net. Et donc on a en France,
01:59:55 on le sait, un Etat social
01:59:57 qui pèse si lourd que les actifs,
01:59:59 ceux qui travaillent, sont nécessairement
02:00:01 mal rémunérés, quel que soit l'intérêt
02:00:03 de leur activité ou les efforts
02:00:05 qu'ils y consacrent.
02:00:07 Vous, avec la Fondation pour l'Innovation Politique,
02:00:09 vous avez publié un rapport extrêmement intéressant
02:00:11 sur l'immigration, c'est le prochain gros texte
02:00:13 qui va arriver à l'Assemblée.
02:00:15 Vous faites un tour d'Europe des politiques
02:00:17 nationales d'immigration, et vous avez un constat
02:00:19 qui est implacable. D'abord, la France
02:00:21 a le programme d'intégration le moins exigeant,
02:00:23 carrément, de tous les pays d'Europe.
02:00:25 C'est très net, on n'a pas de
02:00:27 politique d'intégration.
02:00:29 Il y a des pays comme le Danemark,
02:00:31 l'Allemagne, la Finlande, on pourrait les multiplier,
02:00:33 qui mettent en place
02:00:35 des formations obligatoires, contrôlées,
02:00:37 avec une évaluation notée,
02:00:39 des tests à réussir,
02:00:41 des mentors qui sont désignés, enfin,
02:00:43 je ne vais pas rentrer dans le détail, mais toute une architecture
02:00:45 qui contraint à l'intégration,
02:00:47 qui accompagne à l'intégration.
02:00:49 Nous n'avons rien, c'est très léger,
02:00:51 on peut suivre des formations,
02:00:53 on peut ne pas les suivre, c'est le même résultat,
02:00:55 il n'y a pas de test,
02:00:57 un entretien suffira à la fin.
02:00:59 Donc c'est vraiment une politique qui se caractérise
02:01:01 en France par l'absence
02:01:03 de contraintes,
02:01:05 l'absence d'efforts qui est fait pour l'intégration,
02:01:07 l'absence de sélection des arrivants,
02:01:09 l'absence de sanctions pour les arrivants
02:01:11 qui ne respectent pas la loi, à commencer par
02:01:13 le droit d'être ici ou de ne pas être ici,
02:01:15 et puis une générosité
02:01:17 sociale qui, moi,
02:01:19 me paraît absolument problématique et coupable.
02:01:23 Alors vous dites que sur l'accès aux soins,
02:01:25 la France est le pays le plus généreux
02:01:27 au monde concernant,
02:01:29 alors, il y a d'une part les étrangers
02:01:31 en situation légale et les étrangers en situation illégale.
02:01:33 Il n'y a pas un seul pays qui fait comme nous.
02:01:35 Non, pas un seul pays qui fait comme nous.
02:01:37 Alors, il y a d'abord le fait que,
02:01:39 y compris les irréguliers en France,
02:01:41 ont accès quasiment
02:01:43 aux mêmes soins que nous tous,
02:01:45 il y a des exceptions comme les cures thermales
02:01:47 ou la PMA, mais enfin c'est quand même très marginal,
02:01:49 donc c'est le même régime que pour d'autres,
02:01:51 alors qu'ils sont en situation irrégulière,
02:01:53 et il y a en plus un permis de séjour
02:01:55 pour soins qui est accordé en France.
02:01:57 C'est-à-dire que dans le monde entier,
02:01:59 si quelqu'un ne peut pas accéder
02:02:01 pour se soigner à un soin,
02:02:03 non pas qu'il n'existe pas chez lui,
02:02:05 mais parce qu'il ne peut pas se le payer,
02:02:07 eh bien il peut demander un permis de séjour
02:02:09 en France pour soins,
02:02:11 il y a 30 000 personnes qui l'ont obtenu
02:02:13 et qui sont en France pour cela,
02:02:15 il y a des demandeurs qui sont un peu étonnants,
02:02:17 il y a 17 Américains, 11 Canadiens, 2 Japonais,
02:02:19 enfin c'est tout un monde qui candidate pour cela,
02:02:21 et qui ensuite accède à des soins
02:02:23 pris en charge par la collectivité nationale.
02:02:25 C'est un problème qui est quand même considérable.
02:02:27 Et ça a un effet d'attraction.
02:02:29 C'est évident que la France,
02:02:31 je dirais alors là, à l'inverse total
02:02:33 de ce que fait le Danemark,
02:02:35 a une politique d'appel,
02:02:37 parce qu'on fait savoir cela,
02:02:39 ça se sait, évidemment,
02:02:41 on sait bien que quand on est en France,
02:02:43 on n'est pas expulsé, ça aussi,
02:02:45 les OQTF en a beaucoup parlé.
02:02:47 La France est le pays qui en prononce le plus,
02:02:49 mais qui en exécute le moins.
02:02:51 On a 12% d'exécution,
02:02:53 on a calculé la moyenne en Europe,
02:02:55 c'est 43%, donc on est vraiment très mauvais là-dessus.
02:02:57 On est expulsé, on ne sélectionne pas,
02:02:59 on n'intègre pas, on est très généreux
02:03:01 dans l'accueil, donc nous sommes
02:03:03 très mal équipés. Il n'y a pas de politique
02:03:05 en fait en France. Il nous faut une doctrine
02:03:07 avec des moyens spécifiques,
02:03:09 une politique publique dédiée
02:03:11 et un cadre ferme, contrôlé par le Parlement.
02:03:13 Le Parlement, à mon avis, ne contrôle pas
02:03:15 suffisamment la politique migratoire française.
02:03:17 - Et on rappelle que vous basez sur des chiffres.
02:03:19 - Ah oui, les chiffres,
02:03:21 et puis toutes les données, ça nous a pris du temps,
02:03:23 qui sont publiées sur les sites
02:03:25 des ministères des pays de l'Union Européenne.
02:03:27 Donc on peut le vérifier.
02:03:29 - L'immigration étudiante est la première cause d'immigration
02:03:31 devant l'immigration familiale aujourd'hui en France.
02:03:33 - Oui, c'est la première cause, et c'est une immigration
02:03:35 qui est de plus en plus
02:03:39 issue du continent africain,
02:03:42 et subsaharien en particulier.
02:03:44 Et il y a l'interrogation
02:03:47 sur la possibilité que cette immigration étudiante
02:03:49 soit une espèce de nouvelle filière.
02:03:51 Bien sûr, il nous faut une immigration étudiante,
02:03:53 ça va de soi,
02:03:55 c'est la vie des idées de la recherche,
02:03:57 ça a toujours été absolument nécessaire,
02:03:59 mais il y a là la crainte que ce soit une filière nouvelle
02:04:02 pour l'immigration en France.
02:04:04 - Vous signalez aussi que la France est l'un des pays
02:04:06 où la durée de résidence requise pour la naturalisation
02:04:08 est la moins longue.
02:04:10 - Oui, c'est vrai, c'est cinq ans,
02:04:12 et beaucoup de pays en Europe
02:04:14 la fixent à huit ans, neuf ans, voire dix ans.
02:04:16 C'est aussi un aspect qui est de nature
02:04:19 à encourager les candidats aux migrations
02:04:22 à venir en France.
02:04:24 - Est-ce que la prochaine loi, "Asile et immigration",
02:04:26 qui a un double objectif,
02:04:28 l'humanité et la fermeté,
02:04:30 humanité avec la régularisation des travailleurs sans papier
02:04:32 et fermeté avec plus d'expulsion,
02:04:34 est de nature à aller dans le bon sens pour vous ?
02:04:37 - Il faut voir les détails,
02:04:39 parce que si nous mettons en avance
02:04:41 ce que moi j'appelle la dimension humanitaire
02:04:43 de la politique de l'immigration,
02:04:45 on envoie des signaux qui sont très problématiques,
02:04:47 et on crée en fait des flux.
02:04:49 Donc il faut que la partie fermeté
02:04:51 soit décrite avec beaucoup de force,
02:04:53 soit rendue publique et soit convaincante,
02:04:55 pas simplement pour les Français,
02:04:57 mais aussi pour les candidats à l'immigration
02:04:59 des pays de départ.
02:05:01 Et j'ajoute, afin de contribuer à ruiner
02:05:03 les trafiquants qui vivent de cela,
02:05:05 évidemment, les mafias de passage clandestin.
02:05:08 - La Grande-Bretagne va, elle aussi,
02:05:10 présenter un projet de loi
02:05:12 contre l'immigration illégale,
02:05:14 et désormais, les migrants arrivés illégalement
02:05:16 sur son sol ne pourront plus demander l'asile
02:05:18 et s'installer au Royaume-Uni.
02:05:20 A nous, Français ?
02:05:22 - Alors oui, ils ont aussi adopté cette méthode
02:05:24 qui a été esquissée par le Danemark
02:05:26 de l'externalisation de la gestion des visas,
02:05:28 en passant un accord, eux aussi, avec le Rwanda.
02:05:30 C'est une tendance que j'observe
02:05:32 en Europe aujourd'hui,
02:05:34 sous des formes différentes.
02:05:36 On voit que certains pays, je pense à l'Italie,
02:05:38 qui ne fait pas la même chose,
02:05:40 mais ça me fait penser, l'Italie, l'Espagne,
02:05:42 ont des stratégies qui, d'eux-mêmes,
02:05:44 cherchent, avec le Danemark, comme je l'ai indiqué,
02:05:46 à mobiliser des pays de départ
02:05:48 pour créer un amant la réduction des flux.
02:05:50 - Très bien, merci beaucoup, Dominique Régnier.
02:05:52 Je renvoie à votre étude,
02:05:54 Fondation pour l'innovation politique,
02:05:56 cette grande étude sur l'immigration
02:05:58 que vous venez de publier en début de semaine.
02:06:00 Merci beaucoup d'être venu dans la matinale de CNews.
02:06:02 A vous, Romain Désarbe, pour la suite.
02:06:04 (Générique)
02:06:22 - Il est 8h30,
02:06:24 vous regardez la matinale de CNews.
02:06:26 Merci à vous, Laurence Ferrari, et à votre invitée,
02:06:28 Dominique Régnier.
02:06:30 On continue à parler, évidemment,
02:06:32 de la réforme des retraites,
02:06:34 des mouvements sociaux
02:06:36 contre cette réforme.
02:06:38 Attention si vous prenez les transports en commun,
02:06:40 d'ailleurs, aujourd'hui, parce que les perturbations continuent.
02:06:42 On a beaucoup parlé de la journée de mardi,
02:06:44 mais il y a aussi la journée de mercredi,
02:06:46 probablement de jeudi et de vendredi.
02:06:48 On est en direct de la gare Montparnasse avec Marine Sabourin.
02:06:50 Marine, le trafic est plus fluide qu'hier,
02:06:52 mais les usagers se sont quand même organisés ce matin ?
02:06:56 - Oui, tout à fait, Romain.
02:06:58 Ils ont anticipé, vous le voyez sur les images
02:07:00 d'Antoine Durand,
02:07:02 d'habitude, les quais à Montparnasse sont complètement bondés.
02:07:04 Alors là, il y a évidemment du monde,
02:07:06 mais beaucoup moins que d'habitude.
02:07:08 Et donc, sur les écrans,
02:07:10 à la gare de Montparnasse, c'est indiqué
02:07:12 qu'il y a ce mouvement social, national,
02:07:14 interprofessionnel depuis hier.
02:07:16 Et donc, tous les usagers ont été prévenus
02:07:18 à 17h00,
02:07:20 hier, si leur train était annulé.
02:07:22 Pour les métros qui se trouvent en bas,
02:07:24 c'est un petit peu plus compliqué.
02:07:26 Un train sur trois,
02:07:28 nous avons échangé avec les usagers.
02:07:30 Je vous propose de les écouter.
02:07:32 - Je me suis levée un peu plus tôt,
02:07:36 malheureusement.
02:07:38 J'ai anticipé et j'ai essayé de faire en sorte
02:07:40 pour être à l'heure au boulot.
02:07:42 Bon, je vais être en retard, mais voilà.
02:07:44 - Ce matin, j'ai fait comme d'habitude.
02:07:46 Je ne suis pas partie plus tôt,
02:07:48 mais j'ai moins senti qu'hier.
02:07:50 Hier, oui, c'était vraiment...
02:07:52 Là, les quais étaient bondés,
02:07:54 les rames étaient bondées.
02:07:56 Donc, par rapport à hier,
02:07:58 c'est mieux. Voilà.
02:08:00 - J'ai dû partir quand même un peu plus tôt
02:08:02 par rapport à ce que je fais d'habitude.
02:08:04 C'est une dizaine de minutes plus tôt.
02:08:06 Pour moi, ça ne change pas grand-chose
02:08:08 jusqu'à maintenant.
02:08:10 - Voilà une situation encore un petit peu compliquée
02:08:12 aujourd'hui à la gare de Montparnasse.
02:08:14 Un métro sur trois toute la journée.
02:08:16 - Marine Sabourin, en direct de la gare Montparnasse.
02:08:18 Merci beaucoup, Marine.
02:08:20 Un TER sur trois va circuler aujourd'hui en moyenne.
02:08:22 Il y en avait un sur cinq hier.
02:08:24 Donc, il y a un peu de mieux.
02:08:26 TGV Inouïe, TGV Ouïgaux,
02:08:28 un train sur trois,
02:08:30 un train sur cinq pour les intercités.
02:08:32 Cap sur samedi prochain.
02:08:34 Les syndicats l'ont annoncé hier soir.
02:08:36 Il y aura une nouvelle journée de manifestation samedi
02:08:38 et une autre en milieu de semaine prochaine.
02:08:40 - La journée d'hier a été marquée
02:08:42 par une mobilisation importante,
02:08:44 la plus importante depuis le début du mouvement.
02:08:46 3,5 millions de manifestants selon la CGT,
02:08:48 1,2 million selon le ministère de l'Intérieur,
02:08:50 Fabien Vildieu représentant Sudrail
02:08:52 était notre invité à 7h30.
02:08:54 Et pour lui, même en ne comptant que les chiffres
02:08:56 des forces de l'ordre,
02:08:58 les manifestations d'hier ont battu des records.
02:09:00 - On a une manif historique.
02:09:02 Sans rentrer dans le débat,
02:09:04 chiffres police, chiffres organisation syndicales.
02:09:06 Si vous prenez les chiffres de la police,
02:09:08 il n'y a jamais eu autant de monde recensé
02:09:10 depuis ces 30 dernières années.
02:09:12 Ce n'est pas qu'il y a eu du monde.
02:09:14 C'est que les gens sont venus.
02:09:16 C'est que les gens sont venus.
02:09:18 C'est que les gens sont venus.
02:09:20 C'est que les gens sont venus.
02:09:22 C'est que les gens sont venus.
02:09:24 C'est que les gens sont venus.
02:09:26 C'est que les gens sont venus.
02:09:28 C'est que les gens sont venus.
02:09:30 C'est que les gens sont venus.
02:09:32 C'est que les gens sont venus.
02:09:34 C'est que les gens sont venus.
02:09:36 C'est que les gens sont venus.
02:09:38 C'est que les gens sont venus.
02:09:40 C'est que les gens sont venus.
02:09:42 C'est que les gens sont venus.
02:09:44 C'est que les gens sont venus.
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02:28:00 C'est que les gens sont venus.
02:28:02 On restera sur cette phrase.
02:28:04 Les femmes ne sont pas des hommes comme les autres.
02:28:06 Merci beaucoup Dr Millaud.
02:28:08 8h52, restez bien avec nous sur CNews.
02:28:10 Dans un instant, c'est l'heure des pros.
02:28:12 Avec Pascal Praud et tous ses invités,
02:28:14 vous pouvez revoir les meilleurs moments de la matinale sur cnews.fr.
02:28:16 A demain.
02:28:18 [Musique]