Après le succès de la première mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats appellent à de nouvelles manifestations massives ce mardi.
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00:00 Benjamin Amart, alors c'est difficile à dire évidemment précisément, mais qu'est-ce que vous sentez comme remontée du terrain ?
00:05 On voit que dans les transports ça va être très suivi, mais globalement ça s'annonce encore plus suivi que le 19 janvier ?
00:10 Oui, moi je suis pourtant très prudent sur ce genre de choses, je dis souvent qu'on n'est pas des dix heures de bonne aventure,
00:16 mais là clairement on a quand même des indicateurs très objectifs.
00:19 Il y en a un qui est intéressant, c'est vu la grève des transports que vous avez évoqué,
00:23 il y a une problématique simple en Ile-de-France, comment se rendre à la manifestation ?
00:27 Il y a les bus qu'on affrète dans les différentes communes, et quand je compare avec par exemple,
00:32 moi je suis porte-parole de la CGT du Val-de-Marne, et quand je les remontais sur un certain nombre de villes,
00:39 des bus, on observe parfois un doublement par rapport au 19, et en tout cas une augmentation systématique
00:47 dans les communes du nombre de villes, du nombre de bus affrétés.
00:50 Et ça bien sûr c'est lié aux inscriptions, aux manifestants qui s'inscrivent, etc.
00:57 On voit bien que la mobilisation elle est enracinée, on a des remontées de syndicats,
01:04 on le voit bien dans nos assemblées générales, il y a là incontestablement une poussée,
01:09 alors on continue à travailler parce qu'on ne s'endort pas sur les lauriers,
01:12 et qu'on a bien évidemment l'intention de faire mieux que le 19, ce qui serait un sacré gageur,
01:19 c'est un sacré défi, mais en l'occurrence il y a cet objectif qui semble tout à fait atteignable.