• il y a 2 ans
Ce matin, c’est Maxime Gasteuil qui sera sur le canapé people ! Il viendra nous présenter son nouveau spectacle : « Retour aux sources » où il raconte le retour chez ses parents pendant le confinement. Se (re)découvrir comme à son adolescence pour (re)trouver sa voie !

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Transcription
00:00 - Eh bien oui, merci de le recevoir, avec grand plaisir.
00:02 Ils étaient en train d'échanger.
00:03 Maxime Gasteuil, l'humoriste, est avec nous ce matin sur le plateau Télématin.
00:06 Il nous vient tout droit de Gironde.
00:09 Ça va, Maxime ?
00:10 - Je suis très heureux, c'est une de mes meilleures matinées.
00:11 - Mais pourquoi ? Vous aimez Télématin ?
00:13 - Oui, j'aime Télématin aussi.
00:14 Que je rencontre, je suis très, très heureux.
00:16 Je suis très détendu, vous avez des canapés assez moelleux.
00:18 - On est bien.
00:19 - On est pas mal ici.
00:20 Et alors, pour ceux qui ne vous connaîtraient pas, Maxime Gasteuil, c'est lui.
00:23 - C'est ça la nouvelle mode ?
00:25 Le bracelet de téléphone, le gris-gris.
00:27 C'est plus un bijou de téléphone, c'est un lasso.
00:29 - Ouais, allô ?
00:29 - C'est trop long, c'est trop long.
00:30 - Quand ça touche par terre, quand tu téléphones, c'est que c'est trop long.
00:33 - Attends, je suis désolé, je me suis emmêlé avec mon gris-gris, je te rappelle.
00:35 Pour celles qui n'arrivent pas à se procurer le gris-gris,
00:38 Radiocom 2000, tu peux le mettre autour du cou.
00:41 Allô ?
00:41 Sac à main, radio, antenne de Golf GTI.
00:44 Allez, ciao !
00:45 - Ouais, c'est lui.
00:46 C'est un inculé, de toute façon, c'est Bastien, je le sais.
00:49 Voilà qui est Maxime Gasta, il y a un garçon plein d'énergie
00:54 que vous pouvez retrouver en ce moment même au Théâtre Édouard VII à Paris
00:56 avec son nouveau spectacle qui s'appelle "Retour aux sources".
00:59 Maxime Gasta, franchement, je vous ai vu sur scène, mais ça dépote grave.
01:03 Même, vous faites un boucan, mais dans le bon sens du thème.
01:06 Vous remuez la salle qui est pleine, d'ailleurs.
01:08 Vous carburez à quoi le matin ?
01:10 C'est plutôt pain au chocolat ou chocolatine ?
01:11 - À chocolatine.
01:12 Ça, j'en dérogerais pas, vraiment.
01:14 Non, non, je suis heureux, je suis heureux que là.
01:17 Donc, quand j'ai compris que c'était ma voix, je l'ai fait à 100%.
01:21 Je suis heureux, le public est présent, donc c'est un vrai cadeau aussi.
01:24 Et ce spectacle est très intimiste parce que c'est un peu une histoire,
01:27 une déclaration d'amour en humour.
01:28 Et j'ai compris avec les premières dates que mes parents étaient assez universels
01:32 et étaient un peu partout.
01:33 - Parce que vos parents, ils prennent un petit peu cher.
01:34 - Oui, ils prennent cher.
01:35 - Ils l'ont pas vu encore.
01:36 - Ils sont un peu les personnages principaux, malgré eux, du spectacle.
01:40 D'ailleurs, vous racontez que pendant le confinement, vous étiez à Paris.
01:43 Vous rentrez chez vous et chez eux à Saint-Emilion.
01:46 Pourquoi ce choix à ce moment-là ?
01:48 - C'est un peu comme un enfant apeuré, il se passe quelque chose de...
01:51 Pas de grave, mais bon, on l'a traversé quand même
01:53 en ne sachant pas du tout ce qui allait nous arriver.
01:56 Et tout de suite, les parents, j'ai été me couver, me remettre dans mon lit.
02:00 - Vous étiez dans votre chambre d'enfants et tout ? - Oui, c'est ça.
02:01 Et on reprend les codes avec la déco qui n'a pas bougé d'il y a 20 ans.
02:04 Mes parents, eux, ils ont eu notre vie.
02:05 Donc, moi, je ne dîne pas à l'heure de mes parents.
02:09 18h45, il fallait être à tat.
02:10 - C'est trop tard pour vous.
02:11 - Oui, c'est ça. 5h du matin, il faut être levé.
02:13 Donc, il a fallu que je me réadapte.
02:15 - Vous n'avez pas encore vu le spectacle ?
02:16 Parce que vous n'aurez pas ouvert à l'époque.
02:17 - Ah non, je pense qu'ils ne m'ouvriront plus une fois qu'ils vont venir.
02:20 - Oui, parce que vos parents Thierry et Antonia,
02:21 donc, ils n'ont pas encore vu le spectacle.
02:22 C'est prévu pour quand ?
02:23 - Ils viennent le 25 février.
02:25 - Ouh là, vous savez qu'ils vont vous déshériter après, potentiellement.
02:27 - À la sortie du spectacle, d'ailleurs.
02:29 - Non, on rigole, parce que tout ça, vous le faites évidemment avec beaucoup de tendresse.
02:32 Est-ce qu'il y a tout de même des choses que
02:35 vous n'avez pas pu raconter sur scène à propos de vos parents ?
02:37 Vous vous êtes censuré à un moment donné ?
02:39 - Non, je ne me suis pas censuré, mais je rentre quand même dans l'intimité.
02:42 Mais oui, je ne vais pas trop loin non plus.
02:44 Mais comme j'en parle dans le spectacle, c'est des gens assez pudiques.
02:46 Donc, je joue de cette pudeur aussi.
02:49 On sait qu'on est aimé, mais ils ne le montrent pas.
02:50 Et puis, on avance quand même.
02:51 Et puis, ça en devient tendre, en fait.
02:53 C'est ça qui est beau.
02:54 - En vrai, vous avez un petit stress à l'idée qu'ils viennent vous voir ou pas ?
02:55 - Non, je suis heureux, parce que souvent, les gens me demandent si,
02:58 quand ma famille est là, je suis assez stressé.
03:00 Moi, ça ne me rend plus de bonheur de les avoir.
03:02 Donc, surtout quand on se voit rarement.
03:03 - Il faudrait peut-être leur donner la parole aussi, à vos parents,
03:05 parce qu'apparemment, vous étiez un petit clown, petit.
03:07 C'est vrai, ça ?
03:08 - C'est vrai, oui.
03:10 En fait, j'étais bien.
03:11 Depuis tout petit, je suis à ma place et je me sens très bien
03:13 quand je fais rire des gens.
03:15 Donc, j'en ai fait mon métier.
03:17 Mais mon père est monté sur scène.
03:19 Quand j'ai fait mon premier Casino de Paris en 2018, je parlais déjà de lui.
03:23 Et je lui dis, si papa, tu as envie de venir sur scène.
03:25 Il a remonté la salle.
03:26 Il est monté sur scène.
03:27 Il a fait un grand coucou comme ça.
03:28 Et à la fin, il m'a dit, tu ne m'as pas donné de micro.
03:30 Tu ne m'as pas donné de micro.
03:31 - Ils vous ont encouragé dans cette carrière ?
03:32 - Ils ont eu peur, mais ils ont toujours été derrière moi.
03:35 - Alors moi, ce qui m'a bluffé en vous voyant sur scène,
03:37 c'est votre débit, votre diction.
03:38 Ça se travaille, ce rythme ?
03:39 Parce que vous êtes une véritable mitraillette.
03:41 - J'ai eu de la chance parce que quand j'ai fait un cours de théâtre
03:43 en arrivant à Paris, qui s'appelle le Cours Simon,
03:45 et j'avais cet atout-là de diction.
03:48 Donc, après, ça se travaille.
03:49 Et puis, c'est comme le vélo, à force de le faire.
03:51 Mais c'est vrai que j'ai un rythme.
03:52 En fait, si vous voulez, une fois que les gens sont là,
03:53 j'ai envie de les tenir pendant une heure et demie.
03:55 Et pas de les pressuriser, mais j'ai envie qu'ils prennent une tarte
03:57 et qu'ils repartent en disant, putain, merci, ça nous a fait du bien.
04:00 - Et c'est ce qui se passe.
04:01 - Alors, il y a des exercices à faire.
04:02 On va peut-être les faire avec vous.
04:04 Vous vous mettez devant le miroir et vous répétez des choses comme,
04:07 les chaussettes de l'archiduchesse sont-elles sèches, archi sèches ?
04:11 - Vous arrivez à le dire vite ou pas ?
04:12 - Pas trop.
04:13 Par contre, j'en ai un très dur à vous, si vous voulez.
04:15 C'est « Dis-moi, gros gras, grand grain d'orge, quand te dégros gras,
04:18 grand grain d'orge riseras-tu ? Je me dégros gras, grand grain d'orge riserai
04:21 quand tous les gros gras, grands grains d'orge se dégros gras,
04:23 grands grains d'orge riseront. »
04:24 - On n'a pas la date pour le camp.
04:25 - C'est extraordinaire.
04:27 Et panier, piano ?
04:29 - Oui, mais moi, les plus durs, je les fais moi.
04:31 Je n'ai que celui-ci, donc je fais le malin avec « gros gras, grand grain d'orge ».
04:33 - Mais c'est génial.
04:34 - Pruneau cru.
04:36 - Pruneau cuit, pruneau cru.
04:37 - Ça vaut le lire, voilà.
04:37 Et ça, vous l'êtes vraiment ou pas ?
04:38 C'est vraiment une gymnastique.
04:39 C'est comme un sportif qui s'entraîne, qui s'échauffe.
04:41 - L'addiction, c'est important parce que c'est vrai que,
04:43 surtout dans nos métiers, mais comme le théâtre, si on rate un effet,
04:46 on sent tout de suite qu'il n'y a pas le rire ou que les gens sont perdus.
04:48 - C'est une sorte de rythme aussi, non ?
04:50 - Oui, c'est ça.
04:50 C'est comme de la musique, il y a un tempo.
04:52 Et puis, on rentre, une fois qu'on a écrit ce spectacle,
04:54 parce que moi, j'ai deux coauteurs, Benjamin Demey et Edouard Pluvieux aussi,
04:57 qui m'ont enseigné.
04:58 Une fois que je l'ai en moi, après, c'est une histoire de se l'approprier,
05:01 comme un vêtement.
05:02 Une fois qu'on l'a, après, on peut s'amuser avec.
05:03 - Pourquoi vous n'avez pas été prêtre ?
05:05 - J'aurais pu.
05:06 - Vous auriez pu ?
05:06 - Mais j'ai été enfant de cœur à Santé Mignon.
05:08 - Oui, mais ça se sent, cet amour de la rejigition.
05:12 Non, je dis ça parce que dans votre spectacle, il y a une cérémonie de mariage.
05:15 Ça n'a pas l'air d'être complètement votre truc, le mariage.
05:18 - Ça ne l'est pas.
05:19 Si, ça l'est, mais c'est vrai qu'après,
05:21 c'est ce dont je parle dans le spectacle, nos générations ont évolué.
05:25 Moi, je vois plein d'amis, alors ce n'est pas du tout malheureux,
05:27 mais qui se marient tôt, qui divorcent tôt.
05:29 - Faites attention à ce que vous dites, c'est la Saint-Valentin.
05:30 - Oui, mais ils se marient tôt, ils divorcent tôt.
05:32 Il y a moins ce symbole qu'il y avait quand j'étais petit.
05:36 Moi, le mariage, c'était vraiment une grande fête.
05:37 - Vous avez quel âge ?
05:38 - Moi, j'ai 35 ans.
05:39 - Ah, vous êtes jeune.
05:40 - J'en fais 54.
05:40 - Non, pas du tout.
05:42 35 ans, avec celle de Tharlay, vous nous disiez tout à l'heure,
05:44 c'est l'âge moyen où on se marie.
05:45 C'est envisageable ?
05:46 - C'est envisageable.
05:47 - OK.
05:47 - Et un projet ?
05:48 - Peut-être.
05:49 - Oh, j'adore.
05:50 - Moi, j'aimerais me marier quand mes enfants seront grands
05:52 et qu'ils comprendront ce qui se passe.
05:54 Je trouve ça assez joli.
05:55 - Il se trouve que votre petite fille a deux mois,
05:56 donc vous avez le temps.
05:57 - Oui, j'ai le temps.
05:58 - Rassurez-vous, le mariage, ce n'est pas encore trop votre truc.
06:01 Ce n'est pas non plus celui des enfants.
06:02 Regardez, c'est le petit archive qu'on a retrouvé pour vous.
06:04 - Je n'aime pas beaucoup les messieurs.
06:07 Je n'aimerais pas me marier.
06:09 Parce qu'après, on doit faire le ménage et tout.
06:12 - Vous n'allez pas vous marier ?
06:14 - Les messieurs ne font jamais le ménage ?
06:16 - Non.
06:17 Mon papa n'aide pas ma maman.
06:19 J'aimerais avoir des enfants, parce que j'aime bien les bébés.
06:24 Puis j'aimerais avoir un mari qui aime faire la cuisine
06:28 et qui aime éplucher les pommes de terre.
06:32 Parce que je l'aime, c'est ça.
06:34 - Tu penses qu'aujourd'hui, ils sont grand-père et grand-mère ?
06:37 - Vous savez éplucher les pommes de terre ?
06:38 - Je fais la cuisine, je fais le ménage, je suis assez polyvalent, moi.
06:42 - Vous êtes très présent et très suivi sur les réseaux sociaux.
06:44 Donc on a décidé de reprendre un petit extrait.
06:45 C'est cadeau, messieurs dames.
06:47 - Oh, les gens qui filment des couchers de soleil
06:49 tous les soirs pendant 15 jours de vacances avec cette musique-là.
06:52 Je ne peux plus vous supporter.
06:57 Petits biscuits, mais gros casse-couilles.
06:59 Et continuez avec petits biscuits.
07:01 Tu vas prendre une grande table dans la bouche.
07:02 Tu fais comme le soleil, va te coucher.
07:04 Et alors les génies, c'est ceux qui mettent celle-ci au réveil.
07:11 - Mais ça va pas, il est 6h45 du matin.
07:13 Mais, mais, mais, mais good morning de quoi ?
07:15 - Good morning de quoi ?

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