Claude Bourbier revient du Festival "Chienlit et 7e art". Comme le sujet de l'émission traite du problème de la santé mentale, il en profite pour pitcher le film "Burn-out", qui relate les mésaventures d'une équipe de radio au bord de la crise de nerfs...
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AmusantTranscription
00:00 Il a un avis sur tout, même sur la question de la santé mentale.
00:03 Benjamin Trani, alias aujourd'hui Claude Bourbier, nous a rejoint en studio, il semble
00:07 assez agité et pour cause, il revient du festival « Chien lit » et « Septième Art ».
00:11 Ouais, ouais, allô, ouais, ouais, Aziz, non, non, Aziz, t'as un contrat de comédien,
00:16 tu vas l'honorer, Aziz, c'est Aziz, il est au Salon de l'Agriculture, non, t'as lu
00:20 ton contrat, il y a écrit que tu joues une vache, la vache, elle sort d'où ses veaux ?
00:23 Elle ne les sort pas par le nez, alors tu remets ta peli zouk bovin et tu me ramènes des clients, voilà.
00:28 Allez, bisous, là, on va essayer de te traire, mon Aziz.
00:31 Ça va, mon Mathieu ? Pubis fait à la cire, comme d'hab ? Lisse comme une cravate de soie ?
00:37 Ça va la figure ? Toujours pas de texte, mais jamais loin du catering ?
00:43 Je reviens complètement bouleversé du festival « Chien lit » et « Septième Art »
00:47 présidé par Laurent Romesco en smoking.
00:49 Ça se passait à Chien lit sur Loire, c'est la mec des villes où on s'emmerde, c'est
00:54 là qu'ils ont inventé le scrapbooking et où est née l'émission Slam.
00:57 Bref, que des films d'auteurs de 3h30, y'a pas d'histoire, que des moments de vie,
01:04 on s'y fait chier la bite, mais ça a deux pas du Turning the Goon, un bar où tu peux
01:08 trouver des bons becs pour les narines et où le DJ met des remixes Artec de Maxime
01:11 Le Forestier.
01:12 Si t'y vas pas sobre, c'est exceptionnel comme ambiance.
01:15 Mais bref, parlons cynoche.
01:17 Au festival, je suis tombé sur un film d'auteurs qui parle d'une équipe où la santé mentale
01:22 n'est pas homo fixe.
01:23 Le film, il s'appelle Burnout.
01:24 J'y suis allé parce que je pensais que c'était un film sur un mec qui avait décidé
01:28 de vivre les baloches à l'herbe.
01:29 Quoi ? Y'a déjà un biopic sur PPDA ? Ah bon ? Non, finalement non, mais bon scénar'
01:34 quand même.
01:35 C'est un film de Thomas Regal, il a réalisé le Vélo de Maman, c'est un drame sur une
01:40 daronne avec son vélo.
01:42 Le Jardin de Mémé, un film sur le pommier à sa grand-mère, aucune scène de huc, bonne
01:47 décision.
01:48 Et aussi le Jouet de Papa, un film sur les dildos à son daron.
01:53 Là, le film, je te jure, mon Mathieu, c'est une patate.
01:56 Ça raconte l'histoire d'une équipe de radio où un animateur radio de droite est
02:00 infiltré dans une radio de gaucho.
02:02 Tous les jours, il se lève à 3h du mat' pour faire des interviews avec des punkashiens
02:07 et des communistes qui se brossent les dents avec le sable des canisettes.
02:10 Un jour, y'a un mec qui passe, il s'appelle Gasper Prost, un troubadour d'extrême droite
02:17 qui vient à la radio.
02:18 Sous la fatigue, en tout cas c'est ce qu'on espère, l'animateur lui montre son visage
02:22 qui s'est tatoué dans le dos.
02:25 Regardez comment je suis fan de My Prost.
02:28 Bref, un pétage de plomb total.
02:30 De là, tout le monde craque dans le studio, le rédac chef fait des roues arrière avec
02:35 sa moto invendable, parce qu'en 2023 y'a plus personne qui trouve ça cool de ressembler
02:40 à Lorenzo Lamas.
02:42 Les deux chroniqueurs de l'émission se lèvent et se foutent sur la gueule, parce qu'il y
02:46 en a un qui a fait un sujet sur le phénomène du Harlem Shakes, alors que l'autre s'est
02:50 fait té-sujet de l'autre.
02:51 C'est l'envers du décor de la radio, je te jure, c'est génial.
02:54 A la fin, ils finissent tous en larmes, ils se disent des choses, ils vont mieux et pour
02:59 fêter ça, ils vont casser la gueule à dix foules.
03:01 Ça n'a plus aucun sens.
03:03 Bon, j'ai pas compris la morale du film, je crois que pour aller bien dans sa tête,
03:07 faut que tu te prennes soin de toi, de ton bien-être, de faire ce qu'on aime et y aller
03:10 à fond.
03:11 Ouais, je connais, ça s'appelle la cocaïne et t'es pas obligé de déranger le CNC pour ça.
03:15 Bref, bon, je vous laisse, je dois aller chez le cordonnier chercher mes mocasins couleur
03:19 terre battue, en rendez-vous, ça fait toujours classe quand tes pompes, elles ont la gueule
03:23 de Bernard Montiel.
03:24 Allez, bisous là où c'est talqué !
03:26 Nicolas Demorand : merci Benjamin Trahnie ! On vous retrouve la semaine prochaine dans