• l’année dernière
Maître Caroline Caussé, avocate d’un propriétaire, s'exprime sur l’immeuble à Marseille squatté par des dealers : «Les uns et les autres se nourrissent de ce lien. Certains permettent l’accès aux parties communes et les autres permettent l’accès aux parties privatives. Les dealers entrent dans cet immeuble parce qu’on accède les dispositifs d’entrée et de sécurité.» 

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Transcription
00:00 Très certainement on en est arrivé là par une conjonction, une aide peut-être informelle, l'histoire le dira,
00:08 entre les squatters qui sont à l'intérieur et les dealers qui veulent utiliser et qui utilisent de toute façon de fait
00:15 les parties communes, les porches, les halls d'entrée, les couloirs, puisque vous l'avez vu dans le reportage,
00:22 cet immeuble, le GIPTI, c'est un point de deal.
00:26 Ce qui veut dire que les gens qui sont dedans ouvrent aussi et donnent l'accès à ceux qui sont dehors et qui ont envie d'y entrer.
00:33 Donc les uns et les autres se nourrissent de ce lien et permettent un accès.
00:40 Certains permettent l'accès aux parties communes et les autres permettent l'accès aux parties privatives.
00:44 Ce qui fait que lorsque les occupants, les squatters sont expulsés des parties privatives,
00:49 ils peuvent de nouveau accéder parce que les portes sont laissées ouvertes par les dealers.
00:55 Et réciproquement, les dealers entrent et accèdent dans cet immeuble parce qu'on leur ouvre,
01:00 parce qu'on actionne les dispositifs d'entrée et de sécurité.
01:03 [Musique]
01:07 [SILENCE]

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