« On verra cet été ». Interrogé ce mercredi 8 février après le conseil des ministres sur le sujet épineux de la participation des sportifs russes aux Jeux olympiques de 2024 à Paris, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a préféré temporiser.
Fin janvier, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exigé auprès de son homologue français Emmanuel Macron que les Russes soient d’ores et déjà bannis des prochains JO. La pression s’est accentuée ce mardi, quand la maire de Paris, Anne Hidalgo, a affiné sa position sur le sujet : « Mon souhait c’est qu’il n’y ait pas de délégation russe (...), car on ne va pas faire défiler un pays qui est en train d’en agresser un autre et faire comme si ça n’existait pas » a-t-elle déclaré sur franceinfo.
De son côté, le gouvernement français s’en est remis à une décision du Comité international olympique (CIO). « Une décision doit être prise d’ici à l’été » par le CIO, a rappelé Olivier Véran. « Donc, aucune position n’a encore été formellement arrêtée avec le CIO », « je laisse la coopération internationale se faire », a-t-il ajouté.
Il a toutefois semblé ne pas fermer la porte à une exclusion en évoquant « la constance de la France sur le souhait que tout ce qui est sanction puisse s’appliquer pleinement et entièrement ».
Fin janvier, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exigé auprès de son homologue français Emmanuel Macron que les Russes soient d’ores et déjà bannis des prochains JO. La pression s’est accentuée ce mardi, quand la maire de Paris, Anne Hidalgo, a affiné sa position sur le sujet : « Mon souhait c’est qu’il n’y ait pas de délégation russe (...), car on ne va pas faire défiler un pays qui est en train d’en agresser un autre et faire comme si ça n’existait pas » a-t-elle déclaré sur franceinfo.
De son côté, le gouvernement français s’en est remis à une décision du Comité international olympique (CIO). « Une décision doit être prise d’ici à l’été » par le CIO, a rappelé Olivier Véran. « Donc, aucune position n’a encore été formellement arrêtée avec le CIO », « je laisse la coopération internationale se faire », a-t-il ajouté.
Il a toutefois semblé ne pas fermer la porte à une exclusion en évoquant « la constance de la France sur le souhait que tout ce qui est sanction puisse s’appliquer pleinement et entièrement ».
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00:00 on ne va pas faire défiler un pays qui est en train d'en agresser un autre et faire comme si ça n'existait pas.
00:08 Donc je ne suis pas favorable à ce qu'il y ait une délégation russe aux JO de Paris.
00:14 *Musique*
00:31 Mon souhait c'est qu'il n'y en ait pas, évidemment.
00:34 Vous savez que tant qu'il y a cette guerre, cette agression russe sur l'Ukraine,
00:40 ce n'est pas envisageable de défiler comme si de rien n'était,
00:45 d'avoir une délégation qui vienne à Paris défiler alors que les bombes continueraient à pleuvoir sur l'Ukraine.
00:55 *Musique*
01:02 Notre position, elle est constante sur le sujet.
01:05 Pour bien clarifier les choses, le CIO a appelé à donner la possibilité à des athlètes russes
01:12 de participer à certaines compétitions sportives internationales
01:16 sans porter le pavillon russe mais un pavillon neutre.
01:20 Cette décision du CIO ne s'applique pas concernant les JO à Paris en 2024,
01:26 où là une décision doit être prise d'ici à l'été.
01:30 Donc aucune position n'a encore été formellement arrêtée avec le CIO,
01:33 mais vous connaissez la constance de la France sur le souhait
01:38 que tout ce qui est sanction puisse s'appliquer pleinement et entièrement.
01:41 Donc nous verrons d'ici à l'été pour la décision concernant les JO.
01:44 *Musique*
01:50 [SILENCE]