Marion Maréchal, vice-présidente exécutive de Reconquête, était l’invitée de 22h Max sur BFMTV ce jeudi soir.
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00:00 Déjà, moi, mon objectif aujourd'hui, c'est de faire grandir ce jeune mouvement
00:03 qui est quand même, n'en déplaise le grand fait politique de 2022.
00:07 C'est qu'il y a un nouveau parti qui a émergé et qui représente 2,5 millions de Français,
00:11 ce qui n'est quand même pas négligeable pour une toute jeune aventure politique.
00:13 Donc moi, mon rôle...
00:14 Qui a fait 7% de la présidence.
00:15 Oui, mais c'est un parti qui a un an d'existence.
00:18 Donc j'ai beaucoup d'aventures politiques qui aimeraient débuter avec 7%, croyez-moi.
00:22 Et le rôle qui est le mien aujourd'hui, c'est de contribuer à mon niveau avec cette vice-présidence,
00:26 à le faire grandir, à l'installer, à le faire connaître en vue des élections futures.
00:30 Voilà, maintenant...
00:31 Parmi les élections futures, il y a les européennes.
00:33 Est-ce que vous voulez être tête de liste aux européennes pour eux concrètement ?
00:35 Alors, j'ai déjà signifié le fait qu'en effet, ça m'intéresserait
00:39 et que j'aimerais pouvoir m'y rendre utile.
00:42 Maintenant, c'est une décision qui sera prise entre nous de manière collective le moment venu
00:46 et qui prendra en compte plein d'éléments,
00:48 y compris d'ailleurs les candidats qui sont mis en place par nos adversaires.
00:53 Donc pour l'instant, je ne vous cache pas que ce n'est pas vraiment à l'ordre du jour
00:55 puisqu'il y a beaucoup d'étapes avant d'arriver à cela, et notamment le projet.
00:59 Mais il y a une frustration chez vous de ne pas avoir de mandat aujourd'hui ?
01:03 C'est vrai que moi, j'ai toujours fait de la politique en ayant un mandat.
01:06 À part le passé, notamment dans le Vaucluse,
01:09 j'ai eu une certaine nostalgie, en particulier avec ce territoire auquel j'étais particulièrement attachée.
01:14 Donc ça, c'est vrai que c'est une autre manière de faire de la politique.
01:18 Maintenant, vous savez, il y a beaucoup de gens qui font de la politique sans mandat.
01:21 Ça n'empêche pas, preuve en est.
01:23 Et puis, j'espère que partie remise avant qu'on ait un groupe à l'Assemblée la prochaine fois.
01:26 Éric Zemmour, il vous soutient dans cette volonté d'aller vers les européennes ?
01:30 De toute façon, on est tous ensemble pour les européennes.
01:32 Donc de toute façon, sur la question de la tête de liste, une fois de plus,
01:35 on choisira ensemble le moment venu.
01:37 Mais si la question de fond, c'est est-ce qu'il y a une compétition ou une mauvaise ambiance,
01:41 je ne sais pas, je vous rassure tout de suite, pas du tout.
01:43 Parce que c'est ce qu'on peut lire, pour être très concret.
01:45 Oui, on lit beaucoup de choses dans la presse qui ne sont pas tout à fait exactes.
01:48 Que d'autres, Guillaume Pelletier, Nicolas Baît, etc. auraient aussi envie d'y aller.
01:51 En l'occurrence, je vous rassure, tout ce petit monde s'entend très bien,
01:55 travaille très bien ensemble.
01:56 Et c'est l'une des choses d'ailleurs qui me rend très heureuse
01:58 d'avoir fait ce choix pendant la présidentielle.