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00:00 page se tourne, celle des relations entre la France et l'Afrique. Emmanuel Macron en a esquissé les contours hier lors d'une conférence de presse.
00:06 À la veille d'un long déplacement sur le continent, le chef de l'État a défendu l'idée d'une grande transformation,
00:11 un symbole et non des moindres, la réduction de la présence militaire française. Alexandre Chauveau,
00:16 cette réorientation de la politique répond à un impératif pour le chef de l'État, ne plus faire de la France le bouc-émissaire
00:23 idéal dans la région. Oui, s'il se dit fier des dix ans d'engagement au Sahel, le chef de l'État veut désormais réduire le rôle militaire
00:29 de la France à un simple appui pour les gouvernements locaux.
00:32 "Le rôle de la France n'est pas de régler toutes les situations en Afrique, c'est pourquoi on restera, mais avec une empreinte réduite.
00:37 Mais nous allons plus former, plus s'équiper et mieux accompagner parce que ce sera sur la base d'une demande exprimée."
00:44 Emmanuel Macron qui s'en prend également à la milice russe Wagner, un groupe de mercenaires criminels dit-il,
00:49 face à qui le chef de l'État veut apporter une solution crédible.
00:52 Le président souhaite ainsi poursuivre l'influence française en Afrique en assumant de défendre ses intérêts,
00:57 mais en faisant davantage preuve d'humilité. "L'Afrique n'est pas un précaré, c'est un continent où nous devons bâtir des relations respectueuses,
01:04 équilibrées, responsables pour lutter ensemble sur des causes communes,
01:08 défendre nos intérêts et aider les pays africains à réussir." Une France moins présente en Afrique mais plus influente,
01:14 voilà le pari d'Emmanuel Macron qui pose donc les bases de la nouvelle relation franco-africaine,
01:19 une relation amenée malgré tout à durer, nos destins sont liés, affirme le chef de l'État.
01:24 Alexandre Chauveau du service politique d'Europe 1