En déplacement à Bruxelles, Reza Pahlavi, demande des sanctions contre la force paramilitaire qui permet au régime iranien de contrôler le pays.
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00:00 Exilé à l'âge de 17 ans, Reza Pahlavi, le fils aîné du dernier Shah d'Iran,
00:04 se rapproche de la jeunesse iranienne dans le pays et à l'étranger
00:08 pour fonder une alliance contre la République islamique.
00:11 Il appelle à aider les Iraniens à lutter contre la fermeture d'Internet
00:14 décidée par le régime, soutenir financièrement les grèves
00:17 et surtout mettre au banc les gardiens de la révolution islamique.
00:20 En plus de mettre du pression sur le régime en sanctionnant l'IRGC
00:25 et en le déclenchant comme une organisation terroriste,
00:29 cela pourrait amener encore plus d'habiletés pour les arrêter,
00:33 ce qui est certainement une grosse partie,
00:36 et en même temps créer un élément qui le rendrait encore plus probable
00:42 que des défaites se produisent.
00:44 Le grand nombre des membres de l'IRGC ne bénéficient pas financièrement.
00:49 Ils gagnent des salariés, parfois pas assez pour s'en occuper,
00:52 ils doivent même avoir un travail secondaire.
00:54 Combien de temps peuvent-ils s'y tenir dans ce paquet ?
00:57 Si ils pensent que le moment est venu pour qu'ils se considèrent
01:00 combien de temps ils veulent rester avec ce régime
01:02 au lieu de se joindre aux gens.
01:04 Assumant que la République islamique tombe,
01:06 quel serait le rôle que vous feriez ?
01:10 Est-ce que vous vous voyez comme le nouveau shah d'Iran,
01:13 comme votre père l'était ?
01:15 Ce n'est pas une question de la position que je me trouve,
01:17 ni de la position que je me trouve pour l'Office.
01:19 Ma rôle est très important en termes de capital politique
01:23 que j'apprécie,
01:24 de donner autant de solidarité à une mission commune
01:28 qui nous permet de gérer le temps de transition
01:31 vers la formation d'une assemblée constituante,
01:34 qui est le seul véhicule par lequel les représentants
01:37 devront prendre toutes les décisions nécessaires
01:40 pour adopter une nouvelle constitution,
01:42 débattre le contenu du système futur,
01:44 et finalement être ratifié par le moyen d'un référendum.
01:47 Il est dit qu'un jour, dans le passé,
01:50 les pays occidentaux, en fait,
01:52 en se craignant que l'Iran devienne un superpouvoir,
01:56 ont tiré votre père du trône.
01:59 Est-ce que vous partagez cette vision ?
02:00 Nous savons une chose,
02:02 de notre point de vue domestique,
02:04 c'est que l'Iran pourrait avoir été une Corée du Sud,
02:06 mais en fait, il est devenu une Corée du Nord.
02:08 En d'autres termes, nous avons passé vers le côté plutôt que vers l'avant.
02:12 Est-ce que cela conduit à une plus grande stabilité ?
02:16 Non.
02:17 Est-ce que la faiblesse de l'Iran a contribué à une plus grande sécurité
02:21 ou à un intérêt économique,
02:23 ou est-ce que c'est en fait le contraire ?
02:25 Chaque flèche indique la direction,
02:27 et si cette théorie était vraie,
02:29 les résultats ne seraient pas gagnés,
02:31 mais en fait, perdus.
02:33 Est-ce que cela signifie aussi que l'Ouest
02:35 devrait s'inquiéter pour la coopération militaire
02:38 qui se développe entre l'Iran et la Russie en ce moment ?
02:41 Bien évidemment,
02:43 parce que quand vous avez un régime qui, en raison de sa faiblesse,
02:46 est prêt à devenir,
02:48 de toute façon, à la disposition
02:51 ou à l'utilisation d'autres joueurs dans la région,
02:55 le résultat net est que cela peut devenir
02:58 une menace à une autre perspective.
03:01 La coopération de l'Iran en ce moment avec la Russie
03:04 est une indication claire
03:05 que le régime, en fait,
03:07 essaie de compter sur le soutien de la Russie pour sa propre survie,
03:10 et dans ce jeu,
03:12 assister à ce que la Russie fait en Ukraine, par exemple.
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