Marc Ferracci, député "Renaissance" des Français de l’étranger et membre commission affaires sociales, était l’invité de BFMTV ce mardi soir à l’occasion de la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
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00:00 Comment percevez-vous ces menaces qui sont faites à vos députés, qui pourraient ne pas voter le texte, ou être absents, ou s'abstenir ?
00:07 Est-ce que vous trouvez ça normal, pour dire les choses très simplement ?
00:10 Vous utilisez le terme de menace, je pense qu'il y a un principe qui est celui de la solidarité collective, au sein d'un groupe comme Renaissance, qui doit s'appliquer.
00:21 Nous avons tous été élus en assumant le programme du président de la République.
00:27 Je le rappelle, le programme du président de la République prévoyait un âge légal reboussé à 65 ans.
00:32 Donc, à un moment ou à un autre, je crois, pour ma part, qu'en politique, il faut respecter ses engagements, il faut respecter les raisons qui font que nous avons été élus.
00:43 Et en l'occurrence, le sujet des 65 ans, si vous vous en souvenez, durant la campagne présidentielle, il n'a pas été esquivé, il n'a pas été escamoté.
00:50 C'est un sujet qui a été abondamment discuté, abondamment débattu. Certains ont pu dire d'ailleurs que ça avait pu faire perdre quelques voix ou quelques députés à la majorité présidentielle.
01:00 Mais nous assumons ce projet de repousser l'âge légal. Nous avons fait évoluer ce projet. C'est désormais 64 ans.
01:06 Nous avons intégré, suite à des discussions avec les partenaires sociaux, un certain nombre de mesures d'amélioration, et en particulier des mesures qui touchent aux carrières longues et la pénibilité à la pension minimale.
01:16 Donc, pour répondre à votre question, moi, je ne vois absolument pas de menace. Je vois l'expression ou le rappel d'un principe de solidarité, de loyauté par rapport au projet initial.
01:26 Et pour ma part, je suis assez attaché à ce principe de loyauté.