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00:00 - Bien sûr. - Vous m'avez vendu du rêve avec Stone.
00:02 - Alors, merci Stone d'être là. - Merci à vous.
00:07 - Alors, je peux dire votre âge ? - Oui, vous pouvez.
00:09 - Parce que comme on va parler des retraites, je suis obligée d'en parler.
00:13 Alors, vous avez 69 ans. - Pas du tout.
00:15 - Ah non ? - Non.
00:17 - C'est ce qu'on m'a... Non, c'était parce qu'il voulait me mettre 69 sur ma fiche, à mon avis.
00:22 - Oui, c'est gentil, mais non, je suis un peu plus âgée que ça.
00:24 - C'est vrai ? - On dit 75.
00:26 - 75, allez. - Non.
00:28 - Bientôt 76, allez.
00:30 - Incroyable.
00:34 - Parce que vous êtes made in Normandie, ça vous prenez pas une...
00:39 - Ça doit être ça, oui. - Non, mais je vous jure, franchement.
00:41 Non, mais c'est incroyable. Voilà, bon, voilà.
00:43 Donc, vous voyez, c'est la production et... Voilà.
00:45 - Ils ont été très gentils. - Ils ont été très gentils.
00:47 Vous avez parlé de votre cas parce qu'il y avait beaucoup de gens dans la rue aujourd'hui
00:52 contre cette réforme des retraites.
00:54 On va voir un 2e cas dans un instant, mais vous,
00:56 je voulais vraiment que les Français se rendent compte que
00:58 vous, vous êtes comme tous les Français.
01:00 - Tout à fait. - Aujourd'hui, vous allez avoir 76 ans.
01:03 Vous avez combien de pensions par mois ?
01:05 - Un peu plus de 1 000 euros.
01:07 - D'accord. Donc un peu plus de 1 000 euros.
01:09 Vous aviez pu mettre de l'argent de côté ?
01:11 - Oui, fut un temps, mais c'est vite parti.
01:15 - C'est vite parti. - Oui, malheureusement.
01:17 - Donc là, aujourd'hui, vous vivez avec vos 1 000 euros par mois ?
01:19 - Oui, mais je suis mariée, donc nous sommes 2.
01:22 Et puis nous avons la chance d'avoir, d'être propriétaire d'un appartement à Paris,
01:27 ce qui est quand même très important, ainsi que d'une maison de famille.
01:31 Donc nous ne nous plaignons pas. Voilà. Il y a pire que nous.
01:36 - Voilà. Mais vous voulez parler au nom des Français
01:38 parce que vous avez dit "ma retraite est ridicule".
01:40 - Oui. - Il ne vous reste pas grand-chose.
01:42 - C'est vrai. - Alors, quelle est votre question ?
01:44 Et qu'est-ce que vous vouliez dire aux porte-parole du gouvernement ?
01:47 - Moi, je n'avais aucune question à poser du tout.
01:49 Je ne venais pas pour ça du tout. - Vous vous chantez ?
01:51 - Non, mais c'est vrai en même temps. Parce que voilà, c'est comme ça.
01:56 Moi, je suis venue parce que vous m'avez invitée très gentiment.
01:59 Mais je n'ai absolument aucune question à vous poser.
02:01 - Bah, merci. - Je considère mon cas
02:03 comme un peu particulier compte tenu de tout ce qu'on a pu entendre avant.
02:07 Donc, comme je disais tout à l'heure, je ne m'en plains pas du tout.
02:11 Je considère que c'est un peu la vie qui a fait que...
02:16 Quand on est jeune, on est très insouciant.
02:19 La retraite, pour moi, c'était quelque chose qui n'allait arriver jamais.
02:23 Et puis, le temps passe.
02:25 Et puis, on se rend compte qu'on n'a rien fait, disons, pour arranger les choses.
02:31 Voilà. Moi, je ne me suis jamais penchée sur la question de la retraite.
02:35 C'est un truc qui m'est complètement étranger, quoi.
02:37 C'est pour ça. Parce que dans nos métiers, on est un peu des altimbans.
02:41 Alors bon, ben voilà, on attend que ça passe.
02:44 Et puis, on ne s'occupe pas des détails. Alors voilà.
02:47 – Vous voulez juste voir M. Mille pour dire que tout va bien.
02:50 – Oui, tout va bien.
02:51 – Il y aura des moments comme ça dans l'édition.