• l’année dernière
Psychiatre addictologue, le Dr Dan Velea explique que Pierre Palmade n’est plus en phase de sevrage puisque cela s’est fait lors de son séjour à l’hôpital. Il est maintenant entouré par le personnel compétant pour l’aider à éviter les rechutes dans ses différentes addictions : «Il a déjà été sevré en grande partie»

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Transcription
00:00 Donc ça va être une prise en charge classique, comme on a l'habitude avec les patients qui
00:04 rentrent en service d'hospitalisation pour des soins endictologiques, avec une spécificité
00:09 quand même, c'est l'histoire de garde à vue, c'est l'histoire un petit peu de bracelet
00:14 électronique, donc là les visites et l'espace ça va être complètement limité.
00:19 Donc dans un premier temps, il a déjà été sevré en grande partie lors de son séjour
00:23 au Kremlin-Bicêtre en service de réanimation.
00:26 Maintenant il a été confié dans ce type de service parce que c'est un service à double
00:30 casquette, c'est un service de psychiatrie mais à la fois un service d'addictologie.
00:34 Donc il y aura une évaluation par rapport à son tableau clinique en termes d'addictologie,
00:39 donc le listing de produits, des addictions comportementales, on a parlé de l'addiction
00:43 sexuelle, et surtout une évaluation très approfondie par rapport à son état psychique
00:49 parce qu'on sait très bien de ces mémoires et de tout ce qui a été dit, c'est quelqu'un
00:53 qui a beaucoup frôlé les tentatives de suicide et c'est quelqu'un qui est très fragile
00:57 en soi, déjà tout son comportement nous l'indique.
01:00 Donc tout au début il va être évalué par les infirmiers, les psychologues, les psychiatres
01:04 du service.
01:05 Normalement dans ce type de situation, il y a une orientation vers un hôpital de jour
01:10 ou vers des spécialistes en libéral et dans le meilleur des cas ça va être une histoire
01:16 de poste-cure.
01:17 Je ne sais pas du tout si dans son cas de figure, une poste-cure ça se posera comme
01:21 situation mais de toute façon ça fait partie de la prise en charge globale des addictions,
01:27 quoi que ce soit au produit ou au comportement.
01:30 Ce type de prise en charge c'est assez long, est-ce que ça fonctionne à coup sûr ?
01:34 En grande ligne, la première semaine, les 7 premiers jours c'est assez difficile avec
01:43 des symptômes de manque, il s'agit du manque physique par rapport à l'alcool et surtout
01:47 du manque psychique, alcool corrélé avec la cocaïne, peut-être d'autres produits.
01:51 Ensuite il y aura une phase de consolidation avec évidemment pendant toute cette période
01:57 un traitement anxiolytique, une hydratation, des vitamines pour éviter des éventuels
02:02 tremblements, éviter les effets secondaires même du médicament et du sevrage.
02:06 Ensuite on rentre dans le vif du sujet avec des tableaux d'évaluation cognitif, comportemental,
02:12 la manière dont il voit les choses, la manière dont il se sent lui concerné par rapport
02:16 à l'addiction.
02:17 Je ne pense pas que les collègues vont rentrer dans des considérations légales parce que
02:21 ce n'est pas du tout notre travail, eux ils vont seulement renforcer le passion pour qu'ils
02:27 puissent par la suite suivre les suites judiciaires de l'affaire.
02:32 Merci.
02:33 Au revoir.
02:33 [Musique]
02:35 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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