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Les propos de Claire Guichard, une députée Renaissance des Hauts-de-Seine ont fait polémique ce vendredi en plein examen de la réforme des retraites: elle a affirmé que les accompagnantes des élèves en situation de handicap "choisissent" ce travail "pour avoir les mercredis et les vacances scolaires".

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Transcription
00:00 En plein examen de la réforme des retraites, Claire Guichard, députée Renaissance, prend la parole alors que le sujet des accompagnantes d'élèves en situation de handicap est évoqué.
00:09 "Moi personnellement je connais beaucoup d'AESH, ce sont des mères qui ont arrêté de travailler à une époque pour s'occuper de leurs enfants,
00:15 elles choisissent ce statut pour avoir les mercredis, les vacances scolaires et elles assument, c'est un choix, voilà.
00:21 Et elles sont heureuses de ce qu'elles font, arrêter de victimiser les professions, c'est tout. La vie est faite de choix."
00:28 Des propos qui suscitent l'indignation de l'opposition, tous déplorent la déconnexion de la majorité.
00:34 "Quand cette femme une seule fois a été parlée avec une autre femme pour lui dire alors, ça va le métier, c'est dur, vous aimeriez avoir plus d'heures ou moins d'heures,
00:45 comment ça se passe ? Juste s'intéresser aux autres, qu'est-ce qu'ils font ?"
00:49 "Ces femmes, parce que c'est un métier essentiellement féminisé, qui gagnent aujourd'hui autour de 700-800 euros par mois,
00:55 laisser penser qu'elles en ont fait le choix, c'est honteux."
00:58 "Si vous aviez été comme moi, être soignante de nuit, vous sauriez que nul ne choisit la nuit pour être en vacances la journée.
01:04 Pensez aux mères seules qui ne peuvent faire garder leurs enfants et les mettre au lit pour aller travailler."
01:09 Ce tollé intervient alors que Gabriel Attal affirme aujourd'hui vouloir améliorer la situation des AESH.
01:15 "C'est un travail essentiel, c'est un métier qui reste précaire. On progresse pour faire en sorte que ces AESH puissent augmenter leur nombre d'heures.
01:23 On va augmenter leur salaire, tout comme les enseignants, à hauteur de 10%."
01:27 Malgré les propos du ministre des Comptes publics, la polémique prend de l'ampleur depuis hier.
01:31 Un malaise dont se serait bien passé le gouvernement en plein débat sur la réforme des retraites.

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