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Le "chemsex" est une pratique qui consiste à avoir des rapports sexuels sous emprise de stupéfiants. Pour Loïc Michaud, c'est "notre politique qui n'est pas bonne" parce que les drogues de synthèse, utilisées pour le "chemsex", sont livrées directement à domicile. 

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Transcription
00:00 Ce qui est pour eux, c'est ces substances en particulier, c'est l'accessibilité à ces substances dont il faut parler.
00:06 Aujourd'hui, ces substances, vous pouvez les commander sur Internet et elles arrivent dans vos boîtes aux lettres.
00:13 Si ça c'est possible, c'est parce que ces substances qui sont conçues en Asie, aux Pays-Bas, en Pologne, dans des laboratoires,
00:22 les concepteurs ont toujours un temps d'avance sur le législateur.
00:26 Donc quand ils savent que la molécule est interdite, ils en changent une partie et ils rebalancent à nouveau le produit.
00:32 Ça, ça veut dire que 1) notre politique n'est pas bonne parce qu'elle ne marche pas dans ces cas-là
00:38 et que 2) on doit mettre l'accent sur la prévention et la réduction des risques,
00:42 mais aussi sur l'accompagnement des personnes qui sont en difficulté.
00:45 Parce qu'aujourd'hui, ça ne va pas.
00:49 On l'a entendu parce qu'il n'y a pas d'études, d'ailleurs, il n'y a pas d'études chiffrées,
00:53 c'est difficile d'avoir des études, il y a déjà besoin de l'énergie ici
00:56 et on a besoin d'avoir de l'autre côté des personnes qui vont répondre aux besoins.

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