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Moeko Heshiki n'est pas une tatoueuse ordinaire: son travail à Okinawa consiste avant tout à créer un lien entre ses clients, descendants du peuple autochtone ryukyu au sud du Japon, et le hajichi, un tatouage traditionnel longtemps interdit.

Il était autrefois courant pour les femmes du royaume de Ryukyu d'arborer ces motifs monochromes réalisés à la main, en forme de fines flèches allongées ou de gros points, qui marquaient des moments importants de leur vie. Mais lorsque l'empire du Japon a annexé les îles d'Okinawa en 1879, entamant un processus d'assimilation forcée de la population locale, le hajichi a quasiment disparu, associé dans l'esprit des Japonais aux tatouages dont étaient marqués les criminels.

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Transcription
00:00 (Bruits de la pluie)
00:20 (Bruits de la pluie)
00:27 Quand j'ai vu Hachichi, j'ai pensé pourquoi je ne suis pas là.
00:34 Pourquoi ?
00:36 Hum...
00:38 Je ne peux pas le décrire en mots.
00:43 Je suis...
00:46 Je suis plus connectée à Okinawa.
00:52 Et c'est...
00:57 C'est comme si je revenais chez moi.
01:01 (Bruits de la pluie)
01:12 Je suis déçue de ne pas pouvoir faire de la culture de l'Okinawa ou de la Junkyu-kei.
01:19 Bien sûr, je ne veux pas dire que tout le monde est comme tout le monde.
01:22 Mais il y a eu des gens comme ça.
01:24 Donc je pense que c'est très triste.
01:42 (Bruits de la pluie)
02:11 Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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