« Négliger la santé de nos enfants », aller vers « une catastrophe écologique » ou « sanitaire ». À l’issue du Conseil des ministres, Olivier Véran a livré un discours étonnant sur les conséquences que pourrait avoir l’appel à la grève reconductible du 7 mars, porté par les organisations syndicales en opposition à la réforme des retraites. « L’absence de pluie depuis plus de 30 jours maintenant en France fait peser un risque extrêmement fort sur l’état de nos réserves en eau cet été. Mettre le pays à l’arrêt, c’est prendre le risque d’une catastrophe écologique agricole sanitaire voire humaine dans quelques mois », a estimé le porte-parole du gouvernement.
La sécheresse, c’est la faute des syndicats ? La crise sanitaire, idem ? Et pourquoi pas la défaite en Coupe du monde ? Vos tentatives pour décrédibiliser une mobilisation sans précédent contre les 64 ans sont grossières », a réagi le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger sur Twitter.
« En attendant l’invasion des sauterelles, la pluie de grenouilles à rajouter dans cette liste effarante des conséquences prévisibles du 7 mars. Merci monsieur Véran, grâce à vous, l’opposition à la réforme des retraites vient de grimper de quelques points », a renchéri son homologue de la CFE-CGC François Hommeril.
La sécheresse, c’est la faute des syndicats ? La crise sanitaire, idem ? Et pourquoi pas la défaite en Coupe du monde ? Vos tentatives pour décrédibiliser une mobilisation sans précédent contre les 64 ans sont grossières », a réagi le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger sur Twitter.
« En attendant l’invasion des sauterelles, la pluie de grenouilles à rajouter dans cette liste effarante des conséquences prévisibles du 7 mars. Merci monsieur Véran, grâce à vous, l’opposition à la réforme des retraites vient de grimper de quelques points », a renchéri son homologue de la CFE-CGC François Hommeril.
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00:00 Le 7 mars prochain, des opposants à la réforme des retraites
00:03 appellent à la mise à l'arrêt du pays de manière illimitée.
00:06 Mettre la France à l'arrêt, ce serait laisser filer une crise
00:09 qu'on peut encore éviter.
00:12 L'absence de pluie depuis plus de 30 jours maintenant en France
00:15 fait peser un risque extrêmement fort
00:17 sur l'état de nos réserves en eau cet été.
00:19 Mettre le pays à l'arrêt, c'est prendre le risque
00:21 d'une catastrophe écologique, agricole, sanitaire,
00:23 voire humaine dans quelques mois.
00:26 Alors que chaque seconde compte,
00:28 le gouvernement a demandé au préfet de prendre dès à présent
00:30 des mesures exceptionnelles, graduelles, temporaires,
00:34 de limitation ou de suspension des usages de l'eau non prioritaire
00:38 pour les particuliers et les professionnels.
00:40 Aussi, mettre la France à l'arrêt,
00:42 ce serait alourdir une facture déjà salée.
00:45 Je vous éviterai une fois de plus la litanie des mesures engagées
00:48 depuis un an maintenant en faveur du pouvoir d'achat des ménages.
00:51 Les chiffres de l'OFCE parlent d'eux-mêmes.
00:54 En 2022, ce sont près de 800 euros de pouvoir d'achat
00:58 préservés en moyenne par ménage
00:59 grâce à l'action du gouvernement via des aides
01:02 comme le bouclier tarifaire ou la remise sur le carburant.
01:06 Les mesures liées à la baisse des impôts ont, elles,
01:09 permis un coup de pouce de 260 euros supplémentaires.
01:12 Nous respectons profondément les différentes modalités
01:15 de contestation d'un projet de loi.
01:16 Nous respectons cela, et je crois que nous l'avons montré.
01:20 Les gens peuvent manifester, le droit de grève est assuré,
01:22 nous le respectons véritablement, il n'y a aucune ambiguïté là-dessus.
01:26 Nous disons que le passage de la grève au blocage
01:29 avec toutes les contraintes que ça peut faire peser
01:31 sur les Français, la facture que cela peut aussi entraîner,
01:34 ne nous semble pas nécessaire compte tenu du fait
01:37 que cela fait des mois que nous discutons,
01:38 que nous avons à plusieurs reprises amélioré notre projet,
01:42 répondu à des attentes des partenaires sociaux.
01:44 Il reste un désaccord que nous assumons,
01:46 celui qui consiste à demander aux Français
01:48 de travailler progressivement un peu plus longtemps.
01:51 Nous sommes ouverts à des améliorations du texte,
01:53 nous l'avons dit, je le redis bien volontiers,
01:55 s'agissant par exemple d'une proposition
01:57 de la majorité sénatoriale qui consiste à permettre
02:00 une surcote pour les femmes qui ont eu plusieurs enfants,
02:03 nous allons étudier ça de très près.
02:05 S'agissant des régimes spéciaux, nous sommes là dans la prolongation
02:09 d'une action que nous avons commencée il y a quelques années,
02:11 puisque nous avons mis fin au régime spécial de la SNCF
02:14 avec des modalités qui ont montré leur efficacité
02:17 et que nous voulons appliquer scrupuleusement
02:19 origines spéciaux qui persistent aujourd'hui.