Le délégué national du syndicat de police Unité-SGP, Yann Bastière, a estimé sur CNEWS que la lutte contre le trafic de drogue doit se faire en étant «attentif sur toutes nos frontières», et pas seulement au port du Havre. «Mais nos partenaires européens doivent mettre les moyens à la même hauteur», a-t-il estimé.
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00:00 Le Havre fait partie d'une des annonces de ce matin,
00:03 mais bien entendu la frontière espagnole avec tout ce qui peut être remonté de Go Fast
00:09 ou même tout simplement des camions de résine de cannabis en provenance du Maroc et du Rif,
00:16 bien entendu qu'il faut être beaucoup plus attentif à ça.
00:19 Également y mettre les moyens, nous avons bien vu qu'au moment du début de la pandémie en 2020,
00:26 avec une surveillance accrue et une fermeture de nos frontières,
00:29 il y a eu un petit problème d'alimentation des trafics sur le territoire.
00:34 Donc vous avez tout à fait raison de ne pas s'en tenir au port du Havre,
00:37 être attentif sur toutes nos frontières.
00:40 Mais je rebondis sur ce que vous avez dit, nous avons Schengen,
00:44 nous avons bien entendu Schengen et donc nos partenaires européens doivent mettre les moyens à la même hauteur.
00:50 Les Pays-Bas, à mon avis à ce jour, et on l'a vu avec,
00:57 c'est plus que des narcos trafiquants, on est sur des mafias,
01:00 la mafia Monco par exemple, ont quasiment perdu toute main sur leur trafic
01:08 et avec le danger que ça génère sur leur démocratie,
01:11 avec un ministre belge de la justice qui a failli être enlevé l'été dernier, si mes souvenirs sont bons.
01:17 Donc ne baissons pas la garde, n'abaissons pas le niveau de compétence et d'engagement
01:24 de nos forces de sécurité intérieure, je vais parler pour les enquêteurs français,
01:29 l'OFAS, la police judiciaire qui est mal menée actuellement avec une réforme,
01:33 nous ne devons pas baisser la garde et comme je vous le dis,
01:37 déjà pour sauvegarder les principes de notre démocratie.
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