Retraites: pour Antoine Armand, "il n'y a jamais de bon moment pour demander une réforme difficile aux Français"

  • l’année dernière
Antoine Armand, député Renaissance de Haute-Savoie, était l’invité de BFMTV ce mardi soir à l’occasion de la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
Transcript
00:00 Il n'y a jamais de bon moment pour demander une réforme difficile aux Français.
00:04 Ce n'est pas le pire moment ?
00:05 Il y a des moments bien pires, il y aura des moments peut-être meilleurs.
00:09 C'était un engagement du président de la République, il y a une majorité relative qui a été élue pour ça.
00:14 On est en train de le faire.
00:15 Mais les Français ne le comprennent pas.
00:16 Elle est en train d'être examinée au Parlement. C'est le travail d'une démocratie parlementaire.
00:19 Trois mois de mobilisation, les Français ne comprennent pas.
00:21 Mais attendez, monsieur le député, trois mois de mobilisation et on voit quand même qu'il y a encore beaucoup de monde en rue.
00:25 C'est-à-dire que les Français ne comprennent pas ce que vous racontez. Pardon.
00:28 La question que je vous pose, c'est est-ce que parce qu'il y a une mobilisation sociale, la démocratie parlementaire doit s'écrouler ?
00:37 Et moi, ma réponse, elle est très simple.
00:39 Non, elle s'exerce en ce moment.
00:41 Non, quand des députés, s'ils avaient pu le faire, parce que si les autres...
00:44 Les députés n'ont pas voté.
00:45 Non, mais ils n'ont pas pu voter puisqu'il y a des types qui ont déposé 700 amendements et qui ont monopolisé la parole pendant quatre heures.
00:49 Ça s'exerce d'une manière...
00:50 Quand des députés et des sénateurs élus au suffrage direct ou indirect examinent une loi dans une démocratie parlementaire, je suis désolé, ils ont la priorité.
00:59 C'est la sécurité démocratique.
01:01 Je ne pense pas qu'on ait recours et je ne souhaite pas, en tant que parlementaire, qu'on ait recours au 49-3.

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