Les cimetières débordés d'Antakya

  • l’année dernière
Dans la ville du sud-est de la Turquie frappée par le séisme, il n'y a pas assez de place dans les cimetières. Les autorités ouvrent d'autres sites.
Transcript
00:00 A Antakya, dans le sud-est de la Turquie, plus d'une semaine après les tremblements de terre qui ont fait plus de 35 000 morts,
00:08 il ne reste plus de tombes dans les cimetières pour pouvoir enterrer les corps.
00:12 Le gouvernement local a dû prendre des mesures exceptionnelles.
00:16 Ce que vous voyez derrière moi est un des sites qui ont été fournis par le gouvernement local,
00:21 ici, dans le sud-est de la Turquie, pour que les gens puissent bâtir leurs morts.
00:24 Il n'y a pas assez d'espace dans les cimetières de la ville pour les nombreux corps qui sont récupérés
00:29 sous les bâtiments qui ont été détruits.
00:32 Donc, des sites comme celui-ci sont en train d'ouvrir dans différentes parties de la ville.
00:35 Nous sommes juste allés là-bas, mais les officiels nous ont demandé de ne pas filmer à ce site
00:39 pour offrir aux familles un minimum de privilège.
00:44 Ils nous ont aussi dit que les corps qui arrivent ici, qui ne sont pas identifiés et accompagnés,
00:51 passent par un processus.
00:53 Des samples de DNA sont prises pour que tous les corps soient comptables
00:58 et que les gens sachent où se trouvent les proches.
01:02 Au-delà de ce processus, il y a bien sûr une autre préoccupation dans les esprits officiels de cette région,
01:10 qui est de garder les survivants vivants.
01:14 C'est un autre grand défi, car ces gens sont exposés à un nombre de risques.
01:21 La colère est en train de se répandre rapidement, selon un médecin que nous avons connu au centre de Takia.
01:27 Les gens dorment souvent dans leurs voitures ou dans leurs chambres.
01:32 Il n'y a pas assez de chambres pour aller autour.
01:34 Beaucoup d'entre eux dorment dans l'ouverture et il fait assez froid la nuit.
01:38 Les autorités sont bien conscientes que c'est une course contre le temps,
01:44 pour les tuer et pour les garder vivants.
01:48 Annelies Borges, en Antakya, en Turquie, pour Euronews.
01:52 Ici Marie-Pierre Mignon,
01:53 [Roulement de tige]

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