Guerre en Ukraine : à Kiev, le scepticisme ressenti envers la France semble avoir disparu

  • l’année dernière


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Transcript
00:00 "Obtiendra-t-elle les nouvelles armes lourdes ?
00:02 Quels réclames ?" Emmanuel Macron s'est exprimé hier soir à Bruxelles.
00:06 Oui, après une journée marathon où Volodymyr Zelensky a été ovationné par les 27,
00:10 des applaudissements et des promesses, mais pas d'engagement ferme,
00:14 en particulier sur les avions de chasse.
00:15 Écoutez.
00:16 Dans aucun cas, des avions de chasse ne peuvent être livrés dans les semaines qui viennent,
00:19 parce qu'il y a des délais de formation, de livraison et de formation incompressible
00:24 pour des avions qui ne sont pas connus des pilotes ukrainiens.
00:29 Et donc je ne l'exclus absolument pas, mais ça ne correspond pas aujourd'hui aux besoins.
00:32 Emmanuel Macron qui continue malgré tout à soutenir l'Ukraine depuis le début du conflit.
00:36 Il y a près d'un an, sur les 67 milliards d'euros envoyés à Kiev par l'Union européenne,
00:41 la France en a donné 7,4 milliards, essentiellement en aide militaire.
00:45 Oui, c'est ce qui ressort d'une étude du Kiel Institute qui quantifie les choses.
00:50 30 canons César à 5 millions d'euros l'unité par exemple, c'est énorme.
00:53 Nicolas Tonev, vous êtes l'envoyé spécial d'Europe 1 à Kiev.
00:57 Est-ce que cette importante contribution française à l'effort de guerre ukrainien
01:02 a permis de redorer l'image d'Emmanuel Macron et de la France
01:05 qui était jusque-là jugée un peu radine par les Ukrainiens ?
01:09 Oui, très clairement le Macroncetisme est en train de s'effacer.
01:12 Plus rien à voir avec les sentiments de l'année dernière
01:14 où les propos du président sur la nécessité de préserver la Russie
01:18 mettaient hors d'eux les Ukrainiens.
01:20 Ce matin, dans les rues fraîches de Kiev, la présidence française est redevenue une amie.
01:25 Si les problèmes sont résolus maintenant, c'est très bien.
01:30 Parce que de l'aide, il en fallait avant et il en faut encore maintenant.
01:35 Et franchement, si les relations entre nos présidents sont bonnes
01:39 et qu'elles le restent, c'est très bien.
01:42 Je n'avais pas de doute, car on a besoin de paix pour éviter l'embrasement.
01:47 Alors nous sommes très contents. Bonne santé à Macron.
01:50 Des paroles impossibles à entendre auparavant,
01:53 mais il reste bien sûr l'attente des décisions sur des livraisons d'avions
01:56 considérées ici comme indispensables pour retenir et repousser l'armée russe.
02:00 Nicolas Tonef, envoyé spécial à Kiev pour...

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