Karima Brikh : «L’affaire Palmade est devenue un fait de société»

  • l’année dernière
Karima Brikh : «L’affaire Palmade est devenue un fait de société. […] Plusieurs Français ont parfois un sentiment d’injustice et pensent que la justice ne répond pas adéquatement. […] Ces événements fait ressortir cette frustration accumulée. Il y a des victimes qui ont pu sortir dans l’espace public, s’exprimer, mettre en lumière une réalité brutale.»

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Transcript
00:00 qu'est-ce qui fait qu'un fait divers devient un fait de société?
00:02 Parce que l'affaire Palmade, ça va être enseigné éventuellement
00:05 dans les écoles de journalisme et les facultés de droit
00:09 parce que c'est devenu un fait de société.
00:11 C'est que moi je pense aussi qu'il y a un certain...
00:13 en tout cas plusieurs personnes, plusieurs Français
00:15 ont parfois l'impression qu'il y a un sentiment d'injustice,
00:18 que la justice ne répond pas adéquatement à divers...
00:21 Bon, c'est ça, quand il y a...
00:23 - Il faut ne jamais avoir eu affaire à la justice
00:25 pour lui faire confiance.
00:26 - Donc il y a ce sentiment de laxisme judiciaire,
00:28 le sentiment d'injustice.
00:30 Et il arrive de temps en temps des événements comme ça
00:32 qui surviennent, qui surgissent et qui font ressortir
00:36 toute cette frustration qui a été accumulée.
00:38 Et donc dans l'affaire Palmade, il y avait ça aussi.
00:41 Je pense que pour une fois, il y a des victimes
00:43 qui ont pu sortir dans l'espace public, s'exprimer,
00:47 mettre en lumière une réalité brutale, terrible,
00:50 et après, bon, est-ce qu'il y a une forme de sensationnalisme
00:53 sur les personnalités? C'est possible.
00:55 - C'est pas le seul problème. - Bien sûr, c'est possible aussi.
00:57 Et est-ce qu'on va faire en sorte qu'après,
00:59 ce sera Pierre Palmade, la victime,
01:01 parce que c'est possible aussi, à un moment donné.
01:03 Non, mais c'est toujours sur quel côté on se place.
01:06 Là, ça va être, est-ce qu'il a été victime d'acharnement?
01:09 Est-ce que la pression psychologique
01:11 est trop forte pour lui?
01:13 Cela dit, il y avait, je pense, encore une fois,
01:15 plusieurs éléments d'intérêt public,
01:17 et notamment la question de la parole des victimes.
01:21 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:24 [SILENCE]

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