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Pour l’ancien député, Julien Dray, Emmanuel a donné le sentiment qu’il ne savait pas où il allait : «Emmanuel Macron a donné le sentiment qu’il ne savait pas où il allait».

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Transcription
00:00 compliqué parce qu'il a dit beaucoup de choses.
00:01 Il a dit beaucoup de choses.
00:02 Bon, donc je ne vais pas vous faire ça en une formule, en tout cas, moi, je ne tombe
00:04 pas dans ce jeu-là.
00:05 Il y a des choses avec lesquelles je suis en accord, il y en a d'autres avec lesquelles
00:07 je ne suis pas en accord.
00:08 Il dit, il énumère un certain nombre de réformes qu'il a faites.
00:13 Il a été beaucoup interpellé sur les retraites.
00:16 On pourrait en discuter, mais par contre, il y a une chose qui est intéressante dans
00:20 sa réflexion, c'est qu'il dit les Françaises et les Français n'ont pas l'impression
00:25 qu'il y a un cap.
00:26 Et mon travail à moi, ça va être de redonner ce cap-là.
00:28 Et donc, c'est une interpellation par rapport à lui-même, c'est-à-dire par rapport à
00:31 son élection et depuis son élection, ce qui s'est passé.
00:34 Parce que mon sentiment, c'est que lui-même a brouillé les choses parce qu'il a donné
00:38 le sentiment qu'il ne savait pas où il allait.
00:39 Et donc, il a donné le sentiment de tâtonner et ça a brouillé aussi.
00:44 Ça, c'est le défaut du deuxième quinquennat.
00:46 C'est une erreur de communication ? C'est pas qu'une erreur de communication,
00:48 c'est quelque chose qui est lié à la réélection, c'est-à-dire vous mettez toute votre énergie
00:53 dans la bataille électorale pour gagner.
00:54 Et puis, vous avez une forme de spleen qui s'installe après parce que voilà, il faut
00:59 tout recommencer, tout revient comme avant.
01:00 C'est-à-dire tout ce que vous avez concentré comme énergie pour gagner et qui a été
01:04 une tension totale se détend et vous êtes repris par le rythme.
01:08 Il faut reprendre ça, il faut refaire ça.
01:10 Voilà.
01:11 Et il y a toujours ce temps mort qui, malheureusement, pèse après.
01:15 Après, il y a un autre aspect des choses, c'est qu'il a fait un tournant brutal sur
01:19 la question des retraites parce que ce n'était pas son engagement initial.
01:21 Évidemment, il y a une incompréhension.
01:23 Il dit qu'il y a beaucoup d'incompréhensions.
01:24 Il n'y a pas de colère, il y a beaucoup d'incompréhensions.
01:26 Mais enfin, la colère, elle vient souvent de l'incompréhension.
01:28 [Musique]
01:31 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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