Selon Geoffroy Lejeune, il est dommage que le ministre Olivier Dussopt n'ait pas accepté les excuses d'Aurélien Saintoul. S'il ne nie pas la virulence des propos du député LFI, le journaliste souligne la rareté d'excuses claires, dans un contexte politique aussi tendu.
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00:00 Thomas Porte, il a tenu jusqu'au bout en disant "je m'excuserai pas",
00:02 etc. Il est allé au bout de la bêtise.
00:04 Là, au moins, je ne vais pas juger la sincérité, mais au moins, c'est très
00:07 clair. Et attendez, il y a une chose qui me
00:10 chagrine un peu, c'est que le ministre ne les
00:13 accepte pas.
00:14 Il les entend, mais il les accepte pas.
00:16 Il ne pardonne pas.
00:17 Et alors, justement, je voudrais, parce que c'est important, on vit dans une
00:21 société où, pardon, je pense que dans le débat public tel qu'on le vit en ce
00:23 moment, c'est-à-dire qu'il est un petit peu compliqué, personne ne présente
00:26 jamais d'excuses. Donc c'est suffisamment rare pour être souligné de la part de ce
00:29 député La France Insoumise.
00:30 Et personne ne les accepte jamais.
00:33 La dernière fois que vous avez vu quelqu'un accepter le pardon qui lui a été
00:36 demandé, honnêtement, j'ai cherché dans ma mémoire un peu, je pense que c'est
00:39 Jean-Paul Deux avec son assassin, celui qui a essayé de l'assassiner.
00:41 C'était il y a 40 ans.
00:42 A l'Exa.
00:42 A.
00:43 ♪ ♪ ♪
00:45 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]