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00:00 phénomène qui prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux, on voit de plus en plus
00:03 de personnes, notamment aux Etats-Unis, s'injecter un anti-diabétique mais pour maigrir.
00:08 Oui, elles se piquent à l'ozempic alors qu'elles ne sont pas diabétiques.
00:11 Hier, l'Agence du médicament et l'assurance maladie ont annoncé une surveillance renforcée
00:15 de ce produit car chez nous aussi, on constate un détournement de son utilisation.
00:20 Yasmina Kattou.
00:21 Oui, la NSM estime que sur 215 000 patients soignés avec de l'ozempic, plus de 2000
00:26 sont en réalité non-diabétiques.
00:28 Pourtant, l'ozempic peut avoir des conséquences graves sur la santé pour les personnes qui
00:32 l'utilisent en guise de coupe-fin.
00:34 Isabelle Liaudjian est directrice médicale à la NSM.
00:37 On s'expose à des risques inconnus, des risques immédiats qui sont les risques gastro-intestinaux
00:44 habituels, donc nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, mais aussi des risques
00:49 à plus long terme, beaucoup plus graves comme des pancréatites ou bien des cancers de la
00:53 thyroïde si le médicament est pris à dose importante ou pendant très longtemps.
00:59 Les autorités craignent par ailleurs que cet usage détourné ne crée une pénurie.
01:03 Utiliser ce traitement chez des gens qui n'en ont pas besoin, c'est potentiellement faire
01:08 en sorte que les patients diabétiques n'en aient plus lorsqu'ils en auraient besoin.
01:12 Pour stopper ce phénomène, les autorités sanitaires invitent les pharmaciens à signaler
01:16 toute ordonnance suspecte et à refuser de délivrer le médicament en cas de doute.
01:21 Yasmina Kattou, spécialiste santé d'Europe 1.

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