Ingrid Durimel, première surveillante à la prison de la Santé et secrétaire locale FO Pénitentiaire, était l’invitée de BFMTV ce lundi soir.
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00:00 parce qu'on dit souvent "quartier VIP"
00:02 avec l'idée que c'est mieux qu'une cellule normale.
00:06 Non, pas du tout.
00:08 Le quartier VIP, c'était l'ancien La Santé,
00:11 mais il n'y avait pas de surplus pour les détenus connus.
00:17 En tout cas, à La Santé, actuellement,
00:19 on a un quartier qu'on appelle le quartier
00:23 où les détenus ont l'aimé
00:27 pour les protéger des autres,
00:30 mais ils ont des cellules totalement identiques
00:33 aux autres détenus de la détention.
00:35 Ils n'ont rien de plus.
00:37 Le seul truc qu'on fait, c'est les protéger des autres
00:39 parce qu'on a peur qu'il leur arrive quelque chose.
00:41 Ils sont tout seuls dans leurs cellules ?
00:43 Non, ils sont deux.
00:45 Maximum deux, il n'y a pas de cellules.
00:48 Maximum deux, il n'y a pas de cellules individuelles
00:51 ou après pour des cas bien spécifiques,
00:53 mais ils n'ont rien de plus.
00:56 Pour les personnalités, mais pas seulement les gens connus,
01:00 ça peut être aussi des détenus qu'il faut protéger des autres ?
01:04 Ils pourraient subir des représailles
01:06 parce qu'on sait qu'il y a une espèce de justice
01:08 à l'intérieur de la prison qui s'organise ?
01:10 C'est plus pour les vulnérables.
01:12 C'est pour ça que ce n'est pas un quartier VIP.
01:14 C'est pour toutes les personnes qu'on estime
01:16 qui sont en danger.
01:18 Face aux autres détenus de la prison,
01:22 on les met de ce côté
01:24 pour pouvoir mieux les encadrer.
01:26 Ils ne circulent jamais seuls
01:28 pour aller d'un point A à un point B de la détention.