« Monsieur Macron est certain de perdre », a assuré ce mardi 31 janvier Jean-Luc Mélenchon à Marseille, lors de la deuxième journée de manifestation contre le projet de réforme des retraites, estimant que la France était « en train de vivre une journée historique ».
« C’est une situation tout à fait exceptionnelle, il y aura un avant et un après », a ajouté la figure du parti des Insoumis (gauche, opposition), en se félicitant de cette « forme d’insurrection citoyenne » et en appelant à un référendum contre cette réforme dont « personne ne veut ».
« Ce n’est pas seulement une journée ordinaire de manifestation », a-t-il insisté.
« Et voilà maintenant qu’il nous menace d’une dissolution, et bien chiche », a poursuivi Jean-Luc Mélenchon, en évoquant la possibilité de nouvelles élections législatives brandie par le chef de l’État si une motion de censure devait être adoptée face à ce texte, en cas de recours à l’article 49.3.
« Faisons voter les Français »
« Faisons voter les Français », a poursuivi le leader des Insoumis.
« Nous avons une arme démocratique à notre disposition », le référendum, a-t-il martelé. « Les députés de la NUPES (alliance des partis de gauche) ont déposé une motion référendaire, qui sera défendue lundi prochain, (...) je mets au défi les autres partis qui se disent d’opposition d’adopter cette motion », a ajouté Jean-Luc Mélenchon.
Pour l’ex-député des Bouches-du-Rhône, présent à Marseille avec Manuel Bompard, son successeur dans ce fauteuil d’élu marseillais à l’Assemblée nationale, « le seul obstacle porte un nom, c’est M. Macron, Mme Élisabeth Borne, sans ces deux-là, tout se passerait tranquillement ».
« M. Macron et Mme Borne sont les obstacles à ce que le peuple français puisse s’exprimer », a-t-il dénoncé.
« C’est une situation tout à fait exceptionnelle, il y aura un avant et un après », a ajouté la figure du parti des Insoumis (gauche, opposition), en se félicitant de cette « forme d’insurrection citoyenne » et en appelant à un référendum contre cette réforme dont « personne ne veut ».
« Ce n’est pas seulement une journée ordinaire de manifestation », a-t-il insisté.
« Et voilà maintenant qu’il nous menace d’une dissolution, et bien chiche », a poursuivi Jean-Luc Mélenchon, en évoquant la possibilité de nouvelles élections législatives brandie par le chef de l’État si une motion de censure devait être adoptée face à ce texte, en cas de recours à l’article 49.3.
« Faisons voter les Français »
« Faisons voter les Français », a poursuivi le leader des Insoumis.
« Nous avons une arme démocratique à notre disposition », le référendum, a-t-il martelé. « Les députés de la NUPES (alliance des partis de gauche) ont déposé une motion référendaire, qui sera défendue lundi prochain, (...) je mets au défi les autres partis qui se disent d’opposition d’adopter cette motion », a ajouté Jean-Luc Mélenchon.
Pour l’ex-député des Bouches-du-Rhône, présent à Marseille avec Manuel Bompard, son successeur dans ce fauteuil d’élu marseillais à l’Assemblée nationale, « le seul obstacle porte un nom, c’est M. Macron, Mme Élisabeth Borne, sans ces deux-là, tout se passerait tranquillement ».
« M. Macron et Mme Borne sont les obstacles à ce que le peuple français puisse s’exprimer », a-t-il dénoncé.
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NewsTranscription
00:00 Nous l'avons vu dans le passé, de tels mouvements sont capables de fédérer toute la population,
00:05 et donc prendre une signification politique extrêmement importante.
00:09 Ce n'est donc pas une journée de grève générale comme les autres que nous voyons,
00:14 ce n'est pas seulement une journée ordinaire de manifestation.
00:18 C'est en quelque sorte une forme d'insurrection citoyenne de la masse de notre peuple
00:24 qui proteste contre le fait qu'on veuille lui retirer cette chose si facile, si simple,
00:29 que le droit à mener une existence humaine et donc à cesser le travail à partir d'un certain âge,
00:34 parce que le corps, l'esprit, les nerfs, tout est usé,
00:37 mais que l'on peut se rendre utile de mille manières encore à la société.
00:41 Voilà ce que nous sommes en train de vivre, une journée historique.
00:45 Monsieur Macron est certain de perdre.
00:48 Tout ce qu'il est en train de faire, c'est de nous faire perdre du temps à tous, de l'énergie et de l'argent.
00:52 Merci.
00:53 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]
00:59 Merci à tous !