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BFMTV.COM vous propose de découvrir en avant-première le documentaire exceptionnel réalisé par les équipes de Ligne rouge retraçant un an de couverture du conflit ukrainien par nos reporters. Dans ce troisième épisode, les journalistes racontent leurs conditions de travail parfois très compliquées sur un terrain de guerre. 

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Transcription
00:00 On travaille dans des conditions très particulières.
00:03 Il y a eu une alarme.
00:05 On a décidé d'aller monter notre sujet avec notre ordinateur dans le couloir,
00:09 parce que c'est là où il n'y a pas de vitres.
00:11 Dans la vie courante, plus notre chambre d'hôtel a une grande surface vitrée, plus on est content.
00:16 Quand on travaille en Ukraine, on recherche les chambres qui n'ont pas du tout de vitres.
00:20 Je m'appelle Oksana, j'ai 36 ans encore.
00:37 Je vis en Ukraine, je suis ukrainienne et je vis dans le pays en guerre.
00:42 Avant le début de la guerre totale, j'étais comédienne et prof au lycée français de Kiev.
00:49 Maintenant, je travaille comme fixeuse pour les journalistes français.
00:57 Pour moi, c'était le moyen de rester dans le pays, de faire quelque chose, d'agir, de comprendre la guerre.
01:06 Fixeur ou fixeuse, c'est quelqu'un qui est intermédiaire entre les journalistes et la population locale,
01:12 les administrations locaux, les autorités, l'armée, etc.
01:17 Fixeur peut se charger pour trouver des contacts.
01:20 C'est quelqu'un qui aide, qui se renseigne au niveau de sécurité, qui traduit tout ce qui a été tourné.
01:29 Pour moi, fixeur, c'est quelqu'un qui porte une certaine responsabilité de l'équipe.
01:37 Avant chaque départ, il y a toujours une petite demi-journée de brief.
01:43 On revoit comment réagir si quelqu'un de notre équipe ou quelqu'un devant nous est victime d'un bombardement ou est blessé.
01:55 On prend un gilet pare-balles, un casque, une trousse de sécurité, un masque à gaz.
02:04 On part avec beaucoup d'équipements de sécurité, mais on part aussi avec une certaine dose d'appréhension.
02:10 Mais une fois qu'on est sur place, on se met à travailler.
02:14 On est concentrés et on fait en sorte que ça se passe le mieux possible.
02:19 On rassemble toutes les informations qu'on peut avoir sur la zone dans laquelle on souhaite se rendre.
02:27 S'il faut attendre six heures dans un endroit extrêmement dangereux pour avoir l'image d'un tank qui tire, peut-être que ça ne vaut pas le coup.
02:37 On a beaucoup de mal à estimer le danger, sa distance, son état de santé, son état de santé.
02:46 On a beaucoup de mal à estimer le danger, sa distance, son état de santé.
02:51 On a beaucoup de mal à estimer le danger, sa distance, son état de santé.
02:56 On a beaucoup de mal à estimer le danger, sa distance, son état de santé.
03:01 On a beaucoup de mal à estimer le danger, sa distance, son état de santé.
03:07 Et donc évidemment, ça inquiète.
03:09 Alors on échange beaucoup entre nous.
03:11 On partage nos expériences, nos peurs, la difficulté qu'on a à travailler, ce qu'on arrive à faire.
03:16 Regarde, regarde ce qu'ils ont fait avec leurs avions.
03:24 C'est un avion de la guerre.
03:26 Ça a commencé.
03:39 Ça arrive.
03:41 Ça va être violent. Il faut partir.
03:50 Merci à tous !
03:52 Merci à tous !

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