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00:00 je pense que ça a dû rapporter, avec les concerts aussi,
00:03 10 millions de francs.
00:04 -Donc, ça fait 1 million d'euros.
00:06 -1,5 million, 1,6 million, même.
00:08 Je sais pas. Oui, c'est bien, voilà.
00:11 -Vous en avez fait quoi, ces millions d'euros ?
00:13 -Alors, moi...
00:14 Moi, j'ai pour principe de toujours dépenser...
00:17 -Pour réinvestir.
00:18 -Soit pour réinvestir, soit pour vivre ma vie, aussi.
00:22 Là, ça m'a surtout servi, donc,
00:25 à faire ma décennie sabbatique
00:27 le tour du monde, Rio, Miami, Cuba, etc.
00:32 -La pub "Coco, frigo, Taleloupe",
00:34 c'est pareil, ça a été un carton,
00:36 tout le monde s'en souvient.
00:38 C'est pour les frigos,
00:39 pour que le frigo sente bon.
00:41 Ca a bien rapporté, ça aussi ?
00:43 -Il n'y a pas eu que ça.
00:44 "Taleloupe, coco", ça a été...
00:46 -Plein d'objets. -Oui, mais il y a surtout eu,
00:49 c'est le premier tube du Top 50, en 1985,
00:52 à être détourné pour une pub.
00:54 C'était "Taleloupe",
00:55 on va pas citer la marque, qui commence par "peu" et finit par "j'ose",
00:59 mais c'était pour un scooter.
01:01 Après, il y a eu "Coco, frigo",
01:03 et il y a eu surtout "Taletube, coco",
01:05 pour un tube de sauce tomate.
01:07 -Exactement. Donc, à chaque fois,
01:09 c'est plutôt rentable.
01:10 Quand on s'appelle "La Roche Valmont",
01:13 on a fait un titre hallucinant,
01:14 comme celui-ci, on touche une bonne retraite.
01:17 On est en plein dans l'actu, en ce moment.
01:19 -Alors, effectivement.
01:21 Tout d'abord, j'aimerais dire que,
01:23 sur le débat des retraites, avant de parler de moi,
01:26 je trouve dommage qu'on parle pas assez
01:28 de la pénibilité de certaines professions,
01:34 et en particulier, par exemple, il est admis,
01:37 et ce sera encore admis dans les futures lois,
01:40 qu'on peut travailler de nuit
01:43 pendant 100 nuits par an
01:46 sans être indemnisé du tout de la pénibilité,
01:49 alors que c'est vraiment très grave
01:51 pour la santé psychique,
01:53 pour les relations avec la famille,
01:55 ou la pénibilité de gens qui travaillent
01:58 dans le bâtiment ou en usine.
02:01 Donc, moi, ça, c'est une chose qui me touche beaucoup,
02:04 et je trouve pas normal qu'on soit obligé
02:07 de passer devant une commission médicale
02:09 pour dire si on est apte ou pas.
02:11 Alors, moi, en ce qui me concerne, c'est très simple,
02:14 j'ai eu très peu de salaire,
02:16 parce que j'ai surtout eu des revenus...
02:18 -Vous avez pas eu de bonne retraite ?
02:20 On doit vraiment terminer l'émission.
02:22 -Si, c'est 2 500 euros de retraite.
02:26 -Vous avez 2 500 euros de retraite aujourd'hui.
02:29 -Par mois, plus, évidemment, les...
02:31 -C'est une belle retraite ? -Ca sème.
02:33 Je sais pas, ça correspond surtout à...
02:36 T'as le loup-coco, en définitive,
02:38 plus que mon activité d'éditeur, mais bon.
02:41 -La plus grosse somme d'argent que vous avez perdue ?
02:44 -Ah, perdue ? Oui, c'est vrai.
02:46 Bon, je sais pas, la dernière, j'en ai perdu beaucoup,
02:49 parce que, bon, la dernière, c'était un magazine
02:52 sur le dérèglement climatique, c'était il y a 15 ans,
02:56 et j'y croyais beaucoup.
02:58 C'est devenu un thème à la mode,
03:00 et ça a été, pour moi, un énorme bide.
03:02 J'ai perdu beaucoup, beaucoup d'argent.
03:05 -Un million d'euros ? -Un petit peu plus.
03:08 Ca va très vite dans la presse. -2 millions d'euros, non ?
03:11 -Oui, oui. Oui, c'est ça, oui.
03:13 -2 millions d'euros ? -Oui.
03:15 - Ça va vite.

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